Nantes : Des chercheurs découvrent un gène à l’origine des ruptures d’anévrisme…

SANTE – Des équipes de l’institut du thorax et du CHU de Nantes sont à l’origine de cette découverte…

Nantes: Des chercheurs découvrent un gène à l'origine des ruptures d'anévrisme

La dilatation des artères du cerveau, qui peut aboutir à une rupture d’anévrisme, toucherait 3% de la population.

  • Des chercheurs nantais ont identifié un gène qui prédisposerait à ce problème.

C’est une découverte prometteuse. Des chercheurs nantais, équipes de l’institut du thorax et du CHU de Nantes, viennent de découvrir qu’un gène (et sa mutation) serait responsable de l’anévrisme cérébral, indique l’université. Cette dilatation des artères dans le cerveau touche près de 3 % de la population (qui l’ignore en général). Dans les cas les plus graves, la rupture de cette paroi et l’hémorragie provoquée autour du cerveau peut donner lieu à d’importantes séquelles. Cet événement est même mortel une fois sur deux, indique Sciences et Avenir.

Jusqu’alors, aucun test sanguin ne permettait de diagnostiquer le problème. Mais l’étude nantaise, menée sur six familles, a démontré que les personnes présentant la mutation du gène identifié (ANGPTL6) « produisaient 50 % moins de protéine (présente dans le sang) » que les personnes ne présentant pas la mutation.

« Détection simple et précoce »

Cette découverte scientifique, qui a été brevetée et a donné lieu à une publication début janvier, aboutirait à la possibilité « d’une détection simple et précoce des anévrismes cérébraux » et une évaluation du risque de rupture. Les chercheurs nantais ont également démontré que l’hypertension représentait « un facteur de risque supplémentaire » dans le développement de l’anévrisme, indique l’université.

Source 20 Minutes.

Comment bien vieillir et se prémunir contre Alzheimer… ?

En appliquant des mesures de prévention assez simples, il est possible de retarder la survenue de la maladie d’Alzheimer. Bouger, lire, bien manger font partie des recommandations des médecins. Mais ce n’est pas tout…

 

Près d’un quart de la population vieillit en bonne santé au-delà de 85 ans, sans problème de mémoire ni troubles cognitifs. Cette observation est tirée d’une étude réalisée dans les dix provinces canadiennes en 2008 et 2009. Des résultats qui suscitent, dans la communauté scientifique, une réflexion légitime : si cela est possible pour certains, pourquoi pas pour tous ?

On sait aujourd’hui qu’il est possible, dans certains cas, de retarder la survenue de la maladie d’Alzheimer suffisamment longtemps pour que les symptômes n’apparaissent jamais, ou alors très tardivement. Et ce, en appliquant des mesures de prévention assez simples.

Ainsi en intervenant sur neuf des principaux facteurs de risque identifiés dans cette maladie, il est possible de diminuer de 35 % les nouveaux cas d’Alzheimer, selon l’article publié le 16 décembre dans la revue de référence The Lancet.

Il s’agit du faible niveau d’instruction, du tabagisme, de l’inactivité physique, de la dépression, de l’hypertension artérielle, de l’obésité, du diabète, de la baisse de l’audition et de l’isolement social.

Ces facteurs de risques sont aussi, par définition, des facteurs de… prévention, comme je l’ai expliqué lors de la journée d’étude consacrée à l’impact de l’environnement sur la santé, organisée par MGEN le 8 décembre. On les retrouve aussi dans l’ouvrage que j’ai coordonné à l’usage des professionnels en gériatrie, Gérontologie préventive, éléments de prévention du vieillissement pathologique (Elsevier-Masson).

1 Français sur 3 seulement pratique une activité physique suffisante

De fait, moins de 37 % des adultes et moins de 32 % des personnes âgées de plus de 65 ans sont suffisamment actifs, selon le constat dressé par l’Anses en février 2016. Ces comportements diminuent fortement l’espérance de vie, du fait des complications qu’ils entraînent.

Ainsi, un adulte de 50 ans fumeur, hypertendu et qui a trop de cholestérol, a une espérance de vie réduite de 10 ans, selon une étude publiée en 2009 dans le British medical journal. S’il est en plus obèse et diabétique, il faudra retrancher 15 ans. Il y a donc des choix à faire si l’on veut rester en bonne santé.

Malgré tout, on peut noter qu’aujourd’hui, une personne de 75 ans a les mêmes caractéristiques en termes de santé, d’espérance de vie, d’activité et de présentation physique que quelqu’un de 60 ans dans les années 1950.

Le conseil le plus efficace, sans doute, concerne l’exercice physique. Tout le monde sait que rester trop longtemps assis est très mauvais pour la santé. L’exercice le plus simple est bien sûr la marche. L’objectif recommandé est de 10 000 pas par jour, soit 6 à 8 kilomètres, comme le montre l’étude réalisée par deux chercheurs américains…..

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Source OUEST FRANCE.

Un test sanguin pour diagnostiquer la sclérose en plaques (SEP)…

La sclérose en plaques (SEP) pourrait être diagnostiquée avec un simple test sanguin.

 

La recherche de 2 biomarqueurs naturels liés à la sclérose en plaques permettrait un diagnostic possible à partir d’un échantillon de sang, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Analytical Methods.

Ce nouveau procédé pourrait éviter la procédure invasive et douloureuse de collecte de liquide du cerveau et de la colonne vertébrale.

Les chercheurs de l’Université de Huddersfield au Royaume-Uni ont mis en place un système de détection de la sclérose en plaques avec un test sanguin capable d’identifier les deux biomarqueurs naturels de la maladie, la sphingosine et la dihydrosphingosine. Ils sont présents à des concentrations significativement plus faibles dans les échantillons de sang de patients atteints de SEP.

Pour aboutir à ces résultats, les chercheurs ont utilisé des logiciels chimiométriques qui peuvent comparer entre les différents échantillons les concentrations de tous les composés et analyser des différences les plus significatives, afin d’identifier les maladies et de trouver les diagnostics.

« La détection de ces sphingolipides dans le plasma sanguin permet le suivi non invasif de ces composés et des composés apparentés », expliquent les professeurs Michael Page et Nicholas Powles de l’Université de Huddersfield. « Au-delà de l’outil diagnostique, cette recherche qui permet de mieux cerner le rôle des 2 composés pourrait contribuer au développement de nouveaux médicaments ».

Si les résultats de cette étude sont encourageants et laissent présager des tests de détection indolore et peu invasive, les chercheurs doivent mettre en place de nouvelles études pour confirmer l’efficacité de ce procédé pour un diagnostic fiable de la sclérose en plaques.

Source TOP SANTE.

Maladie d’Alzheimer: Un médicament contre le diabète réduirait les troubles de la mémoire…

Un médicament contre le diabète de type 2 pourrait s’avérer efficace pour lutter contre le développement de la maladie d’Alzheimer…

Maladie d'Alzheimer: Un médicament contre le diabète réduirait les troubles de la mémoire

Un médicament de type agoniste triple, médicament habituellement prescrit dans le traitement du diabète de type 2, protégerait le cerveau de la dégénérescence liée à la maladie d’Alzheimer, selon une étude publiée mardi 2 janvier dans la revue scientifique Brain Research..

La substance aurait pour effet d’activer les récepteurs du glucagon, du GIP et du GLP-1. Or, la réception de ces hormones, qui favorisent la croissance cérébrale, est détériorée chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

Les scientifiques à l’origine de cette découverte ont administré le triple agoniste à des souris présentant une dégénérescence cérébrale avancée de type Alzheimer.

Ralentissement de la perte de cellules nerveuses

Les rongeurs ont obtenu de meilleurs scores que leurs congénères non-traités dans le cadre de tests d’apprentissage et de mémoire.

L’administration de l’antidiabétique a ainsi dynamisé un facteur de croissance cérébrale, causant un ralentissement de la perte de cellules nerveuses, un meilleur fonctionnement de ces dernières et une diminution de la formation dans le cerveau des plaques amyloïdes, un processus typique de la maladie d’Alzheimer.

Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour confirmer l’efficacité de ce processus sur l’homme.

Source 20 Minutes.

Ibuprofène: L’antalgique pris en trop grande quantité ferait chuter le taux de testostérone…

ANTI-DOULEUR La prise massive de cet antalgique, notamment utilisé par les sportifs, serait dangereuse…

 

Ibuprofène - ANTI-DOULEUR : L'antalgique pris en trop grande quantité ferait chuter le taux de testostérone

L’ibuprofène serait nocif pour la production hormonale des jeunes hommes. Des scientifiques de Rennes viennent de démontrer que ce médicament contre la douleur utilisé à forte dose par les athlètes à titre préventif, peut déséquilibrer la production de testostérone, rapporte Ouest France.

« Les marathoniens, les footballeurs professionnels ou les sportifs de haut niveau peuvent en consommer massivement pendant une saison ou avant des épreuves », explique le professeur Bernard Jegou, coauteur de l’étude, « surtout pour prévenir ou anticiper la douleur ».

Une production de testostérone perturbée

Les travaux, menés par des chercheurs de l’Institut de recherche en santé environnement et travail (Irset) de Rennes en partenariat avec un laboratoire danois, ont été publiés dans la revue américaine Proceedings of the national Academy of Sciences.

Les chercheurs français ont administré pendant 14 puis 44 jours, des doses quotidiennes de 1.200 mg d’ibuprofène à de jeunes hommes – la quantité régulièrement utilisée par certains sportifs. « Nous avons alors observé et démontré », poursuit Bernard Jegou, « un déséquilibre de la production de testostérone par les testicules. Mais aussi, que l’hypophyse, petite glande située dans le cerveau, était exacerbée pour compenser cette perte. »

Usage massif déconseillé

Ce dérèglement est habituellement observé chez des personnes très âgées. Dans le cadre de jeunes hommes, « ce dérèglement peut avoir des conséquences sur les muscles, le squelette, les reins, le cœur, le système digestif mais aussi des effets psychologiques », analyse Bergard Jegou.

« L’ibuprofène a un vrai rôle pour les personnes atteintes par exemple de rhumatismes chroniques », conclut-il. Mais en dehors de ces indications, « sa consommation massive est à éviter ».

Source 20 Minutes.

Cancer : Le travail de nuit est associé à 11 types de tumeurs chez la femme…

Les femmes travaillant de nuit ont 19 % de risques supplémentaires d’être victimes d’un cancer…

 

Cancer: Le travail de nuit est associé à 11 types de tumeurs chez la femme

Une étude publiée dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention classe le travail de nuit comme un facteur de risque du cancer chez la femme et recommande examens médicaux et dépistages réguliers.

Quatre millions de femmes

L’analyse s’appuie sur 61 études internationales portant sur près de 4 millions de femmes vivant en Europe, aux États-Unis, en Australie et en Asie ayant travaillé de nuit sur le long terme. Elles présentent au total 19 % de risques supplémentaires d’être touchées par un cancer que celles ayant des horaires de travail traditionnels.

Et ces risques portent précisément sur 11 types de cancer. Dans le détail, les scientifiques ont constaté un accroissement du risque de 41 % s’agissant des cancers de la peau, 32 % pour les tumeurs du sein et 18 % des cancers digestifs.

Les infirmières particulièrement touchées

Pour chaque tranche de cinq ans travaillée de nuit, le risque de cancer du sein augmenterait de 3,3 %. Parmi toutes les professions étudiées, les infirmières sont les plus touchées : un risque aggravé de 58 % pour le cancer du sein, 35 % pour celui du système digestif (estomac, œsophage, foie, pancréas, côlon rectum) et 28 % pour le poumon.

Selon les auteurs de l’étude, ces chiffres peuvent s’expliquer par la dureté du travail de nuit, mais aussi parce que ces femmes sont plus souvent soumises à des examens de dépistage. Et de conclure que le travail de nuit doit bien être considéré comme un facteur de risque du cancer chez la femme et conseille des examens plus fréquents.

Le cancer féminin du poumon en hausse en France…

Une projection présentée par Santé publique France estime à 400.000 le nombre de nouveaux cas des différents cancers en 2017. Avec une mortalité en baisse en dépit d’une hausse du nombre de malades.

Le cancer féminin du poumon en hausse en France

Les diagnostics de cancer en France augmentent. Mais moins de malades décèdent de ces pathologies. C’est ce que révèlent des projections sur la France métropolitaine publiées conjointement par l’agence Santé publique France, l’Inserm, l’Institut national du cancer (Inca) et les Hospices civils de Lyon, le 2 janvier.

L’accroissement et le vieillissement de la population seraient en partie responsable de cette «augmentation du nombre de nouveaux cas de cancer pour chaque sexe», notent les chercheurs. Après ajustement en fonction de l’âge, les chercheurs estiment cependant que le nombre de nouveaux cas de cancer chez les hommes s’est stabilisé entre 2013 et 2017, alors qu’il a augmenté chez les femmes. La mortalité, elle, a globalement diminué pour les deux sexes sur la même période.

Pour parvenir à ces estimations, les chercheurs ont analysé les données de 19 cancers solides (sein, poumon, prostate, foie, pancréas, etc.). Grâce aux observations réalisées entre 1975 et 2013, ils ont extrapolé la tendance pour déterminer avec le plus de précision possible le nombre de nouveaux cas de cancers et le nombre de décès survenus en 2017. Déjà réalisée en 2015, cette modélisation statistique permet d’avoir une estimation du nombre de cancers, «sans pouvoir dégager une tendance certaine», rappelle Florence de Maria, épidémiologiste, coordinateur du programme de surveillance des cancers en population générale à Santé publique France.

Elle précise: «Tous les cinq ans, l’agence Santé publique France publie une analyse des tendances des nouveaux cas de cancer et de leur mortalité. La dernière a été publiée en 2013. Mais le ministère a besoin de données intermédiaires et c’est à sa demande que nous réalisons des projections statistiques (en 2015 et 2017). Cela permet notamment d’adapter la prise en charge du cancer en fonction de nos données.»

Au total, environ 400.000 nouveaux cas de cancers auraient été diagnostiqués chez les Français en 2017, dont 54 % chez les hommes et 46 % chez les femmes. Au total, 150.000 personnes seraient mortes de la maladie (soit environ 25 % des décès en France). Les trois cancers les plus fréquemment diagnostiqués chez les hommes sont le cancer de la prostate, du poumon et du côlon-rectum. Chez les femmes, il s’agit du cancer du sein, suivi du poumon et du côlon-rectum.

Le cancer du poumon est en train de devenir la première cause de décès par cancer chez la femme

Pour les hommes, le cancer du poumon reste le plus mortel (plus de 20.000 décès), suivi par celui du côlon-rectum (9.300 décès estimés), puis de la prostate (8.200). Chez les femmes, le cancer le plus meurtrier est le cancer du sein, avec près de 12.000 décès estimés en 2017. Cependant, avec plus de 10.000 décès survenus en 2017, «le cancer du poumon est en train de devenir la première cause de décès par cancer chez la femme», souligne Florence de Maria. Chez les femmes de 50-74 ans, c’est déjà la première cause de décès par cancer.

Et pour cause: «Les femmes se sont mises à fumer sérieusement à la fin des années 60, et cette génération a été suivie par des générations qui fumaient autant sinon plus, explique Catherine Hill, épidémiologiste. À l’inverse, les hommes ont beaucoup arrêté la cigarette. Ils étaient environ 75 % dans les années 1950 à consommer régulièrement du tabac (contre 32 % depuis le début des années 2000, NDLR).» Des chiffres qui incitent à renforcer «des mesures de prévention annoncées dans le programme national de réduction du tabagisme», font remarquer les auteurs de l’étude.

«De même, les Français consommaient, au milieu du siècle, plus d’alcool qu’aujourd’hui, rappelle Catherine Hill. La réduction des facteurs de risque que sont l’alcool et le tabac a engendré une diminution de certains cancers, notamment ceux du larynx, du pharynx, de l’œsophage et de la bouche.» La prochaine estimation de Santé publique France sera publiée début 2019, à l’occasion de la clôture du plan cancer.

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Source FR3.

Bouger pour ralentir le déclin cognitif…

L’Académie américaine de neurologie recommande de pratiquer 150 minutes d’activité physique par semaine après 65 ans pour améliorer la mémoire.

Bouger pour ralentir le déclin cognitif

Clés de voiture à nouveau égarées, difficultés à trouver ses mots, sautes d’humeur… Passé 65 ans, ces manifestations peuvent être le signe d’un trouble cognitif léger. Cette altération des facultés mentales est sans conséquences sur la vie quotidienne, mais elle peut annoncer la maladie d’Alzheimer. Néanmoins, le trouble cognitif léger n’est pas une fatalité. L’ et l’ sont des armes efficaces pour améliorer la mémoire. Ils devraient même être prescrits par les médecins, selon les nouvelles recommandations émises par l’Académie américaine de neurologie.

«L’exercice physique régulier est connu depuis longtemps pour ses bienfaits pour la santé cardiaque, et aujourd’hui nous pouvons affirmer qu’il peut améliorer la mémoire des personnes atteintes de troubles cognitifs légers. Ce qui est bon pour votre cœur peut être bon pour votre cerveau», commente Ronald Peterson, responsable de ces recommandations publiées dans Neurology et directeur du centre de recherche sur la maladie d’Alzheimer de la Mayo Clinic (États-Unis).

Pas de thérapie médicamenteuse

Marche, course à pied, vélo… Le Dr Peterson encourage tous les seniors atteints de ce trouble à pratiquer une activité physique à raison de 150 minutes par semaine, soit le temps recommandé par les autorités internationales. «Le niveau d’exercice doit être d’une intensité modérée pour permettre de tenir une conversation», souligne-t-il.

Les neurologues américains préconisent également les approches de stimulation cognitive. De la pratique des échecs à celle des mots croisés en passant par l’apprentissage d’une langue ou d’un instrument, tout ce qui peut nourrir le cerveau est bénéfique. La littérature scientifique montre aussi l’importance du maintien des liens sociaux.

Ces nouvelles recommandations soulignent, par ailleurs, qu’aucune thérapie médicamenteuse ne permet de ralentir le trouble cognitif léger. En revanche, les spécialistes pointent que certains traitements peuvent entraîner son apparition. Aussi, «les médecins devraient interrompre, dans la mesure du possible, les médicaments qui y contribuent», préconisent-ils.

» LIRE AUSSI – Neuf facteurs identifiés pour diminuer les risques de démence

Un peu moins d’une personne de 65 ans sur dix est affectée par ce trouble neurologique. Mais, à 85 ans, plus d’un tiers des seniors l’ont développé. Et plus de la moitié d’entre eux développeront la maladie d’Alzheimer. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 75 millions de personnes seront atteintes de cette démence en 2030. Vingt ans plus tard, elles seront plus de 135 millions. «Le vieillissement n’est pas un processus passif, nous pouvons agir en adoptant certains comportements. Cela pourrait vraiment faire une différence pour les individus et la société», insiste le neurologue.

Source LE FIGARO.

L’OMS va reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme maladie en 2018 …

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) pourrait prochainement reconnaître l’addiction aux jeux vidéo. Il s’agirait de cas rares et extrêmes qui bénéficieraient d’un encadrement médial.

OMS - L’addiction aux jeux vidéo reconnue comme maladie.

La pratique des jeux vidéo est-elle addictive ? Dans certains cas oui, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon les informations du magazine Psychology Today, l’organisation pourrait bientôt reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme une maladie.

Cette prise en compte serait prévue pour 2018. Les troubles liés aux jeux vidéo seraient classés dans la catégorie des « troubles liés aux comportements addictifs avec plusieurs caractéristiques de dépendance » au sein de la classification internationale des maladies. Loin de vouloir considérer tous les joueurs comme malades, il ne s’agirait que de cas relativement rares, relève LCI.

Différencier addiction et simple hobby

Selon les premiers éléments divulgués par la presse spécialisée, un joueur devra présenter certains comportements tels que l’altération du contrôle face au jeu (fréquence, intensité, durée, contexte, début, fin), ou la priorité accrue du jeu sur les autres intérêts dans la vie et les activités quotidiennes.

La poursuite du jeu malgré les conséquences négatives qu’il peut engendrer serait aussi un critère déterminant. De nombreux joueurs « accros » ont en effet tendance à persister dans la pratique des jeux vidéo malgré une dégradation évidente et continue de leur vie sociale et familiale.

Possibilités de traitements

« Le jeu peut aussi devenir un comportement addictif par l’intermédiaire du ”gameplay”, les mécanismes de gratifications et récompenses, la captation de l’attention, l’immersion du joueur, qui lui permet d’oublier son quotidien. C’est le but de tous les jeux mais dans les situations addictives, le jeu prend une place problématique », a déclaré le Dr Bruno Rocher, psychiatre addictologue au CHU de Nantes, au magazine Sciences et Avenir.

Le principal intérêt de cette classification de l’addiction aux jeux vidéo comme maladie serait la possibilité pour les personnes concernées de bénéficier de soins. La mise en place de traitements adaptés et d’un encadrement médical serait une conséquence naturelle de cette classification, afin de mieux prévenir et guérir les cas d’addiction.

Source OUEST FRANCE.

Deux agricultrices comtoises posent dans un calendrier contre le cancer du sein…

L’inventeur du calendrier « Belles des Prés » voulait prouver qu’on pouvait être agricultrice et « féminine ». C’est chose faite, avec ce calendrier dont une partie des recettes est reversée à la lutte contre le cancer du sein.

Audrey pose pour le mois de mai. La jeune femme est gérante d'une sellerie toute proche de Vesoul, dans le département de la Haute-Saône.

« Prouver qu’il est possible d’être féminine et glamour dans le monde agricole. » Tel est l’objectif de Johann Baxt, entrepreneur de 36 ans originaire d’un petit village près de Toulouse. En 2012, s’inspirant du calendrier des Dieux du Stade et du calendrier Pirelli, il invite des agricultrices de sa région à poser pour son objectif. Idée : réaliser un calendrier dédié uniquement au milieu agricole, dont une partie des recettes finance la recherche contre le cancer du sein.

Depuis, ce photographe autodidacte qui réalise son calendrier de A à Z (seule l’impression est effectuée par un professionnel) réitère l’expérience chaque année, en élargissant son périmètre géographique. Pour le calendrier « Belle des Prés » 2018, on trouve ainsi des mannequins d’un jour – et en très petites tenues – originaires de partout en France. Dont un modèle de Haute-Saône, Audrey, et un du Territoire de Belfort, Fanny.

Deux mannequins de la région.

La première est gérante d’une sellerie proche de Vesoul, en Haute-Saône. Elle est également cavalière et évolue dans le milieu équin depuis son plus jeune âge, explique-t-elle sur le site de « Belles des Prés ». A seulement 19 ans, Fanny est quant à elle installée dans le Territoire de Belfort. Elle est éleveuse de vaches vosgiennes et aussi « grande passionnée de cheval ».

Pour chaque calendrier acheté, un euro est reversé à la lutte contre le cancer du sein, assure son créateur.

La franc-comtoise s’est lancée dans ce « challenge » encouragée par son compagnon. Elle souhaitait promouvoir sa profession, et « l’engagement contre le cancer du sein ».

Je n’avais pas envie que la photo choisie soit trop vulgaire ou trop dénudée. Mais le résultat est réussi, le calendrier met en avant les femmes finalement, au-delà des corps.

1 euro par calendrier reversé à la lutte contre le cancer du sein

Pour le choix des modèles, Johann Baxt a procédé « un peu au feeling », assure-t-il. Mais la « belle » se doit de correspondre à l’idéal du corps féminin en vogue, d’être « coquette » et d’avoir « l’habitude de passer d’une paire de bottes de travail à une paire de talons ».

Et l’activité de l’entrepreneur est devenue si prenante qu’il s’y consacre même désormais à plein-temps : en janvier dernier, Johann Baxt a lancé un casting sur Facebook et a reçu une centaine de candidatures. La période de février à juin est ensuite dédiée à son tour de France personnel : le photographe rend visite aux agricultrices sélectionnées, et les prend en photo dans leur environnement. Après des retouches photos, le calendrier est produit durant l’été. En septembre, Johann Baxt s’occupe de la communication de son activité, puis est absorbé par les ventes au début de l’hiver.

L’an dernier, il assure avoir vendu quelques milliers d’exemplaires de son calendrier. Ce dernier est en vente exclusive en ligne sur le site www.bellesdespres.com au prix de 18.90€ (hors frais de livraison), dont un euro est reversé à la lutte contre le cancer du sein.

Source FR3.