Marseille : une jeune femme handicapée moteur interpelle les autorités sur le manque de logements…

Une jeune femme handicapée moteur a décidé de débuter une grève de la faim lundi 19 mars devant la préfecture, à Marseille pour attirer l’attention des autorités sur le manque de logements adaptés pour les personnes en situation de handicap….

Marseille : une jeune femme handicapée moteur interpelle les autorités sur le manque de logements

Delphine Robert est en colère. Elle est venue le clamer dans le vent et le froid ce lundi 19 mars, clouée dans son fauteuil roulant, devant les grandes portes de la Préfecture de région, à Marseille. La jeune femme de 41 ans, handicapée moteur, a décidé d’entamer une grève de la faim pour attirer l’attention des autorités sur sa situation désespérée.

« Il y a deux ans je me suis retrouvée à la rue, j’y suis restée un an jusqu’à ce que mes parents me viennent en aide et arrivent à me trouver un logement de secours par des marchands de sommeil, »

raconte-elle. Mais son logement a été reconnu insalubre par la mairie. « La CAF m’a coupé l’allocation logement », nous dit Delphine Robert, qui a trouvé un soutien auprès de l’Association des Paralysées de France, laquelle lui a trouvé un logement adapté à son handicap à Istres.

Lourdeurs administratives

Et là, nouveau problème : pour avoir ce logement, l’association a dû assurer la caution demandée pour le loyer pour neuf mois. La CAF n’ayant pas donné son accord, Delphine n’a pas les moyens de payer ce loyer. A la fin du mois d’avril, elle risque donc de se retrouver à nouveau sans toit.

La situation de Delphine Robert illustre plus largement le problème de manque de logements pour les personnes en situation de handicap, confrontées par ailleurs à la lourdeur des démarches administratives.

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Source FR3.

Les étudiants handicapés discriminés avec Parcoursup…

Depuis cette année, la plateforme d’admission post-bac APB est remplacée par Parcoursup. Changement majeur : les académies d’Île-de-France n’organisent plus de commissions destinées à examiner les dossiers des lycéens handicapés.

Les étudiants handicapés discriminés avec Parcoursup

Le 15 mars, Thierry Rousselet, père d’un étudiant en situation de handicap moteur, partageait sur Twitter l’injustice subie par son fils, candidat à l’Ecole supérieure de journalisme de Paris (ESJ Paris). L’étudiant, après avoir passé le processus de sélection en Master avec succès, s’était, contre toute attente, vu refuser son admission par mail.

Grâce à son cri d’alarme retweeté plus de 10 000 fois, Thierry Rousselet a levé le voile sur un problème majeur rencontré par les lycées et étudiants en situation de handicap : l’accessibilité à l’enseignement supérieur. Car l’expérience de son fils est loin d’être unique. En particulier depuis que Parcoursup – nouveau nom donné à la plateforme d’admission post-bac APB pour les classes de terminale – a changé certaines de ses règles de fonctionnement.

Avant la refonte de cette plateforme, des commissions médicales pouvaient en effet être saisies par les établissements accueillant des élèves handicapés. C’était notamment le cas dans cinq académies d’Île-de-France, dont dépendent la plupart des filières en tension. Les commissions examinaient en détails les dossiers des élèves concernés, qui pouvaient ainsi se « justifier » quant à de longues absences dues à leurs problèmes de santé. « Dans ces circonstances, un jeune qui a fait sa terminale en deux ans, ce n’est pas parce qu’il s’est dit qu’il faisait beau dehors, c’est parce qu’il était à l’hôpital !« , s’exclame Bénédicte Kail, Conseillère nationale éducation famille à l’Association des Paralysés de France (APF).

« Ce qui est proposé maintenant, c’est de mentionner dans ses éléments de scolarité – en fait dans la lettre de motivation – qu’on a des besoins spécifiques. Mais c’est à double-tranchant« , explique Bénédicte Kail. Car une fois le handicap renseigné, une sélection officieuse peut s’opérer, estime Mme Kail. »Des familles nous ont raconté que les services d’orientation avaient conseillé à leur enfant de ne pas le faire !« , raconte-t-elle. Alors que l’examen approfondi d’une commission médicale permettait de « lever une partie des peurs » des académies face au handicap, aujourd’hui, les lycéens concernés « sont boulés par un algorithme« ………

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Source France TV.

 

Une école de journalisme refuse un étudiant à cause de son handicap…

Le père de Tom, jeune journaliste en herbe, a publié la lettre de refus de l’établissement, qui indique que ses locaux ne sont pas accessibles pour les personnes en fauteuil.

Elle a indiqué depuis «réfléchir à une solution».

Une école de journalisme refuse un étudiant à cause de son handicap

«Je ne dis pas ça parce que c’est mon fils, mais il est brillant». Dans un message sur les réseaux sociaux, Thierry, fier papa de Tom, 22 ans, dresse le portrait élogieux de son fils, passionné de sport et qui rêve de devenir journaliste sportif. «Il est incollable sur la NBA, les JO, il connaît aussi très bien la boxe, il est bilingue…», décrit Thierry.

Le jeune homme, en troisième année de licence d’anglais aux États-Unis, ne peut pas passer les concours des écoles de journalisme. Il se tourne alors vers un établissement privé qui recrute sur dossier. Sa candidature, lui répond l’école, située dans le 13e arrondissement de Paris, a retenu son attention. Mais Tom ne sera néanmoins pas reçu. La raison? Il est en fauteuil, et les locaux de l’école sont inadaptés.

Des cours à distance

Le coup de gueule de Thierry, qui publie la lettre de refus envoyée par l’école à son fils, a fait depuis ce matin le tour du web. Des milliers de partages sur les réseaux sociaux, et quelques articles de presse qui reprennent son message.

Contactée par L’Obs, l’école a confirmé l’authenticité du mail, dont elle reconnaît le caractère «brutal». Elle assure «réfléchir à une solution». «Sa candidature est excellente, nous allons faire le maximum pour l’intégrer dans notre établissement» indique l’école, qui pense à «aménager des cours à distance». «Nous passons depuis un moment à côté d’énormes talents», déplore l’établissement auprès de nos confrères.

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Source LE FIGARO ETUDIANT.

Ahurissant !…. Des personnes handicapées verbalisées pour des stationnements pourtant gratuits !

Depuis plusieurs mois, l’Association des Paralysés de France constate une recrudescence de contraventions reçues par des personnes qui possèdent une carte de « mobilité inclusion ».

Des personnes handicapées verbalisées pour des stationnements pourtant gratuits

C’est une situation absurde mais pourtant bien réelle : les personnes en situation de handicap, pour qui toutes les places de stationnement sont gratuites depuis le 18 mars 2015, voient depuis quelques mois pleuvoir les contraventions. « Certaines se retrouvent à devoir justifier de la gratuité de leur stationnement« , déplore Patrice Tripoteau, Directeur général de l’Association des paralysés de France (APF).

La carte de mobilité inclusion reste trop peu connue

En cause, la nouvelle carte de mobilité inclusion (CMI), qui rentre progressivement en vigueur depuis le 1er janvier 2017. Plus difficile à falsifier, cette nouvelle carte vient remplacer trois types de cartes jusque-là en vigueur : la carte d’invalidité, celle de priorité et celle de stationnement. Les agents missionnés pour contrôler le stationnement des véhicules dépendent d’entreprises privées, et certains ne connaissent pas cette CMI. Ils sanctionnent donc, de fait, l’absence de paiement de nombreuses personnes en situation de handicap. Pour Patrice Tripoteau, la communication entre les villes et ces entreprises privées, qui mandatent des agents, est loin d’être effective.

En outre, à cette non-connaissance de la CMI vient s’ajouter la hausse du prix des contraventions, appelées forfaits de post-stationnement (FPS). Originellement fixé à 17€, depuis 2018, il est choisi par les communes. Il monte même jusqu’à 50€ à Paris ! La facture peut donc grimper très vite pour les personnes en situation de handicap. « Elles utilisent leur véhicule au quotidien. Elle peuvent être verbalisées tous les jours ! » alerte Patrice Tripoteau, qui précise que « certaines d’entre elles ont de faibles ressources« .

Des démarches lentes et lourdes

France Inter diffusait le 12 mars le témoignage de Stéphane, habitant de Trappes se déplaçant à Paris tous les jours. Après avoir reçu plusieurs dizaines de FPS – alors qu’il avait placé sa CMI en évidence sur son pare-brise – Stéphane a effectué des recours auprès de l’autorité compétente. Sans réponse, il a dû faire appel à un avocat pour l’aider dans ses démarches. Un processus lent et lourd, auquel tout le monde ne peut avoir recours. « Certaines personnes ne savent même pas comment faire une réclamation« , ajoute Patrice Tripoteau.

« Nous avons alerté le ministère de l’Intérieur, mais nous n’avons pas eu de réponse à ce jour« , indique le Directeur général de l’APF, qui précise qu’aucun rendez-vous n’est programmé. Pourtant, « c’est un enjeu national« , selon Patrice Tripoteau. « Les personnes concernées sont inquiètes. C’est une situation critique. »

Source France TV.

Handicap. Le petit garçon malade aura bien son fauteuil….

Un concert caritatif était organisé, samedi à Solesmes, par le club Kiwanis pour permettre d’acheter un fauteuil médicalisé à un petit garçon malade. Un objectif atteint.

Handicap. Le petit garçon malade aura bien son fauteuil

Handicap. Le petit garçon malade aura bien son fauteuil

Avant même le début du spectacle de samedi soir à la salle des fêtes, Philippe le Hors, le président actuel du club des Kiwanis, l’affirmait : « Le fauteuil se fera, notre engagement sera ferme. » Le fauteuil auquel il faisait référence est celui que le club souhaite offrir au jeune Willow. Cet enfant sarthois souffre d’une maladie rare qui limite fortement son autonomie.

5 000 € pour le fauteuil

Ce samedi, une centaine de personnes ont assisté au concert de deux jeunes groupes sarthois Happy together et À part 3, participant ainsi au financement de ce fauteuil « qui coûte 5 000 €. »Des fonds ont aussi été collectés auprès d’entreprises locales et des particuliers ont fait des dons. Philippe le Hors de rappeler la devise des Kiwanis : « Servir les enfants du monde. Et la règle de faire à autrui ce qu’on voudrait qu’on te fasse. »

Source OUEST FRANCE.

Intégration et handicap – Autisme – Accessibilité…: les réponses de Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat.

Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, était l’invitée du Magazine de la santé lundi 5 mars 2018.

Intégration des élèves handicapés à l’école, lancement du quatrième Plan autisme, accessibilité… retrouvez toutes ses réponses en vidéos.

Intégration et handicap : les réponses de Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat

L’intégration des élèves handicapés à l’école

En 2012, Sophie Cluzel a organisé le premier « Grenelle de l’intégration des jeunes handicapés dans la société ». Aujourd’hui, elle travaille dans le gouvernement d’un président qui a annoncé ne plus vouloir de personnes vivant en situation de handicap sans solution…

Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées depuis neuf mois, Sophie Cluzel fait le point sur l’accès à l’école des enfants en situation de handicap.

Enfants handicapés : une prise en charge inadaptée ?

De nombreux parents d’enfants handicapés estiment que la prise en charge en France est insuffisante ou inadaptée. Ils sont alors contraints de rechercher des solutions au-delà des frontières.

Formation du personnel médical, dépistage précoce des besoins des enfants… Sophie Cluzel évoque les pistes pour améliorer cette prise en charge.

Le lancement d’un quatrième Plan autisme

Sophie Cluzel dévoilera très prochainement le quatrième Plan autisme. Aujourd’hui, les structures pour accueillir les enfants ou les adultes autistes ne sont pas assez nombreuses. Et certains parents n’hésitent pas à se tourner vers des institutions étrangères pour accueillir leur enfant.

Comment éviter ces situations ? Quelles sont les pistes pour améliorer la prise en charge ? Les réponses en vidéo de Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées.

Accessibilité des personnes handicapées : où en est-on ?

Aujourd’hui, l’application de la loi sur l’accessibilité ne cesse de reculer et la France prend du retard par rapport à d’autres pays. Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, fait le point sur la situation.

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Source France TV.

Tribunal – Toulouse: Une locataire handicapée privée d’accès à sa terrasse gagne au tribunal…!

Tribunal – Une Toulousaine handicapée vient de faire condamner son bailleur. Depuis 2013, une marche de 30 cm l’empêchait d’accéder à sa terrasse…

Une locataire handicapée privée d’accès à sa terrasse gagne au tribunal

  • Privée d’accès à sa terrasse par une marche de 30 cm, une locataire handicapée, avait saisi la justice.
  • Le tribunal d’instance de Toulouse vient de se prononcer en sa faveur.
  • Il a condamné son bailleur à lui verser 2.000 euros pour la perte de jouissance de sa loggia.

Voilà quatre ans que Carina Lebbad, une quinquagénaire de Toulouse, se contente de regarder sa loggia depuis l’intérieur de son appartement neuf du quartier des Tibaous. Et pour cause, une marche d’une bonne trentaine de centimètres l’empêche d’y accéder.

Elle avait visité un appartement témoin du 1er étage avant de signer le bail, mais elle ignorait que le sien, encore en travaux au rez-de-chaussée, ne serait pas aux normes d’accessibilité.

L’obstacle ne s’est pas effacé par miracle mais elle vient d’obtenir réparation devant la justice. Le tribunal d’instance de Toulouse a en effet condamné son bailleur, Toulouse Métropole Habitat (TMH), à verser 2.000 euros d’indemnisation à la locataire pour perte de jouissance et 1.000 euros pour les frais de justice.

« C’est une bonne nouvelle, peut-être qu’ils vont arrêter de construire n’importe comment », réagit Odile Maurin, la présidente de l’association Handi-Social​, qui soutenait Carina Lebbad dans sa démarche. La militante, qui a connaissance d’autres cas similaires, espère que cette décision « fera jurisprudence » et appelle d’ailleurs les locataires handicapés qui connaissent des problèmes similaires, et dont le logement a été construit entre 2010 et 2016, à se manifester.

Le bailleur ne fera pas appel

Le bailleur, dont c’est la première condamnation de ce type, indique de son côté qu’il ne fera pas appel de la décision du tribunal. Car ce dernier a aussi « estimé que le bâtiment est conforme aux normes exigées au moment de sa construction ». Pour TMH, « cette condamnation repose uniquement sur la perte de jouissance d’une partie du logement ». Or, l’organisme a proposé à Carina Lebbad de la reloger ou d’aménager les lieux.

Mais elle a tenu bon pour le principe. Et désormais, elle attend une nouvelle proposition d’appartement.

Source 20 Minutes.

Dijon: Une mère en colère publie un message sur Facebook après le vol du vélo de sa fille handicapée…

A Dijon en Côte d’Or, le tricycle d’une fillette handicapée a été dérobé…

vol du tricycle de sa fille handicapée

  • Le tricycle d’une jeune fille handicapée a été dérobé à Lyon.
  • Le vélo était adapté à son handicap.
  • En colère, sa mère a publié un message à destination des voleurs sur Facebook.

Sandrine Foissotte est en colère. Le 24 février, cette mère d’une jeune fille handicapée a publié un message sur Facebook à destin.

Ce vélo est adapté au handicap de sa fille, ce qui le rend d’autant plus précieux pour la famille, ajoute BFMTV. Sur le réseau social, elle a choisi de s’adresser directement au(x) voleur(s), sans détour. « A toi le connard qui a volé le vélo spécial pour le handicap de ma fille, j’espère qu’on va te retrouver et tu vas prendre cher !! Alors à tous mes contacts, svp partagez pour essayer de le retrouver car Ombeline en a besoin et là une sous merde vient de la priver de qqch qu elle adore !! Merci ».

Une vague de solidarité

Après la publication du message de cette mère de famille, les internautes ont exprimé leur soutien en nombre : le message a été partagé près de 95.000 fois et liké par plus d’un millier de personnes sur Facebook, à l’heure où nous écrivons cet article.

Certains internautes n’ont pas hésité à proposer un vélo de remplacement : « Contactez moi en mp je vous offre celui de mon fils », écrit Cécile. « Je peux aussi vous offrir celui de mon fils, lui aussi handicapé. Il en posséde un autre », propose Marie-Christine. Grâce à cette vague de solidarité certains, la jeune fille pourra peut-être bénéficier prochainement un nouveau tricycle.

Source 20 Minutes.

VIDEO. Argentan. Les élèves de Marcel Pagnol ont affronté le handicap…

Parcours en fauteuil roulant, questions autour du handicap, témoignage d’une victime d’un accident de la route…

L’association des paralysés de France a sensibilisé, jeudi 22 février 2018, plusieurs classes de l’école Marcel-Pagnol d’Argentan, au handicap.

Argentan. Les élèves de Marcel Pagnol ont affronté le handicap

« Je suis en fauteuil roulant après un accident de la route en deux-roues quand j’avais dix-huit ans, explique Mickaël Lhommet, qui fait partie du conseil départemental de l’association des paralysés de France (APF). J’ai eu trente-cinq fractures. » Silence dans le hall d’entrée de l’école Marcel-Pagnol. Impressionnés, les élèves ne quittent pas des yeux Mickaël Lhommet. Lui et Romain, également membre de l’APF, sont venus échanger, hier, avec plusieurs classes, du CE2 au CM2, autour du handicap.

À l’occasion des Jeux Olympiques, l’établissement, qui souhaite travailler sur le sport adapté, a contacté l’APF qui leur a proposé cet atelier de sensibilisation. « Certains élèves sont confrontés au handicap, ils ont des grands-parents en fauteuil roulant », précise Claire Hollebecque la directrice.

Les deux salariés de l’AFP ne sont pas venus seuls. Un parcours semé d’embûches a été installé dans le hall. Porte battante, pente un peu trop raide, pavés qui bloquent les roues, fauteuil qui s’embourbe dans le sable… Autant d’obstacles rencontrés quotidiennement par les personnes en situation de handicap. « Vous allez vite comprendre », lance, amusé, Mickaël Lhommet.

Tour à tour, les élèves s’y frottent, en fauteuil roulant. Et les difficultés apparaissent. Ça tire dans les bras, ça manque de se renverser, ça n’avance plus face à un seuil de porte trop haut. Tous ont besoin de l’aide d’un adulte pour venir à bout de ce parcours du combattant.

« Est-ce que les médecins peuvent vous réparer ? »

Un exercice révélateur alors que l’établissement ne répond pas aux critères d’accessibilité : « En début d’année, une enfant, après s’être blessée, devait venir à l’école en fauteuil, nous avons du la changer de classe car pour accéder à l’étage il n’y a que des marches », regrette la directrice. « Le pire c’est à Alençon, ils ont refait le centre-ville et mis des pavés, c’est impossible d’accès en fauteuil », témoigne Romain, de l’APF.

Pendant l’animation, les élèves ont pu poser toutes leurs questions à Mickaël Lhommet. Certaines plus naïves que d’autres : « Vous pouvez conduire ? Est-ce que les médecins peuvent vous réparer ? Votre situation va s’améliorer ? Est-ce qu’on vous manque de respect ? » Mickaël se prête au jeu. Parle de son handicap toujours avec le sourire. Un enfant l’interpelle : « Comment vous faites pour attraper des choses trop hautes ? » « Je demande à une autre personne, chez moi je ne vis pas seul », lui répond-il.

L’échange s’achève. Les élèves s’alignent en rang serré et regagnent leur classe. Une autre classe s’installe. Mickaël, lui, se repositionne au centre et se présente. Puis recommence : « Je suis en fauteuil après un accident de la route… »

Source OUEST FRANCE.

 

Handicap : pour le député Damien Abad, « l’accessibilité concerne tout le monde »…

À Paris, une seule ligne de métro est totalement accessible aux personnes handicapées. La priorité, pour le député Damien Abad, lui-même en situation de handicap, c’est la mobilité.

Damien ABAD - Député en situation de Handicap

Damien ABAD – Député en situation de Handicap

« Normalement, je devrais mettre entre vingt et trente minutes pour aller à Sciences Po, mais je ne peux prendre que le bus, le RER est assez peut adapté à Paris. » Elodie est étudiante à Paris. Et comme 850 000 autres personnes en France, selon l’OCIRP, elle est en situation de handicap moteur. Pour se déplacer en transports en commun dans la capitale francilienne, elle est confrontée à un problème de taille : l’accessibilité. Paris n’a en effet qu’une seule ligne de métro totalement adaptée aux personnes handicapées. Pourtant, la loi du 11 février 2005 prévoyait de rendre plus accessibles aux personnes à mobilité réduite les bâtiments accueillant du public et les transports. Dans la pratique, la réalité est bien différente.

La mobilité, « c’est ce qui permet de construire une vie sociale »

La priorité, pour le député Damien Abad, lui-même en situation de handicap, c’est la mobilité parce que « c’est ce qui permet de construire une vie sociale, d’avoir un emploi, d’aller à l’école, de se déplacer, d’avoir une autonomie pour la personne handicapée. » Concrètement, selon lui, il faut régler le problème du « parcours » parce que « si vous faites une salle de cinéma accessible par exemple mais que pour y aller il y a trois marches pour monter, ou que le chemin lui-même n’est pas accessible, forcément, vous n’arrivez à rien du tout. »

Au-delà, le député estime qu’il est nécessaire d’avoir « une vision globale de la problématique du handicap pour faire en sorte que l’accessibilité concerne tout le monde.«  En effet, selon le député, elle concerne aussi bien les personnes handicapées que « les mamans avec des poussettes, le jeune qui s’est fait mal au foot ou au rugby le dimanche, la personne âgée qui a des problèmes de mobilité. »

Et ailleurs ?

Dans le métro de Barcelone, pourtant mis en service en 1924, 82 % de ses stations sont accessibles aux personnes handicapées. Les champions de l’accessibilité sont toutefois les métros de Los Angeles et Washington qui ont des lignes 100% adaptées aux personnes handicapées.

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Source FRANCE INFO.