Aidants : un « droit au répit » encore insuffisant…

Aidants – Vendredi 6 octobre, c’est la Journée nationale des aidants. Ils sont plus de huit millions à s’occuper quotidiennement d’un proche âgé, malade ou handicapé. Depuis 2016, ils peuvent bénéficier d’un « droit au répit ».

Certains aident leurs proches jusqu’à l’épuisement. Pour permettre aux aidants de souffler un peu, la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement créé le droit au répit. Il s’agit d’une aide financière de 500 euros pour permettre à l’entourage du malade de se reposer. Mais la mesure concerne uniquement les proches des personnes âgées dépendantes.

Un « droit au répit » uniquement pour les proches de personnes âgées

Pour Sébastien Coraboeuf de l’Association Française des aidants, c’est une erreur. « Au final, ce n’est qu’une petite partie de la population des proches aidants qui est concernée. Si on parle des 8,3 millions d’aidants, ça va être 100.000 voire 200.000 personnes qui sont concernées par ce droit au répit. Il s’agit d’une enveloppe de 500 euros pour accéder à des dispositifs de répit. Il n’est au final pas mis en oeuvre partout en France à ce jour ».

Ce droit au répit très limité existe pour le conjoint, un membre de la famille mais aussi toute personne apportant une aide régulière et fréquente pour accomplir des activités de la vie quotidienne. Ces proches peuvent aussi parfois demander à leur employeur des congés particuliers.

Des congés particuliers pour accompagner un proche dépendant

Sébastien Coraboeuf explique : « Le congé de proche aidant permet de prendre des congés avec cette limite quand même qu’il s’agit de congé sans solde. Et puis, vous avez le droit de solidarité familiale mais qui lui s’inscrit bien uniquement dans l’accompagnement d’un proche en fin de vie. Enfin, vous avez aujourd’hui le don de RTT où vous pouvez recevoir des dons de RTT de la part de collaborateurs pour vous permettre d’accompagner votre proche en situation de dépendance quelle que soit la dépendance ».

Le droit au répit est encore peu connu et insuffisant. Les aidants restent donc souvent seuls face à la maladie et la dépendance de leur proche, surtout dans les régions où les possibilités d’accueil de jour ou d’hospitalisation ponctuelle n’existent pas.

Source France Info TV.

Seniors – Santé : les seniors exposés aux accidents médicamenteux…

Médicaments – Il apparait que 20 % des hospitalisations de personnes âgées sont dues à des accidents médicamenteux qui auraient pu être évités. Les seniors, qui sont les plus gros consommateurs de médicaments, doivent faire attention aux cocktails nocifs.

Au total, onze médicaments différents chaque jour. À 71 ans, Jacky, insuffisante cardiaque et diabétique, fait partie de ces seniors qui prennent beaucoup de traitements. Trop ? Certainement pas, selon elle. Trouver la juste prescription, un défi pour les médecins qui s’occupent des personnes âgées. Dans cet hôpital gériatrique de Lille (Nord), on essaie à chaque consultation de revoir à la baisse le nombre des médicaments. Les psychotropes sont particulièrement visés.

Les accidents médicamenteux causent 7 500 morts chaque année

Ce patient de 87 ans, dépressif depuis la mort de sa femme, prend chaque jour un antidépresseur, un anxiolytique et un somnifère. Objectif de cette consultation : diminuer progressivement anxiolytiques et somnifères en privilégiant d’autres méthodes bien moins risquées. 130 000 personnes de plus de 65 ans sont hospitalisées chaque année suite à des accidents de médicaments. Problèmes d’interaction entre les molécules, de mauvaises éliminations de prises hasardeuses : 7 500 en décèdent.

Source France Info.

France : des centaines de milliers de seniors en situation de « mort sociale »…

Seniors – Absence d’amis, éloignement de la famille… En France, 900 000 personnes des personnes âgées de 60 ans et plus sont isolées à la fois des cercles familiaux et amicaux.

En France, 900 000 personnes des personnes âgées de 60 ans et plus sont isolées à la fois des cercles familiaux et amicaux.

C’est le résultat d’une étude (1) publiée jeudi 28 septembre par les Petits frères des pauvres. L’association se penche ainsi sur la solitude préoccupante des personnes âgées, révélant en particulier un phénomène qui touche davantage encore les personnes de plus de 85 ans.

21 % des 60 ans et plus sont ainsi isolés de leurs voisins, 22 % de leur famille, 28 % de leurs amis et 55 % des réseaux associatifs.

« Mort sociale »

L’association considère que 300 000 personnes de plus de 60 ans sont « en situation de mort sociale », c’est-à-dire qu’« ils ne rencontrent quasiment jamais ou très rarement d’autres personnes », qu’il s’agisse de membres de leur famille, de voisins, d’amis ou de bénévoles appartenant à des associations.

Dans cette population, les plus touchées sont les femmes de plus de 75 ans avec des revenus modestes. Parmi elles, 67 % ne savent pas à qui se confier, et 39 % considèrent qu’elles ne peuvent s’appuyer pour les aider dans leur vie quotidienne (par exemple en leur demandant de garder leur clé).

« Exclusion numérique »

Cet isolement se double d’une « exclusion numérique », puisque 31 % des plus de 60 ans n’utilisent jamais Internet. C’est le cas pour près de la moitié des 75-84 ans, et 68 % des 85 ans et plus. « À ce niveau, on ne peut plus parler de fracture numérique mais d’exclusion qui se cumule, pour les plus âgés, aux risques d’isolement et de repli sur soi », soulignent les Petits frères des pauvres dans leur dossier de presse.

« La pauvreté, se conjugue à l’isolement pour détruire le lien social sans lequel personne pourtant ne peut survivre… », explique quant à lui le sociologue Michel Billé, spécialiste du grand âge et du vieillissement.

Familles et amis, deux « piliers forts »

Selon ce sondage, les principales préoccupations des seniors sont la perte d’un proche (78 %), la perte de l’autonomie (59 %) et la maladie (56 %). La solitude et l’isolement préoccupent 28 % des sondés, plus majoritairement les femmes.

Pour lutter contre la solitude et l’isolement, il faudrait pour la très grande majorité des sondés (90 %) « maintenir les commerces et services de proximité », « développer des solutions de transports adaptées », et « informer sur les aides et allocations financières ».

Mais au-delà de ces chiffres inquiétants, l’étude insiste sur les deux « piliers forts » que restent la famille et les amis pour les personnes les plus âgées. « L’amitié est une valeur sûre » qui « résiste de façon extrêmement surprenante », peut-on lire. Par ailleurs, « le cercle familial proche est celui où la solidarité se resserre », particulièrement après 80 ans. 62 % des 80 ans et plus voient leurs enfants une à plusieurs fois par semaine (contre 49 % pour les 70-79 ans).

Source LA CROIX.

Sécurité sociale – Tous les changements prévus dans le projet de budget 2018 : Minimum Vieillesse, Forfait hospitalier, Retraites, Prestations familiales,……

SOCIAL Retraites, tabac, forfait hospitalier… « 20 Minutes » passe en revue les principales nouveautés du projet de loi de budget 2018 de la Sécurité sociale….

Sécurité sociale.

Les ministres de la Santé Agnès Buzyn et des Comptes publics Gérald Darmanin ont présenté ce jeudi le premier projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), Au programme, l’exécutif prévoit de  réduire en un an le déficit global de la Sécu de 3 milliards d’euros, à 2,2 milliards d’euros en 2018. Un niveau inédit depuis 17 ans qu’il entend obtenir au prix d’économies importantes dans le domaine de la santé, Voici les principaux changements auxquels les Français doivent se préparer.

Tabac. Le prix du paquet de cigarettes va progressivement atteindre 10 euros d’ici fin 2020: après une première hausse de tarif « dans les prochaines semaines », le paquet augmentera d’un euro en mars 2018, de 50 centimes en avril et en novembre 2019, de 50 centimes en avril 2020 et de 40 centimes en novembre 2020.

Vaccins. Onze vaccins, contre trois actuellement, seront obligatoires pour les enfants qui naîtront à partir du 1er janvier 2018. A la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, vont s’ajouter coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole (ROR), hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C.

Retraites. La revalorisation annuelle des pensions, indexée sur l’évolution des prix hors tabac, sera reportée d’octobre 2018 à janvier 2019. Inchangées depuis 2013 en raison de l’inflation quasi-nulle , les retraites doivent toutefois augmenter de 0,8 % ce 1er octobre 2017.

Forfait hospitalier. Inchangé depuis 2010, le forfait hospitalier augmente de deux euros par jour pour passer à 20 euros (15 euros pour les séjours en psychiatrie). Cette dépense sera prise en charge par les complémentaires santé pour les patients qui en disposent.

Minimum vieillesse. L’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa, environ 550.000 bénéficiaires), qui est de 803 euros par mois pour une personne seule, sera augmentée de 100 euros par mois en trois fois : +30 euros en avril 2018, +35 euros au 1er janvier 2019 et +35 euros en janvier 2020.

La revalorisation annuelle selon l’inflation sera avancée à janvier au lieu d’avril, à partir de 2019.

Prestations familiales. Le Complément libre choix du mode de garde (CMG), aide à la garde d’enfants, sera revalorisé de 30 % au 1er octobre 2018 pour les familles monoparentales.

L’Allocation de soutien familial (ASF), qui complète le revenu des parents isolés ne percevant pas de pension alimentaire, sera revalorisée de 6 euros le 1er avril 2018. Le Complément familial majoré, versé aux familles nombreuses modestes, augmentera de 16,80 euros par mois au 1er avril 2018.

Les primes de naissance et d’adoption vont être « dégelées » en 2018 pour suivre l’inflation.

Pour les enfants nés ou adoptés à partir du 1er juillet 2018, les conditions de ressources et montants de l’allocation de base de la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje), 184 euros/mois versés aux parents d’enfants de moins de trois ans, seront alignées sur ceux, plus bas, du Complément familial.

r novembre 2019.

Parallèlement, les règles de prise en compte des revenus d’un couple à l’AAH seront rapprochées de celles appliquées pour les autres bénéficiaires de minimas sociaux, comme le RSA, moins avantageuses. « L’impact de cette mesure sera neutralisé par la revalorisation » de l’AAH. Les couples représentent un peu moins d’un quart des bénéficiaires.

Tarification des hôpitaux. Des expérimentations seront menées pour changer le financement des hôpitaux, aujourd’hui payés à l’activité, avec la mise en place de forfaits qui prendront en compte le parcours du patient.

Indépendants. Le régime social des indépendants (RSI) sera progressivement supprimé pour être confié au régime général à partir du 1er janvier 2018, « avec une phase transitoire de l’ordre de deux ans ».

Les indépendants bénéficieront de deux baisses de cotisations : -2,15 points sur les cotisations famille, et un accroissement de l’exonération des cotisations d’assurance maladie et maternité.

A compter du 1er janvier 2019, les créateurs et repreneurs d’entreprises bénéficieront, sous conditions de ressources, d’une « année blanche » de cotisations sociales, au titre de leur première année d’activité.

Associations. Le remplacement du crédit d’impôt de taxe sur les salaires (CITS) par une réduction de cotisations patronales permettra au secteur non lucratif « d’économiser 1,4 milliard d’euros chaque année à partir de 2019 ».

Source 20. Minutes.

Belgique – Les hôpitaux laissent-ils mourir certains patients « qui n’ont plus aucun avenir » par manque de places?…

Les hôpitaux laissent-ils mourir les patients les plus mal en point?

Les hôpitaux laissent-ils mourir certains patients

Bel RTL a reçu pas mal de témoignages allant dans ce sens. Des familles de personnes âgées expliquent que les médecins arrêtent les traitements quand ils estiment que les conditions de vie des patients sont trop dégradées.

Michel, qui a travaillé dix ans dans un service de soins intensifs, a livré un témoignage édifiant à nos collègues de la radio. « On est confronté parfois à un manque de places aux soins intensifs. Les services sont complets. Et un moment donné, il y a des interventions programmées, préparées, et on arrive à devoir faire des choix concernant les patients présents« , a-t-il confié avant de préciser: « On fait entre guillemets un tri. Donc on regarde quels sont les patients qui peuvent être d’abord transférés dans des services banalisés. Puis, quand le manque de places est encore présent, eh bien on fait une petite réunion du personnel et on voit quel patient n’a plus aucune espérance ou plus aucun avenir et la décision est prise de l’euthanasier« .

Notez que les directions d’hôpitaux contestent formellement ce type de pratiques et précisent que les fins de vie sont bien plus encadrées qu’avant… La dépénalisation de l’euthanasie, entre autres, aurait réduit les risques de dérives, comme l’a expliqué le responsable du service de gériatrie de l’hôpital de la Citadelle à Liège.

« Qu’en est – il en France ? Rédaction Handicap Info. »

Source RTL INFO.

Budget de la Sécu: Cent millions d’euros en plus pour les maisons de retraite…

BUDGET – Cent millions d’euros pour les maisons de retraite ! Agnès Buzyn a également confirmé que la réforme du financement des Ehpad, qui est contestée notamment par des acteurs publics tels que la Fédération Hospitalière de France (FHF) et certains départements, serait poursuivie….

La ministre de la Santé Agnès Buzyn

Les moyens alloués aux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) seront renforcés de 100 millions d’euros en 2018 pour améliorer le taux d’encadrement, la qualité des accompagnements et les conditions de travail des personnels, selon le projet de budget de la Sécurité sociale présenté ce jeudi.

« 100 millions d’euros seront consacrés à renforcer l’encadrement des soins dans les Ehpad. Nous allons déployer la nuit des astreintes d’infirmières qui permettront un meilleur suivi des personnes âgées dépendantes, afin d’éviter des hospitalisations inutiles », a déclaré la ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn, lors d’une conférence de presse.

Une tarification « plus juste »

Une enveloppe de 10 millions d’euros sera consacrée à cette extension des astreintes de nuit.

Agnès Buzyn a également confirmé que la réforme du financement des Ehpad, qui est contestée notamment par des acteurs publics tels que la Fédération Hospitalière de France (FHF) et certains départements, serait poursuivie.

« C’est une tarification qui permet de la clarté, qui est plus juste », a-t-elle estimé, affirmant que la réforme votée sous le précédent quinquennat, et qui doit s’appliquer sur sept ans jusqu’en 2023, « aboutit à une amélioration des recettes pour 80 % des établissements ».

« Il semble que 20 % des établissements y perdent », a-t-elle ajouté. Le comité de suivi de la réforme, entrée en vigueur en janvier 2017, sera chargé d’identifier « les difficultés et d’accompagner les établissements dans d’éventuelles restructurations ».

180 millions d’euros d’investissements sur 2017-2021 pour les personnes handicapées

Au total, le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2018 prévoit que 22 milliards d’euros seront consacrés au financement des établissements et services accueillant des personnes âgées ou handicapées, en hausse de 515 millions d’euros (+2,6 %) par rapport à 2017.

Pour les personnes âgées, 4.525 places supplémentaires d’hébergement permanent en Ehpad, 693 places d’accueil de jour et 482 places d’hébergement temporaire doivent être créées. 478 places sont prévues pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Pour les personnes handicapées, les mesures prévues sous le précédent quinquennat (180 millions d’euros d’investissements prévus sur 2017-2021) seront poursuivies. 2.028 nouvelles places seront créées en 2018, dont 707 dans le cadre de l’achèvement du 3e plan autisme.

Une enveloppe supplémentaire de 15 millions d’euros est prévue pour prévenir les départs forcés en Belgique de personnes handicapées n’ayant pas de prise en charge adaptée en France. La même somme avait été dédiée à cet objectif en 2016.

Source 20 Minutes.

Les pensions de retraite revalorisées de 0,8 % à compter du 1er octobre….

Le montant des pensions de retraite va être revalorisé de 0,8 % à compter du 1er octobre prochain, a indiqué Bercy ce lundi.

Le montant de la pension de retraite de base va augmenter de 0,8 % à partir du 1er octobre, après trois années de quasi gel, a indiqué lundi Bercy à l’AFP, confirmant une information du journal Les Échos.

Cette revalorisation concerne les régimes dits alignés, à savoir le régime général des salariés du privé, le RSI des indépendants et la MSA des agriculteurs.

Indexée sur les prix, la revalorisation annuelle des pensions qui a lieu chaque 1er octobre, était gelée depuis 2013 en raison de l’inflation quasi nulle.

Ces derniers mois, les prix à la consommation ont toutefois connu un net rebond. En août, ces derniers se sont redressés de 0,5 % sur un mois, et de 0,9 % sur un an.

Les retraités appelés à manifester le 28 septembre

Les retraités sont appelés à manifester le 28 septembre à l’appel de neuf organisations syndicales et associations pour protester « contre la politique du gouvernement » et dire « non à la hausse de la CSG ».

Le gouvernement a prévu d’augmenter de 1,7 point le taux normal de la CSG (contribution sociale généralisée), utilisée pour financer la protection sociale (sécurité sociale, prestations familiales).

L’objectif est de compenser la suppression des cotisations chômage et maladie pour les salariés du secteur privé, décidée afin de redonner du pouvoir d’achat aux actifs.

Source Ouest France.

Nîmes: Une aide-soignante de maison de retraite condamnée pour coups et blessures…

JUSTICE Une aide-soignante a été condamnée à trois mois de prison avec sursis pour avoir frappé des pensionnaires d’une maison de retraite. Plusieurs familles avaient déposé plainte…

Aide solignante condamnée

Une aide-soignante de 52 ans a été condamnée à trois mois de prison avec sursis et deux ans d’interdiction d’exercer pour des violences sur des personnes âgées, et coups et blessures aggravés. Les faits s’étaient déroulés dans la maison de retraite privée « Les Oliviers », à Nîmes. Après le dépôt de plainte de deux membres de familles des patientes, elle avait été mise à pied.

« Elle ne se plaignait pas, mais elle était plus ou moins triste certains jours. Elle me disait sans arrêt « ne dis rien, ça me retombe dessus. » Elle avait peur des représailles », explique la fille de l’une des pensionnaires brutalisées, citée par France 3, à l’origine de la plainte.

La présidente du tribunal évoque « l’omerta des salariés »

Lors de son procès ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Nîmes, l’aide-soignante a nié les faits qui lui étaient reprochés. Elle était accusée d’avoir régulièrement brutalisé plusieurs patientes.

Les accusations ont été relayées par une autre salariée – laquelle a quitté l’établissement entre-temps. Elle « a écrit à plusieurs reprises pour signaler des manquements à l’intérieur de cet établissement et une omerta des salariés », a rapporté la présidente, dont les propos sont relayés par Objectif Gard.

Nîmes: Licenciée après avoir dénoncé des actes de violence dans une maison de retraite…

SOCIETE Une agent avait été licenciée après avoir dénoncé des actes de violence sur une patiente atteinte d’Alzheimer. Elle attaque son ancien employeur aux Prud’hommes…

Nîmes dénonciation maltraitance EHPAD

Elle avait été licenciée pour faute grave quelques jours après avoir dénoncé des faits de violence dans une maison de retraite de Nîmes. Une ancienne agent des services hospitaliers attaque ce mardi ses anciens employeurs devant le conseil des Prud’hommes, pour licenciement abusif.

L’auteur présumé des coups condamnée en première instance

Cette mère de trois enfants, âgée de 37 ans, avait alerté sa direction après avoir surpris une aide-soignante en train de frapper une patiente atteinte d’Alzheimer. Placée en garde à vue, l’auteure présumée des coups a été condamnée en première instance à trois mois de prison avec sursis et deux ans d’interdiction d’exercer pour violences sur des personnes âgées et coups et blessures aggravés, par le tribunal correctionnel de Nîmes. Elle a fait appel de cette condamnation.

L’agent qui a dénoncé ces violences explique à France Bleu Gard Lozère avoir subi de multiples pressions au sein de l’établissement avant son licenciement. La maison de retraite de L’Olivier, à Nîmes, a, depuis, changé de direction.

Source 20 Minutes.

Les retraités appelés à manifester ce jeudi pour le maintien de leur pouvoir d’achat…

A l’appel de neuf organisations syndicales, les retraités sont appelés à se mobiliser ce jeudi et à manifester pour leur pouvoir d’achat, et en particulier pour protester contre la hausse annoncée de la CSG.

Les retraités manifestent partout en France

« Hausse de la CSG, pas d’augmentation des retraites depuis trop longtemps, des complémentaires santé très chères… des anciens qui ne se soignent plus faute de moyens, qui ne se nourrissent plus, qui n’ont plus les moyens de se chauffer .. qui sont traités d’une manière innommable dans tellement d’EHPAD… tellement facile de s’en prendre aux plus faibles… c’est cela le pays des droits de l’homme ??? un pays qui ne respecte pas ses anciens, ses personnes en situation de handicap, qui crée la pauvreté… devrait avoir honte ! » La Rédaction Handicap Info.

La semaine sociale continue d’être difficile pour le gouvernement : après La France Insoumise samedi, puis les routiers lundi et mardi, c’est au tour des retraités de manifester ce jeudi. A la différence des deux précédentes mobilisations, celle-ci n’est pas liée à la réforme du droit du travail : les revendications des retraités portent avant tout sur le pouvoir d’achat.