Coût financier des Ehpad: «J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour payer les soins de mon père»…

Les familles ont souvent du mal à faire face aux factures de ces établissements…

Coût financier des Ehpad: «J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour payer les soins de mon père»

  • Le coût des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) indigne de nombreux internautes.
  • Ils réclament une meilleure qualité de service et des aides plus conséquentes.
  • Le gouvernement a lancé lundi une grande concertation sur le sujet de la dépendance.

Un vrai cri de colère. Pour de nombreux Français qui ont un membre de leur famille placé en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), la situation est tout simplement intenable sur le plan financier. Les témoignages reçus par 20 Minutes l’attestent : la prise en charge de la dépendance, qui fait l’objet d’une concertation lancée lundi par la ministre Agnès Buzyn, est aujourd’hui loin d’être optimale.

« C’est aberrant »

« Ma grand-mère de 86 ans est en Ehpad, raconte Nelsia. Le coût mensuel est de 2.300 euros par mois. Comme elle ne peut pas payer toute seule, ce sont ma mère et mon oncle qui doivent compléter. A cause de cela, ils se retrouvent à manger du riz et des pâtes dès le 15 du mois alors qu’ils ont un emploi ! »

« On nous demande de payer 3.000 euros mensuels, poursuit Damien, dont le père souffre de la maladie d’Alzheimer. C’est plus élevé que la somme de nos salaires. J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour qu’il puisse avoir des soins adaptés. Mon père a travaillé toute sa vie, sans jamais s’arrêter pour maladie où quoi que ce soit, et lorsqu’il a eu besoin d’être aidé, le système a endetté sa famille. C’est aberrant. »

Un fonctionnement à revoir

D’ici à 2050, la France comptera près de 5 millions de plus de 85 ans, contre 1,5 aujourd’hui. Face à ce choc démographique, les dépenses liées à la dépendance, estimées aujourd’hui à près 30 milliards d’euros annuels (24 milliards d’euros en dépenses publiques, le reste reposant sur les ménages), pourraient exploser.

Pour certains internautes, le problème est aussi lié au modèle économique des Ehpad. « Il faut que l’État diminue le coût des hébergements qui enrichissent des actionnaires », propose Michèle. « Ces établissements sont gérés par des grands groupes cotés en Bourse qui font des bénéfices considérables, renchérit Claudine. Il faut dénoncer les Ehpad gérés comme des entreprises qui privilégient un bon chiffre d’affaires au détriment des résidents et du personnel qui sont en grande souffrance ».

Une plateforme contributive à disposition

Les nombreux témoignages reçus par 20 Minutes soulignent en effet le décalage entre le coût de ces établissements et la qualité du service. « Le confort est sommaire, la nourriture insuffisante et pas très ragoûtante, s’indigne Sophie, qui débourse 1.400 euros par mois pour sa mère. Il n’y a pratiquement pas d’activités, en tout cas pour les Alzheimer. Pas de soins particuliers non plus, donc qu’est-ce qui justifie une telle somme d’hébergement ? ».

Pour se faire entendre, les internautes pourront poster leurs contributions sur la plateforme dédiée, lancée par le gouvernement. Elle sera accessible jusqu’au 1er décembre, et les organisateurs espèrent « mobiliser massivement les Français ». Ils ne devraient pas être déçus.

Source 20 Minutes.

Les femmes vivent plus longtemps en bonne santé que les hommes…

En 2017, les femmes françaises vivaient 64,9 ans en bonne santé, contre 62,6 ans pour les hommes, selon une étude de la Drees.

Les femmes vivent plus longtemps en bonne santé que les hommes

En France, les femmes vivent plus longtemps en bonne santé que les hommes, selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée mardi. En 2017, leur espérance de vie en bonne santé – le nombre d’années vécues sans être limité dans ses activités quotidiennes -, s’élevait à 64,9 ans. Par contre, l’espérance de vie en bonne santé des hommes a reculé de 0,1 point, passant à 62,6 ans.

Entre 2016 et 2017, cet indicateur, également appelé «espérance de vie sans incapacité», a progressé en moyenne de 0,8 an pour les femmes, tandis qu’il reste relativement stable chez les hommes. Une tendance qui semble se maintenir depuis quelques années. En effet, au cours de la décennie passée, le nombre d’années vécues en bonne santé des hommes n’a pas évolué de façon significative, tandis qu’il augmente depuis 2012 pour les femmes.

Cette évolution peut s’expliquer par «la baisse de la déclaration de limitations fonctionnelles, particulièrement chez les septuagénaires», selon la Drees, qui appuie son enquête sur les réponses à une question posée dans le cadre d’un sondage européen: «êtes-vous limité(e), depuis au moins six mois, à cause d’un problème de santé, dans les activités que les gens font habituellement?».

Espérance de vie: les hommes gagnent du terrain

En parallèle, l’espérance de vie à la naissance continue d’augmenter pour les hommes pour la deuxième année consécutive: en 2017, elle était de 79,5 ans, contre 79 ans en 2015. Pour les femmes, l’espérance de vie reste stable et s’établit à 85,3 ans. L’évolution au cours de la dernière décennie a été plus favorable aux hommes: leur espérance de vie à la naissance a progressé de 2,1 ans tandis que celle des femmes n’a connu un gain que de 0,9 an. Les femmes restent en position avantageuse, bien que l’écart avec les hommes s’atténue au fil du temps.

Désormais, la proportion d’années vécues sans incapacité au sein de l’espérance de vie se situe autour de 79% pour les hommes et de 76% pour les femmes, ces dernières déclarant davantage de limitations fonctionnelles, légères ou fortes, dans les activités du quotidien.

Source LE FIGARO.

Qui peut PAYER ???? Ehpad: 2000 euros restent à la charge des retraités chaque mois….

Selon une étude de la Mutualité française, le reste à charge dépasse largement le niveau de vie des personnes âgées.

Ce problème devrait être abordé lors du débat public sur la dépendance que lance la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ce lundi.

Ehpad: 2000 euros restent à la charge des retraités chaque mois

Gérer financièrement sa fin de vie devient de plus en plus compliqué. Selon une étude dévoilée par la Mutualité française ce lundi, à l‘occasion de la journée internationale des personnes âgées, le reste à charge étouffe de plus en plus les retraités qui se retrouvent dans une situation de dépendance. Après le versement des différentes aides existantes (allocation personnalisée d’autonomie, aide sociale à l’hébergement), ces derniers doivent encore dépenser 2000 euros de leur poche en moyenne pour financer leur hébergement en Ehpad. «En moyenne, ce reste à charge représente 100% du revenu disponible moyen des plus de 75 ans. En 2011, pour plus d’un résident sur deux, il était supérieur aux ressources», affirme l’étude.

Ce niveau varie fortement d’un département à l’autre en fonction du prix de l’hébergement. Un mois en Ehpad pour une personne en perte d’autonomie sévère coûte en moyenne 2050 euros dans la Meuse contre 3500 euros à Paris. Le reste à charge atteint donc 1600 euros par mois dans le premier département contre 3100 dans le second. Plus la durée de vie s’allonge, plus la facture s’alourdit. Dans l’Essonne par exemple, 5 ans d’hébergement coûtent 185.800 euros dont plus de 150.000 euros de la poche du résident. Ce montant dépasse de 46.900 euros le niveau de vie médian des retraités. «Autrement dit, la personne âgée qui entre dans un Ehpad en Essonne non seulement y consacrera l’intégralité de ses revenus mais devra en outre disposer d’une épargne de presque 50.000 euros», note les auteurs. Cette charge financière, qui doit être prise en charge immédiatement par la famille ou qui mobilise la vente du patrimoine, est rédhibitoire pour les ménages aux revenus les plus modestes. Une étude du Credoc, également publiée ce lundi, affirme que 61% d’entre eux n’envisagent même pas la possibilité de faire entrer leur proche dans un Ehpad en raison de ce coût restant.

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Perte d’autonomie : un épouvantail nommé Ehpad…

Commandée par la fondation Terra Nova à l’occasion de la Journée internationale des personnes âgées ce lundi, une étude du Crédoc tente d’évaluer l’ampleur du malaise entourant l’entrée en maison de retraite des personnes âgées.

Perte d’autonomie : un épouvantail nommé Ehpad

C’est presque un poncif : en France, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ephad), les maisons de retraite, n’ont pas bonne presse. D’abord en raison du sentiment de maltraitance généralisée des résidents, «un délabrement éthique» pointé du doigt en mai par le Comité consultatif national d’éthique ; mais aussi à cause d’un manque cruel de moyens humains dont souffrent les personnes âgées comme les personnels soignants. Pourtant, l’ampleur de ce malaise n’a jamais vraiment été sondée. Et ce, alors que des millions de Français sont aujourd’hui (et seront, avec le vieillissement de la population) concernés par l’entrée en maison de retraite.

Rendue publique ce lundi matin à l’occasion de la Journée internationale des personnes âgées et de l’ouverture d’une concertation sur le «cinquième risque» (la prise en charge par la Sécurité sociale de la perte d’autonomie), une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) tente d’apporter de l’eau au moulin de la réflexion sur la prise en charge de la dépendance. Selon Sandra Hoibian, directrice du pôle évaluation et société, les résultats de cette enquête confirment «une intuition» : dans les familles, du choix à la prise de décision, l’entrée en maison de retraite est effectivement «un sujet difficile à aborder». Pour 42% des personnes interrogées, la perspective de l’entrée prochaine en structure d’accueil d’un proche n’a jamais été abordée dans l’entourage.

Un silence qui conduit alors de nombreux interrogés (39%) à anticiper une entrée en maison de retraite sans que le consentement de la personne concernée soit recueilli. «Ces chiffres convergent avec d’autres travaux […] qui mettent en évidence la place souvent réduite de la personne âgée dans les décisions qui la concernent et notamment dans le processus d’institutionnalisation, les choix étant pris par l’entourage familial et/ou professionnel, précise la note du Crédoc. Le manque de communication est d’autant plus important quand les proches pensent que l’entrée se fera contre la volonté de la personne âgée (44%) plutôt qu’en concertation avec elle (36%).»

Maintien à domicile

Ce tabou tient sans doute au fait que les Ephad évoquent le pire dans l’imaginaire des concernés et de leurs proches. Selon 80% des personnes interrogées, l’entrée en maison de retraite est en effet synonyme «de perte d’autonomie de choix» pour ceux qui, déjà diminués, sont susceptibles d’y faire un séjour prochainement. Cela signifie aussi pour près de 70% des interviewés «voir ses proches dans de moins bonnes conditions», et pour 62% «se mettre en retrait de la société». En revanche, une très grande majorité (78%) des futurs concernés considère que l’entrée contrainte contribue à soulager l’entourage «car l’Ehpad vient résoudre les problèmes du maintien à domicile», nuance Thierry Pech, directeur général du think tank social-démocrate Terra Nova, à l’initiative de cette enquête avec la Caisse des dépôts et l’assureur AG2R la Mondiale.

Des craintes sans fondements ? Pas vraiment, car l’entrée des personnes âgées dans ces établissements est peu anticipée par les familles et surgit alors «dans un contexte de crise pour la personne concernée et son entourage», poursuit la note. «Depuis quinze à vingt ans, les pouvoirs publics ont privilégié le maintien à domicile, soulève encore Thierry Pech. Cela correspond aux aspirations des personnes âgées mais cela conduit à des entrées de plus en plus tardives en Ehpad de personnes dans un état de santé dégradé. La population dans ces structures est alors de plus en plus difficile à prendre en charge.»

Des constats sur la prise en charge de la grande vieillesse sans solution ? Pour améliorer la qualité de vie dans les établissements d’accueil des personnes âgées dépendantes, l’étude commandée par le think tank tente la prospection et invite notamment à écouter les attentes envers les structures d’accueil comme le fait d’accueillir des animaux de compagnie (30%), de pouvoir «partager une chambre avec son conjoint» (29%) ou d’avoir la possibilité de participer à des activités extérieures.

Pour préserver la liberté de décision, Terra Nova recommande de mettre l’accent sur les alternatives aux établissements médicalisés comme les résidences autonomes, l’habitat partagé ou le béguinage. Petits hic : ces offres sont rares et le premier critère du choix d’un établissement est bien souvent sa proximité géographique avec le lieu de vie des proches. «Il y a des choses à faire dans les Ephad mais surtout en matière de diversification de l’offre de prise en charge des personnes dépendantes, souligne encore Sandra Hoibian. En développant ces alternatives, on pourrait qui plus est changer le regard de la communauté en fin de vie.» Un nouveau rapport sur cette question est attendu d’ici quelques mois.

Source LIBERATION.

Initiatives : dans l’Eure, des transports solidaires pour les personnes âgées…

À Mesnil-sur-Iton, dans l’Eure, les personnes âgées sont mises en relation avec des automobilistes qui acceptent de donner de leur temps en voiture.

Le service remporte un énorme succès. Un aller-retour coûte 2 €.

Initiatives : dans l'Eure, des transports solidaires pour les personnes âgées. Photo illustration

Jean est l’un des 23 chauffeurs bénévoles de l’association. Régulièrement, il prend en charge Rolande pour qu’elle puisse faire ses courses. Noëlle, véhiculée par Catherine, paie 2 € l’aller-retour si le trajet qu’elle lui demande fait moins de 6 km. Noëlle a rapidement fait appel à ce service lancé le 15 mai. Catherine est la chef d’orchestre de ce transport solidaire. Chaque jour, elle met en relation les chauffeurs de l’association et les personnes qui en ont besoin.

« Une façon simple d’aider mon concitoyen »

Infirmière à la retraite, Sylvie s’est portée volontaire pour être chauffeuse. Elle le fait bénévolement. L’association paie seulement son essence. « J’ai trouvé que l’idée était sensationnelle, étant donné que nous sommes une commune où il y a pas mal de personnes âgées et de gens qui ont de petits handicaps. Je trouvais que c’était une façon simple d’aider mon concitoyen« , se réjouit-elle. Aujourd’hui, la plupart des demandes se font dans un rayon de 20 km autour de la ville de Mesnil-sur-Iton (Eure), mais la demande est de plus en plus conséquente.

Découvrez la Vidéo, cliquez ici.

Source FRANCE TV.

Inquiétant !!! Attaquée en justice pour avoir dénoncé publiquement la fin de vie indigne de sa mère aux Opalines de Foucherans

Le 16 juin, Michèle Fléchon perd sa mère Jeannine qui meurt de la gangrène et dans d’atroces souffrances aux Opalines de Foucherans.

Elle est aujourd’hui poursuivie par le médecin référent de l’EHPAD pour avoir dénoncé publiquement une fin de vie indigne selon elle.

Encore une affaire qui risque de faire de la mauvaise publicité aux Opalines. L’an passé, les aide-soignantes de cet EHPAD de Foucherans près de Dole dans le Jura ont mené plus de 100 jours de grève pour dénoncer leurs conditions de travail et de prise en charge des patients. Aujourd’hui, la fille d’une ex-pensionnaire des Opalines s’indigne. Michèle Fléchon, une habitante de Doucier, y a perdu le 16 juin  sa maman Jeannine des suites d’une gangrène.

Elle souffrait le martyre et demandait à mourir » – Michèle Fléchon

« Vu son âge, 90 ans, elle n’était plus opérable. Elle n’a reçu qu’un patch de morphine et un anti-douleur et au bout de quinze jours, cela ne suffisait plus. Elle souffrait le martyre et demandait à mourir », se souvient Michèle. « L »infirmière-cadre a alors demandé au médecin de signer la feuille de soins palliatifs et la prise en charge d’hospitalisation à domicile… ce que le médecin a refusé », s’indigne encore Michèle.

Michèle Fléchon s’en est émue dans une lettre ouverte publiée sur Facebook, ce qui lui vaut aujourd’hui d’être assignée en justice pour injures publiques et diffamation par le médecin mis en cause.

C’est compliqué de faire le deuil de sa mère dans ces circonstances » – Michèle Fléchon

Elle reconnaît des termes crus mais les assume, « parce qu’il y a aussi une colère, un contexte. J’ai regardé ma mère mourir tous les jours pendant un mois et demi. C’est compliqué de faire le deuil de sa mère dans ces circonstances ».

Le médecin mis en cause n’a pas souhaité répondre directement à nos sollicitations car il a déjà dû faire face, dit-il, à « un déchaînement incroyable avec _menaces de mort_« . Selon lui, « tout est faux dans cette lettre particulièrement insultante et diffamante ».

Michèle Fléchon est convoquée le 30 octobre au tribunal de Lons-le-Saunier, elle se fera représenter par son avocat. La date exacte de son procès n’a pas encore été fixée.

Source FRANCE BLEU.

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau …

Caresser un animal de compagnie, en prendre soin sur le long terme, lui parler, et partager des moments de joie permet d’améliorer notre santé mentale.

Les animaux savent créer un lien unique avec leurs propriétaires, qui a un effet direct sur leur cerveau.

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau

La zoothérapie, ou médiation animale, est une thérapie employée pour soulager l’anxiété des enfants ou des adultes. La présence d’un animal, qui peut être un chien, un chat, un cheval, une chèvre, un hamster, un lama, un lapin ou un âne, aide à s’apaiser, contrôler ses émotions, et à prendre confiance en soi. Les moments de joie partagés avec les animaux ont donc un impact significatif et à long terme sur notre santé physique, mais aussi sur notre cerveau. Comment ?

L’effet des caresses

Caresser un animal chaud et doux a un effet émotionnel positif chez l’être humain. Cette sensation déclenche la libération d’ocytocine dans notre cerveau, et nous rend plus heureux, expliquent les chercheurs interrogés par Thrive Global. Assurez-vous toutefois que l’animal est amical, et qu’il apprécie les caresses.

Un contact prolongé

Si une caresse de temps en temps nous fait du bien, les bienfaits d’une relation homme-animal se construisent grâce à un contact régulier. Les animaux de compagnie ont montré leur capacité à répondre à leurs propriétaires de manière intuitive et unique, créant ainsi un lien très spécial et particulièrement satisfaisant.

Parler à l’animal

Si le contact social entre êtres humains est bon pour la santé mentale, le même type de contact avec les animaux, malgré l’absence de réponse verbale, contribue également à créer un sentiment d’appartenance. Cet échange améliore la santé mentale en nous offrant une autre façon de partager nos émotions.

Les responsabilités

Les câlins et les discussions avec nos animaux de compagnie ne sont pas les seuls facteurs à influencer notre cerveau et à nous rendre heureux. Les tâches de soin quotidiennes, comme le fait de promener son chien, de brosser son chat, ou encore de donner de la nourriture à un moment donné, nous aident à nous donner un but en dehors des fluctuations du travail. L’animal a toujours besoin de nous, de notre présence et de notre attention. Il nous aide ainsi à nous stabiliser et à apprendre le sens des responsabilités.

Source SANTE MAGAZINE.

VIDEO. « Un animal, on en prend plus soin » : l’enquête d' »Envoyé spécial » sur la maltraitance dans certains Ehpad privés…

Nos parents et grands-parents seraient-ils maltraités et mal soignés dans certains Ehpad de grands groupes privés, ces maisons de retraite médicalisées, souvent cotées en Bourse ?

« Envoyé spécial » a enquêté et recueilli des témoignages édifiants de soignants et de familles. Le reportage du 20 septembre 2018 s’ouvre avec le témoignage de Dominique.

VIDEO. "Un animal, on en prend plus soin" : l’enquête d'"Envoyé spécial" sur la maltraitance dans certains Ehpad privés

Patients dénutris, malades errant dans les couloirs sans surveillance, rationnement  (de nourriture, mais aussi de couches ou de matériel de soin)… nous avons tous en tête des images et des témoignages révoltants recueillis dans certains établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Débordé et en colère, le personnel s’était massivement mis en grève en janvier 2018. Derrière les murs de ces maisons de retraite privées, nos parents et grands-parents sont-ils un peu mieux traités ?

« Moi, j’appelle ça de la maltraitance »

« Quand on laisse une personne dans des draps souillés, quand on laisse des couches souillées dans la salle de bain, quand on laisse une nappe où maman a rendu son repas roulée en boule sous la table où elle mangeait… moi, j’appelle ça de la maltraitance, parce que la dignité de la personne est atteinte. » C’est pour rendre sa dignité à sa mère que Dominique témoigne dans ce reportage diffusé par « Envoyé spécial » le 20 septembre 2018. En souvenir de Marguerite, qui y a passé ses derniers mois avant son décès, à 92 ans. De l’extérieur, l’établissement « présentait bien », mais au quotidien, selon Dominique, la réalité s’est révélée tout autre.

Images glaçantes filmées au téléphone portable

Pourtant, beaucoup de ces maisons de retraite privées (elles seraient près de 2 000 en France) affichent des profits records. Elles appartiennent à de grands groupes : DomusVi, les Opalines, Korian, Orpéa… Les deux derniers, des géants du secteur, ont refusé les demandes de tournage d' »Envoyé spécial ». Alors le magazine a enquêté, aidé par des employés mais aussi des familles de patients. Certaines situations sont inquiétantes : les cris d’une malade gisant à terre sans que personne ne lui vienne en aide, des conditions de travail très difficiles, des familles qui affirment ne pas avoir été prévenues du décès de leur proche… Des manquements dénoncés par des familles qui paient souvent plus de 3 000 euros par mois de frais d’hébergement.

« Irrespect », manque « d’écoute »

C’était le cas de Marguerite, la mère de Dominique. « Trois mille euros, mais qu’est-ce qui justifie ça ? s’indigne sa fille dans cet extrait. Il y a deux aides-soignantes par étage. Quand on les appelle, elles mettent une heure à venir. Le médecin ? fantôme… Quand on voit ces sommes-là et le quotidien, on se dit qu’il y a un bug, un grand vide sidéral… » Un grand vide, un « irrespect » qui se ressentirait aussi au niveau de « l’écoute » et de la « sensibilité », déplore-t-elle. Les conditions dans lesquelles, selon elle, sa mère est décédée ont achevé de la révolter. Un week-end de Premier mai, seule à l’hôpital. Sans que sa fille soit prévenue. « Maman est restée deux jours, entrant en agonie certainement, confie-t-elle, et personne n’a été attentif à ça. Personne ne l’a accompagnée. Personne ne m’a prévenue. On ne la laisse pas comme ça sur un lit d’hôpital, comme un animal ! Un animal, on en prend plus soin… »

« Une sous-médicalisation catastrophique »

Quant aux soins, ils semblent parfois dévolus… aux urgentistes. Certains affirment devoir intervenir de plus en plus dans les Ehpad (+ 63% en cinq ans en Seine-Saint-Denis, par exemple) et y faire des découvertes effarantes : personnes âgées déshydratées, fièvres mal soignées (comme ce choc septique suite à une infection urinaire non traitée), dossiers médicaux de trois lignes… « Aujourd’hui, on a des personnes qui décèdent par défaut de soin ou par retard à la prise en charge », dénonce Christophe Prudhomme, médecin urgentiste. Et pour faire des économies, selon lui, les Ehpad « utilisent le service public de manière substitutive pour ne pas payer d’infirmiers et de médecins »… Sa vision des Ehpad privés ? « [Leur] particularité, c’est une absence de stabilité du personnel, une sous-médicalisation catastrophique, dans un environnement parfois clinquant. »

Découvrez la Vidéo, cliquez ici.

Extrait de « Maisons de retraite : derrière la façade ». Retrouvez en intégtalité l’enquête diffusée dans « Envoyé spécial » le 20 septembre 2018.

Source FRANCE INFO.

Scandale ! Envoyé spécial” sur les EHPAD : le groupe Orpéa a tenté en vain d’interdire la diffusion de l’enquête…

Jusqu’au bout, le groupe Orpéa aura tenté de bloquer la diffusion d’un reportage d’“Envoyé spécial” consacré aux EHPAD, “Maison de retraite : derrière la façade”.

En vain, le tribunal a jugé jeudi dernier qu’il n’y avait pas matière à une telle interdiction. Réaction à chaud de la journaliste Julie Pichot, qui signe une enquête aussi dure et édifiante que nécessaire.

“Envoyé spécial” sur les EHPAD : le groupe Orpéa a tenté en vain d’interdire la diffusion de l’enquête

La journaliste Julie Pichot signe, ce 20 septembre au soir dans Envoyé spécial, une enquête édifiante, “Maison de retraite : derrière la façade”, tournée dans des EHPAD (Etablissements d’hébergement pour personnes âgées) du secteur privé. Craignant sans doute que le film ne porte atteinte à son image, un des deux plus grands groupes de propriétaires et gestionnaires de maisons de retraite, Orpéa, a tenté de bloquer la diffusion du film quelques heures avant qu’il ne soit mis à l’antenne. En vain, le tribunal de grand instance de Nanterre a jugé ce jeudi à 14h00 qu’il n’y avait pas lieu à référé. L’enquête d’Envoyé spécial sera bien diffusée. Réactions à chaud de Julie Pichot.

Vous attendiez-vous à une telle offensive d’Orpéa ? 
Honnêtement, je suis étonnée qu’on en soit arrivé à un référé qui demande l’interdiction du film. Nous recevons de temps en temps des référés, mais en général, les entreprises demandent à diffuser un communiqué avant ou après le film, ou à visionner une séquence pour tenter d’en obtenir le floutage ou de la faire enlever, ou encore d’en modérer les propos. Mais, demander l’interdiction intégrale de la diffusion, c’est assez extrême.

“Cela prouve que la liberté de la presse et d’informer reste un droit fondamental en France”

Etes-vous satisfaite de la décision du tribunal ? 
A la fois satisfaite et très rassurée. On a mené une enquête solide, malgré les pressions. Cela prouve que la liberté de la presse et d’informer reste un droit fondamental en France.

Vous avez débuté votre enquête il y a quatre mois, comment s’est-elle déroulée ?
Les portes se sont assez vite fermées. Nous avions demandé aux groupes Orpéa et Korian des autorisations de tournage dans leurs établissements. Nous étions très ouverts puisque nous avons proposé à Orpéa de tourner dans n’importe lequel de leurs trois cent cinquante-sept structures.
Leur réponse a été négative comme celle d’ailleurs du groupe Korian alors même que nous étions prêts à tourner dans un établissement de leur choix, y compris dans ceux considérés comme « modèles ». J’ai trouvé leur position très regrettable.
Nous nous sommes par ailleurs invités aux assemblées générales des actionnaires des deux groupes [la société de production a acquis des actions de ces sociétés cotées en bourse, ndlr]. Comme le montre le film, nous en avons profité pour interpeller les dirigeants à la fois en tant qu’actionnaires mais aussi bien sûr comme journalistes.

“Un côté lavage de cerveau…”

Vous avez contourné cette interdiction de filmer, en confiant des téléphones à du personnel et à des familles pour tourner en caméra discrète. On sent chez tous la crainte de s’exprimer ouvertement… 
Tous les aides-soignants, médecins et infirmiers que j’ai pu rencontrer avaient effectivement très peur de témoigner. Il en allait déjà de même lors de mon enquête sur l’hôpital public [diffusé en septembre 2017 dans Envoyé spécial, ndlr]. On met une pression monstre sur le personnel des EHPAD. L’encadrement leur répète que « nous sommes là pour montrer le mauvais coté des choses, qu’il ne faut pas écouter ce que dit la presse ». Une aide-soignante a évoqué, je cite ses mots, « un côté lavage de cerveau » pour dissuader le personnel de s’exprimer.
Je pense, pour ma part, le contraire : il y a un intérêt public à réaliser ce sujet. On a essayé d’être justes et équilibrés dans ce qu’on montrait. Il y a certes des séquences et des images dures, mais c’est important de rappeler que cela ne se passe pas ainsi partout, comme on le voit à la fin du film, dans un EHPAD privé associatif de Nancy : un autre modèle organisationnel est possible ; plus de bienveillance à l’égard des résidents aussi.

Et du côté des familles ?  
Leurs réactions m’ont vraiment étonnée. Elles sont tétanisées à l’idée de parler quand leurs proches sont encore dans les EHPAD. Elles craignent des répercussions, voire des représailles sur eux. J’ai cherché des groupes de familles qui se révoltaient un peu et, là encore, je n’en ai pas trouvé beaucoup. En fait, les familles ne sont réellement prêtes à parler que lorsque leur parent est décédé. C’est plus facile pour eux.

Source TELERAMA.

Lille : une association trouve des amis aux personnes isolées…

La solitude, un fardeau bien souvent lourd à porter pour les personnes âgées ou handicapées.

Tendre la main, briser l’isolement c’est la mission du réseau de bénévoles Ta 1 ami qui continue de tisser sa toile à Lille. En 5 ans, 500 bénévoles ont désormais 500 amis

Depuis un accident de voiture, il y a 10 ans, Cédric, ex-policier, est devenu handicapé et vit dans un centre médicalisé. « j’ai des perte de mémoire » explique-t-il. Ce jour là, Jean-Jacques Derosiaux son ami vient lui rendre visite.
Une amitié qui ne doit rien au hasard. Jean-Jacques est un bénévole de l’association « Ta1ami ». Il vient voir Cédric toutes les semaines… « Les gens sont souvent renfermés sur eux mêmes ils ont oublié qu’il ya un monde qui existe. C’est parler des actualités, parler de musique, parler de ce qui se passe. Et ça, c’est essentiel parce que ça leur redonne ce lien » explique le président de l’association. « je m’ennuie si je n’ai rien à faire »,témoigne Cédric.

Lucienne aussi est isolée du monde dans sa maison de retraite médicalisée. Son amie c’est Doriane une étudiante de 21 ans… »Moi ayant été élevée par ma grand mère et sachant ce que c’est une personne âgée, ce qu’elle peut vivre quand elle est seule… je me suis dit autant faire profiter de ma présence, vu que j’ai pas mal de temps libre, quelqu’un qui en a un peu besoin. »  Une confidente pour Lucienne, 92 ans, qui confie, en souriant, que« ça fait du bien parler à une jeune ». Parler avec Doriane, son amie choisie, illumine ces journées…

Source FR3.