Handicap – Transport : l’hôpital n’est pas « à portée de roues »… !

Dans une lettre ouverte aux élus, l’Association des paralysés de France (APF) estime que « l’hôpital n’est pas accessible au départ du pays de Montbéliard aux personnes en situation de handicap ». Des réponses émergent.

« Les modes de transport adapté aux personnes en situation de handicap (notamment en fauteuil roulant) ne sont pas efficients sur l’axe Montbéliard – gare TGV et hôpital médian », constate-t-on à l’antenne Nord Franche-Comté de l’Association des paralysés de France (APF).

« Avant, l’hôpital de Montbéliard était à “portée de roues” en fauteuil roulant », fait observer Philippe, un usager. « À présent c’est la croix et la bannière pour se rendre à l’hôpital. »

De nouveaux véhicules adaptés

Il existe bien un service à la demande de transport des personnes à mobilité réduite assuré par Moventis CTPM Pays de Montbéliard. Mais, selon l’APF, ce service est totalement saturé : « Il faut parfois réserver plus d’une semaine à l’avance pour obtenir le transport qui ne peut se faire sur le réseau des lignes régulières. »

Le transport ne peut, en effet, être assuré avec des autocars, qui ne sont pas équipés d’une plateforme d’accès basse. Et l’APF de s’interroger sur les solutions envisagées.

Vice-président à Pays de Montbéliard Agglomération (PMA) en charge des nouvelles mobilités, Damien Charlet apporte des réponses rassurantes. « Pour faire face à une demande de plus en plus importante des personnes en situation de handicap, nous avons prévu avec notre nouveau sous-traitant, Les Autocars Maron, de mettre en service rapidement un nouveau matériel. » « Il s’agit de cars appelés “low-entry” : une partie est équipée d’une plateforme d’accès basse et l’autre partie classique dispose de ceintures de sécurité », précise Damien Charlet.

« Nous avons été confrontés à une difficulté avec la réglementation », confirme le vice-président. « Nous n’avons pas obtenu des services de l’État l’autorisation de transporter des personnes à mobilité réduite dans des cars qui ne sont pas équipés d’une plateforme d’accès basse. »…

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Source L’EST REPUBLICAIN.

Un tour de France à vélo pour promouvoir le sport adapté aux personnes âgées ou malades…

L’association « Siel Bleu » fait la promotion du sport adapté pour les personnes âgées, malades ou handicapées, et réalise un tour de France pour rencontrer ses bénéficiaires. Vendredi 1er septembre, ils faisaient escale à Beaux, en Haute-Loire.

C’est sur leurs vélos électriques que Jean-Michel et Jean-Daniel ont décidé de faire ce tour de France un peu particulier. Après leurs études de sport, ils ont créé il y a 20 ans une association pour développer l’activité physique pour tous.

Ce vendredi 1er septembre, ils font étape dans un foyer de vie pour des malades psychiatriques. Au programme pour commencer, de la gym sur chaise.

Un enseignant intervient deux fois par semaine dans l’établissement, soit en groupe, soit de façon plus individuelle. Un rendez-vous désormais très attendu par les résidents.

« J’adore, cela apporte de la stabilité, et de la force », explique Sosiane Merzoug, résident du foyer d’accueil médicalisé Les Cèdres.

« La priorité, cela va être d’apporter de la bonne humeur. On va essayer de travailler sur la cohésion de groupe. On va être plus sur l’aspect social. Avec des petits groupes, on sera plus sur l’aspect technique et la prévention des chutes, de la reprise de confiance », indique Clément Raymond, chargé de prévention.

120.000 bénéficiaires

 » Siel Bleu » propose ainsi des activités adaptées à quelques 120.000 bénéficiaires chaque semaine dans des maisons de retraite, des structures comme celle-ci ou auprès de personnes souffrant de maladies chroniques.

Son objectif : contribuer au mieux-être des personnes fragilisées. C’est pour promouvoir la prévention par le sport que ses fondateurs ont enfourché leur vélo :
« La prévention, c’est l’avenir. Cela permet d’améliorer la qualité de vie des personnes, de leur redonner le sourire. Cela permet de créer de l’emploi au niveau local et en train de le démontrer avec plus de 600 salariés en France. En même temps, cela permet de faire des économies au pouvoir public. », affirme Jean-Michel Ricard, co-fondateur groupe associatif Siel Bleu.

Un message que l’association Siel Bleu veut faire passer auprès des acteurs de la santé durant les 24 étapes de ce tour de France à vélo…

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Source FR3.

Défi découverte voile : handicapés et valides dans le même bateau…

Handicap – C’est la 19ème saison de cette aventure singulière. 5 jours de navigation pour dépasser le handicap. Ils sont paraplégiques, déficients mentaux, mal ou non voyants et même valides. Ils se sont donné rendez vous pour partager l’expérience de la mer pendant une semaine.

Ce « Défi Découverte Voile Sud Gascogne » permet de créér à bord une vraie complicité entre tous les participants. Elle représente aussi un vrai challenge physique pour les personnes handicapées, obligées de se dépasser pour prendre part aux manoeuvres.

« Qu’importe le handicap des uns et les limites des autres. C’est ça la magie de la mer. » explique Michel Maguis, de l’association Défi Découverte Voile Sud Gascogne. « Il faut pouvoir amener les handicapés à faire la même chose que les valides. »

Un parcours de 5 jours ,depuis La Rochelle vers Ars-en-Ré, Saint-Martin, Rochefort, Saint-Denis-d’Oléron, et retour à La Rochelle.

Yann Salaün et Didier Gomez ont embarqué avec un équipage du foyer Gabrielle Bordier de Parthenay.

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Source FR3.

Handicap – A Montemboeuf, la scène ouverte aux différences grâce à l’Imprévu Festival….

A Montemboeuf, l’Imprévu Festival fait la part belle à la diversité en ouvrant sa programmation aux artistes en situation de handicap. Vous pouvez y aller durant tout le week-end.

Ils ont été les premiers à monter sur la scène de l’imprévu : le groupe Cactus est né de la rencontre entre des artistes confirmés et des personnes souffrant de handicap.

Dans le reportage réalisé pour la première soirée du festival, Élodie Gérard et Thomas Chapuzot ont rencontré Alexandre : il ne sait pas lire le solfège mais il a l’oreille absolue.

La force du festival de l’imprévu : gommer les différences pour le seul plaisir d’être ensemble sur scène.

Et ça continue tout le week-end à Montemboeuf. Le programme est disponible sur le site officiel de l’Imprévu Festival.

Source FR3.

Le tango contre la maladie de Parkinson…

Maladie de Parkinson – En pratiquant le tango argentin, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson peuvent améliorer leur santé.

Une nouvelle étude américaine le confirme : le tango argentin permet de lutter contre les symptômes de la maladie de Parkinson. Cette pathologie neurogénérative, qui touche 150 000 personnes en France, provoque de nombreux troubles : lenteur des mouvements, raideur musculaire, tremblements, difficultés à marcher ou à garder l’équilibre. C’est précisément sur ces deux derniers points que le tango apporte une véritable amélioration de l’état du patient, selon les travaux menés par le professeur Gammon M. Earhart, neurologue à l’école de médecine de l’université de Washington (Etats-Unis).

En dansant de manière lente et souple, les pratiquants sont obligés de se tenir droit et de faire travailler l’équilibre, la posture et la souplesse. Depuis plusieurs années déjà, des professeurs de tango donnent des cours à des malades. Durant quelques minutes, les danseurs ne sont plus des patients mais goûtent à la joie d’esquisser des pas. Une activité qui atténue les blocages du corps et joue aussi sur le moral.

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Source LE PARISIEN.

Important ! Convention assurance chômage : ce qui change à partir du 1er octobre 2017…

Indemnisation chômage – Un nouvel accord sur l’assurance chômage.

À la veille de l’élection présidentielle, les partenaires sociaux ont trouvé un accord sur l’assurance chômage le 28 mars 2017, signé par tous à l’exception de la CGT.

La convention est conclue pour une durée déterminée de 3 ans, du 1er octobre 2017 au 30 septembre 2020. Certaines modifications prévues en matière de prestations entreront en vigueur plus tard, le 1er novembre 2017.

Retrouvez les principales modifications concernant l’assurance chômage, les cotisations et les prestations.

Contributions et CDD courts

La recrudescence des CDD courts était le sujet sensible de la négociation sur l’assurance chômage. Des négociations vont s’ouvrir afin d’identifier des solutions pour les secteurs les plus concernés. La «surtaxation » des CDD courts est remplacée par une contribution exceptionnelle et temporaire sur tous les contrats.

En 2013, la mise en place de la « surtaxation » des CDD courts avait pour contrepartie la création d’une exonération pour embauche d’un jeune de moins de 26 ans. La suppression de la « surtaxation » engendre donc la suppression de cette exonération.

Une contribution exceptionnelle temporaire au taux de 0,05 % à la charge de l’ensemble des employeurs et applicable à l’ensemble des contrats de travail. Le taux global de la contribution patronale chômage est donc porté à 4,05 %. Le taux de la contribution salariale reste à 2,40 %.

À noter : cette contribution exceptionnelle temporaire vise tous les contrats de travail : les CDD, quelle que soit leur durée, et les CDI.
Selon les déclarations du Medef, pour que l’impact soit neutre pour les entreprises, cette contribution exceptionnelle devrait être intégralement compensée par une baisse de la cotisation versée à l’AGS.

La contribution exceptionnelle et temporaire est mise en place à la date d’entrée en vigueur de la convention d’assurance chômage du 14 avril 2017, à savoir le 1er octobre 2017, pour une durée maximale de 36 mois. Elle cessera donc de s’appliquer au plus tard le 30 septembre 2020 (Convention art. 4)…

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Source Axens-Audit

Schizophrénie. Un traitement pour faire taire les « voix » des malades …

Des chercheurs ont localisé une zone du cerveau d’où proviennent les « voix » qui hantent des malades atteints de schizophrénie et les ont partiellement fait taire grâce à un traitement par impulsions magnétiques, selon les résultats d’une étude présentée mardi.

Plus d’un tiers des patients schizophrènes traités par des impulsions magnétiques dans un essai clinique ont éprouvé une réduction « significative » de leurs hallucinations auditives, soulignent les chercheurs dans un communiqué.

L’équipe de recherche française a conduit cet essai avec 26 patients qui ont reçu un traitement de stimulation magnétique transcrânienne (SMT/TMS), permettant d’appliquer les impulsions magnétiques sur le cerveau à travers le crâne, et 33 autres qui n’ont reçu qu’un placebo.

« Il s’agit du premier essai contrôlé (traitement contre placebo) qui montre une amélioration chez ces patients en ciblant une zone spécifique du cerveau et en utilisant cette stimulation (SMT/TMS) à haute fréquence », souligne la professeur Sonia Dollfus (CHU de Caen, France), chercheuse principale de ce travail dans le communiqué.

Le premier groupe de patient a reçu une série d’impulsions magnétiques au cours de deux séances par jour pendant deux jours sur la partie du lobe temporal du cerveau associée au langage.

Deux semaines plus tard, une réévaluation des voix qu’ils entendaient a été faite. Près de 35 % des patients traités ont fait part d’une amélioration « significative ».

600 000 personnes touchées

« Nous pouvons maintenant dire avec certitude que nous avons trouvé une zone anatomique spécifique du cerveau associée à des hallucinations auditives verbales dans la schizophrénie », explique la spécialiste. Et « nous avons montré que le traitement avec la stimulation magnétique transcrânienne à haute fréquence fait une différence chez au moins certaines personnes atteintes ».

Néanmoins, il reste « un long chemin » pour déterminer l’utilité que pourrait avoir ce mode de stimulation dans un traitement à long terme.

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Source Ouest France.

Polyarthrite rhumatoïde : un nouveau traitement à l’étude…

La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie des articulations, douloureuse et invalidante. Le traitement de fond fait appel au méthotrexate ou aux anti-TNF alpha.

Mais, parfois, ces molécules sont insuffisantes. Un nouveau médicament le sirukumab est actuellement à l’étude. Les premiers résultats viennent d’être publiés dans The Lancet.

Le Sirukumab, un nouveau médicament contre la polyarthrite rhumatoïde.

Le sirukumab fait partie de la classe des anticorps monoclonaux. C’est un biomédicament (ou biothérapie) : c’est-à-dire qu’il est issu du vivant. Les anticorps monoclonaux sont en effet fabriqués par des cellules vivantes. Ces cellules ont été sélectionnées pour synthétiser un type d’anticorps particulier.

A savoir ! Dans l’organisme, les anticorps sont des molécules produites par les lymphocytes B (des globules blancs). Ils reconnaissent d’autres molécules spécifiques (les antigènes), normalement extérieures à l’organisme (comme des entités à la surface des bactéries), se lient à elles et provoquent la destruction de la cible. Ce mécanisme fait partie du processus de défense immunitaire. Les anticorps monoclonaux sont fabriqués en laboratoire. Ils sont issus d’une cellule unique qui a été clonée (d’où leur nom) pour pouvoir produire le même anticorps en plus grande quantité.

Dans le cas du sirukumab, l’anticorps en question, est dirigé contre une interleukine, une molécule responsable de l’inflammation. Ce mode d’action est nouveau dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. En neutralisant, cette interleukine, le sirukumab diminue l’inflammation, calme la douleur et empêche l’altération du cartilage articulaire.

Le sirukumab s’administre par injection sous-cutanée. Il n’est pas encore commercialisé. Une étude clinique a été réalisée sur 878 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde afin d’évaluer son efficacité et sa sûreté…

polyarthrite rhumatoide

 

 

 

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Source www.sante-sur-le-net.com

Arthrose. Les cas ont doublé en 50 ans à cause de notre mode de vie …

Des chercheurs américains ont calculé que le nombre de cas d’arthrose du genou avait doublé entre le milieu du XXe siècle et aujourd’hui. En cause, quelques éléments extérieurs mais surtout l’évolution du mode de vie.

D’après l’étude publiée le 29 août dernier, l’arthrose du genou serait notamment liée à notre alimentation et notre activité physique.

Le nombre de personnes souffrant d’arthrose du genou a été multiplié par deux depuis le milieu du XXe siècle. Certains facteurs extérieurs expliquent en partie le phénomène, comme l’évolution de la forme des chaussures ou la nature du revêtement sur les trottoirs. Mais les causes principales relèvent de notre comportement.

9 à 10 millions de malades…

Des chercheurs américains ont publié une étude en ce sens le 29 août dernier, dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Dans leurs travaux, les scientifiques ont comparé les chiffres actuels et ceux datant de la période préindustrielle en matière d’arthrose du genou.

Cette maladie touche aujourd’hui 9 à 10 millions de Français, rappelle Le Point. Les spécialistes expliquent ce chiffre par notre mode de vie. La nourriture dans notre assiette serait trop grasse et trop sucrée. Cette alimentation favoriserait les inflammations chroniques bénignes, plus tard aggravées par le manque d’activité physique.

Soigner par la prévention…

L’inactivité grandissante affaiblirait les muscles périarticulaires, qui ne seraient alors plus capables d’équilibrer la position des cartilages du genou. Le manque d’exercice contribuerait aussi à l’amincissement de ces cartilages, ce qui augmenterait le risque d’arthrose.

Cette maladie s’ajoute à la liste des problèmes de santé auxquels nous pouvons toutefois remédier. Il faudrait pour cela surveiller son alimentation et pratiquer une activité physique régulière…

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Source Ouest France.

La moto et la compétition, malgré le handicap…

Sport Handicap – Victime d’un grave accident de moto qui l’a laissé paraplégique, Aurélien Doolaeghe s’est malgré tout remis en selle. même devenu champion du monde handisport sur piste. Il est présent à la fête de la moto à Bourbourg, ce week-end.

Avec une volonté de fer, l’aide de l’association MENRT et une moto adaptée, il est même devenu champion du monde handisport sur piste. Il est présent à la fête de la moto à Bourbourg, ce week-end.

L’accident fait malheureusement souvent partie du vocabulaire des motards. Victime d’une grave chute voilà quatre ans, «  à cause de travaux pas signalés  », Aurélien Doolaghe le sait. La liste de ses blessures, des fractures innombrables au poumon perforé en passant par la blessure au crâne, fait comprendre qu’il était cassé de partout. «  J’ai été alité dix-huit mois  », raconte-t-il. Après, direction le fauteuil roulant : le Denaisien est paraplégique.

Mais la passion de la moto ne l’a pas quitté. «  En 2015, j’ai demandé au centre de rééducation à pouvoir sortir un week-end. J’ai dit que j’avais un mariage. En fait, c’était pour aller rouler sur la moto avec laquelle j’avais eu mon accident.  »

Une moto adaptée…

Direction le circuit de Croix-en-Ternois, où Jean-François Bernard et Franck Vanquaelle, président et « piste marshall » de l’association dunkerquoise MENRT*, le voient débarquer avec sa moto et son équipement en annonçant son intention de rouler. «  Il était tellement motivé qu’on ne pouvait pas le laisser tomber  », se souvient Franck Vanquaelle.

«  Le premier virage à gauche, c’est passé. Le premier virage à droite, c’est passé. La ligne droite aussi  », sourit Aurélien. C’était reparti… «  L’hiver 2015-2016, il a acheté une Suzuki GSXR 1000 et nous a annoncé qu’il voulait faire de la compétition  », se rappelle Franck Vanquaelle. Aurélien Doolaeghe n’a pas fait semblant : en 2016, il est devenu champion du monde 1 000 cm3 dans sa catégorie de handicap, à Mugello en Italie.

« Je suis sur ma moto, pas dans mon fauteuil. Je surmonte mon handicap et je roule avec les valides. »…

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Source La Voix Du Nord.