Des heures d’AVS refusées car « la scolarité d’un enfant trisomique de trois ans et demi n’est pas la priorité »..

Léo est un petit garçon de 3 ans et demi. A cause de sa trisomie, il ne peut aller à l’école maternelle que trois matinées par semaine, en présence d’une auxiliaire de vie scolaire, et c’est parce que ses parents se sont battus.

Aujourd’hui, ils font font face à un nouveau mur.

Des heures d'AVS refusées car "la scolarité d'un enfant trisomique de trois ans et demi n'est pas la priorité"

Des heures d’AVS refusées car « la scolarité d’un enfant trisomique de trois ans et demi n’est pas la priorité »

epuis décembre, Léo va a l’école 3 matinées par semaine, dont deux en présence d’une auxiliaire de vie scolaire, une AVS. Pour son père, Julien Fouquer, les progrès sont flagrants.  « On est passé d’un enfant qui était parfois un peu en retrait dans la classe, ou qui avait un peu de mal à s’intégrer, à un Léo qui s’assoit avec les autres, qui participe, qui connait toutes les comptines de l’école, _qui arrive à participer aux jeux dans la cour de récréation_. Toute cette évolution, l’a vraiment observé, mesuré. On la voit ! »

Deux matinées supplémentaires

Après une première évaluation en janvier, le personnel éducatif et médical est unanime : des heures supplémentaires à l’école seraient bénéfiques pour Léo. La famille, qui habite à Bennetot, près de Fauville-en-Caux, se tourne vers la maison des personnes handicapées. « Ce qu’on demande nous, ce serait deux matinées supplémentaires pour que son intégration se fasse encore mieux, pour préparer sa moyenne section, et plus tard sa scolarité. »

La MDPH dit qu’il faudrait qu’on s’estime heureux d’avoir ces six heures d’accompagnement »

Malheureusement, Julien et Anne-Sophie font face à un mur. « La réponse de la Maison des personnes handicapées a été qu’il faudrait déjà qu’on s’estime heureux d’avoir ces six heures d’accompagnement, et que pour Léo, l’école n’était pas une priorité du fait de son âge et de sa trisomie« , explique Anne-Sophie. « Ce qu’ils m’ont fait comprendre, c’est que dans la case « trisomie » et « trois ans et demi », il n’y a pas besoin, c’est pas si grave. »

Julien et Anne-Sophie sont désemparés, il se sentent trahis.

Les parents de Léo ont interpellé leurs élus locaux et ont pris rendez-vous avec le défenseur des droits, pour faire valoir leur cause, mais aussi pour une meilleur intégration des enfants handicapés.

Source FRANCE BLEU.

Selommes – L’accessibilité : l’investissement le plus important pour 2018…

Samedi après-midi, au foyer communal, en présence de Jacqueline Gourault, ministre, Jean-Marie Janssens, sénateur, Maurice Leroy, député, Nicolas Perruchot, président du conseil départemental, Bernard Pillefer, 2e vice-président du conseil départemental, et de nombreux maires, Claire Foucher-Maupetit, maire et son équipe municipale procédait à la cérémonie des vœux.

Selommes - L’accessibilité : l’investissement le plus important pour 2018

Selommes – L’accessibilité : l’investissement le plus important pour 2018

Le bilan des réalisations 2017 présenté, Claire Foucher-Maupetit a fait part des projets 2018. Le changement de la chaudière pour la résidence de la Vallée est une priorité afin de réduire les charges des huit locataires. Le salon de coiffure a subi un rafraîchissement et se nomme désormais « Nuances ». De nombreux travaux sont à l’étude : la cheminée du château de Pointfonds, le mur de l’école, l’acoustique de la cantine de la maternelle. La commune devra aussi répondre à un cahier des charges concernant l’accessibilité des bâtiments administratifs. L’accueil de la mairie se fera, après les travaux, dans la cour et le préau actuel sera aménagé en salle de cérémonie. Les bureaux administratifs du rez-de-chaussée seront restaurés. Des toilettes publiques vont être construites dans la cour actuelle avec un aménagement paysager durable. Les études d’enfouissement de réseaux sur les axes des routes départementales (rue de Beauce, rue de Bel-Air) seront poursuivies et affinées. Les canalisations d’eau potable, les réseaux d’assainissement doivent être revus afin d’obtenir, par la suite, un tapis d’enrobé de qualité. Cette étude est une priorité en vue d’une réalisation avant 2020.
La réhabilitation totale de l’Ehpad va aboutir. Le permis de construire a été déposé à la mairie. Cet Ehpad est le premier employeur de la commune avec 40 emplois et accueillera 60 lits avec une extension possible de 17 lits.
En 2017, il a été enregistré 12 naissances, 11 décès dont 7 à l’Ehpad. Quatre mariages ont été célébrés et un Pacs.
A la fin de la cérémonie, l’association « Les Piquées du patchwork » a offert à Claire Foucher-Maupetit le blason en patchwork créé par les adhérentes qui sera posé à la mairie. Un film de Selommes vu du ciel, réalisé avec un drone, a été présenté par Nicolas Lefebvre, directeur général d’AdEchoTech.

Source LA NOUVELLE REPUBLIQUE.

Metz : Un nouveau dispositif pour faciliter le déplacement des travailleurs handicapés…

Pour faciliter la venue sur leur lieu de travail à 250 travailleurs handicapés, le comité mosellan de sauvegarde de l’enfance, de l’adolescence et des adultes (CMSEA) a signé ce lundi 12 février 2018 une convention plan de déplacement entreprise (PDE).

Metz : Un nouveau dispositif pour faciliter le déplacement des travailleurs handicapés

Metz : Un nouveau dispositif pour faciliter le déplacement des travailleurs handicapés

Le Met’, Metz-Métropole et le CMSEA ont mis en place des mesures adaptés pour permettre à 250 travailleurs handicapés de prendre les transports en commun.

Jean Fougerousse, président du CMSEA affirme « le fait d’être à l’écart du centre-ville, c’était important pour nous qu’ils puissent prendre les transports en commun ».

Ainsi, les conditions administratives d’abonnement ont été simplifiées, un « guide  voyageur » pour se repérer plus facilement a été distribué à toutes les personnes concernées, et les trajets ont été encadrés par des professionnels pour permettre à ces personnes de circuler avec le réseau Le Met’.

Metz Métropole à également crée un abonnement « Liberté annuel PDE/PDA » qui permettra aux usagers signataires de la convention de bénéficier de 10% de remise.

La convention a été signée aujourd’hui, dans les nouveaux locaux du CMSEA : L’atelier des talents. C’est le  lieu qu’occupe depuis ce début d’année 2018  les travailleurs handicapés des quatre anciens ESAT « Lothaire », « Les ateliers de Blory », « Les jardins de Morhange » et « Resto ».

Ces démarches consistent notamment à l’inclusion sociale et au développement de l’autonomie de personnes handicapées.

Source FR3.

Être étudiant handicapé, un parcours semé d’embûches…

Quand on est étudiant et handicapé, il faut se battre pour se loger, se déplacer et étudier.

Être étudiant handicapé, un parcours semé d’embûches

Élodie est étudiante. Elle est atteinte de myopathie. Durant ses études, elle a cherché à se loger dons onze villes. Actuellement, elle termine son master à Science Po Paris après être venue à bout de démarches administratives éprouvantes. « Même si les lois et les règlements sont nationaux, il n’en est rien. En réalité, chaque académie fait ce qu’elle veut », assure Élodie.

Seul le RER B est accessible

Des difficultés auxquels s’ajoute le manque d’accessibilité des villes et des transports. « Normalement, je devrais mettre entre 20 et 30 minutes pour allers à Science Po. Mais en fait, je ne peux prendre que le bus. Le RER est assez peu adapté à Paris. Il y a le RER B qui est accessible. C’est assez contraignant. Il faut prévenir les agents RATP. C’est un peu pénible », explique-t-elle. Entre 2005 et 2015, le nombre d’étudiants handicapés a été multiplié par trois.

Découvrez la Vidéo

Source FRANCE TV.

Jura. Handicapé, il achète une voiture grâce à l’aide des internautes …

Kévin Boquel, jeune homme paraplégique, vient d’acheter une voiture adaptée à son handicap grâce au financement participatif.

Il espère pouvoir trouver un emploi stable grâce à ce véhicule.

Dans le Jura, un jeune homme paraplégique a acheté une voiture adaptée grâce à une campagne de financement participatif.

Paraplégique depuis sa naissance, Kévin Boquel, 27 ans, a acquis un véhicule adapté à son handicap le 23 janvier dernier grâce à une campagne de financement participatif, rapporte Le Progrès.

Indispensable pour trouver un emploi

Une nouvelle « source d’autonomie, de facilité pour rechercher un emploi et de sécurité », se réjouit le jeune homme, qui vit à Lavans-lès-Saint-Claude (Jura). Car Kévin Boquel était jusque-là dans « une impasse ».

« Les banques ne veulent pas m’accorder de prêt pour que je puisse financer l’achat d’un nouveau véhicule car pour cela, il me faut un emploi stable. Or, pour obtenir celui-ci, j’ai besoin d’un véhicule dans lequel je puisse avoir confiance, un véritable cercle vicieux », explique-t-il pour justifier le lancement de sa cagnotte.

Une cagnotte toujours active

« Sans cette centaine de donneurs, dont les trois quarts sont des anonymes, je n’aurais pas pu acquérir cette voiture. Ils m’ont permis non pas d’acquérir un rêve, mais une autonomie », a confié le Jurassien, toujours à la recherche d’un emploi.

Kévin Boquel a repoussé la fin de la campagne au mois d’avril. Il est donc encore possible de l’aider pour rembourser son prêt bancaire de manière anticipée.

Source OUEST FRANCE.

Rennes: Un vélo magique pour les enfants autistes… !

INITIATIVE Imaginé en Italie, le Hugbike a été importé par une famille rennaise…

Gino Verrelli a investi dans un Hugbike, un vélo permettant de transporter un enfant autiste.

Un vélo magique pour les enfants autistes

  • Les parents de Mathieu ont investi dans un vélo adapté aux enfants autistes.
  • Leur association Mathi propose aux adhérents d’emprunter ce vélo conçu en Italie.
  • Les parents espèrent faire connaître ce Hugbike.
  • L’association aimerait faire travailler des autistes dans un bistrot italien à Rennes.

Il a deux roues, mais aussi deux selles et deux guidons. Un tandem ? Pas tout à fait. Le « Hugbike » n’est pas un vélo comme les autres. Inventée en Italie par le papa d’un enfant autiste, cette bicyclette a été spécialement conçue pour transporter les enfants et adolescents souffrant de ces troubles du développement. « Les enfants autistes n’ont pas de notion du danger. Pour eux, un stop ou un feu rouge, ça ne veut pas dire grand-chose. Il est très difficile de les laisser seuls à vélo », témoigne Gino Verrelli.

Papa du petit Mathieu, il n’a pas renoncé à emmener son garçon de 11 ans à vélo, et ce malgré son handicap. Avec son association Mathi, il a importé un exemplaire du Hugbike pour rouler en toute sécurité, comme le révélait le site L’info durable. « L’enfant est devant, il voit la route, il pédale, tourne le guidon. Mais surtout il est rassuré, avec ce guidon qui l’entoure. Il n’y a pas de risque qu’il s’enfuit », poursuit le papa de Matthieu. Unique en France, ce vélo magique est un peu encombrant et a dû être en partie assemblé à Rennes, avec l’aide de l’atelier La Petite Rennes.

Faire connaître ce vélo

Acheté 3.000 euros avec l’aide du Rotary Club local, il est aujourd’hui proposé en prêt aux 70 adhérents de l’association. « Mais ce n’est pas évident car les familles sont réparties dans toute la France. On aimerait faire connaître ce Hugbike et trouver d’autres acteurs capables de proposer ce vélo. Il peut aussi être utilisé par les malvoyants », poursuit Gino Verrelli. C’est grâce à son extraordinaire réseau que cet Italien installé à Rennes depuis cinq ans a découvert ce vélo magique. Inventé par un autre papa, il est assemblé par des jeunes autistes travaillant au sein d’une coopérative en Italie.

Un modèle qui a inspiré le fondateur de l’association Mathi et l’a incité à créer sa propre structure. Porté par son association, Gino Verrelli a créé son entreprise sociale et souhaite ouvrir un bistrot, café et traiteur italien faisant travailler de jeunes autistes à Rennes. « L’autisme ne doit pas être traité comme une maladie mais comme un handicap. Ces enfants ont besoin d’évoluer dans le milieu ordinaire pour progresser. » En France, entre 30 et 60 % des enfants souffrant d’autisme sont déscolarisés.

 

Logement. Le calvaire des étudiants Handicapés….

Trouver un logement, lorsqu’on est étudiant, n’est pas simple. Pour les jeunes handicapés, trouver un nid qui leur convienne est encore plus compliqué.

Élodie Le Saout, 21 ans, étudiante à Paris et originaire d’Henvic (Finistère), en a fait les frais.

 

Logement. Le calvaire des étudiants handicapés

Brillante étudiante malgré un lourd handicap, Elodie a dû remuer ciel et terre pour préserver son autonomie et se loger à Paris, où elle boucle un Master d’affaires publiques à Sciences Po. Son cas illustre les failles d’un système. Originaire d’Henvic (Finistère), Elodie Le Saout, 21 ans, fier regard souligné d’un épais trait de khôl et longue chevelure de jais, se bat avec le sourire. « Mais beaucoup se découragent, regrette-t-elle, ils abandonnent la voie qui leur plaît si cela implique de s’éloigner du domicile des parents. »
Le nombre d’étudiants handicapés inscrits à l’université augmente de 15 % chaque année depuis 5 ans car « l’État a favorisé leur scolarisation », se félicite Marie-Pierre Toubhans, coordinatrice du réseau Droit au savoir.
À la rentrée 2015, ils étaient 23 257 dans l’enseignement supérieur public, soit trois fois plus qu’en 2005, et 71 % étaient accompagnés – mais ils se raréfient au fil du cursus universitaire.

Délirant

Si « le logement est une question épineuse pour tous les étudiants, il l’est d’autant plus pour ceux en situation de handicap », relève Mme Toubhans.
Atteinte d’une myopathie, Elodie vit en fauteuil roulant avec l’aide constante d’auxiliaires de vie. Boursière, elle peut mener ses études grâce à la prise en charge par l’État d’un accompagnement jusque là assuré par sa mère, au prix de 18 ans d’interruption de carrière.

En cherchant à se loger dans les onze villes où elle passe le concours de Sciences Po, Elodie réalise toutefois que « chaque académie, chaque Crous (Centres régionaux des oeuvres universitaires et scolaires), chaque Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) a ses propres règles ».
« Les réponses étaient alambiquées, parfois délirantes », se rappelle-t-elle: Rennes invoque ainsi un refus des assurances en cas d’incendie, si elle n’est pas autonome… or elle est accompagnée 24 h/24. « La loi dit que vous devez avoir accès à l’éducation mais tout dépend de l’existence de solutions d’accompagnement locales », dit-elle.

Dédale

Face à des besoins « très différents d’un jeune à l’autre » et des territoires qui « n’ont pas toute la palette des réponses », il faut « rééquilibrer l’offre », estime Mme Toubhans. Au Cnous, qui pilote les 28 Crous du pays, Jean-Paul Roumegas, conseiller à l’international et au mécénat, voudrait mieux faire connaître les dispositifs d’accompagnement afin que « personne ne renonce aux études pour des questions d’accessibilité ». Car pour l’heure, « c’est un peu un dédale ».

En février, un site internet recensera les logements gérés par les Crous qui, comme les universités, le conseil départemental ou les services sociaux et médicaux, « travaillent trop souvent en silos » sans réelle coordination, regrette Mme Toubhans. Y afficher les démarches à accomplir par l’étudiant handicapé n’est pas encore décidé.
L’offre de logements adaptés est pourtant « deux fois supérieure à la demande » selon M. Roumegas, car on a construit des bâtiments entiers de logements PMR (adaptés aux personnes à mobilité réduite) après la loi handicap du 11 février 2005, qui fixait l’échéance -repoussée depuis- du 1er janvier 2015 pour l’accessibilité des lieux et transports publics.

Une vie autonome

Exigences exorbitantes….

 

1 100 € de loyer….

Plus d’information, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.

 

Handicap. Une prise en charge adaptée généralisée à tout le territoire…

Fin 2015, 24 départements tests s’étaient engagés à proposer à chaque enfant et adulte handicapé un accompagnement sur mesure. Depuis le 1er janvier 2018, ce dispositif est généralisé à tout le territoire français.

Handicap. Une prise en charge adaptée généralisée à tout le territoire

Handicap. Une prise en charge adaptée généralisée à tout le territoire

Éviter les départs forcés en Belgique, ou les maintiens imposés à domicile : un dispositif conçu sous le précédent quinquennat pour offrir, à terme, à chaque personne handicapée une prise en charge adaptée vient d’être généralisé à tout le territoire.

Ce dispositif baptisé « une réponse accompagnée pour tous », généralisé à tous les départements depuis le 1er janvier 2018, a été qualifié de « nouveau départ » par Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée du handicap, vendredi devant les acteurs du secteur, réunis pour une journée d’échanges à Paris.

Il s’agit d’une nouvelle organisation, visant à faire travailler plus étroitement services de l’État, départements, associations, personnes handicapées et leurs familles, a rappelé Mme Cluzel. Son ambition est d’avoir une offre de prise en charge « qui répond aux besoins » et qui soit « tournée vers le milieu ordinaire chaque fois que possible ».

24 départements pionniers

Fin 2015, 24 départements pionniers s’étaient engagés dans cette initiative visant à proposer à chaque enfant et adulte handicapé un accompagnement sur mesure. Il avait depuis été progressivement étendu, jusqu’à englober près de 90 départements en 2017.

L’élément déclencheur avait été la victoire en justice, en octobre 2013, de la famille d’Amélie Loquet, une jeune femme de 19 ans lourdement handicapée, dont les parents devaient s’occuper à leur domicile depuis un an. Le tribunal avait ordonné à l’État de trouver dans les 15 jours un établissement spécialisé adapté à son état.

Le gouvernement avait ensuite chargé le conseiller d’État Denis Piveteau de proposer des mesures pour éviter les ruptures de prise en charge. Il avait remis son rapport, intitulé « Zéro sans solution », en juin 2014.

47 000 personnes sans solution d’accueil en France fin 2015

Un rapport parlementaire a chiffré à près de 6 800 (1 451 enfants et plus de 5 300 adultes) le nombre de personnes handicapées accueillies dans des établissements en Belgique en 2015, faute de structures adaptées en France.

Fin 2016, leur nombre avait dépassé les 7 000, des enfants et adultes souffrant de handicaps « complexes et lourds », dont une proportion « conséquente » est atteinte d’autisme, selon l’Inspection générale des affaires sociales (Igas).

L’Unapei (personnes handicapées mentales et leurs familles), estimait en outre que plus de 47 000 personnes étaient sans solution d’accueil en France fin 2015.

L’enveloppe destinée à la prévention des départs forcés en Belgique a été « doublée en 2018 », a déclaré Mme Cluzel. Selon le secrétariat d’État, elle est ainsi passée à 30 millions d’euros. Un 4e plan autisme « sera annoncé mi-mars », a ajouté Mme Cluzel.

Source OUEST FRANCE.

Maine-et-Loire. Handicapée, elle attaque la ligue de handball…

Le handicap a-t-il sa place à la ligue de handball des Pays de la Loire ? Dorothée Mériau ne le pense pas. Handicapée, l’ex-salariée attaque la structure aux prud’hommes. Pour des « reproches injustifiés » et des « incivilités chroniques ». La ligue conteste.

Maine-et-Loire. Handicapée, elle attaque la ligue de handball

Maine-et-Loire. Handicapée, elle attaque la ligue de handball

 

Dorothée n’est pas née handicapée. Elle l’est devenue. C’était en 2006, pendant ses études. Accident de gymnastique. Voilà pour l’acquis.

Ce qui est inné, chez elle, ce qu’elle a toujours cultivé, c’est son mental de battante. Déterminée à rebondir, à transmettre. À reprendre un autre chemin, même si elle doit le faire en fauteuil roulant.

En 2008, elle est embauchée à la ligue de handball des Pays de la Loire, dont le siège est situé à Segré-en-Anjou-bleu, dans le Haut-Anjou.

Au début, « c’était top »

« Mon boulot, explique-t-elle, c’était de développer le handensemble, la pratique du hand auprès des personnes porteuses de handicap. Qu’il soit physique ou mental. C’était top. »

Elle bosse pour la ligue pendant près de huit ans. Sans souci, avec enthousiasme et à temps partiel. « Je faisais du télétravail (travail à domicile, N.D.L.R.), parce que la ligue n’était pas équipée pour l’accessibilité aux personnes handicapées. »

« J’ai vite déchanté »

En décembre 2015, à l’occasion de son entretien annuel, on lui demande, à partir de janvier 2016, de venir au siège de la ligue une fois par semaine. « Les locaux étant désormais équipés, cela ne me posait pas de problème. Au contraire, j’étais ravie. Mais j’ai vite déchanté. »

Stevann Pichon, le directeur administratif et financier de la ligue, arbitre international, de surcroît, lui causerait des soucis. Des soucis de place, en l’occurrence.

« Cela m’a blessée »

« Systématiquement, il se garait sur la place qui m’était réservée. Forcément, puisque j’étais la seule salariée handicapée. Au début, je lui faisais remarquer avec humour. » Puis, les faits se répétant « de façon quotidienne », selon Dorothée, avec ironie. Puis, avec des actes.

« À un moment, j’en avais tellement marre de ne pas être écoutée que je me suis garée derrière lui, pour qu’il ne puisse pas partir. Il m’a répondu que cela lui importait peu, puisqu’il n’avait pas à sortir, ce jour-là. Ça m’a blessée d’être traitée comme cela. Terriblement. » 

« La place handicapé, il ne fallait pas en parler »

Dorothée dénonce l’attitude de Stevann Pichon auprès de sa hiérarchie. « Le président de la ligue à l’époque, Pierre Orrière, ne m’a jamais répondu. J’ai juste reçu une convocation pour un entretien, en présence, notamment, de Stevann Pichon. »

L’entrevue se passe mal pour la jeune femme. « J’ai été très déçue. Aucune remise en question, beaucoup de mépris. Le compte rendu a remis en cause mon travail. Ces reproches sont injustifiés. Quant à la place handicapé, il ne fallait pas en parler. »

Licenciée en mai 2017

Épuisée psychologiquement, Dorothée est mise en arrêt maladie en octobre 2016. Elle sera finalement licenciée fin mai 2017, pour « inaptitude physique ».

Reste que, même en son absence, la place handicapé serait toujours occupée par des personnes valides. Des responsables de la ligue, en l’occurrence. Et Me Bertrand Salquain, l’avocat de Dorothée, de fournir des photos pour appuyer ses dires. « C’est tout simplement délirant, commente-t-il. Je n’avais jamais vu ça. »

Le président de la ligue « surpris »….

 

Plus d’information, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.

Un site qui connecte les handicapés…

L’idée paraît tellement évidente qu’on se demande pourquoi personne n’y avait pensé avant. Mobalib est un site collaboratif destiné à faciliter la vie des personnes handicapées.

 

Il a été créé en septembre 2016 par trois jeunes gens, Jessica Amrane, Marina Désiré et Jonathan Dupire, installés à la pépinière Technowest à Bègles. L’histoire est belle et mérite d’être racontée. Jonathan Dupire est infirme moteur cérébral de naissance. Toute sa vie, il a dû faire face aux contraintes qu’implique le fait de se déplacer en fauteuil électrique. Il y a quelques années, avec son auxilliaire de vie, Jessica, il rédigeait des petits guides touristiques à chaque fois qu’il voyageait. Pour chaque département traversé, il listait les sites les plus accessibles, les difficultés rencontrées. C’est lorsqu’il a rencontré Marina, quelques années plus tard, en fac de droit, qu’il a eu l’idée d’exploiter toutes les données rassemblées lors de ses déplacements. La jeune femme venait d’obtenir un diplôme en création d’entreprise. Elle pouvait l’aider à développer son projet.

« Il y a tout de suite eu une belle entente entre nous, raconte Jessica Amrane et c’est pour ça qu’on est encore ensemble et associés tous les trois aujourd’hui.» Pour ne pas se lancer sans filet, les trois jeunes entrepreneurs participent à de nombreux concours d’entreprises, histoire de tester leur idée. Ils remportent plusieurs  prix et distinctions remis par des organismes publics ou des associations ce qui leur permet de constituer un petit fonds pour le développement de MobaliB

10 000 utilisateurs d’ici un an

Dans sa version actuelle, Mobalib est assez simple. Le site recense les restaurants accessibles aux handicapés sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine, avec tous les détails pratiques dont ils peuvent avoir besoin selon la nature de leur handicap (moteur ou sensoriel). 300 personnes l’utilisent régulièrement.

Mais dans sa deuxième version qui sera disponible d’ici deux mois, Mobalib va s’enrichir de nouvelles fonctionnalités pour devenir un véritable réseau social solidaire. «Il s’agit de permettre à la communauté d’utilisateurs d’échanger ensemble. Les gens pourront poser une question et d’autres leur répondre de manière très précise», souligne Jessica Amrane. Il faudra se connecter pour dialoguer mais de nombreuses informations seront accessibles gratuitement et sans inscription. Les concepteurs tablent sur 10 000 utilisateurs d’ici un an.

A terme, Mobalib devrait aussi intégrer un système de navigation intelligent et très précis. « Il faut que la personne sache sur quel trottoir aller et cela nécessite une précision au mètre près.»

Source CNEWS MATIN.