L’Assemblée donne son feu vert au congé indemnisé pour les proches aidants…

8,3 millions de personnes en France aident régulièrement un proche en perte d’autonomie.

Près d’un sur deux est salarié, soit environ quatre millions de personnes.

Un congé indemnisé de 3 mois pour les proches aidants a fait l'unanimité (photo d'illustration).

Les aidants qui soutiennent un proche âgé, malade ou handicapé, pourront bénéficier d’un congé de trois mois indemnisé.

Les députés ont adopté par 40 voix cette disposition clé du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2020. De 43 à 52 euros d’indemnisation par jour.

De 43 à 52 euros d’indemnisation par jou

Ce congé de trois mois fractionnables pour les aidants salariés, travailleurs indépendants et agents publics sera indemnisé à hauteur de 43 euros par jour pour une personne aidante en couple, à 52 euros pour une personne isolée. Ce montant est similaire à celui pour le congé pour un enfant malade.

La mesure coûtera 100 millions d’euros en année pleine.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn s’est dite “très fière de porter cette mesure”, qui crée une “politique publique dédiée aux aidants”. Mais “nous la portons avec humilité” car “elle ne peut répondre à toutes les situations”, a-t-elle souligné.

La députée LREM Annie Vidal a aussi vanté “une des plus belles mesures” du projet de loi, qui permet d’“amorcer le projet de loi grand âge et autonomie” devant être présenté en décembre.

L’ensemble des groupes politiques ont soutenu la mesure, notamment les socialistes qui avaient créé en 2016 lorsqu’ils étaient au pouvoir le congé du proche aidant, mais non indemnisé.

4 millions d’aidants concernés

Selon les chiffres officiels, 8,3 millions de personnes en France aident régulièrement un proche en perte d’autonomie. Près d’un sur deux est salarié, soit environ quatre millions de personnes.

Via un amendement du gouvernement, l’Assemblée a supprimé la condition d’ancienneté prévue d’un an dans l’entreprise pour le proche aidant concerné.

Nathalie Elimas (MoDem) a demandé que soient mieux évalués les besoins des aidants, qui peuvent être “ponctuels” comme pour accompagner à une visite médicale, ou sur la durée. Un rapport gouvernemental devra les étudier, après une année de mise en œuvre du dispositif indemnisé.

Paul Christophe (UDI-Agir), à l’origine d’une loi autorisant le don de congés à un collègue, a lui plaidé avec succès pour qu’une évaluation soit faite de la situation des jeunes aidants.

Dans un communiqué, le chef de file des députés communistes André Chassaigne a souligné l’engagement de son groupe sur le sujets des aidants, au travers notamment d’une proposition de loi défendue en 2018.

Le congé indemnisé prévu “demeure modeste, mais c’est un droit nouveau, une avancée sociale” qui en “appelle d’autres” et “ne suffit pas cependant à rendre acceptable ce projet de sous-financement de la sécurité sociale”, a précisé André Chassaigne.7

Source HUFFPOST.

Vote unanime du Sénat pour favoriser l’accès des handicapés aux fonctions électives…

Le Sénat a notamment voté, ce jeudi 17 octobre 2019, en faveur d’un amendement du gouvernement qui précise que les indemnités de fonction d’élus locaux peuvent désormais se cumuler avec l’allocation aux adultes handicapés (AAH), dont bénéficient actuellement 1,7 million de personnes.

Vote unanime du Sénat pour favoriser l'accès des handicapés aux fonctions électives

Le Sénat a voté jeudi soir à l’unanimité, moins une abstention, une disposition visant à favoriser l’accès des handicapés, bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), aux fonctions d’élus locaux.

L’amendement du gouvernement au projet de loi Engagement et Proximité, examiné en première lecture au Sénat, a été présenté par la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, venue rejoindre au banc des ministres Sébastien Lecornu, chargé des Collectivités territoriales.

Aujourd’hui, quand une personne handicapée bénéficiaire de l’AAH est élue, son allocation est déduite du montant de son indemnité de maire ou d’adjoint.

« Injustice »

Le président de la commission des Lois Philippe Bas (LR) était monté au créneau mercredi contre cette « injustice ». Il en avait appelé au gouvernement, les parlementaires ayant les mains liées par l’article 40 de la Constitution sur l’irrecevabilité financière : ils ne peuvent pas présenter d’amendements ayant un impact négatif sur les finances publiques.

L’amendement du gouvernement vise à préciser dans la loi que les indemnités de fonction allouées au titre d’un mandat électoral local peuvent se cumuler avec l’AAH dans les mêmes conditions que les rémunérations tirées d’une activité professionnelle.

Les revenus d’activité professionnelle ne sont pas déduits intégralement du calcul de l’allocation, avec un système d’abattement, fixé par voie réglementaire. Les modalités d’abattement pour les indemnités électives seront fixées par décret, a précisé Mme Cluzel.

« Un signal très positif à la veille des élections municipales »

L’objectif est de « soutenir les personnes en situation de handicap dans l’accès aux fonctions électives ».Le dispositif présenté par le gouvernement n’est pas identique à celui qu’avaient adopté les sénateurs en commission. M. Bas a regretté « une certaine complexité », souhaitant que la navette parlementaire permette de préciser les choses. Mme Cluzel a promis la « transparence » quant aux modalités d’abattement.

Françoise Cartron (LREM) a vu dans cette disposition « un signal très positif à la veille des élections municipales » de mars, tandis que Eric Kerrouche (PS) saluait « un travail collectif au bénéfice des élus en situation de handicap ».

Michelle Gréaume (CRCE à majorité communiste) s’est pour sa part abstenue, estimant qu’il aurait fallu « aller beaucoup plus loin ».

De source gouvernementale, on souligne que la mesure était dans les tuyaux depuis un moment. 1,7 million de personnes bénéficient de l’AAH.

Source OUEST FRANCE.

Le congé pour les proches aidants bientôt indemnisé 40 euros net par jour…

Le congé des proches aidants sera bientôt indemnisé à hauteur d’environ 40 euros net par jour, c’est une information exclusive de nos confrères de Franceinfo.

Le congé pour les proches aidants bientôt indemnisé 40 euros net par jour

Le congé alloué aux proches aidants sera bientôt indemnisé à hauteur d’environ 40 euros net par jour, selon une information de franceinfo ce vendredi. Cette mesure, prévue dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, sera annoncée à la fin du mois par le gouvernement. Agnès Buzyn avait déjà précisé il y a quelques semaines la volonté du gouvernement d’indemniser le congé, on connaît aujourd’hui le montant.

Quatre millions d’actifs concernés

Ce congé spécifique de trois mois existe déjà pour les proches aidants qui ont un emploi. Il s’impose à l’employeur. Le gouvernement estime à 4 millions le nombre d’actifs potentiellement concernés, mais depuis sa création en 2017, très peu de Français en ont fait la demande, car le salarié n’est donc actuellement pas indemnisé pendant ce congé.

Le congé proche aidant peut être fractionné. Il sera donc possible d’être détaché et indemnisé un jour par semaine par exemple pour aider son proche, dans une limite cumulée de trois mois. La personne pourra ensuite le renouveler.

Le ministère de la Santé et l’Assurance maladie travaillent encore sur les modalités, et notamment sur les justificatifs à fournir à la Sécurité sociale et à l’employeur. Enfin, le gouvernement avait déjà fait part de son souhait que ce congé compte dans le calcul de la retraite des aidants. Il devrait intégrer cette disposition dans la future réforme des retraites. On estime à 8 millions le nombre de personnes en France qui s’occupent régulièrement ou au quotidien d’un parent malade, d’un enfant handicapé.

Source FRANCE BLEU.

Handicap : la Loire bientôt « Territoire 100% inclusif » ?…

Sophie Cluzel, secrétaire d’État aux personnes handicapées, était en visite à Saint-Étienne (Loire) pour écouter les associations et travailler à l’amélioration du quotidien des handicapés.

Elle a aussi répondu de manière cinglante à Gaël Perdriau sur la non-participation à un débat vendredi soir. 

Sophie Cluzel aux côtés du président du département de la Loire, Georges Ziegler.

Elle était attendue Sophie Cluzel. Au programme : des échanges avec les associations et les usagers sur le fonctionnement de la Maison départementale des personnes handicapées. La visite d’un ESAT également, un établissement et service d’aide par le travail.  Mais pas de débat dans le quartier du Soleil comme cela avait été un temps évoqué par la mairie de Saint-Étienne.

« Le maire se sert du handicap pour une basse vengeance politicienne »

Alors Sophie Cluzel a souhaité répondre au communiqué du maire Gaël Perdriau qui s’indignait que la secrétaire d’État ne participe pas à ce débat. Et la réponse est cinglante : « Le maire n’a pas souhaité m’inviter. J’avais fait part de mon désir d’avoir un débat à Saint-Etienne. Je vois que je n’étais pas la bienvenue. Il m’a fait une lettre en critiquant énormément la politique handicap. Il se sert du handicap pour une basse vengeance politicienne. Ce n’est pas un bon service qu’il rend aux personnes en situation de handicap, avec lesquelles j’étais prête à discuter. Ce matin (vendredi) j’ai fait un très beau débat à Lyon. J’adore ça. Mais quand on me dit que je suis pas la bienvenue, je ne viens pas »

« Remettre tous les acteurs autour de la table »

Au-delà de cet échange et au terme des échanges avec les associations une annonce : le département de la Loire pourra prétendre à devenir un « Territoire 100% inclusif ». Un label auquel ont déjà candidaté une trentaine de départements français. La Loire ne l’avait pas fait car, suite à un certain malentendu, elle ne pensait pas pouvoir concourir.

Mais le département peut bien sûr se mettre au travail assure Sophie Cluzel : « Nous allons remettre ensemble autour de la table tous les acteurs. Y compris ceux qui parfois ne sont pas tout à fait présents comme les bailleurs sociaux pour qu’on puisse construire des appartements inclusifs en cœur de ville pour permettre la pleine citoyenneté des personnes handicapées. Et accéder à tous les services du vivre ensemble : aller au sport, à la culture ». Et adapter l’environnement à la personne handicapé et non pas l’inverse. Inclure le handicap comme un fonctionnement normal de la vie pour casser les barrières en tous genres et donc fluidifier les parcours de vie.

Les associations ont accueillies cette perspective avec enthousiasme, car toutes ont en commun de travailler à l’amélioration de l’inclusion des handicapés.

La Gironde, la Manche et le Territoire de Belfort sont les trois départements tests qui ont déjà mis en place ce label.

Source FRANCE BLEU.

« On est handicapés mais on a le droit à la parole » : à Paris, un grand débat pour jouer pleinement son rôle de « citoyen »…

À Paris, des associations ont guidé la concertation, destinée à une centaine de personnes en situation de handicap mental, désireuses d’apporter leur part au grand débat national.

"On est handicapés mais on a le droit à la parole"

« Je trouve que M. le président a eu une super idée parce que ça permet à tout le monde de s’exprimer », s’exclame Samuel, 37 ans. Comme une centaine de personnes en situation de handicap mental, il a pu participer lundi 25 février au grand débat national, à Paris, grâce à l’association L’Arche à Paris, en partenariat avec le cercle Vulnérabilités et société.

« On est handicapés mais on a le droit à la parole comme tous les citoyens », poursuit Samuel qui lit les journaux et écoute la radio, dans une salle du 15e arrondissement où les débatteurs présentent une déficience intellectuelle, un autisme léger ou un problème d’autonomie. Ils votent. Certains utilisent les transports en commun, d’autres travaillent. Ils ont un handicap, mais se sentent pleinement citoyens, prêts à discuter et confronter leurs opinions.

Un grand débat à Paris, le 25 février 2019, destiné aux personnes en situation de handicap.

L’écologie et la citoyenneté en débat

Un groupe se forme autour d’Anne Chabert d’Hières, l’animatrice, qui lance la discussion à partir du mot « citoyenneté ». Ça veut dire « voter », lance une participante. Que faut-il pour qu’une société soit plus solidaire ? Le public est invité à choisir une photo, une image. Certains savent développer leur réflexion, d’autres moins. « Sur les photos, on a vu des gens qui dansent ensemble et qui ont servi à dire que c’est le respect mutuel, avec des bleus, des verts, des jaunes, des rouges qui s’entendent ensemble », explique Anne Chabert d’Hières.

Un peu plus loin, un autre groupe travaille sur l’écologie et s’apprête à dessiner « une montagne de décharge ». Hélène, 33 ans, vit dans un foyer spécialisé. Et c’est un thème qui lui tient très à cœur : « J’éteins la lumière en partant de la maison. Je trie et j’estime que plus on fait des petits pas, plus la planète va guérir. »

Au bout d’une heure chaque groupe expose ses propositions au micro. « Instaurer un vote pour dire son mécontentement », préconise l’un. « Il faut peut-être essayer de moins consommer d’ordinateurs, de télés parce que la planète en souffre beaucoup« , dit un autre.

Personne n’est resté passif, se félicite Anne Delaval directrice de L’Arche à Paris. « C’était un retour direct sur leur apport en tant que personne, dans la relation avec les autres et dans leur place dans la société », constate-t-elle. Toutes ces propositions seront synthétisées et mises en ligne sur le site du grand débat national.

Source FRANCE TV.

Clermont-Ferrand : quand le handicap s’invite dans le Grand débat national…

Pour que la question du handicap ne soit pas éclipsée du Grand débat national, l’Association des paralysés de France a proposé une réunion publique traduite en langue des signes à Clermont-Ferrand afin de débattre sur la politique à adopter en la matière, lundi 11 février.

L'Association des paralysés de France a organisé une réunion publique sur le thème du handicap, dans le cadre du Grand débat national, lundi 11 février. / © Delphine Cros / France 3 Auvergne

La question du handicap ne fait pas directement partie des quatre grands thèmes retenus pour le Grand débat national, alors l’Association des paralysés de France (APF France Handicap) a décidé de l’inviter dans le débat. L’association a proposé une réunion publique à Clermont-Ferrand lundi 11 février. Quatre thèmes ont été retenus pour discuter de la politique du handicap : accessibilité, inclusion scolaire, emploi et ressources. Et pour que les discussions soient accessibles à tous, le débat était traduit en langue des signes.

« C’était nécessaire et vital »

« Je suis contente car enfin le débat est ouvert à toutes les personnes handicapées, on nous écoute, on nous donne les informations« , souligne Malika Marzougui qui souffre de surdité. Chacun a des cas très concrets à faire remonter : « Pour 1h30 d’interprétariat à l’hôpital, il faut compter 80 euros de sa poche« , fait remarquer cette dernière durant le débat. « C’était nécessaire et vital, dans le sens où on est transparent« , insiste un autre participant. L’objectif de cette réunion est d’élaborer un cahier de doléances qui sera transmis à l’Elysée dans le cadre du Grand débat national.

Source FR3.

 

« INJUSTICE ? » – Le handicap et la dépendance demandent le déblocage de 152 M d’euros « gelés »…!

Un collectif d’associations représentant les handicapés et les seniors dépendants a appelé jeudi le gouvernement à débloquer « en intégralité » 152 millions d’euros mis en réserve dans le budget dévolu à ce secteur, un gel qui constitue selon lui une « injustice ».

"INJUSTICE ?" - Le handicap et la dépendance demandent le déblocage de 152 M d'euros "gelés"...!

Cette somme doit être « rendue à ses bénéficiaires, les structures en charge des personnes âgées ou porteuses de handicap », plaide le collectif. « L’absence de restitution de ces crédits dédiés aux personnes ayant besoin d’aide à l’autonomie ou porteuses de handicap serait en totale contradiction avec les annonces en grande pompe du plan autonomie grand âge », ajoute-t-il.

Le montant de 152 millions d’euros peut paraître minime au regard des 20 milliards d’euros versés par l’Assurance maladie pour ces secteurs, mais si « ces sommes ne sont pas restituées en fin d’exercice, le gel devient purement définitif et on repart l’année suivante avec un budget amputé », fait valoir la porte-parole du collectif.

Un gel similaire, portant sur 415 millions de crédits des hôpitaux, a été débloqué en décembre par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, après un appel des quatre fédérations hospitalières du privé, du public et du privé à but non lucratif. Les associations oeuvrant dans les secteurs des handicapés et de la dépendance soulignent que leurs établissements « font également face à une situation économique très difficile ».

Au-delà de la restitution des crédits gelés en 2018, elles posent la question du gel annuel qui « conduit chaque année, dans les faits, à amputer de 100 à 200 millions le montant des crédits votés par le parlement au profit du secteur médicosocial ».

Source LE FIGARO.

Yann Jondot et sa Légion d’honneur : “ça va relancer mon action”…

Yann Jondot, maire de Langoëlan dans le Morbihan est fait chevalier de la Légion d’honneur en 2019.

L’homme politique s’engage sur la question du handicap. Cette décoration va lui permettre d’aller encore plus loin. 

Yann Jondot maire de Langoëlan récompensé par la Légion d'honneur 2019 / © France 3 Bretagne

Yann Jondot, maire de Langoëlan mène son combat pour l’accessibilité depuis plus de trente ans. En 2019, il fait partie des 402 personnes honorées de la Légion d’honneur, élevé au grade de Chevalier pour sa carrière sportive.

« C’est un honneur, pour une personne comme moi qui suis très citoyenne »

La médaille fait plaisir, pour celui qui en a déjà d’autres, remportées lors de compétitions en tennis de table. Yann Jondot espère surtout que la Légion d’honneur va lui permettre de continuer à refléter son engagement et ses actions au quotidien. Elle apparaît « comme un levier supplémentaire ». Depuis plusieurs mois, il ambitionne de faire du Morbihan l’un des départements les plus accessibles pour les personnes en situation de handicap.

Source FR3.

Handicap en Morbihan. Un concours pour les projets innovants…

Ce mardi 13 novembre 2018, la CCI du Morbihan et ses partenaires ont lancé, à Lorient, la 2e édition du concours « Start-up handicaps ». Objectif : favoriser les projets innovants en matière de handicap et/ou de perte d’autonomie.

Sophie Cluzel, secrétaire d’État en charge des personnes handicapées, est la marraine de ce 2e concours national.

Morgan Lavaux, lauréat du premier concours "Start-up handicaps".

« Start-up handicaps », 2e ! La Chambre de commerce et d’industrie du Morbihan, et ses partenaires, ont lancé ce mardi 13 novembre 2018 la nouvelle édition de son concours.

Sophie Cluzel, la marraine

Il est parrainé par Sophie Cluzel, secrétaire d’État en charge des personnes handicapées et Chris Ballois, athlète handisport.

Solutions innovantes

L’objectif de « Start-up handicaps »: « favoriser l’émergence d’idées, de projets, de réalisations accélérant l’offre de solutions innovantes de compensation du handicap et de la perte d’autonomie ».

En 2016, la première édition de ce concours national, lancé par la CCI 56 et le centre de rééducation de Kerpape, avait rassemblé 80 candidats.

Morgan Lavaux en faisait partie. Mieux, c’est son innovation et celle de son équipe – un tapis connecté pour les personnes en fauteuil roulant- que le jury a distinguée.

Conseils et accompagnement

« C’est le seul concours où nous sommes ainsi conseillés et accompagnés sur la durée », apprécie le jeune entrepreneur, à la tête de Captiv, lui aussi parrain de la 2e édition de « Start-up handicaps ».

D’ici la fin de l’année, la société nantaise commercialisera ses premiers produits.

Ouvert aux handicaps mentaux et sensoriels

« Start-up handicaps » couvre quatre thématiques : les objets connectés ou solutions domotiques innovantes ; les solutions numériques ; les solutions de déplacement ; les projets répondant aux handicaps sensoriels et mentaux (la nouveauté de ce 2e concours).

Remise des prix à Kerpape le 7 février 2019

Quatre prix – plus un prix coup de cœur – seront décernés le 7 février 2019 à Kerpape. Le lauréat recevra 10 000 €, ainsi que l’équivalent de 75 000 € « en accompagnement ».

Les porteurs de projets ont jusqu’au 18 janvier pour faire acte de candidature sur startup.info/fr/startuphandicaps.

Source OUEST FRANCE.

Handicap : le combat d’une maman bretonne qui interpelle Emmanuel Macron sur Facebook…

Son petit garçon âgé de 2 ans et demi est lourdement handicapé et elle se débat dans les méandres des dossiers administratifs.

Une maman de Saint-Pol-de-Léon qui n’a pas eu de réponse à ses courriers envoyés à l’Élysée interpelle le Président de la République directement sur Facebook. 

Cette Maman a arrêté de travailler pour s'occuper de Liam. Elle dénonce les contraintes administratives.

Du haut de ses deux ans, le petit Liam fait d’énormes progrès. Il commence à sourire aux gens, est beaucoup plus éveillé, regarde les personnes et ce qui l’entoure… Mais la vie est un combat pour ce petit garçon atteint d’une maladie génétique si rare qu’elle n’a même pas de nom. Elle provoque de nombreuses crises d’épilepsie, jusqu’à 200 par jours quand il était petit.

Sa maman a dû arrêter de travailler pour s’occuper de son petit garçon, l’accompagner aux rendez-vous médicaux et le stimuler au quotidien. Elle est épaulée par une association Moi, Liam, Super-héros, qui l’aide à récolter des fonds pour financer les équipements nécessaires mais pas toujours remboursés : « par exemple on doit lui acheter un fauteuil de bain, il ne rentre plus dans les baignoires de bébé. On a de la chance d’avoir une association car ce fauteuil coûte 1.500 euros. Je pense à ceux qui n’ont pas d’association : comment font-ils ? »

Un post Facebook pour compléter les lettres à l’Élysée restées sans réponse

La maman est déterminée. Elle rappelle que le handicap a été au cœur de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron et elle aimerait qu’il prenne conscience des difficultés des parents. Faute de réponse à ses courriers par voie postale, elle interpelle donc le chef de l’État sur Facebook. « Je suis impulsive, j’ai écrit ça d’un coup », explique Ophélie.

« Je ne vous demande pas de me guérir, c’est impossible… Mais au-delà du fait de se battre contre la maladie, le handicap et les préjugés nous allons devoir nous battre avec l’administration »

Dans ce post, rédigé au nom de son petit, on peut lire « je ne vous demande pas de me guérir car vous n’êtes pas magicien et c’est impossible. En plus, j’ai de très bons médecins et je les aime bien. Mais au-delà du fait de se battre contre la maladie, le handicap et les préjugés nous allons devoir nous battre avec l’administration ». Un message déjà partagé plus de 19 000 fois.

Son enfant à 2 ans… elle doit déjà s’occuper de son inscription en IME pour ses 6 ans

Elle poursuit : « J’ai 2 ans et maman doit déjà penser à préparer un dossier pour avoir une place dans un institut spécialisé où je rentrerai pour mes 6 ans… Maman a peur de tout ça. » Elle rappelle qu’elle n’est pas seule dans ce cas. Ophélie sait que tous les parents n’ont pas la chance d’être aussi entourés qu’elle, et que beaucoup se débattent dans des dossiers administratifs compliqués, qui viennent s’ajouter à un quotidien souvent difficile.

Et au fil des lignes, on sent d’ailleurs toute la détresse d’une mère qui se débat dans les dossiers : « Monsieur le Président, trouvez-vous normal que maman doive se préparer à se battre pour des formalités administratives alors qu’elle a déjà le deuil d’un enfant en bonne santé à faire ? Pourquoi il n’y a pas assez d’argent pour nous les enfants malades et handicapés ?? »

Vous disiez que le handicap vous tenait à cœur à vous et votre épouse, alors montrez-le nous !

Cette maman qui garde toujours le sourire espère désormais une réponse du Président de la République, et conclue au nom de Liam : « Je vous envoie une petite photo de moi pour vous montrer ma bouille de super héros. Handicapé mais ça n’empêche pas d’être un beau gosse ! »

Source FRANCE BLEU.