En direct du monde. En Californie, le cannabis rend accro les seniors…

Le cannabis fait de plus en plus d’adeptes chez les personnes âgées en Californie, depuis que son usage récréatif est devenu légal le 1er janvier 2018.

Ces seniors y ont recours pour soulager les douleurs qui accompagnent parfois le vieillissement. 

Les personnes âgée sont de plus en plus nombreuses à se tourner vers le cannabis thérapeutique aux Etats-Unis.

Le cannabis à usage médical est légal en Californie depuis 20 ans. Mais jusqu’ici, il fallait une ordonnance et le stigmate restait fort. Avec la légalisation totale actée le 1er janvier dernier, le cannabis est devenu grand public.

Spacieux et lumineux, les magasins spécialisés ont des faux-airs d’Apple Store. Le consommateur a accès à une variété de produits. Ces derniers sont moins intimidants qu’un joint. Ce sont des crèmes ou du chocolat, comme par exemple de la marque Défoncé, en français dans le texte.

Atténuer les souffrances physiques du vieillissement

Bryna, 87 ans, utilise des huiles pour son arthrite. Et cela fonctionne, selon ses dires : « Je me réveillais souvent à cause de la douleur. Cela ne m’arrive plus », témoigne-t-elle. « Je prenais du Vicodin (un médicament analgésique) mais je voulais arrêter. Et après quelques mois, j’ai pu arrêter », indique celle qui a aussi commencé à se servir d’un vaporisateur : « Je me suis rendue compte qu’en utilisant le vaporisateur avant d’aller me coucher, je dormais plus longtemps. »

C’est un phénomène intéressant dans un pays où la crise des opiacés s’est aggravée ces dernières années. La consommation de cannabis semble en tout cas surtout relever de la médecine alternative pour les seniors. D’après une étude récente, neuf personnes âgées sur dix sont en effet satisfaites du résultat.

Une consommation d’abord thérapeutique

C’est le CBD, le composant du cannabis avec des vertus thérapeutiques qui les intéresse. Le THC, le composant qui fait planer, les séduit moins. Peut-être aussi parce que comme David, 68 ans, ceux qui recherchent les effets du THC n’ont pas attendu la légalisation.

Il est venu faire un tour dans l’une de ces nouvelles boutiques. « J’ai commencé quand j’étais dans la Navy, sourit-il. C’était il y a longtemps. Ici, je vais regarder les produits comestibles. C’est ça qui m’intéresse. Le reste, je le fais pousser chez moi depuis longtemps », poursuit l’homme.

Un énorme marché en devenir en Californie, le cannabis pourrait représenter cinq milliards de dollars dès l’an prochain. C’est un marché gigantesque, comparable à la vente de bières outre-Atlantique. Si les plus de 65 ans représentent, aux États-Unis, 15% de la population, ils concentrent 30% de la consommation de médicaments. Le potentiel qu’ils peuvent rapporter, s’ils s’orientent vers le cannabis, est donc facilement imaginable.

Une boutique du sud de Los Angeles organise d’ailleurs chaque mois un voyage gratuit en bus pour une cinquantaine de personnes âgées. Sur place, les seniors sont conseillés. Le principal problème pour eux, c’est en fait le prix. Comme le cannabis reste illégal à l’échelle fédérale, les assurances ne le rembourse pas.

Source FRANCE INFO.

Un médicament contre l’ostéoporose soupçonné d’effets indésirables graves

Le Prolia est soupçonné de provoquer des fractures vertébrales chez certaines patientes sitôt le traitement terminé.

Une enquête de pharmacovigilance est en cours en France.

Un médicament contre l’ostéoporose soupçonné d’effets indésirables graves

Le Prolia, un médicament prescrit aux personnes souffrant d’ostéoporose pour réduire le risque de fractures osseuses est actuellement suspecté de provoquer des fractures vertébrales multiples chez des patientes ayant terminé leur traitement. Ce sont des médecins suisses qui, les premiers, ont tiré la sonnette d’alarme, comme le relate Le Monde dans une grande enquête. Pour le moment, seuls 11 cas ont été recensés depuis 2011 par l’Agence française du médicament. Cette dernière estime toutefois que le lien entre ces fractures et le dénosumab (principe actif du Prolia) reste à établir.

Au départ, tout semblait bien parti pour ce nouveau médicament indiqué dans la lutte contre l’ostéoporose. En France, plus d’un tiers des femmes âgées de plus de 65 ans souffrent de cette maladie liée à l’âge, où les os, progressivement rongés, peuvent se casser facilement. Et le cœur de cible du Prolia, ce sont précisément les femmes ménopausées souffrant d’ostéoporose. En 2017, près de 91.000 Françaises de plus de 60 ans ont suivi ce traitement, prescrit en seconde intention chez celles ayant un risque très élevé de fractures.

Jusqu’à 11 vertèbres brisées

Au moment de sa mise sur le marché par le laboratoire américain Amgen, le Prolia était prometteur. «Cela faisait 20 ans qu’il n’y avait pas eu de réelle nouveauté dans la prise en charge de l’ostéoporose, et là arrivait enfin un médicament sur le marché qui avait un mécanisme physiopathologique tout à fait clair, séduisant et des bénéfices dans les études qu’on n’avait jamais vus de la même façon avec les études antérieures», confiait le Pr Olivier Lamy, médecin-chef au Centre des maladies osseuses de l’hôpital universitaire de Lausanne, dans un documentaire diffusé en janvier par la Radio Télévision Suisse.

C’est le Pr Lamy et son équipe qui ont les premiers fait le lien entre les fractures vertébrales et le médicament, suite à la découverte de trois cas suspects en 2015. Désormais, 46 personnes prises en charge à l’hôpital de Lausanne sont dans cette situation, selon Le Monde. Certaines ont jusqu’à 11 vertèbres brisées. Des effets indésirables très graves qui pourraient s’expliquer par une baisse brutale de la densité osseuse après l’arrêt du traitement. Car tant que le Prolia est pris, les cellules responsables de la destruction des os sont stoppées. Mais chez certaines patientes, dès lors que le traitement est arrêté, leur fabrication repartirait au quart de tour. On parle alors d’«effet rebond».

Des effets indésirables connus depuis plusieurs années…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

 

 

Retraites : inquiétude pour les pensions de réversion…

Les pensions destinées aux veuves et veufs pourraient être réformées. Le gouvernement se défend de vouloir les supprimer.

Les propos de Christophe Castaner, le patron de La République en Marche, qui a déclaré qu’il y aurait des « gagnants » et des « perdants » à la suite de la réforme des pensions de réversion, ont relancé l’inquiétude parmi les futurs bénéficiaires. Aujourd’hui, 4,4 millions de Français touchent une pension de réversion, ce qui représente environ un quart du total des retraités. Une très large majorité (89%) sont des femmes. Un complément de retraite indispensable, comme nous l’ont confié des veuves rencontrées sur un marché parisien.

Emmanuel Macron a tenu à rassurer

« La pension de réversion, pour moi, représente la moitié de ma retraite », explique l’une d’entre elles, tandis qu’une autre confie que « c’est vital ». Un sujet sensible qui a poussé Emmanuel Macron à poster, mardi 26 juin, un tweet rassurant : « Aucun bénéficiaire actuel ne verra sa pension de réversion diminuer. Il n’est pas question de supprimer les pensions de réversion pour les futurs retraités ».

« La Rédaction Handicap Info n’accorde aucune confiance à ce Président au vu du traitement des retraités ! (CSG). »

 

Source 20 Minutes.

« Une belle sécurité » : une montre connectée en test dans des Ehpad rassure les personnels et les pensionnaires…

Dans le sud de la France, 11 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes testent une nouvelle montre connectée sur 120 pensionnaires.

Il s’agit d’aider le personnel à détecter plus rapidement les besoins des résidents.

une montre connectée en test dans des Ehpad

Depuis un mois, dans le sud de la France, 11 établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) testent une nouvelle montre connectée sur 120 résidents en perte d’autonomie. C’est ce que révèle franceinfo mardi 26 juin.

Une technologie made in France

La technologie française est développée par la start-up Geo Sentinel, basée à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). La nouveauté du logiciel permet à l’infirmerie de l’établissement de contrôler en temps réel l’ensemble des paramètres vitaux des résidents. En cas de problème, l’application donne la possibilité aux infirmiers et aux médecins de géolocaliser immédiatement les patients.

Ce programme d’assistance et de sécurisation des personnes en perte d’autonomie a été développé par un entrepreneur, William Daumas, à partir de son expérience personnelle. Il souhaitait résoudre les problèmes rencontrés dans la surveillance de sa fille, handicapée. « Ce produit remonte les constantes de santé, le rythme cardiaque, la tension, l’oxygène dans le sang », explique ainsi William Daumas à franceinfo. « On remonte la fugue des résidents, ainsi que la chute », détaille le responsable de Geo Sentinel. Le logiciel « gère la mise en relation du personnel avec les patients, via un micro et un haut-parleur. C’est un produit connecté en temps réel, ce qui participe aussi à la qualité de vie au travail ».

Des retours prometteurs

À Aubagne (Bouches-du-Rhône), la résidence Le Château fait partie des Ehpad qui testent l’application. « Le logiciel est sur les portables et permet d’agir avant l’instant T », témoigne Isabelle Artières, la directrice de l’établissement qui accueille 97 résidents. « C’est une belle sécurité et le personnel est ravi de cette expérience », indique-t-elle.

On a eu une alerte sur une de nos résidentes qui avait chuté. Le personnel est arrivé beaucoup plus rapidement. Isabelle Artières, directrice d’un Ehpad à Aubagneà franceinfo.

L’expérimentation de l’application Geo Sentinel est suivie par l’ensemble des professions de santé et la Sécurité sociale. Elle permet de « restructurer les coûts et de faire des économies importantes au niveau de la collectivité », affirme Jean-Christophe Amarantinis, le délégué départemental du syndicat national des établissements d’hébergement pour personnes âgées (Synerpa). « À partir du moment où les gens sont suivis en interne dans le logement, on évite ou de faire des actes au niveau des médecins qui sont payés par la Sécurité sociale ou de les hospitaliser pour des bilans ou autre, précise Jean-Christophe Amarantinis. C’est vraiment très économique en terme de solution. »

Après ces tests en Ehpad, le système Geo Sentinel va être expérimenté en milieu hospitalier par le CHU de Nîmes (Gard). Le logiciel doit aussi être testé en milieu hostile, comme les plateformes de forage. Total a signé, vendredi 22 juin, un partenariat avec Geo Sentinel. En quelques semaines, la start-up qui n’employait pas de salariés, en compte 11 désormais.

Source FRANCE TV.

Ehpad: Près de la moitié des établissements éprouvent des difficultés pour recruter…

DEPENDANCE Le secteur privé est le plus touché puisque 49 % des Ehpad ont des difficultés de recrutement contre 38 % pour ceux du secteur public…

Ehpad: Près de la moitié des établissements éprouvent des difficultés pour recruter

Elles manquent de moyen et peine à attirer. Un peu moins de la moitié (44 % en moyenne) des maisons de retraite médicalisées déclarent avoir des difficultés de recrutement, surtout en aides-soignants et médecins.

Le secteur privé est le plus concerné, selon une étude portant sur 2015 de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).

Le secteur privé plus concerné

Dans le détail, 49 % des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du secteur privé disent être confrontés à des difficultés de recrutement. Le chiffre s’élève à 38 % pour les établissements publics. Ces difficultés sont toutefois en légère baisse depuis 2011 dans le privé (-1 point) comme dans le public (-2 points), selon cette étude menée auprès des 7.400 Ehpad de France.

Autre chiffre marquant : 63 % des établissements rencontrant des difficultés de recrutement ont des postes non pourvus depuis six mois ou plus. Les difficultés concernent surtout les aides-soignants (9 % en moyenne des Ehpad ont des postes non pourvus) et les médecins coordonnateurs (10 % des Ehpad concernés). Le recrutement d’infirmiers pose, lui, moins de problèmes.

Difficultés dans les communes isolées

L’étude révèle également des disparités géographiques. Les établissements situés dans des communes isolées sont les plus concernés : près de 50 % rencontrent des difficultés de recrutement, 15 % ayant des postes de médecins coordonnateurs non pourvus. 47 % des Ehpad parisiens ont également du mal à recruter, cette fois des aides-soignants et infirmiers.

Tous personnels confondus, le taux d’encadrement moyen en Ehpad a augmenté par rapport à 2011, à 62,8 personnes en équivalent temps plein pour 100 places fin 2015 contre 59,5 quatre ans plus tôt. Là aussi des différences existent. Les structures privées à but lucratif ont un taux d’encadrement inférieur de dix points à celui des Ehpad publics hospitaliers.

Source 20 Minutes

Seniors – Faciligo – Des moyens de locomotions humainement connectés….

Comment faire voyager en toute confiance une personne handicapée, des personnes âgées ou à mobilité réduite ?

Des plateformes de co-voyages solidaires voient le jour et mettent en relation des accompagnateurs et des voyageurs, qui le temps de leur séjour, ou de leur déplacement, auront besoin de ces voyageurs solidaires, qui se trouvent à proximité. 

Mon copilote, vous aide à vous déplacer d'une façon humaine.

Entraide et solidarité

Faciligo est un service qui fonctionne dans tous les modes de transports, pour des petits déplacements ou des longs voyages, pour permettre à tous de « voyager mieux et moins cher ». Faciligo généralise ainsi l’entraide et incite à plus de solidarité.

Ce réseau social facilite la mobilité pour tous par la mise en relation de voyageurs à mobilité réduite (PMR) avec des voyageurs soucieux de prêter main forte.

Comment ça marche ?

Je suis accompagnateur
Je rends service et gagne de l’argent ou fais don de ma cagnotte à une association.

Je suis accompagné
Je me déplace en sécurité, je gagne en autonomie et ne dépends plus de mes proches.

Pour les trajets dans ma ville
Je gagne 1,50 euro / voyage Je paie dès 1 euro / voyage

Pour ceux qui me font sortir de ma ville
Je gagne 6 euros / heure ou billet gratuit Je paie dès 3 euros / voyage

Réservez votre billet de train

Être accompagné / Accompagner

Mobilité et accessibilité

Faciligo souhaite répondre aux problèmes d’isolement et de dépendance des personnes à mobilité réduite. En effet, on estime aujourd’hui à 22 millions le nombre de personnes dépendant de la disponibilité de leurs proches pour voyager.

Selon la SNCF, ce sont même 5 à 6 millions de Français qui ont tout simplement renoncé à prendre le train pour voyager :

– personnes âgées,
– personnes handicapées moteur ou sensorielles,
– personnes invalides temporairement,
– femmes enceintes…

Nombreux sont ceux qui rencontrent quotidiennement des difficultés pour se déplacer à pied, en voiture, dans les transports en commun. Face au vieillissement de la population et à l’augmentation du nombre de personnes en situation de handicap, la baisse du pouvoir d’achat et le coût des transports constituent également un frein aux déplacements des Français.

Innovation, mobilité, solidarité avec Mon copilote

C’est l’occasion de faire de son trajet un bon moment de solidarité. C’est aussi faciliter la mobilité de manière simple et humaine en créant du lien social. L’objectif est de mobiliser quelque 50 accompagnés et 250 accompagnateurs. Les accompagnements peuvent se faire sur des déplacements quotidiens ou sur du temps libre.

Tous les modes de transport sont possibles

– à pied
– en bus, voiture
– en train

Tout le monde peut être accompagnateur. Une formation est toutefois proposée aux accompagnateurs.

80.000 seniors dépendants dans le Grand Est…

L’Insee s’est penché sur les situations de perte d’autonomie au sein de la population des plus de 60 ans vivant à leur domicile, autrement dit 95 % des 1.356.000 seniors de la région.

Plus d’un quart des seniors de la région Grand Est déclarent être touchés par une difficulté, qu’elle soit d’ordre sensoriel, moteur ou cognitif.  Photo d’archives Alexandre MARCHI

En 2014, le Grand Est comptait 1.356.000 habitants de plus de 60 ans, soit une augmentation de plus de 10 % depuis 2009. Parmi ces seniors représentant un quart de la population régionale, 556.200 Lorrains étaient recensés.

Dans une enquête qu’il vient de publier, l’Insee se penche sur la perte d’autonomie des personnes âgées vivant à domicile, soit 95 % des seniors du Grand Est. Il en ressort que 80.000 d’entre eux sont touchés par une dépendance, à des degrés divers : besoin de l’aide de l’entourage, besoin d’une aide extérieure ou encore des deux types d’aide. Et la perte d’autonomie touche davantage les femmes, un écart qui se manifeste très significativement notamment chez les plus de 85 ans.

Les difficultés d’ordre sensoriel (vue, audition), moteur ou cognitif impactent petit à petit le quotidien et la vie sociale des personnes âgées jusqu’à les faire basculer dans la perte d’autonomie quand elles se cumulent : c’est le cas de 6,4 % des seniors du Grand Est, un taux quasiment équivalent au taux national. La perte d’autonomie concerne 2 % des moins de 75 %, plus de 20 % les 85 ans et plus.

L’aide des proches est prépondérante

L’entrée dans la dépendance est souvent progressive. Plus d’un quart des seniors de la région, note l’Insee dans son document, déclare être touché par au moins une difficulté : problèmes de vue ou d’audition, problèmes moteur, ou cognitifs (concentration, mémoire…) : « Les atteintes motrices sont les plus fréquentes (plus d’une personne sur cinq), suivies des atteintes sensorielles (11,6 %) et des atteintes cognitives (7,1 % des seniors) ». Dès lors qu’ils souffrent d’une de ces difficultés, trois quarts des seniors se déclarent limités dans leurs activités quotidiennes, selon cette enquête.

Dans 90 % des cas, les seniors en perte d’autonomie recourent à leur entourage pour être aidés, note l’Institut. Ces personnes âgées bénéficient par ailleurs d’aides de professionnels, d’aides techniques à la mobilité ou encore d’aménagements de leur lieu de vie. Mais, note l’Insee, « l’aide des proches » dans ces situations de perte d’autonomie, « reste prépondérante ». On compte, selon l’enquête vie quotidienne et santé 2014, 101.250 personnes âgées de plus de 60 ans dans les Vosges, 242.309 en Moselle, 49.530 dans la Meuse et 169.128 en Meurthe-et-Moselle.

Source EST REPUBLICAIN.

Landes : un robot-peluche pour apaiser les malades d’Alzheimer…

Expérience originale dans un EHPAD de Saint-Pierre-du-Mont où les résidents souffrant de la maladie d’Alzheimer peuvent câliner un bébé phoque en peluche.

Utilisée comme outil pédagogique, ce robot-peluche leur apporte réconfort et apaisement. Etonnant.

PARO, un robot-peluche intelligent qui fait du bien aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

PARO est un robot socio-pédagogique utilisé en atelier d’animation et en thérapie relationnelle individuelle pour les malades atteints de troubles du comportement et de la communication.

Développé dès 1993 pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et troubles apparentés, le phoque PARO a été tout d’abord commercialisé au Japon en 2005, puis aux Etats-Unis en 2009 (Certification FDA en tant que robot thérapeutique), selon le site d’Inno Med.Un robot intelligent qui s’adapte à la personne

PARO ouvre de grands yeux expressifs lorqu’il se trouve dans les bras de la personne malade, et réagit aussi avec des sons.
Le robot est équipé de 7 moteurs, qui lui permettent de bouger la tête (haut, bas, droite, gauche), cligner des yeux, remuer la queue et actionner ses deux nageoires latérales. Le son de sa voix provient d’un réel enregistrement de bébé phoque. 

Une douzaine de capteurs (toucher, positionnement, lumière) et 3 microphones renvoient des informations sur l’interaction avec le malade à un logiciel d’intelligence artificielle, qui adapte en conséquence les mouvements et l’intonation du robot afin de fournir à chaque malade la meilleure stimulation cognitive possible.

Le robot peut donc communiquer au patient des émotions telle que la joie, la surprise ou le mécontentement. 

voir notre reportage réalisé dans un EHPAD de Saint-Pierre-du-Mont dans les Landes. Le contact entre une résidente souffrant de la maladie d’Alzheimer et le robot-peluche est vraiment très étonnant. L’expérience est visiblement concluante et elle est encouragée par les soignants de l’établissement qui constatent les bienfaits sur les malades.

Source FRANCE TV.

Les personnels des Ehpad peu convaincus par le plan du gouvernement….

La ministre de la Santé a détaillé ce mercredi des mesures pour « mieux prendre en charge la dépendance » et répondre à la crise dans les Etablissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Il prévoit notamment la présence d’une infirmière de nuit dans chaque Ehpad.

La ministre de la Santé a détaillé mercredi un plan pour répondre à la crise dans les établissements pour personnes âgées.

Astreintes de nuit, rénovation d’Ehpad, télémédecine, recrutements :  la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a détaillé mercredi des mesures pour « mieux prendre en charge la dépendance » et répondre à la crise dans les établissements pour personnes âgées. Très attendue après deux journées de mobilisation inédite en début d’année, ce plan ne convainc pas les personnels de terrain.

Astreinte infirmière la nuit, télémédecine, 360 millions d’euros pour favoriser les recrutements

Pour renforcer la présence médicale de nuit et réduire « les hospitalisations d’urgences évitables », les personnels d’Ehpad pourront faire appel à une astreinte infirmière mutualisée entre plusieurs établissements. Déjà votée dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2018 et dotée de 10 millions d’euros, cette mesure sera sanctuarisée en 2019 et 2020.

Toujours pour désengorger les services d’urgences Agnès Buzyn veut développer l’hospitalisation à domicile, y compris en Ehpad. Le plan prévoit également la création de 1.000 places en Ehpad, facturées au même prix qu’à l’hôpital, pour raccourcir les séjours et préparer le retour à domicile.

Autre priorité du gouvernement : généraliser la télémédecine d’ici 2022 pour limiter les déplacements en consultation. Une mesure estimée à 40 millions sur cinq ans.

Pour répondre aux difficultés des personnels se disant « à bout » et débordés pour s’occuper dignement des aînés, le plan propose d’accélérer la convergence entre Ehpad publics et privés sur cinq ans au lieu de sept. « 143 millions d’euros supplémentaires » vont être injectés en plus des 217 millions déjà prévus sur cette période pour « favoriser des recrutements » dans les établissements et créer environ 20.000 postes supplémentaires.

Les personnels des Ehpad dubitatifs

Des mesures insuffisantes pour les personnels interrogés par France Bleu.  « Si on rapporte les 20.000 postes supplémentaires au nombre d’Ehpad en France, on n’aura que des miettes, alors que par exemple dans mon établissement il me faudrait 12 personnes en plus ! » estime par exempleFrançoise Desimpel, directrice de la résidence du parc à Saint-Germain-la-Ville (Marne).

Sentiment partagé par Loïc Porcher, secrétaire départemental Force Ouvrière dans la Manche pour la santé. « On a 600.000 personnes en EHPAD en France. Il y a 400.000 soignants et il nous en faudrait 200.000 de plus. Donc 20.000 postes de plus, c’est une goutte d’eau. »

A la maison de retraite des Sept Rivières à Bedarrides (Vaucluse), le directeur, Eric Matteo, est sceptique concernant l’astreinte infirmière mutualisée la nuit : « ce n’est pas pertinent, il n’y a pas d’astreinte médecins de garde et les infirmières ne peuvent pas prendre des responsabilités médicales. »

7.573 Ehpad sont répartis sur l’ensemble du territoire. Fin 2017, ils comptaient 608.000 résidents et 400.000 employés.

Source FRANCE BLEU.

ViaTrajectoire : trouver une maison de retraite en un clic…

Le dispositif ViaTrajectoire va faciliter la vie des personnes âgées et leur entourage.

Lancé en mars dans le Territoire de Belfort, il aide les seniors à trouver plus facilement un établissement d’accueil adapté. Un dossier unique regroupe chaque demande du candidat. 

 ViaTrajectoire va faciliter les démarches pour permettre aux seniors de trouver des places en EHPAD

Ce dispositif a été présenté ce mercredi à l’EHPAD la Rosemontoise à Valdoie. Pour y accéder, vous avez simplement à taper ViaTrajectoire dans votre moteur de recherche et vous tombez sur ce nouveau site internet. Il facilite les démarches administratives des personnes âgées et de leur entourage. Cet outil offre des tas de possibilités : consulter un annuaire des établissements spécialisés avec tarifs et prestations, faire une demande d’admission en ligne ce qui évite de multiplier les dossiers d’inscription.

Un accès direct aux dossiers pour les médecins

Vous pouvez également transmettre des données médicales et votre médecin traitant peut aussi rajouter des informations.  » Un seul dossier unique va être présenté pour avoir accès à tous les EHPAD. Il faut savoir que pour ce type d’entrée, il y a trois dossiers à présenter : un dossier administratif, un dossier autonomie et un dossier médical rempli par le médecin traitant directement via le portail. Cela va permettre au futur résident ou à ses proches de choisir l’établissement d’accueil selon les pathologie. Au niveau du département, ViaTrajectoire va aussi nous permettre d’avoir une meilleure lisibilité sur les listes d’attente » indique Marylise Lhomet, conseillère départementale en charge de l’autonomie. Tout est donc centralisé sur ce site pour faciliter la vie de tout le monde.

Il est aussi possible de déposer des demandes en accueil de jour ou en séjour temporaire pour les personnes qui veulent continuer à vivre chez elles. Viatrajectoire est gratuit, confidentiel et sécurisé.

Un gain de temps précieux

Pour les futurs résidents, proches ou aidants, ce portail est une bouffée d’air.  » Cela évite pour les aidants de faire dix dossiers et de faire le tour des établissements. Quand je cherchais des places pour ma mère, j’avais fais un dossier deux ans avant mais personne ne m’avait téléphoné. Une infirmière m’avait alors conseillé d’appeler les EHPAD toutes les semaines pour voir s’il y avait eu des morts pour avoir une place. Ce nouveau système va aider les aidants, le médecin et la maison de retraite pour voir si la personne a un besoin urgent d’entrer ou si le dossier a été fait par précaution » explique Jacqueline Michel, l’une des responsables du comité départemental citoyenneté/autonomie.

Le Parcours Sup version seniors

Les enjeux sont évidemment différent mais ViaTrajectoire est pour les seniors l’équivalent de Parcours Sup pour les jeunes. Il s’agit là aussi d’exprimer ses voeux en ligne. Il va permettre aux proches et aux aidants de gagner un temps précieux. Pour les établissements spécialisés comme les neuf EHPAD du Territoire de Belfort, l’arrivée de ce nouvel outil va faciliter le travail des secrétaires qui croulent sous les dossiers et les appels.  » Je pense qu’on continuera toujours à recevoir des coups de fil des familles et de résidents. C’est normal, c’est la proximité mais on pourra les guider vers la plateforme. L’intérêt, c’est d’avoir un canal privilégié pour recevoir l’ensemble des dossiers car pour l’instant nous les recevons par courrier, mail ou en fax. Pour les familles et les futurs résidents, l’intéret c’est de déposer un seul dossier pour candidater dans tous les EHPAD » indique Gilles Castelein, directeur de l’Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes Saint Joseph de Giromagny, qui compte 162 résidents.

200 connexions depuis le mois de mars

Depuis son installation au mois de mars dans le Territoire de Belfort, ce portail internet a déjà enregistré 200 connexions. La présentation de ce mercredi devrait aider à faire connaître encore plus ce nouveau dispositif.

ViaTrajectoire est également en place en Haute Saône et en cours d’installation dans le Doubs. Dans le Territoire de Belfort, un dispositif équivalent sera présenté cet automne à destination cette fois des personnes handicapées.

Source FRANCE BLEU.