Dépassements d’honoraires : quels praticiens sont les plus concernés ?…

En 2016, la facture totale des dépassements d’honoraires s’est élevée à 2,66 milliards d’euros, selon l’Assurance maladie. Des écarts considérables subsistent entre départements et spécialités.

Dépassements d'honoraires : quels praticiens sont les plus concernés ?

L’Assurance maladie s’est félicitée mercredi d’une baisse des dépassements d’honoraires pratiqués par les médecins de secteur 2 (ceux qui sont autorisés à pratiquer des tarifs de consultation au-delà des tarifs de la Sécurité sociale). Pour mesurer ce phénomène, l’Assurance maladie a calculé le taux de dépassement d’honoraire, c’est-à-dire la part des dépassements d’un médecin par rapport à ses honoraires remboursables. C’est ce taux qui affiche une baisse consécutive depuis 5 ans, de 2011 à 2016.

Pourtant, la question des dépassements d’honoraires, souvent source de renoncement aux soins, est loin d’être réglée. En valeur absolue, 2,66 milliards d’euros – dont 2,45 milliards «pour les seuls spécialistes» – de dépassements ont été facturés l’an dernier. Un montant en hausse de 2,3% par rapport à 2012, lié en partie à l’augmentation du nombre de médecins spécialistes et de leur activité, explique la sécurité sociale.

Sur le territoire, des écarts considérables subsistent d’un département à l’autre et entre médecins, malgré le «contrat d’accès aux soins» (CAS) en vigueur depuis 2013 pour inciter les praticiens à stabiliser leurs dépassements. Un dispositif a été reconduit en ce sens en 2016 sous le nom d’Optam.

• Les gynécologues médicaux, champions des dépassements d’honoraires

Par spécialité, les plus forts taux de dépassements se retrouvent chez les gynécologues-médicaux (98,2%), les gériatres (92,9%), les neuro-psychiatres (73,2%) ou encore les stomatologues (72,1%). En revanche, chez les spécialistes de la médecine nucléaire il est de 5,4%, et de 6,6% chez les radiothérapeutes.

L’Assurance maladie insiste toutefois sur le fait que ces taux de dépassement, chez tous les médecins autorisés à en pratiquer, sont en baisse. Chez les seuls spécialistes (hors médecine générale), le taux atteignait en moyenne 52,5% en 2016 contre 56,9% cinq ans plus tôt. Inversement, la part d’actes réalisés aux tarifs de la sécurité sociale a augmenté de 5,4 points depuis 2011 (de 32,1% à 37,5% en 2016).

• Les praticiens parisiens pratiquent les plus forts dépassements

D’un département à l’autre, les différences sont extrêmement importantes. Sans surprise, les dépassements d’honoraires les plus importants sont pratiqués par les médecins parisiens. Le niveau de dépassement atteint 114% dans la capitale, suivie du département du Rhône (72,6%), des Yvelines (68,7%) et du Haut-Rhin (62,4%). En revanche, c’est dans le département du Cantal que la moyenne des dépassements pratiqués est la plus faible (10,9%), puis l’Aveyron (12,9%) et la Creuse (16,5%). C’est dans ces départements aussi que l’on compte le moins de médecins spécialistes de secteur 2. «Logiquement», les dépassements sont «plus élevés dans les départements où la part des médecins» de secteur 2 est la plus forte, soit dans un «couloir» allant «de la Normandie en passant par la région parisienne pour se prolonger plus à l’est en région Rhône-Alpes», précise l’Assurance maladie.

 

Médecins - dépassements d'honoraires

Source LE FIGARO

Avancée capitale sur le front d’Alzheimer ? Des scientifiques mettent au point un traitement qui pourrait permettre de faire reculer la maladie…

Les premiers essais d’un nouveau « médicament », le LMTX, montrent en tout cas que les chercheurs sont sur la bonne voie.

Selon les études test de Phase III relatives au LMTX, (inhibition des agrégats de protéine tau) destiné aux patients souffrant de la maladie d’Alzheimer, les résultats seraient encourageants. Que peut-on raisonnablement attendre de ce médicament ? S’agit- il d’un espoir sérieux pour les malades ? 

André Nieoullon : Les critiques méthodologiques de cet essai clinique sont hélas trop nombreuses pour qu’en l’état il soit possible de se faire une idée de l’espoir que pourrait susciter un tel traitement, hélas. De fait, les essais cliniques des médicaments dits « de Phase III » sont sur le principe menés sur de larges populations de patients, en vue de comparer l’efficacité thérapeutique de la molécule testée à un traitement de référence, s’il existe, ou à un placébo. Ces essais sont généralement largement multicentriques et conduits « en double aveugle », c’est-à-dire sans que le patient et l’équipe médicale sache ce que prend réellement le malade.

Clairement, dans cet essai particulier, si l’aspect double aveugle et placébo est respecté, le nombre de patients concernés est beaucoup trop faible (une cinquantaine) pour pourvoir conclure.

L’article publié la semaine dernière dans le Journal of Alzheimer’s Disease sous l’égide de la Société TauRx Therapeutics Ltd reproduit les résultats d’une étude précédente de 2016 publiée dans The Lancet, suggérant que le LMTX, un produit considéré comme pouvant agir dans le cerveau des patients pour détruire les agrégats d’une protéine particulière, la protéine Tau, administré pendant plusieurs mois, avait pour effet d’améliorer l’état cognitif des malades et de réduire l’atrophie cérébrale résultant de la maladie neurodégénérative chez des patients souffrant de formes « légères à modérées » de la maladie d’Alzheimer.

Pour bien comprendre, il faut se souvenir que la maladie d’Alzheimer fait partie d’un ensemble de maladies neurodégénératives incluant la maladie et des syndromes apparentés dont l’origine est encore totalement inconnue et affectant dans notre pays environ 1 million de personnes, le plus souvent âgées de plus de 65 ans, le principal facteur de risque de la maladie étant considéré comme étant de fait l’avancée en âge. Ces maladies se traduisent conventionnellement par des troubles de la mémoire s’aggravant progressivement, qui affectent plus généralement l’ensemble de la sphère cognitive et se traduisent par une dégradation majeure, notamment des repères spatio-temporaux (schématiquement : Où suis-je ? Quel jour sommes-nous ? Qui êtes-vous ? Qui suis-je ?), sur une dizaine d’années environ, avant la disparition du malade. A ce jour il n’existe aucun traitement de la maladie d’Alzheimer et des syndromes apparentés en dépit de molécules susceptibles d’efficacité modérée au plan symptomatique chez certaines patients, notamment en rapport avec le renforcement des fonctions cholinergiques cérébrales dont on sait qu’elles sont essentielles pour un bon fonctionnement cérébral (traitements anticholinergiques)….
Plus d’information, cliquez ici.
Source ATLANTICO.

Taxes, publicité: ces mesures qui pourraient améliorer l’alimentation des Français…

Taxer, limiter la publicité… Un rapport d’experts conseille au gouvernement des mesures plus interventionnistes pour favoriser l’équilibre alimentaire.

alimentation

«Cinq fruits et légumes par jour», «Manger bouger»: qui n’a jamais entendu les slogans inventés par le Programme national nutrition santé (PNNS)? Mais après seize ans de politique nutritionnelle centrée sur la pédagogie et la bonne volonté des industriels, des experts sollicités par le ministère de la Santé estiment qu’une limite d’efficacité a été atteinte. Dans un rapport publié début novembre, ils proposent de passer à la vitesse supérieure avec un panel de mesures concrètes visant à faciliter les choix vertueux du consommateur.

«Pendant longtemps, la politique nutritionnelle a visé à informer l’individu», rappelle le Pr Serge Hercberg, professeur de nutrition à l’université Paris 13, président du PNNS et coauteur du rapport au sein du Haut Conseil à la santé publique (HCSP). «Mais cela reste sans effet si l’environnement dans lequel il vit le pousse vers les mauvais choix. Si, par exemple, la nourriture la moins chère est aussi la moins équilibrée.» L’éducation à la santé n’a ainsi pas permis de réduire les inégalités sociales en la matière, voire les a aggravées, relève le rapport.

Vers un changement de politique nutritionnelle

Invoquant un «changement d’orientation», les experts du HCSP ont donc imaginé de modifier l’environnement du consommateur pour que celui-ci améliore ses habitudes «sans effort conscient», explique Fabrice Etilé, coauteur, directeur de recherche Inra à l’École d’économie de Paris. Le rapport propose pour cela de nombreuses mesures concrètes et cite pour chacune les études scientifiques justifiant leur efficacité. Côté activité physique, le HCSP invite, entre autres mesures, à favoriser les déplacements «actifs» à l’école ou au travail, en demandant par exemple aux entreprises qu’elles dédommagent les salariés qui viennent à vélo.

Côté assiette, il suggère d’accorder des bons alimentaires sur critères sociaux pour l’achat de fruits et légumes frais, surgelés ou en conserve ; d’interdire la publicité et les offres promotionnelles (deux pour le prix d’un, «cadeau gratuit») pour les produits les moins bons pour la santé (sucreries, sodas…) ; de taxer ces mêmes produits ; d’instaurer des quotas de produits sains dans les distributeurs de snacks et boissons ; d’installer des fontaines à eau gratuites à côté de ces mêmes distributeurs…

Taxer les produits les plus gras et les plus sucrés….

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Vos données de santé, un trésor mieux protégé dès 2018…

Un règlement européen va définir, pour la première fois, le terme «données de santé» à partir de mai 2018.

 

Règlement européen - vos données de santé, un trésor mieux protégé dès 2018

Objets connectés ou applications de santé … Ces outils regorgent de vos données de santé: votre rythme cardiaque, l’analyse de votre sommeil ou encore votre indice de masse corporelle. À partir du 25 mai prochain, ces données seront mieux protégées.

La raison est simple: la loi va – enfin – définir ce qu’est une «donnée de santé». Un règlement européen qui entrera en application dans six mois, s’en charge pour la première fois. Jusqu’à présent dans les textes de loi, ce terme de «donnée de santé» apparaissait sans jamais être explicité. On en parlait simplement comme des données dites «sensibles».

Le règlement européen sera donc plus clair. Les données de santé y sont définies comme «l’ensemble des données se rapportant à l’état de santé d’une personne et révélant des informations sur son état de santé physique ou mentale passé, présent ou futur». Toute donnée recueillie par un dispositif médical sera considérée comme une donnée de santé. Le règlement va même très loin puisqu’il définit les «données génétiques», ainsi que les «données biométriques». Le principe général de la loi dispose qu’il est interdit de collecter des données de santé… sauf exceptions (dans le cadre de la sécurité sociale, de la médecine préventive, ou pour des intérêts de santé publique, consentement éclairé préalable, etc.).

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’une simple bataille de juristes. Jusqu’à présent, seules les informations sur votre état de santé issues du milieu médical (hôpital, médecin de ville, laboratoire…) avaient valeur de «données de santé». À ce titre-là, elles étaient particulièrement protégées. Mais toutes les informations produites par exemple par des applications de bien-être (rythme cardiaque, poids, masse graisseuse etc.) ne rentraient pas forcément dans cette catégorie. Désormais, ce sera le cas.

Les données à caractère personnel

Mais ce n’est pas tout. Le nouveau règlement légifère plus généralement sur les données à caractère personnel dont font partie les «données de santé». Pour détenir ces données il faudra désormais montrer patte blanche avec une analyse d’impact sur la vie privée. Ce rapport, établi par chaque entreprise qui en assure la collecte, devra prévoir des mesures appropriées pour anonymiser ces informations dans les cas où elles seraient piratées, modifiées ou perdues.

De plus, il sera obligatoire de tenir compte de la protection des données dès la conception d’une application, d’un site internet ou d’un objet connecté capable de les collecter. Enfin, «les entreprises devront s’organiser pour garantir que, par défaut, seules les données personnelles qui sont strictement nécessaires seront traitées. Autrement dit, elles devront, par défaut, limiter la quantité de données collectées, leur durée de conservation et le nombre de personnes qui y auront accès», déclare Selima Ellouze, consultante en protection des données personnelles pour l’industrie pharmaceutique.

10 à 20 millions d’euros

«L’absence de définition légale de la «donnée de santé», rendant la frontière entre «bien-être» et santé assez floue, ainsi que le faible montant des sanctions encourues, limitait quelque peu l’action des autorités de protection des données», explique Selima Ellouze. Désormais, les pouvoirs conférés aux autorités sont renforcés. Car pour les entreprises qui ne respecteraient pas leurs obligations, des sanctions ont été prévues par le règlement européen, applicable directement dans le droit français: De 10 à 20 millions d’euros ou entre 2% et 4% du chiffre d’affaires annuel mondial de l’entreprise. De quoi décourager, même les plus gros groupes.

Contactés par le Figaro, les entreprises comme Fitbit, Doctolib ou encore KcalMe (une application pour calculer le nombre de calories ingérées) affirment déjà respecter la loi. Mais d’autres applications ont encore des progrès à faire. Une société de suivi de régime en ligne, a reçu un avertissement de la part de la CNIL en 2014 pour différents manquements dans le cadre de la collecte des données personnelles.

Source LE FIGARO.

Cancer du sein : les progrès constants de la radiothérapie…

Les oncologues cherchent de plus en plus à adapter les traitements au profil de leurs patientes en gardant en ligne de mire l’idée qu’il faut tout faire pour éviter la récidive.

Cancer du sein : les progrès constants de la radiothérapie

«La radiothérapie postopératoire conserve un rôle fondamental dans le cancer du sein», écrivait en 2012 dans la revue scientifique Cancer/Radiothérapie le Dr Bruno Cutuli, oncologue radiothérapeute (Institut du cancer Courlancy, Reims) et président de la Société française de sénologie et pathologie mammaire (SFSPM). «La réduction globale du nombre de récidives locorégionales est de 60 % à 70 %, tant pour les cancers in situ encore localisés aux canaux que pour ceux dits infiltrants, la forme la plus répandue de cancer du sein», explique au Figaro le Dr Cutuli. Ce qui en montre bien l’importance.

Chirurgie et radiothérapie vont de pair

La radiothérapie consiste à irradier les cellules cancéreuses par «des faisceaux de particules transportant une énergie telle qu’elle leur permet de traverser la matière et de la modifier», peut-on lire dans le très complet guide Les Traitements du cancer du sein, téléchargeable gratuitement sur le site de l’Institut national du cancer (Inca). «Après une chirurgie conservatrice, une radiothérapie externe de la glande mammaire est quasiment toujours réalisée», cela bien sûr, «tout en préservant le mieux possible les tissus sains et les organes avoisinants».

«Le but est de garder l’efficacité tout en réduisant le risque de complication, en particulier sur les poumons et le cœur, explique le Dr Cutuli. Depuis les années 1990, il y a eu des progrès techniques: développement des accélérateurs linéaires et amélioration du repérage par utilisation d’un scanner avec optimisation des dosimétries (préparation du plan de traitement, NDLR ).»

Pour les cancers du sein in situ et infiltrants, la radiothérapie utilisée en complément (adjuvante) de la chirurgie vise à détruire les cellules cancéreuses qui pourraient persister après l’opération. Lorsque tout le sein a été enlevé (mastectomie), la radiothérapie de la paroi thoracique est souvent indiquée, pour réduire le risque de récidive. Mais ce n’est pas le seul but de ce type de traitement. «On irradie aussi les aires ganglionnaires régionales, lorsque des cellules cancéreuses peuvent s’y propager, en particulier s’il y a des ganglions axillaires envahis», souligne le Dr Cutuli.

Pour chaque patiente, un plan de traitement va être établi «sur mesure» grâce à un travail d’équipe entre manipulateur, physicien et/ou dosimétriste, sous la coordination de l’oncologue radiothérapeute. «Le plan tient compte des caractéristiques de la tumeur, de la morphologie de la patiente et des problèmes médicaux qu’elle présente», résume le Dr Cutuli.

Éviter les récidives

Un véritable «travail d’orfèvre» car les thérapeutes disposent de mesures (histogrammes dose-volume, HDV) qui leur indiquent les valeurs-seuils d’irradiation à ne pas dépasser. «On regarde si le volume à traiter l’est correctement et si les HDV pour les organes sains adjacents sont respectés, explique le Dr Cutuli. Si c’est trop élevé, on refait des calculs en modifiant les champs, les angles, pour réduire les volumes et ne pas faire courir de risques à la patiente.» 

Le confort du malade, sans perte de chances en termes d’efficacité, a aussi été amélioré, en particulier pour les femmes âgées, avec des doses légèrement plus élevées délivrées en moins de séances (radiothérapie hypofractionnée). «On passe ainsi de cinq à six semaines de traitement à trois semaines environ», ajoute le Dr Cutuli.

D’autres protocoles tels que l’irradiation partielle (uniquement sur le lit tumoral pour les formes à bas risque de récidive) sont encore à l’étude dans des centres spécialisés. D’autres progrès techniques, ont aussi permis le développement de la radiothérapie stéréotaxique de très haute précision qui consiste à administrer de fortes doses dans un volume très réduit, et cela surtout pour le traitement de métastases osseuses et cérébrales.

La prudence reste toutefois de mise: «Il est très important de bien réfléchir avant d’alléger le traitement initial car il ne faudrait pas augmenter le risque de récidive à long terme, insiste le Dr Cutuli. N’oublions pas qu’aujourd’hui le pronostic en cas de récidive n’est pas très bon.» Le président de la SFSPM insiste sur le recul nécessaire: «Il faut juger les résultats du traitement des cancers du sein sur le long terme – dix à quinze ans – et se souvenir que la qualité du traitement initial est un gage de sécurité futur pour la patiente.»

Source LE FIGARO.

Caen. Entre autonomie et entraide, une résidence pour handicapés psychiques…

Jeudi dernier a été inaugurée, dans le quartier de la Grâce-de-Dieu à Caen, une résidence pour personnes handicapées. Chaque résident dispose de son propre appartement mais peut s’appuyer, en cas de besoin, sur les autres et sur des professionnels présents sept jours sur sept.

Caen - Résidence Luce pour handicapés psychiques

Les premiers locataires sont arrivés au mois de mars. Et pour eux, c’est comme une nouvelle vie qui a commencé. « Je n’ai jamais eu de vrai chez moi, j’ai toujours vécu chez mes parents et là je suis chez moi« , raconte Yohann Guesney. Comme ses voisins de résidence, il est atteint d’un handicap psychique (un handicap survenant au cours de la vie et non à la naissance). « J’ai évolué dans ma maladie. Avant c’était plus compliqué que ça et ça m’a donné une porte ouverte pour aller plus haut après« .

Inaugurée officiellement ce jeudi dans le quartier de la Grâce-de-Dieu à Caen, la résidence Luce (Lieu unique de cohabitation et d’entraide) compte une trentaine d’habitants. Chacun dispose de son propre appartement de 40 m2 lui permettant de vivre en toute autonomie. Mais le bâtiment compte également des espaces collectifs, comme une salle de repas, afin de favoriser la socialisation et l’entraide.

Les résidents ne sont pas totalement laissés à eux-mêmes. En cas de besoin, ils peuvent solliciter l’aide de plusieurs intervenants présents tout au long de la semaine dans la résidence: conseillère en économie sociale et familiale, auxiliaires de vie, animateur socio-culturel.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Spiruline: Attention aux effets indésirables des compléments alimentaires à base d’algues…

NUTRITION L’Anses s’est penchée sur les supplémentations qui contiennent cette micro-algue verte riche en protéine après des signalements d’effets secondaires indésirables…

Nutrition - Spiruline

Attention aux effets indésirables ! Les compléments alimentaires contenant de la spiruline seraient susceptibles de présenter des traces de métaux comme le plomb, le mercure et l’arsenic, selon une communication rendue publique ce jeudi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

Des bactéries et des toxines ont également été détectées dans certaines de ces supplémentations à base d’algue verte vendues sur Internet. Il est donc recommandé à ceux qui souhaitent consommer ces produits de les acheter dans des pharmacies ou parapharmacies, où leur qualité est mieux contrôlée.

Troubles digestifs et atteintes musculaires

L’Anses s’est penché sur la spiruline après avoir reçu des signalements d’effets indésirables potentiellement provoqués par ces compléments alimentaires, dont des troubles digestifs, des atteintes musculaires et du foie. L’organisme a donc réévalué les risques posés par les produits concernés et déconseille la spiruline à certains types de consommateurs.

Nutrition - Spiruline

Parmi eux, les patients atteints de phénylcétonurie, une maladie génétique rare, les utilisateurs ayant « un terrain allergique » ou les personnes présentant des fragilités musculaires ou hépatiques. L’agence a cependant tenu à préciser qu’ « en dehors du risque de contamination, la spiruline ne semble pas présenter de risque sanitaire à faibles doses ».

La qualité des compléments alimentaires mise en cause

Pour la professeure Irène Margaritis, chef de l’unité d’évaluation des risques liés à la nutrition de l’Anses, « ce n’est pas la qualité de la spiruline en tant que telle qui pose problème, mais la qualité de la fabrication de certains compléments alimentaires ».

L’experte avertit également celles et ceux qui consommeraient la micro-algue pour les protéines qu’elle contient. « Une alimentation diversifiée et équilibrée suffit à couvrir les besoins en protéines. Un complément alimentaire ne présente pas d’intérêt et peut présenter un risque pour certaines personnes », rappelle la spécialiste.

Source 20 Minutes.

En 14 crochets, cette photo poignante montre la progression de la maladie d’Alzheimer…

Elle a vu l’esprit de sa mère s’effilocher en même temps que ses créations.

Evolution Maladie d'Alzheimer - crochets

« Ces carrés représentent son évolution en un ou deux ans au tout début de sa maladie », écrit-elle sur le site. « Pendant un certain temps, elle a fait des carrés, puis ces cercles, puis ces petits morceaux de crochet, jusqu’à ce qu’elle en arrive au point où elle transportait juste ses aiguilles et sa laine dans son sac à main. »

Rene avait toujours été habile de ses doigts, témoigne sa fille auprès du HuffPost, qu’il s’agisse de crochet ou de couture. « Les docteurs lui avaient demandé de poursuivre les activités qui aidaient à stimuler son cerveau », explique-t-elle. Elle a alors décidé de reprendre le crochet.

Au fur et mesure qu’Alzheimer progressait, son travail et sa mémoire se défaisaient. « A la fin, elle transportait ses aiguilles et mimait juste les gestes du crochet, jusqu’à ce que cela aussi s’arrête. »

« Que les autres familles sachent qu’elles ne sont pas seules »

A la plus grande surprise des médecins, 12 ans après avoir été diagnostiquée pour la première fois, son état reste relativement stable. « Aujourd’hui, elle ne peut plus parler du tout et est incapable de prendre soin d’elle de quelque façon que ce soit, mais physiquement, elle est dans une relative bonne santé », décrit-elle. Cela fait quelques années que sa mère ne la reconnaît plus, ajoute-t-elle.

« Quand je restais auprès d’elle, je mettais ses vieilles chansons préférées, Cat Stevens, Simon and Garfunkel, Queen, des trucs qui lui allégeraient l’esprit », écrit-elle sur Reddit. « Elle se souvenait toujours des mélodies et les sifflait. » Aujourd’hui encore, elle paraît plus joyeuse quand elle les entend.

« J’ai été débordée par toutes les réactions à ma publication et les effusions reçues de tant de personnes », témoigne-t-elle auprès du HuffPost. Elle-même a mis du temps avant d’oser parler publiquement de la maladie de sa mère, en partie pour respecter sa dignité. « J’avais l’impression de le vivre tous les jours, alors pourquoi m’y immerger davantage? », demande-t-elle.

Mais maintenant, elle veut faire connaître davantage la maladie et son quotidien, pour aider à trouver un traitement. « Je veux que les autres familles et aidants sachent qu’ils ne sont pas seuls », insiste-t-elle, même si elle reconnaît que chaque expérience est différente. Face à ces épreuves, elle a appris à apprécier la vie. « Je ne sais pas combien de temps il me reste, mais je tiens bien à en profiter un maximum. »

Source Huffingtonpost.

Levothyrox : la prudence coupable des autorités de santé…

Treize patients qui prenaient du Levothyrox sont décédés. Leur décès a été signalé. Il n’est pas possible, pour le moment, de savoir si ces morts sont liées, ou non, au changement de formule.

Levothyrox : la prudence coupable des autorités de santé

Treize patients sous Levothyrox sont décédés depuis le 27 mars. C’est ce que révèle le magazine Ebdo dont le premier numéro est attendu en kiosque le 12 janvier. Il est cependant pour le moment impossible d’incriminer – ni d’ailleurs de disculper – la nouvelle formule du médicament.

Le nouveau Levothyrox du laboratoire Merck Serono, un traitement à destination des personnes ayant une thyroïde déficiente, avait été lancé fin mars 2017 à la demande des autorités sanitaires. Cela partait d’une bonne intention: l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait constaté que l’ancienne formule n’était pas stable dans le temps, c’est-à-dire que la quantité de principe actif – molécule avec un effet thérapeutique – variait selon la date de prise du médicament. L’Agence souhaitait corriger ce problème, et n’attendait «aucun changement lié à la modification» de la formule.

Treize patients décédés

Pourtant, dès le mois de juin, certains patients sous Levothyrox (ils sont au total près de trois millions en France) s’organisaient pour dénoncer des effets indésirables de la nouvelle formule (maux de tête, vertiges, nausées, perte de cheveux etc.). Les autorités sanitaires leur ont alors demandé de déclarer ces effets secondaires sur le nouveau portail de signalement des effets indésirables du gouvernement.

Selon les données récoltées, treize patients sous Levothyrox sont décédés depuis la fin du mois de mars. Parmi eux, une femme de 87 ans, morte le 19 août d’un AVC ischémique ou encore une autre de 85 ans, décédée le 9 septembre. Mais également «des patients plus jeunes, âgés de 39 ou 48 ans», note le magazine.

Dans un rapport du 10 octobre, le centre de pharmacovigilance de Rennes rapportait déjà quatre décès de personnes sous Levothyrox (entre le 27 mars et le 15 septembre 2017), «pour lesquels le lien avec le Levothyrox n’est pas établi». Or en y regardant de plus près, si pour deux décès l’action du Levothyrox peut être écartée, la réalité semble plus compliquée pour les deux autres.

«Ils n’en savent rien»

Aujourd’hui, il serait prématuré d’imputer ces décès à la nouvelle formule. Mais il est également impossible de certifier qu’ils n’ont rien à voir avec le changement du Levothyrox. Et c’est bien là tout le cœur du problème. Un expert de l’ANSM s’indigne d’ailleurs auprès du magazine Ebdo: «Mais comment l’ANSM ou le ministère peuvent-ils certifier qu’il n’y a pas de décès sous Levothyrox? Ils n’en savent rien.»

Pourtant, dans les colonnes de Libération le 11 octobre, Dominique Martin, directeur de l’ANSM, assurait que «les effets rapportés ne mettent pas en danger la vie des personnes.» De même, le député Jean-Pierre Door, chargé d’une «mission flash» sur le Levothyrox, concluait le 31 octobre devant la commission des affaires sociales de l’Assemblait nationale «qu’il n’y a pas de crise sanitaire mais une crise médiatique, autour de la nouvelle formule du Levothyrox.»

Une enquête judiciaire

Les autorités sanitaires étaient-elles, ou non, au courant du nombre de décès inscrits dans la base de données du centre de Rennes? Et si oui, comment peuvent-elles alors affirmer que ces décès sont liés, ou non, au changement de formule? Seule une enquête judiciaire peut établir le lien de cause à effet entre la nouvelle formule du Levothyrox et les décès. Une enquête préliminaire est d’ailleurs ouverte depuis le 15 septembre au Tribunal de Grande instance (TGI) de Marseille, seul tribunal avec celui de Paris à disposer d’un pôle de santé publique en France.

Au total, le centre de surveillance des médicaments de Rennes a recensé plus de 14 600 signalements d’effets indésirables, entre fin mars et mi-septembre. Selon leur rapport, quatre personnes ont vu leur pronostic vital être «mis en jeu» dont «seul un cas pourrait être en lien avec le changement du Levothyrox nouvelle formule». Enfin, il est notifié trois cas d’anomalie congénitale pour lesquels «le lien avec le Levothyrox nouvelle formule est difficile à établir».

Depuis l’automne, de nouvelles options thérapeutiques sont disponibles sur le marché français, notamment la L-Thyroxine Henning de Sanofi vendue en pharmacie depuis le 16 octobre. Le Thyrofix du laboratoire Unipharma devrait être commercialisé à partir de la première semaine de décembre dans l’Hexagone.

Source LE FIGARO.

INQUIETANT – Levothyrox : les malades se sentent trahis et mal informés… !

Médecins, pharmaciens, professionnels de santé et associations de malades de la thyroïde se sont rencontrés hier soir lors d’une réunion publique concernant le médicament  Levothyrox.

Des échanges parfois houleux pour un constat unanime, le manque d’information autour de la nouvelle formule du Levothyrox.

Levothyrox

« Mon médecin n’était pas au courant, mon pharmacien non-plus, l’agence du médicament a admis qu’ils ont été mauvais au niveau communication » déplore une patiente. Les victimes de la nouvelle formule du Levothyrox sont venues rencontrer les professionnels de santé, hier soir, lors d’une réunion publique à la bibliothèque L’Alcazar à Marseille.

« J’ai été un cobaye »

Vertiges, maux de tête, fatigue, nausée, trouble du rythme cardiaque, les malades de la thyroïde se plaignent de nombreux effets secondaires « provoqués » par la nouvelle formule du Levothyrox.

J’ai été un cobaye, aujourd’hui je suis une junkie qui va chercher sa drogue aux frontières de la France… Les pharmacies espagnoles ne fournissent qu’une seule boîte aux français

déclare Janny Moury, une patiente.
Tous ces malades de la thyroïde sont dépendants de leur traitement. Ils estiment qu’ils ont été trompés ou en tout cas très mal informés par leur pharmacien. Ils se sentent trahis.

Peut-être que nous n’avons pas assez informé les patients, qu’ils pouvaient être déstabilisé par leur taux hormonal

justifie Stéphane Pichon, président du conseil de l’ordre des pharmaciens de PACA.

Qui est responsable ?

Le défaut d’information semble évident, mais qui est responsable, l’Etat, Merck, le fabricant du médicament, les pharmaciens ?
Depuis septembre, une enquête préliminaire est ouverte par le pôle Santé Public du parquet de Marseille. L’enquête pourrait durer 5 à 10 ans. Parallèlement, plusieurs milliers de plaintes ont été ou vont être déposées devant le tribunal de grande instance de Lyon, ville où siège le laboratoire Merck. Ces plaintes au civil pourraient être jugées début 2018 selon maître Christophe Leguevaques, l’avocat des malades. Il demande 10.000 euros d’indemnisation pour chacun des plaignants.
L’usine française de Bourgoin-Jallieu (Rhône) produit l’ancienne formule du Levothyrox pour l’Italie. L’avocat a saisi la ministre de la santé pour que cette ancienne version du médicament soit aussi distribuée dans les pharmacies françaises.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.