Syndrome de glissement : ces vieux se laissent mourir….

A la suite d’un traumatisme, des personnes âgées se laissent glisser vers la mort.

Personnes âgées - Seniors

En médecine, les syndromes racontent des histoires. Leurs noms, quand ils ne sont pas ceux de leurs découvreurs, révèlent souvent des métaphores, des tentatives quasi poétiques de dompter une réalité rarement réjouissante.

Ainsi, quand une personne âgée se laisse mourir après un événement qui l’a bouleversée, on parle en psychiatrie et en gériatrie d’un « syndrome de glissement » dépressif ou réactionnel.

Le concept – franco-français – a été décrit pour la première fois en 1956 par le gériatre Jean Carrié et cerné ensuite par plusieurs médecins, les docteurs Graux et Delomier en tête. Le premier insistant particulièrement sur le caractère « brutal et rapidement évolutif » du syndrome.

Le décès de la personne âgée survenant en général dans les quatre semaines qui suivent l’événement traumatique.

Hervé Merveille est psychiatre des personnes âgées à Limoges, au Centre hospitalier Esquirol. Il détaille :

« Le syndrome de glissement touche les personnes de plus de 65 ans. Parmi les facteurs de risque, on trouve en tête la perte du conjoint ou la perte d’un proche, qui se conjugue à une baisse de l’estime de soi. »

Il existe aussi d’autres éléments déclencheurs comme l’annonce d’un diagnostic, la vente d’un bien immobilier précieux pour l’histoire familiale du patient ou encore une intervention chirurgicale dont les suites sont mal vécues. Hervé Merveille poursuit :

« Ces pertes s’accumulent et entraînent divers symptômes parmi lesquels l’apathie, l’anhédonie [l’incapacité à ressentir des émotions positives, NDLR], l’aboulie (perte de l’envie), la baisse de la conation [de la volonté d’agir, NDLR], la clinophilie (le fait de rester au lit), l’anorexie et la bradyphémie (lenteur de l’expression).

C’est un homme paternaliste et autoritaire qui se décharne de ses qualités masculines, une épouse qui perd de son autorité au foyer. »

Comme dans la chanson de Jacques Brel : « Les vieux ne bougent plus, leurs gestes ont trop de rides, leur monde est trop petit. Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit. »

Secrets de famille

Pour ce médecin, qui se rend régulièrement aux domiciles de ses patients ou au sein des Ehpad, c’est un lourd travail de recherche qui commence….

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Source L’OBS.

Vannes. Yvonne, 80 ans, mise dehors de l’hôpital en pleine nuit : une enquête ouverte … !

À 80 ans, Yvonne Coupez a été mise dehors de l’hôpital de Vannes, en pleine nuit, après avoir été admise aux urgences. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Hospitalisée à l’hôpital Chubert de Vannes, Yvonne a été obligée de quitter sa chambre à minuit. Seule et affaiblie, elle a dû rentrer chez elle en taxis jusqu’à Belz, près d'Auray.

Yvonne, octogénaire, a été contrainte de quitter l’hôpital Chubert de Vannes en pleine nuit fin octobre. Prise de vomissements après avoir suivi un traitement pour une sciatique, elle avait passé une journée dans l’établissement de santé au cours de laquelle elle avait été mise sous perfusion avant de passer des radios et d’être installée dans une chambre.

« À minuit, un médecin est venu la voir en lui disant qu’elle devait partir. Elle a tenté de nous joindre, en vain. Elle s’est habillée toute seule et a été mise dehors », a raconté, dans nos colonnes, jeudi 9 novembre, François Coupez, son fils, qui ne cachait pas sa colère.

L’octogénaire n’a eu d’autre choix que de prendre un taxi pour rentrer chez elle et payer 103 € pour la course. « Aujourd’hui, l’hôpital nous a présenté ses excuses », indique le fils d’Yvonne.

Une enquête confiée à l’ARS

L’affaire, qui a fait grand bruit, est montée jusqu’au ministère de la Santé. « La ministre a commandé une enquête. Elle a été confiée à l’Agence régionale de santé (ARS) », confie le service presse d’Agnès Buzyn, la ministre.

Des élus se sont aussi emparés du dossier. C’est le cas de Gilbert Collard. Le député FN du Gard vient d’interroger la ministre de la Santé sur « le grave incident qui s’est produit à l’Hôpital de Vannes ».

De son côté, David Robo, maire de Vannes et président du conseil de surveillance de l’hôpital, précise « qu’une enquête interne a aussi été ouverte ».

Ce que confirme Philippe Couturier, directeur du CHBA de Vannes. Selon lui, « un retour à domicile n’est réalisé a priori qu’en accord avec la patiente et si seulement les conditions sont réunies ».

C’est effectivement cette question qui est posée aujourd’hui pour le cas d’Yvonne : les conditions étaient-elles véritablement réunies ? Pour le directeur du centre hospitalier, « l’état de santé de la patiente ne nécessitait pas une hospitalisation. Nous lui avons apporté une conclusion médicale à sa situation médicale et qu’elle n’avait pas besoin d’un transport médicalisé ».

Rencontre entre la famille de la patiente et l’hôpital

L’enquête interne doit permettre aussi de savoir si l’analyse a été bonne pour cette patiente. « Manifestement, il y a eu une mauvaise compréhension entre l’équipe soignante et la personne elle-même. Je peux vous dire que l’on reçoit parfois des patients des îles du golfe du Morbihan et que lorsqu’il n’y a plus de bateau pour rentrer chez eux, nous faisons en sorte qu’ils soient pris en charge et qu’ils ne soient pas laissés dehors », indique Philippe Couturier.

La direction de l’hôpital et la famille d’Yvonne Coupez doivent se rencontrer cette semaine.

Source OUEST FRANCE.

Des seniors bien dans leur vie… ! Enquête IFOP…

L’image des seniors a bien changé et leurs modes de vie aussi. C’est ce qui ressort d’un nouveau sondage réalisé par l’IFOP, où les seniors s’expriment sur leur relations avec les jeunes de 18 à 30 ans.

Seniors

C’est en moyenne à 67 ans que l’on  se sent senior, contre 69 ans en 2016.
Selon le baromètre annuel 55+ COGEDIM Club, réalisé par l’IFOP, le terme de senior est de mieux en mieux valorisé et accepté par les plus de 55 ans.

Être senior, une nouvelle dynamique

La tendance au retour des cheveux blancs, l’explosion des start-up de grands-mères qui cuisinent ou des grands-pères qui bricolent, le phénomène des « mamies-nounous », l’image des seniors a bien changé et leurs modes de vie aussi.

Et si se revendiquer senior était une tendance ?

Ce rajeunissement de deux ans de l’âge moyen auquel on se sent senior montre que le terme « senior » est de mieux en mieux accepté dans la société.

Le baromètre annuel 55+ COGEDIM Club révèle ainsi que 59% des personnes âgées de 55 ans et plus se considèrent comme seniors, contre 57% en 2016. Un ressenti très fortement corrélé à l’âge, puisque ce sentiment se développe plus fortement chez les sexagénaires et notamment après 65 ans, pour 68% des sondés.

Des seniors bien dans leur vie

Le baromètre 55+ COGEDIM Club révèle que les seniors se distinguent par leur épanouissement :

– Plus de 8 seniors sur 10 affirment être satisfaits de la vie qu’ils mènent (84% contre 81% en 2016).

Assumer son âge c’est donc aussi se sentir mieux dans sa vie.

– Les seniors dans leur unanimité affichent leurs satisfactions vis-à-vis des liens avec leurs proches (91%)

– Près de 7 seniors sur 10 se sentent bien considérés dans la société (69%).

La vie sociale est une motivation pour se prendre en main. Aller faire ses courses à pied, sortir se balader, retrouver des liens affectifs…

Jérôme Navarre, directeur général de Cogédim Club
Source FRANCE INFO SENIORS

2 douches par mois pour les résidents de la maison de retraite de Châlus !!!!…

A Châlus en Haute-Vienne, les résidents d’une maison de retraite sont excédés.

Selon eux, la perte des emplois aidés au sein de l’établissement rend leurs conditions vie quotidienne inadmissibles, avec par exemple 2 douches par mois seulement. Ils ont écrit à Emmanuel Macron.

Selon les résidents de l’EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) du Nid à Châlus (87), la perte de 9 emplois aidés début novembre 2017 détériorent fortement les conditions d’hébergement.

L’EHPAD du Nid coûte 1700 euros par mois. Difficile dans ces conditions d’augmenter les tarifs pour la direction qui n’a pas les moyens d’employer des aides-soignants supplémentaires.

Ce message, les résidents auraient aimé le faire passer au Premier Ministre Edouard Philippe lors de son déplacement à Châlus le 13 octobre 2017 pour évoquer les déserts médicaux mais ils n’ont pas pu le rencontrer.

Ils ont donc décidé d’écrire au Président de la République pour l’interpeller :

« Nos maigres retraites ne résisteront pas à une augmentation du prix de journée pour recruter des agents supplémentaires » ont-ils écrit dans un courrier que vous pouvez lire ci-dessous :

80 % des résidents ont perdu leur autonomie dans cet établissement. Avec la perte de ces emplois aidés, le personnel est si peu nombreux qu’il faut parfois attendre plus d’une heure pour aller aux toilettes. Les résidents doivent également se résigner à ne se laver complétement qu’une fois tous les deux semaines, même s’ils bénéficient de toilettes au gant beaucoup plus régulières.
Certains résidents encores valides participent même à la distribution des repas ou du courrier !

Une situation alarmante dans l’ensemble des Ehpad de Haute-Vienne

A terme, 20 emplois aidés disparaitront à l’EHPAD de Châlus, où le personnel est au bord de la rupture, un risque de burn-out déjà constaté dans un rapport par l’Observatoire régional de la santé il y a quelques semaines.

En Haute-Vienne, 250 postes risquent de disparaitre au sein des 37 EHPAD publics. Une situation alarmante, à tel point que les directions et les syndicats de salariés ont déjà tiré la sonnette d’alarme mi-octobre. Le président du conseil départemental Jean-Claude Leblois (PS) lance lui aussi un message à Emmanuel Macron.

Courrier adressé au Président de la République.

Source FR3.

Le froid hivernal, huit fois plus meurtrier que la canicule estivale… !

Infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, grippe ou encore pneumonies entraînent chaque hiver une hausse des décès de 9%.

Le froid hivernal, huit fois plus meurtrier que la canicule estivale

 

Été 2003. La canicule surprend la France pendant les vacances. Cette vague de chaleur sans précédent provoque le décès de 15. 000 personnes. Un véritable traumatisme pour le pays. Tout le monde s’en souvient. Mais qui pourrait dire aujourd’hui combien de personne meurent à cause du froid chaque année? Pas grand monde.

Pourtant, la surmortalité hivernale est un fait épidémiologique que personne ne conteste. «Chaque année, nous enregistrons une hausse moyenne des décès de 9 % sur les mois de décembre, janvier, février et mars», détaille Daniel Rousseau, du Conseil supérieur de la météorologie. Selon une étude évaluant la mortalité saisonnière sur trente ans, qu’il a menée en 2006, l’impact du froid hivernal serait huit fois plus meurtrier que les épisodes caniculaires.

Pourquoi cette différence? Tout d’abord parce que le froid est plus fréquent et qu’ensuite il n’a pas besoin d’être extrême pour tuer. «La chaleur, pour être dangereuse, doit devenir caniculaire alors que la surmortalité hivernale apparaît dès qu’on passe en dessous de 15°. De plus, il n’y a pas, comme pour la chaleur, de rupture de la courbe de mortalité», explique le Pr Jean-Louis San Marco, professeur de santé publique à Marseille et auteur de Canicule et froid hivernal: comment se protéger? aux éditions du Rocher.

Et la grippe, souvent incriminée, n’est pas toujours responsable de cette hécatombe. Que certains pics de surmortalité soient dus à des épisodes infectieux, c’est certain, écrit le Pr San Marco. Par exemple, le pic de surmortalité de 2015 est vraisemblablement dû à une épidémie de grippe en raison d’un vaccin moins efficace et d’une couverture vaccinale particulièrement faible. Mais, selon lui, rien en dehors d’un froid extrême n’a expliqué la surmortalité des hivers 2009 et 2012.

À ce jour, il n’est cependant toujours pas possible de connaître les raisons exactes des pics de surmortalité observés…

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Source LE FIGARO.

CSG et aidants : le gouvernement promet de ne pas les pénaliser…

CSG et aidants –  Selon le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, la hausse d’1,7 point de la CSG s’applique également au dédommagement perçu par les aidants au titre de la prestation de compensation du handicap. Mais le gouvernement s’est engagé, mercredi 25 octobre, devant les députés, à ce que cette mesure n’impacte pas leurs ressources.

« Nous allons corriger cette injustice. » Le ministre des Comptes publics a promis aux députés de faire en sorte que les aidants ne soient pas pénalisés par la hausse de la CSG. « Puisqu’ils ont peu de revenus et font partie d’une politique sociale à accompagner », a précisé Gérald Darmanin.

Comme faire-face.fr l’a expliqué, la contribution sociale généralisée va en effet augmenter d’1,7 point le 1er janvier 2018. Sur tous les revenus, y compris le dédommagement perçu par les aidants d’un allocataire de la prestation de compensation du handicap (PCH).

Les aidants soumis au taux de CSG le plus élevé

Pourquoi ? Pour alléger les charges pesant sur le travail en France. En contrepartie, les cotisations sociales payées par les salariés du secteur privé baisseront en effet de 3,15 points en 2018. Ce transfert d’une partie du financement de la protection sociale vers la CSG va se traduire par un gain de pouvoir d’achat pour les salariés… et une perte pour tous ceux qui ne paient pas de cotisations salariales, dont les aidants.

La CSG sur le dédommagement va donc passer de 8,2 % à 9,9 %. C’est le taux le plus élevé. Le même que celui applicable aux revenus des professions non salariées et aux revenus du patrimoine. « Il y a un vice, dès la prestation, puisqu’elle est considérée comme un revenu du capital », a d’ailleurs souligné Gérald Darmanin.

Trois solutions envisagées

Mais comment compte-t-il faire pour éviter que les aidants soient pénalisés ? Les exempter de la hausse de la CSG ? Le ministre des Comptes publics n’y est pas favorable. Car il est attaché au « principe même que la CSG s’applique partout et à tous ».

Revaloriser le montant du dédommagement ? Difficilement envisageable car ce sont les départements qui paient la PCH et « il ne serait pas bon de leur demander d’avoir une charge supplémentaire ». Sauf à ce que l’État compense cette dépense.

Reste une troisième possibilité. Elle semble avoir les faveurs du ministre : « Changer le statut » du dédommagement pour que le taux de CSG applicable ne soit plus celui des revenus du capital, le plus élevé.

Réponse définitive d’ici décembre

Gérald Darmanin répondait à l’interpellation de plusieurs élus sur le sujet, dont la députée Nouvelle Gauche Éricka Bareigts et le député Les Républicains Gilles Lurton. Le projet de loi de financement est actuellement examiné en première lecture à l’Assemblée nationale. Le ministre des Comptes publics s’est engagé à apporter une réponse définitive lors du passage du texte en seconde lecture, courant novembre ou début décembre.

Source FAIRE FACE.

Maisons de retraite : les secrets d’un gros business… Quand les maisons de retraite franchissent les limites de la légalité !!! Révoltant !!!!!

Plus rentables que les hypermarchés, les maisons de retraite sont aujourd’hui un eldorado !!!!

Maisons de retraite

Le marché pèse entre 25 et 30 milliards d’euros. Il faut dire que la demande est constante, voire grandissante : plus de 600 000 Français vivent dans un Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes, un Ehpad. Ils y passent en moyenne les trois dernières années de leur vie. Et le mouvement ne risque pas de ralentir avec les baby-boomers qui arrivent à l’âge de la retraite…

Près du quart des Ehpad sont des entreprises privées à but lucratif, gérées par de grands groupes. Leurs tarifs oscillent entre 2 000 et 5 000 euros par mois. Leurs publicités promettent des conditions de vie très confortables, dignes des meilleurs hôtels.

Economies sordides, pratiques illégales

L’enquête de « Pièces à conviction » révèle une tout autre réalité : personnel insuffisant, sur-occupation des établissements, rationnement de la nourriture et des produits d’hygiène… Certains groupes multiplient les économies souvent sordides et les pratiques illégales. Pourtant, ces maisons de retraite sont aussi financées par de l’argent public, mais l’Etat a le plus grand mal à contrôler ce qui se passe derrière leurs murs.

Les personnels sous pression

A Foucherans, dans le Jura, où les aides-soignantes ont mené la plus longue grève de soignants en France (117 jours), à Marseille, où les économies réalisées par une maison de retraite mettent en danger la vie des résidents, en passant par Toulouse ou la région parisienne, « Pièces à conviction » lève le voile sur les secrets d’un des business les plus profitables de France.

L’Ehpad des Opalines, à Foucherans, pratique l’accueil de jour de personnes âgées, une prestation fort lucrative. Petit problème : il n’est pas autorisé à exercer cette activité…

Avec de plus en plus de seniors et de personnes dépendantes, la vieillesse est devenue un business. Le secteur est plus rentable encore que les hypermarchés, avec des bénéfices qui ne cessent de grimper. Mais certaines maisons de retraite ne reculent devant rien pour augmenter leurs profits, quitte à franchir les limites de la légalité.

A Foucherans, près de Dôle dans le Jura, la direction des Opalines a trouvé un moyen de faire grimper son chiffre d’affaires : l’établissement pratique l’accueil de jour de personnes âgées. Evidemment, cette prestation est facturée. Mais encore faut-il, pour pratiquer l’accueil de jour, avoir obtenu une autorisation de l’Autorité régionale de santé (ARS). Et ce n’est pas le cas des Opalines : l’Ehpad ne figure pas dans la liste des établissements habilités par le département, et la convention qu’il a passée avec les pouvoirs publics ne l’y autorise pas non plus.

Un « service » qui rapporte…

« Pièces à conviction » a interrogé le responsable de l’ARS, pour le moins surpris : « L’établissement avait pris l’engagement de mettre fin à cette pratique », explique-t-il. L’ARS lui avait d’ailleurs envoyé, en juillet 2017, un courrier lui demandant de « bien vouloir mettre fin définitivement à toute forme d’accueil de jour ». L’Ehpad de Foucherans prend-il un risque en continuant à le pratiquer ? « L’ultime sanction que l’ARS peut infliger à un établissement, c’est de lui retirer l’autorisation d’exercer ses activités. »

Le directeur des Opalines semble ne pas comprendre de quoi il retourne. Il admet avoir accueilli des personnes âgées « quelques heures par jour » alors qu’il n’en avait pas l’autorisation, mais considère qu’il s’agit d’un « service rendu à ces gens-là », qui sont d’ailleurs « toujours en train de frapper à la porte pour revenir ». Un « service » grassement facturé…

Source France TV.

Très inquiétant !!! Le personnel des maisons de retraite lance un appel au secours…

Les conditions de travail et d’accueil des personnes âgées se sont considérablement dégradées selon les professionnels du secteur. Ils adressent ce jeudi un courrier à Emmanuel Macron lui demandant d’agir rapidement.

Le personnel des maisons de retraite lance un appel au secours

Qu’ils soient à domicile ou en établissement, ils n’en peuvent plus. Les professionnels travaillant aux côtés des personnes âgées tirent ce jeudi la sonnette d’alarme pour dénoncer des conditions de travail exécrables. «Les aidants sont complètement épuisés et isolés. Nous sommes une profession où les risques de maladie et d’accident du travail sont plus importants que dans le BTP. À cela s’ajoutent la baisse des dotations, la hausse de la CSG sans compensation, la suppression des contrats aidés…La situation n’est plus tenable», déplore Romain Gizolme, directeur de l’association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA). Ce dernier va adresser ce jeudi un courrier à Emmanuel Macron l’exhortant à agir rapidement. Cinq syndicats (FO, CGT, CFDT, Unsa, CFTC) seront également signataires de cette lettre.

Dans ce courrier, l’AD-PA et les syndicats évoquent «des interventions de plus en plus courtes» et «des rémunérations insuffisantes». Ils dénoncent aussi une situation «extrêmement tendue au regard des besoins et attentes de plus en plus nombreux des personnes âgées». D’après l’AD-PA, «ce constat est unanime chez tous les acteurs du secteur». Il est d’ailleurs partagé par Monique Iborra, rapporteur d’une mission parlementaire sur la situation des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). «Les Ehpad souffrent de sous-effectifs et de conditions de travail difficiles», avait-elle déploré en septembre, tout en réclamant des actions urgentes.

 «On constate que les personnes âgées ne sont pas une priorité. Elles passent toujours après tout le monde»

Romain Gizolme, directeur de l’AD-PA

Cela fait plusieurs mois que le secteur tire la sonnette d’alarme. Cet été, les acteurs publics tels que la Fédération Hospitalière de France (FHF) dénonçaient la réforme de la tarification des maisons de retraite adoptée par le précédent gouvernement et appliquée depuis le 1er janvier. Elle prévoit selon eux une baisse de 200 millions d’euros des dotations annuelles allouées aux maisons de retraite publiques. Malgré la grogne, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a décidé de maintenir la réforme tout en annonçant, dans le cadre du PLFSS, un renforcement de 100 millions d’euros des moyens alloués aux Ehpad pour améliorer le taux d’encadrement, la qualité des accompagnements et les conditions de travail des personnels. «Les chiffres sont connus: il faudrait entre 3 et 7 milliards d’euros et on nous annonce 100 millions. C’est un pansement sur une jambe de bois!», s’insurge Romain Gizolme. «On constate que les personnes âgées ne sont pas une priorité. Elles passent toujours après tout le monde. D’ailleurs, nous n’avons pas de ministre des personnes âgées, c’est pour ça que nous envoyons notre courrier directement au président. Le vieillissement de la population est pourtant un enjeu de société majeur», rappelle-t-il.

D’ici à 2060, les Français devraient avoir gagné 7 ans d’espérance de vie. À cette date, 1 citoyen sur 3 aura plus de 60 ans (contre 1 sur 4 aujourd’hui). À cette même échéance, les dépenses de prise en charge des personnes âgées dépendantes, financées par les pouvoirs publics et les ménages, pourraient presque doubler en part de PIB, passant de 1,4 point de PIB à 2,78 points, selon une étude de la Drees publiée la semaine dernière. «Il faut envisager un investissement social qui permettra d’améliorer les conditions de travail du personnel, le bien-être des personnes âgées et créer des centaines de milliers d’emplois. Il faut que les pouvoirs publics réagissent rapidement. Nous attendons la réponse d’Emmanuel Macron», prévient le directeur de l’AD-PA.

Source LE FIGARO.

Agirc – Arrco : les retraites complémentaires n’augmentent pas en novembre 2017… !!!!!!

Pour la quatrième année, les retraités subissent une légère baisse de leur pouvoir d’achat.

« Les anciens maltraités dans notre pays !  » La rédaction Handicap Info.

Au 1er novembre 2017, les pensions servies aux seniors pour les retraites complémentaires Agirc et Arrco sont maintenues à leur niveau actuel, compte tenu de la faiblesse de l’inflation.

Agirc - Arrco : les retraites complémentaires n'augmentent pas en novembre 2017

Si le régime de base a augmenté les pensions de vieillesse de 0,8 % en octobre 2017, les retraites complémentaires ne sont pas revalorisées cette année. Au 1er novembre 2017, la valeur des points reste à 0,4352 € pour Agirc (régime de retraite complémentaire des salariés) et à 1,2513 € pour l’Arrco (retraite complémentaire pour les cadres).

Baisse du pouvoir d’achat des seniors depuis 2013

Concrètement, la dernière revalorisation des pensions complémentaires remonte à avril 2013.

Pour rappel, l’accord de 2015 conclu par les partenaires sociaux prévoit que, pour les années 2016, 2017 et 2018, la valeur des points Agirc et Arrco est indexée sur l’évolution des prix à la consommation hors tabac diminuée de 1 point sans pouvoir diminuer en valeur absolue (hypothèse d’inflation prévisionnelle pour 2017 : 1 %).

Source LE FIGARO.

Un parcours pour tester le grand âge…

Changer son regard sur le Vieillissement – Un parcours de simulation du grand âge a été présenté ce mercredi 18 octobre dans un EHPAD à Metz. Il permet aux familles et aux soignants de mesurer l’impact de l’âge sur le quotidien.

 

Ce dispositif, un simulateur de vieillissement est testé dans les établissement grâce à l’OHS, l’Office d’Hygiène Sociale de Lorraine dont le siège est à Vandœuvre-lès-Nancy. Avec l’aide d’une ergothérapeute, il démontre aux plus jeunes la difficulté engendrée par le veillissement du corps. Son but ? Favoriser la bientraitance à l’égard des résidents des maisons de retraite.

A Metz, l’EHPAD St Dominique a profité d’une fête à l’occasion de ses 60 ans existence pour tester ce parcours auprès des familles de résidents. Valérie âgée de 46 ans s’est pliée à cette expérience insolite. Aidée par une ergothérapeute, elle a enfilé un masque pour simuler la baisse de la vue, des bouchons d’oreille pour diminuer son audition. Et des brassards, afin de ressentir les difficultés liées à l’arthrose. Pas si facile d’accomplir les gestes simples. Tout devient plus compliqué. Avec la combinaison, « toutes les entrées sensorielles sont modifiées ». Boire un verre d’eau, monter un escalier, prendre l’ascenseur. ce simulateur la fait vieillir de trente ans.

Valérie 46 ans en est sortie bouleversée : « je ne vois plus ma mère de 86 ans comme avant. je ne lui demanderai plus de se dépêcher, j’ai compris que son corps n’est plus le même ». 

Le dispositif vise aussi à mieux former les soignants. leur faire comprendre qu’une personne âgée ne peut pas se déplacer aussi vite qu’une personne plus jeune. Que tout acte est un effort. Il développe ainsi un savoir faire et un savoir être. Fait réfléchir sur les pratiques. Et améliore les compétences de ces professionnels.

Source FR3.