En Mayenne, l’application Sauv’Life a déjà sauvé trois vies…

Depuis sa mise en place avec le SAMU, l’application Sauv’Life a déjà prouvé son efficacité pour trois mayennais, victimes de malaises cardiaques.

1.400 personnes sont inscrites dans le département de la Mayenne.

En Mayenne, l'application Sauv'Life a déjà sauvé trois vies.

Département Mayenne, France

L’application Sauv’Life porte très bien son nom. En Mayenne elle a déjà permis de sauver trois personnes depuis le mois de mars, à Évron, Laval et Ambrières-les-Vallées. 1.400 Mayennais ont pour l’instant téléchargé cette application d’après le Docteur Anthony Millet, urgentistes à Laval en charge de la mise en place de l’application en Mayenne avec le SAMU.

« Sauv’Life » est intéressante car nous sommes dans un milieu rural avec des secours qui mettent un peu plus de temps à arriver que dans les grandes villes. En France les délais d’interventions vont jusqu’à 14 minutes. Et il y a 10% de pertes de chances pour chaque minute sans massage cardiaque, et donc au bout de dix minutes il n’y quasiment plus d’espoir pour faire repartir le cœur » explique le professionnel de santé.

Manon, 19 ans habitante de Ballots fait partie des 1.400 inscrits sur l’application. Il y a quinze jours, elle a prodigué un massage cardiaque une personne âgée dans la rue. Malheureusement cela n’a pas suffi, la personne est décédée après l’arrivée des pompiers, mais l’adolescente a pu se rendre compte des bienfaits de Sauv’Life. « Dès le lendemain j’en ai parlé à toutes les personnes autour de moi. ‘Si tu sais faire les premiers gestes, tu peux sauver une vie. Moi je n’ai pas eu cette chance. Avec Sauv’Life en plus on vous rappelle le lendemain pour savoir comment votre intervention s’est passée et vous pouvez même prendre des nouvelles de la victime » explique Manon.

Cette application gratuite vient en complément des nombreuses formations de la protection civile et du SAMU. Depuis un an en Mayenne elles sont dispensées dans des écoles maternelles et primaires.

Source FRANCE BLEU.

Un sommet de 4000 mètres à Chamonix pour des jeunes Francs-Comtois atteints de cancers …

Une vingtaine d’adolescents originaires de Franche Comté ont gravi samedi un 4000 mètres à Chamonix.

L’exploit n’est pas tant l’altitude que l’état de santé de ces jeunes qui sont tous atteints d’un cancer.

Depuis 26 ans l’association Semons l’Espoir propose à des jeunes malades de se dépasser.

Un sommet de 4000 mètres à Chamonix pour des jeunes Francs-Comtois atteints de cancers . Le groupe sur le sommet

Besançon, France

Tous les ans, fin juillet l’association de Besançon Semons l’Espoir emmène des adolescents atteints d’un cancer à Chamonix. La semaine se termine toujours par un sommet de 4000 mètres à gravir. Lors de ce séjour on reconstitue une cordée avec enfants, parents et médecins qui à l’hôpital se battent toute l’année contre des cancers se retrouvent sur des sommets où chacun se dépasse.

Des échanges  inestimables

Pour Pierre Dornier, le président de l’association, cette semaine à Chamonix apporte beaucoup pour ces adolescents qui se battent contre un cancer. « Les jeunes nous disent on évite de parler de ces moments difficiles  en famille, à l’école on en parle pas, de se retrouver ensemble à partager ça leur donne encore plus de force« .  Certains jeunes finissent même par s’engager dans l’association pour prolonger cet élan.

Une motivation très forte

Lors de ces semaines organisées fin juillet, les guides qui accompagnent le groupe depuis une vingtaine d’années témoignent. « On vit avec des gamins, ils ne  plaignent pas. Ils n’ont pas mal aux jambes, ils veulent se battre, ils veulent arriver jusqu’en haut et nous donnent une leçon de vie assez extraordinaire » Pierre Dornier.

Un sommet de 4000 mètres à Chamonix pour des jeunes Francs-Comtois atteints de cancers. Le groupe sur le sommet

Semons l’Espoir a été créé il y a une trentaine d’années, suite à la maladie des deux filles du président de l’association Pierre Dornier. L’objectif initial était d’améliorer les conditions d’accueil et de soins dans les hôpitaux Francs-Comtois. L’association a par exemple créé la maison des familles à l’hôpital Jean Mingoz à Besançon.

Source FRANCE BLEU.

Une colonie de vacances pour les enfants diabétiques à Gouville-sur-Mer…

Depuis 25 ans, grâce à l’Aide aux jeunes diabétiques (AJD), des enfants atteints de diabète peuvent passer leurs vacances en colonie au manoir Saint-Marcouf de Gouville-sur-Mer.

Au programme : des jeux, des visites et des conseils thérapeutiques.

Une colonie de vacances pour les enfants diabétiques à Gouville-sur-Mer. Avant chaque repas, les enfants doivent faire un test de glycémie et calculer leur dose d'insuline à injecter

Gouville-sur-Mer, France

Dans la salle de jeu, au manoir Saint-Marcouf de Gouville-sur-Mer, une partie des 56 enfants en colonie écoute attentivement Julie. « Je vais vous montrer une carte. Et vous allez me dire si pour vous, ça représente le diabète« . Sur la carte, un dragon et face à lui, un personnage qui tient une épée. Des mains se lèvent. « Oui, parce que même s’il a une petite épée, il n’a pas peur face au dragon« , explique une des enfants.

Ils ont entre six et douze ans. Ils ont tous un point commun : ces enfants sont atteints de diabète de type 1. Pendant deux semaines, ils vont passer des vacances comme les autres enfants. Des jeux, des sorties comme au Raptor Park de Lingreville. Ce qui frappe le plus, c’est leur maturité. A l’image d’Anna, 9 ans. « C’est le pancréas, il s’est arrêté, on ne sait pas vraiment pourquoi. Alors, on doit le remplacer avec l’insuline. Au début, c’est un peu compliqué, mais tu t’habitues vite. Trois jours, une piqûre, trois jours, une piqûre, et ainsi de suite« , explique la petite fille. « Leur maturité s’explique par le fait qu’ils sont responsabilisés depuis des mois parfois des années, à avoir des gestes de soins au quotidien, à faire attention à ce qu’ils font…« , explique le docteur Pauline Girard, médecin responsable.

Des tests avant chaque repas

Le séjour qui peut aller d’une à trois semaines allie amusement et suivi médicalisé. « Le fait de se retrouver entre jeunes est important car certains enfants ont l’impression d’être un peu seul face à la maladie. _Se rencontrer, ça leur permet de se dire qu’ils ne sont pas seuls_, et ça leur fait du bien. Le diabète devient moins une contrainte car tout le monde fait les mêmes gestes« , explique le docteur Girard.

Midi approche. Avant d’aller manger, passage par l’infirmerie. Chacun son tour, chaque enfant fait un test de glycémie, un dextro. Le résultat est noté dans un cahier. Puis, place au choix du menu. Sur un tableau, les différents aliments, avec ce qu’il contient en glucides. Melon, ratatouille, pâtes… Tout est calculé pour la troisième étape : l’injection d’insuline.

Neuf sites en France

« _Ils nous apprennent autant qu’on leur apprend_. On est impressionnés par tout ce qu’ils sont capables de faire« , commente Julie, animatrice au centre.

A Gouville-sur-Mer, il y a quatre séjours de deux semaines proposés entre fin juin et fin août. Il y a aussi des séjours particuliers (neuf à dix jours) en avril et novembre, avec un accueil des parents également. La sécurité sociale prend en partie le coût de l’accueil en colonie : pour deux semaines par exemple, il reste un peu plus de 250 euros à la charge des parents. Chaque été, l’Aide aux jeunes diabétiques accueille environ un millier de jeunes (3 à 17 ans) de partout en France sur ses neuf sites.

Source FRANCE BLEU.

Cour des comptes : le bêtisier de la Sécu…

La lutte contre les erreurs, les fraudes et les abus est aussi somnolente que limitée.

Le déficit, lui, est toujours là …!!!

Le déficit du regime général de la Sécurite sociale atteint 12,5 milliards d'euros.

Plus ça va, moins ça va. La Cour des comptes, qui certifie cette année pour la première fois l’ensemble des comptes du régime général, se montre très sévère envers les branches maladie et surtout famille de la Sécurité sociale. Seule l’activité vieillesse est considérée comme en progrès. Pour le reste, dans son rapport, elle renforce ses réserves et en émet de nouvelles.

Pour la maladie, dont le déficit atteint 6,8 milliards d’euros, les remontrances s’accumulent. Le contrôle interne est jugé insuffisant. À cause de la télétransmission, les pièces justificatives arrivent après le paiement. Certaines, pour un montant de 1,7 milliard d’euros, ne sont même jamais reçues. Et rien ou presque ne se passe. Au total, la Caisse nationale d’assurance maladie n’a contrôlé que 1,5 million de factures sur 1,1 milliard, soit à peine plus d’une sur mille ! Et encore : ses agents ont juste constaté que les pièces existaient, sans aller chercher plus loin.

Famille : 14 % des abus détectés

La branche famille, elle, est en déficit de 3,2 milliards. Elle en a perdu près de la moitié (1,4 milliard contre 1,15 en 2012) par son inaptitude à repérer les erreurs et les anomalies. En cause ? « L’incapacité du dispositif de contrôle interne à réduire de manière pérenne les anomalies », écrit la Cour. Les caisses d’allocations familiales demeurent en moyenne aveugles à une incongruité sur cinq ! La lutte contre la fraude est plus médiocre encore : 14 % seulement des abus sont détectés, selon une évaluation menée par la Cnaf elle-même. Montant de la facture : 850 millions d’euros environ.

Au total, le déficit du régime général en 2013 s’élève à 12,5 milliards d’euros. Certes en léger recul par rapport à celui de 2012 (13,3 milliards), il est pourtant bien supérieur à ceux enregistrés avant la crise. Et toujours très loin de l’objectif de retour à l’équilibre, notamment pour la branche maladie. Il représente 0,6 % du PIB…!!!!!!!

Source LE POINT.

 

Faux numéros de Sécu : une fraude estimée entre 200 et 802 millions d’euros…

Un rapport sénatorial dément certaines estimations faisant état d’un préjudice s’évaluant en milliards.

Des pistes d’amélioration sont identifiées.

Certains responsables politiques évaluaient recemment la fraude aux faux numéros de Sécurite sociale à 14 milliards d'euros par an. Photo d'illustration.

Un coup de canif dans les estimations précédentes. Un rapport sénatorial publié ce mercredi remet en cause des chiffres récemment relayés concernant la fraude aux prestations sociales associée à de « faux numéros de Sécurité sociale ». Selon le parlementaire Jean-Marie Vanlerenberghe (Union centriste), elle « se mesure en millions d’euros et non en milliards ». Ses travaux, missionnés par la commission des Affaires sociales du Sénat, visaient à « enquêter » sur la « réalité » de « l’existence d’une fraude massive à l’immatriculation à la Sécurité sociale par des personnes nées hors de France » alors qu’un préjudice financier de « 14 milliards d’euros par an » a été relayé ces derniers mois dans le débat public par des responsables politiques comme Marine Le Pen et la sénatrice Nathalie Goulet (UDI).

La fraude à l’immatriculation repose sur une usurpation d’identité et la présentation de faux documents. Son préjudice pour les finances publiques a été évalué à « entre 200 et 802 millions d’euros » par le Sandia – service de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) chargé de l’immatriculation des personnes nées à l’étranger – et la direction centrale de la police aux frontières (DCPAF). Cette estimation se base sur un contrôle effectué « à partir d’un échantillon représentatif de l’ensemble du stock de dossiers du Sandia » depuis 1988.

« Pas un sujet hors norme en matière de fraude sociale »

Concernant les dossiers créés en 2017, le risque est « de l’ordre de 5,6 millions d’euros », selon le rapport. Le préjudice de la fraude à l’immatriculation, « qui se mesure en millions d’euros et non en milliards », n’en fait « pas un sujet hors norme en matière de fraude sociale », conclut le rapporteur, évoquant « un risque financier à relativiser ». Pour autant, le rapport souligne « la sophistication de plus en plus grande des fraudeurs » et estime que le phénomène « demeure un sujet de préoccupation réel sur lequel les organismes doivent encore progresser ».

Parmi les recommandations formulées : privilégier « l’inscription en présence du demandeur et à partir de documents originaux », généraliser la mise en place du numéro identifiant d’attente (NIA) avant la validation de l’immatriculation et « renforcer le partage d’informations » entre les organismes pour une suspension plus rapide des droits des fraudeurs.

Source LE POINT.

 

La Sécurité sociale va former ses agents pour repérer les assurés menteurs…

Les fraudes à la Sécurité sociale pourraient coûter plusieurs milliards d’euros chaque année.

L’organisme met tout en place pour les limiter, rapporte « Le Parisien ».

La Sécurite sociale est prête a debourser beaucoup d'argent pour tenter de mettre fin aux envies des fraudeurs.

Les fraudeurs risquent d’être vite démasqués ! En effet, la Sécurité sociale veut que ses agents soient capables de détecter le moindre mensonge. C’est en tout cas ce qu’a repéré Le Parisien dans un appel d’offres lancé le 9 juillet dernier par l’Institut 4.10 sur la plateforme des marchés publics. Il s’agit du centre de formation du personnel de la Sécurité sociale qui a été créé en 2016. Dans cet appel d’offres divisé en deux lots, l’un d’entre eux est intitulé : « Conception et animation de formation dans le domaine des techniques d’audition et de détection du mensonge ».

Plus simplement, les agents formés pourront utiliser des « outils efficaces » pour, notamment, « mener des entretiens et des auditions permettant de caractériser la fraude et l’intentionnalité des faits constatés ». Ces outils doivent permettre de « déceler le mensonge dans les dires verbaux, les écrits et de savoir décrypter le langage non verbal ». Pour postuler, comme le précise l’annonce, les formateurs « devront avoir une bonne connaissance de la lutte contre la fraude et contre le travail dissimulé ainsi que des métiers de contrôle et d’officier de police judiciaire ».

Des fraudes aux préjudices énormes

La Sécurité sociale est prête à débourser beaucoup d’argent pour tenter de mettre fin aux envies des fraudeurs. « Un maximum de 749 999 euros HT sur l’ensemble de sa durée, éventuelles reconductions comprises », sont prévus à cet effet, précise encore l’annonce. Il faut dire que les fraudes aux prestations constatées avaient atteint 587 millions d’euros en 2017, selon le rapport de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF). Les fraudes réelles pourraient, elles, atteindre plusieurs milliards d’euros.

L’Assurance maladie s’est déjà attaquée à ce problème. Depuis plusieurs mois, certains agents suivent de courtes formations de trois jours pour tenter de repérer les potentiels fraudeurs. Avec cet appel d’offres, la Sécurité sociale veut aller plus loin et former un maximum de personnes qui travaillent à l’Assurance maladie ou aux Caisses d’allocations familiales.

Source LE POINT.

Miro le chien d’accompagnement social devenu indispensable au foyer mutualiste de Châtillon-sur-Seine …

Miro est un chien d’accompagnement social, qui intervient au foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine.

Il a été formé par l’association Handi’Chiens et pour les résidents en situation de handicap, sa compagnie est devenue indispensable depuis son arrivée.

 Le chien Miro entouré des deux éducatrices du foyer Henri Baillot à Châtillon-sur-Seine, de gauche à droite, Sophie Gerriet et Céline Gasser.

Châtillon-sur-Seine, France

Miro est un labrador de trois ans, une grosse boule de poils, qui est devenu quasiment indispensable dans la vie des résidents du foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine. Miro n’est pas un chien comme les autres, c’est un chien d’accompagnement social. Il est arrivé ici en novembre dernier et intervient une trentaine d’heures par semaine. « Sa présence apporte une autre dynamique et notamment pour les levers des résidents. Quand Miro vient les réveiller dans leurs chambres, ils partent de bon pied pour la journée » explique Sophie Gerriet, éducatrice spécialisée au foyer mutualiste.

Un chien formé à la médiation sociale

Miro a été formé depuis son plus jeune âge, par l’association Handi’Chiens, et il est arrivé en novembre 2018 dans le foyer. Mais les bénéfices ont été immédiats pour les résidents, souligne Agnès Cortot, la directrice de l’établissement « c’est un mieux être, de la sérénité pour eux et puis on réussit grâce à lui à désamorcer un clash du quotidien sans les paroles mais juste par sa présence. »

La compagnie de Miro est très appréciée des résidents du foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine. - Radio France

Un dossier pour un deuxième chien a été déposé

Le coût d’un chien comme Miro c’est environ 3000 euros par an, pour l’entretien, le vétérinaire et les stages auprès d’Handi’chiens, du coup pour financer ce projet de deuxième chien d’accompagnement social,  réclamé par les résidents mais aussi leurs familles, le foyer organise de nombreuses actions pour financer l’arrivée de ce deuxième chien. Il y a eu un loto en avril dernier et l’établissement souhaite vendre des décorations fabriquées par les résidents sur le marché de Noël de Chatillon-sur-Seine. Les bénéfices de la vente seront tous reversés aux projets Handi’Chiens du foyer.

Son rôle, être de bonne compagnie

Sa mission première c’est d’offrir une compagnie aux résidents. Sans contrainte ni obligations de faire quelque chose de particulier. Les uns comme les autres, sont libres de se rencontrer ou pas. Mais Miro ne laisse personne indifférent au foyer et depuis son arrivée « il apporte beaucoup de joie aux résidents mais aussi à l’équipe d’éducateurs », poursuit la directrice.

« Miro c’est mon collègue, mon binôme au travail » – Céline Gasser, assistante éducatrice et sociale au foyer

Car c’est bien un travail qu’exerce Miro au foyer Henri-Baillot, « il a droit à des congés payés, c’est mon binôme, mon collègue », sourit Céline Gasser. L’assistante éducatrice et sociale au foyer, est responsable de l’animal, qui dort chez elle tous les soirs, même s’il reste la propriété d’Handi’Chiens. « Une fois qu’il a enlevé sa cape, il redevient un chien comme les autres, on fait des câlins mais tout en gardant sa sensibilité d’Handi-Chiens, donc ce n’est que du bonheur à la maison aussi. »

Le foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine est le seul en Bourgogne à faire intervenir un chien accompagnement social. - Radio France

Un dossier pour un deuxième chien a été déposé

Le coût d’un chien comme Miro c’est environ 3000 euros par an, pour l’entretien, le vétérinaire et les stages auprès d’Handi’chiens, du coup pour financer ce projet de deuxième chien d’accompagnement social,  réclamé par les résidents mais aussi leurs familles, le foyer organise de nombreuses actions pour financer l’arrivée de ce deuxième chien. Il y a eu un loto en avril dernier et l’établissement souhaite vendre des décorations fabriquées par les résidents sur le marché de Noël de Chatillon-sur-Seine. Les bénéfices de la vente seront tous reversés aux projets Handi’Chiens du foyer.

Source FRANCE BLEU.

 

 

Les cigarettes électroniques sont «incontestablement nocives», avertit l’OMS…

Les cigarettes électroniques sont «incontestablement nocives» et devront être régulées, selon un rapport présenté ce vendredi à Rio de Janeiro par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui déconseille ces dispositifs à ceux qui veulent arrêter de fumer.

Les cigarettes électroniques sont «incontestablement nocives», avertit l'OMS.

Le vapotage consiste à inhaler des vapeurs créées par le chauffage à haute température d’un liquide à l’intérieur de la cigarette électronique. La plupart du temps, ces liquides contiennent de la nicotine. Leur popularité grandissante depuis leur apparition sur le marché, au milieu des années 2000, surtout auprès des jeunes, inquiète les législateurs et autorités sanitaires du monde entier, qui craignent que le vapotage ne conduise les jeunes à fumer du tabac.

Bien que ces dispositifs exposent l’utilisateur à moins de substances toxiques que les cigarettes combustibles, elles présentent aussi des «risques pour la santé», assure le rapport de l’OMS, qui évalue les résultats des mesures gouvernementales (MPOWER) préconisées par la convention-cadre de l’institution pour endiguer l’épidémie (CMCT). Les six stratégies pour décourager l’usage du tabac sont les suivantes: contrôles de la consommation de ces produits et politiques de prévention, protection du public contre la fumée, aides pour cesser de fumer, mises en garde contre les dangers du tabac, faire respecter des interdictions de publicités, promotion ou sponsorisation, et enfin augmentation des taxes.

«Bien que le niveau de risque associé aux SEAN (système électroniques d’administration de nicotine) n’ont pas été mesurés de manière concluante, les SEAN son incontestablement nocifs et devront donc être régulés», indique l’OMS. Elle souligne également qu’il n’y a pas assez de preuves que les e-cigarettes soient efficaces pour arrêter de fumer. «Dans la plupart des pays où elle sont disponibles, les utilisateurs [d’e-cigarettes] continuent en général de fumer des cigarettes combustibles en même temps, ce qui présente très peu, voire aucun impact positif» sur la réduction des risques sanitaires, selon le rapport présenté au Museu do Amanha (Musée de Demain).

L’OMS met aussi en garde contre la «menace actuelle et réelle» que représente la désinformation véhiculée par l’industrie du tabac sur les vapoteuses. Fin juin, la très libérale ville californienne de San Francisco est devenue la première métropole américaine à interdire sur son territoire la vente des cigarettes électroniques. La Chine, qui compte le plus grand nombre de fumeurs au monde, envisage de durcir sa réglementation. La consommation de tabac fait chaque année quelque 8 millions de morts dans le monde.

Source LE FIGARO.

Aux États-Unis, l’inquiétante utilisation des sprays insecticides comme drogue…

En Virginie-Occidentale, aux États-Unis, des personnes utilisent les sprays pour tuer les insectes comme drogue. Ils inhalent le produit pour ressentir les mêmes effets que la méthamphétamine.

Une nouvelle façon de se droguer inquiète les États-Unis, et notamment dans l’État de Virginie-Occidentale : le « wasping ». Ce mot, qui vient de l’anglais wasp (qui signifie guêpe) est utilisé pour le fait d’inhaler de l’insecticide en bombe comme une drogue. Ces sprays, notamment pour tuer les guêpes, sont utilisés comme alternative à la méthamphétamine. Ils auraient des effets hallucinatoires similaires.

La police d’État de Virginie-Occidentale, qui s’était adressée à la chaîne virtuelle américaine WCHS-TV, a indiqué que « les personnes fabriquent une forme de méthamphétamine synthétique avec de l’insecticide ». La police a recensé trois overdoses, potentiellement dues à l’inhalation de ces bombes insecticides. Selon la police, elles provoquent des effets secondaires comme « un comportement erratique, et des gonflements extrêmes, ainsi que des rougeurs sur les mains et les pieds ».

La chaîne WCHS indique que les magasins du comté de Boone ont signalé la vente d’une trentaine de bombes d’insecticide la semaine dernière.

La chaîne américaine ABC News explique que l’émergence de cette nouvelle drogue est due à un marché d’opioïdes plus restreint. Le Dr Rutherfoord Rose, qui est également le directeur du centre antipoison de Virginie, a expliqué à ABC que la tendance à utiliser des produits du quotidien en tant que drogues n’est pas nouvelle. Il signale notamment l’utilisation de bombes de peinture, du correcteur liquide (type blanco), ou encore des bouteilles de crème fouettée.

La police du comté de Boone travaille en étroite collaboration avec les centres médicaux locaux, ainsi que les centres antipoison, pour déterminer le meilleur traitement pour quelqu’un qui consommerait de l’insecticide comme une drogue. Ils sont également en train de transmettre ces informations à d’autres agences locales en Virginie-Occidentale, et potentiellement au niveau national.

Source OUEST FRANCE.

Dépendance: il pourrait y avoir 4 millions de seniors en perte d’autonomie en 2050…

Le nombre de seniors en perte d’autonomie, qui était de 2,5 millions en 2015, pourrait atteindre 4 millions en 2050, soit une hausse de 60% sur la période, selon des projections de l’Insee.

Dépendance: il pourrait y avoir 4 millions de seniors en perte d'autonomie en 2050.

«Si les tendances démographiques et l’amélioration de l’état de santé se poursuivaient, la France hors Mayotte compterait 4 millions de seniors en perte d’autonomie en 2050, soit 16,4% des seniors» contre 15,3% en 2015, estime l’Insee dans une étude publiée jeudi. «La perte d’autonomie concerne surtout les âges élevés», notent les deux auteurs de l’étude. «Ainsi, 30,2% des individus de 75 ans ou plus sont en perte d’autonomie, contre 6,6% des individus âgés de 60 à 74 ans».

Les auteurs de l’étude observent d’importantes disparités entre départements. En 2015, 11,6% des personnes de 60 ans et plus étaient en perte d’autonomie à Paris, contre 20,9% dans la Creuse, le département où le phénomène était le plus prévalent. Les départements d’outre-mer (DOM) sont également fortement touchés par la perte d’autonomie des seniors, puisque dans les DOM, «19,1% de seniors en moyenne, et même jusqu’à 20,6% en Guadeloupe» sont en situation de perte d’autonomie.

Source LE FIGARO.