Chanverrie, nord Vendée : un chien peut détecter les anomalies de la glycémie de son maître…

En France, près de 160 000 personnes sont atteintes d’un diabète de type 1, dont 20 000 enfants.

Pour aider le quotidien des personnes touchées par cette maladie, l’association Acadia propose des chiens formés pour détecter hypo et hyperglycémies chez des enfants diabétiques.

Manon et son chien Talou à Chanverrie au nord de la Vendée. / © Damien Raveleau/France3

C’est une première en France, deux chiens détecteurs sont accueillis dans des familles. À Chanverrie, dans le nord de la Vendée, la vie de Manon, diabétique de type 1 depuis l’enfance, vient de changer.
Son chien Talou, mis à disposition par l’association Acadia (école de chiens d’assistance pour les enfants diabétiques en France) l’été dernier, peut détecter une baisse ou une hausse de glycémie. Manon, elle, perçoit les signes trop tardivement.

Avec l’arrivée de Talou, c’est le quotidien de la famille qui vient de changer, fini les longues nuits de stress pour les parents. La nuit, les diabétiques sont particulièrement vulnérables et peuvent tomber dans des comas diabétiques. Avant d’avoir son chien, la jeune Vendéenne avait fait 9 comas diabétiques. Elle risquait de graves complications lors de prochaines récidives, lui avait annoncé le corps médical.

Depuis l’arrivée de Talou, Manon a réduit de moitié ses doses d’insuline et ne fait plus de malaise.

Ce chien, un labrador croisé berger, a reçu une formation de 9 mois dispensée par l’association Acadia. Il est capable de ressentir et de prévenir une crise glycémique en donnant des petits coups de museau. Une alerte pour son maître qui peut ainsi réagir. Manon précise : « Les premières fois, quand elle me prévenait, me toquait avec son museau, je me demandais pourquoi. Je me sentais bien. Maintenant, je mesure systématiquement mon taux et je vois qu’elle a toujours raison. Alors je me régule. » C’est-à-dire qu’elle prend du sucre si elle est en hypoglycémie.

Les capacités de ce chien peuvent aller au-delà, il peut actionner un bouton d’urgence installé dans la chambre de Manon. Une alarme retentit dans la maison, ses parents peuvent alors intervenir si besoin.

Hormis la sécurité apportée par Talou son chien, Manon peut aussi maintenant compter sur une présence affective importante qui peut l’aider à mieux-vivre sa maladie au quotidien.

Ces chiens dressés pour détecter et prévenir des anomalies de la glycémie existent déjà au Canada, aux Etats-Unis et en Suisse.

L’association Acadia vit grâce aux dons. L’ancienne école de Manon, l’école Sapinaud de La Verrie (Chanverrie) – ainsi que deux autres écoles – se mobilise et organise un projet sportif et solidaire. Une course d’endurance va se dérouler le 5 avril après-midi et 500 enfants vont y participer. En amont, Manon viendra avec son chien expliquer son rôle à toutes les classes qui participent. Les familles seront sollicitées pour faire un don à l’association Acadia.

Partez à la découverte du quotidien de Manon et Talou :

Source FR3.

Nîmes : un gérant condamné pour avoir refusé l’accès à son commerce au chien d’assistance d’une personne handicapée…

Le tribunal de police de Nîmes a condamné le gérant d’un commerce à 200 euros d’amende et 300 euros de dommages et intérêts pour avoir refusé l’accès au magasin à une personne handicapée accompagnée de son chien d’assistance.

Nîmes : un gérant condamné pour avoir refusé l'accès à son commerce au chien d'assistance d'une personne handicapée

Un gérant de supérette a été condamné mercredi 6 mars à 200 euros d’amende et 300 euros de dommages et intérêts pour avoir refusé l’accès au magasin à une personne tétraplégique accompagnée de son chien d’assistance. Les faits remontent à 2017, Me Salomé Perrier, avocate de la victime raconte :

Le gérant a refusé que le chien entre et a demandé à mon client de l’attacher dehors, en lui proposant de l’aider à faire ses courses. Mon client lui a expliqué que ce n’était pas possible, que le chien coûte très cher, qu’il ne peut pas le laisser dehors et lui a montré sa carte. Malgré tout le gérant a refusé.

Le labrador prénommé Ilot aide à ramasser ce qui tombe au sol ou attraper des boîtes de conserve par exemple, précise l’avocate de la victime, un homme d’une quarantaine d’années. Me Lauriane Dillenseger, avocate de la partie adverse explique qu’elle a plaidé la relaxe avançant que son client, le gérant, « n’était pas en mesure de savoir qu’il s’agissait d’un chien d’assistance et a voulu faire respecter les normes d’hygiène« . Le tribunal a tranché en faveur du plaignant, une première pour cet handicapé nîmois :

Mon client se voit refuser l’entrée avec son chien dans des commerces 5 à 6 fois par an. Il a porté plainte un nombre incalculable de fois mais c’est la première fois que ça aboutit.

Cette dernière l’explique par « une évolution des mentalités« . Refuser l’accès d’une personne handicapée et son chien d’assistance est passible d’une amende de 450 euros pour une personne physique ou de 2 250 euros pour une personne morale. Il ne s’agit pas d’un cas isolé, il y a quelques mois par exemple, à Toulouse, un handicapé et son chien d’assistance se sont vu refuser l’entrée du magasin Primark.
Source FRANCE 3.

Superbe Vidéo – Feuilleton : les chiens d’assistance…

Les chiens formés par l’association handi’chiens sont destinés aux personnes handicapées moteur. Ils leur permettent de rester autonome et souvent, de faciliter leurs contacts avec l’extérieur.

Chiens d'assistance

Source YOUTUBE/ FR3.

L’association Handi’chiens, pour améliorer le quotidien des personnes handicapées ou dépendantes…

L’association Handi’chiens souffle cette année ses 30 bougies.

Elle éduque et donne gratuitement des chiens d’assistance à des personnes en fauteuil roulant ou souffrant de troubles du comportement, mais aussi à des établissements pour personnes âgées ou dépendantes.

Chiens d'assistance

Un chien peut permettre à une personne en situation de handicap de vivre mieux, avec plus d’autonomie et de contact avec d’autres. Dans ce but, l’association Handi’chiens éduque depuis 30 ans des chiens, particulièrement des labradors ou des goldens, pour les remettre gracieusement à des personnes dont ils améliorent le quotidien. »Je peux le solliciter dix fois de suite, il est toujours prêt à m’aider. »

 

 

Après près de deux ans de formation, un handi’chien sait répondre à plus de 50 commandes, ouvrir une porte, ramasser un objet tombé, et rendre maints services. Il est aussi un vecteur de sociabilité : « Quand je fais des courses avec mon fauteuil, les gens auraient tendance à m’éviter, explique Frédéric. Mais le chien permet de créer le contact, et les gens oublient mon handicap. »  De la même manière, un handi’chien peut être un compagnon extraordinaire pour un enfant autiste, car il l’aide à se faire des copains. D’autres chiens font le bonheur de personnes âgées dépendantes en Ehpad, car ils se laissent câliner, les stimulent et les apaisent. D’autres encore sont spécialement formés pour accompagner une personne souffrant d’épilepsie.

« Notre but est qu’il fasse le bonheur d’une personne et l’aide dans son handicap »

Sélectionné dans un élevage, le chiot de 2 mois est pris en charge durant 16 mois par une famille d’accueil. Dans ce premier foyer, il va apprendre la propreté, et intégrer les principales commandes. La famille l’emmène aussi dans les magasins, chez le médecin, dans les transports en commun… des lieux qu’il sera amené à fréquenter par la suite, tout comme les chiens-guides pour personnes aveugles. Ce travail des familles est bénévole. « Le but est se mettre à place de la personne handicapée, explique Camille Marchal, famille d’accueil près de Kunheim. On éduque un chien sans penser à nous, mais à la personne qui va le recevoir ». Et il faut aussi accepter la tristesse de la séparation, lorsque le chien sera remis à son maître définitif.

Après ces 16 mois, le jeune chien va passer 6 mois dans l’un des quatre centres d’éducation de l’association Handi’chiens : à Lyon, en Bretagne, en Normandie ou en Val de Loire. C’est là qu’il va peaufiner son savoir-faire, avant de trouver son véritable maître. Les chiens destinés à des établissements comme les Ehpad passent aussi quelques mois à Kunheim, dans la maison de retraite La Roselière, pour parfaire leur éducation et vérifier qu’ils sont bien adaptés à vivre proche de personnes âgées ou dépendantes.

Durant ces trente années, l’association Handi’chiens a déjà remis gratuitement plus de 2000 chiens. Le coût pour un animal éduqué s’élève à 15 000 euros, que l’association finance par des dons, des subventions et la vente de produits dérivés. Elle veille aussi au bien-être des chiens remis, et cherche des familles relai pour accueillir un chien vieillissant que son maître handicapé ne peut plus garder. De même, l’antenne alsacienne de Handi’chiens, à la Roselière de Kunheim, recherche des familles acceptant d’accueillir les chiens qui sont là-bas en formation pour quelques mois.

Source FR3.

Metz : refoulé du restaurant avec son chien-guide…

Samedi 29 décembre, à l’heure du déjeuner, trois personnes accompagnées d’un labrador poussent la porte d’un restaurant de la périphérie de Metz.

Elles sont refoulées à cause du chien. Or, celui-ci est un chien d’aveugle

Nul ne peut refouler un chien d’aveugle dans un lieu ouvert au public. Sauf si la jauge est déjà pleine, bien sûr. Photo Armand FLOHR Nul ne peut refouler un chien d’aveugle dans un lieu ouvert au public. Sauf si la jauge est déjà pleine, bien sûr. Photo d’illustration Armand FLOHR

La petite famille est venue de Verdun, ce samedi 29 décembre, pour faire quelques emplettes dans une zone commerciale de la région messine, à Waves plus précisément.

Philippe, le père, est aveugle depuis une quinzaine d’années, et circule habituellement avec son chien guide. Jango, grand labrador noir mâle de 5 ans, lui permet de se rendre de manière autonome dans les magasins, les administrations et jusqu’à présent dans les restaurants.

Or ce samedi, la famille meusienne se présente à l’entrée du restaurant LaLuna. « C’est lorsqu’ils ont vu le chien qu’ils nous ont dit que ce n’était pas possible. La personne qui nous a reçus nous a dit qu’il risquait de mordre les pieds des chaises. Mais Jango a été éduqué chez les chiens guides de Woippy. Avec lui, je peux rentrer partout, sans problème, dans une boucherie, et même à la piscine ! », explique Philippe.

Il se désole : « C’est la première fois que ça nous arrive, et ça nous a mis en colère. On a rappelé à la personne du restaurant qu’elle risquait une amende. » La famille, refoulée, s’est adressée à la crêperie d’en face, où elle a été accueillie à bras ouverts avec une gamelle d’eau pour Jango.

Le patron du restaurant, montré du doigt sur Face book où l’affaire a été racontée par les clients refoulés et abondamment commentée, est furieux. « Ce samedi-là, on était blindés. Et moi, des handicapés, j’en accueille, ça ne me pose pas de problème. Mais là, on n’a pas repéré de personne aveugle parmi eux. Et de toute façon, même mon chien, je ne le fais pas rentrer dans le restaurant, alors… »

Depuis le 11 février 2005, autoriser l’accès aux chiens guides dans un lieu ouvert au public est obligatoire.

RAPPELS

LIEUX OUVERTS AU PUBLIC. Les chiens guides d’aveugles peuvent pénétrer dans les lieux ouverts au public (cinémas, hôtels, maisons d’hôtes, salles de spectacle, salles de sport, etc.) ainsi que dans les transports (trains, taxis, bus, etc.) sans que cela n’induise une surfacturation.

TRANSPORTS. Trains. Les chiens guides d’aveugles ou d’accompagnement voyagent gratuitement et sans billet dans tous les trains.

Les conducteurs de taxis peuvent refuser les personnes accompagnées d’animaux, sauf s’il s’agit d’aveugles avec leur chien.

Transport aérien. Le transporteur est tenu de prendre en charge le chien d’assistance accompagnant la personne handicapée. Le chien voyage en cabine.

Transport maritime. Les compagnies sont tenues d’accepter les chiens d’assistance sans facturation supplémentaire.

CENTRES HOSPITALIERS. Les chiens guides d’aveugles ont le droit de pénétrer dans les centres hospitaliers (hôpitaux, cliniques, maisons de retraites, etc.). Cependant, il leur est interdit d’entrer dans les chambres des patients, ainsi que dans les salles de soins.

SANCTION DES REFUS. Le fait d’interdire l’accès aux lieux ouverts au public aux chiens accompagnant les personnes titulaires de la carte d’invalidité est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la troisième classe, soit 150 à 450 €.

Source REPUBLICAIN LORRAIN.

Téléthon 2018 : Lucky, chien d’éveil, a changé la vie d’une jeune handicapée manchoise…

Une jeune Manchoise de Saint-Hilaire-du-Harcouët, atteinte d’une maladie génétique rare, le syndrome de Rett, a depuis un an un nouveau compagnon.

Un chien d’assistance et d’éveil, confié gratuitement par l’association Handi’chien qui fonctionne en partie grâce à des dons du Téléthon.

Maylis et son chien d'assistance et d'éveil, Lucky.

Saint-Hilaire-du-Harcouët, France

« C’est devenu un véritable compagnon pour elle », sourit Valérie Jéhan, la maman de Maylis. Sa fille de 17 ans est atteinte du syndrome de Rett, « une maladie génétique rare qui touche en grande majorité les filles. Elle ne parle pas, elle ne marche pas, elle a besoin de quelqu’un au quotidien pour tous les geste de la vie ».

C’est la mère de Maylis qui s’occupe à plein temps de sa fille depuis qu’elle a 4 ans, elle a pour ça quitté son emploi. Mais depuis un an, la jeune fille a un nouveau compagnon. Il s’appelle Lucky, c’est un Golden retriever au beau pelage qui tire sur le roux : « Il est très grand, gentil, et très proche des gens. C’est un super loulou ».

Lucky, super-chien et très câlin

« C’était il y a deux ans, on est allés à un salon sur le handicap à Granville et on a découvert l’association Handi’chien. Ils élèvent des chiens d’assistance et d’éveil, puis les confient gratuitement à des personnes en situation de handicap qui en ont besoin ». Une association qui fonctionne en partie grâce à des dons issus du Téléthon. Dès la première rencontre, le courant passe.

« Il y a une complicité, il sent qu’elle ne peut pas parler, donc il est très câlin avec elle, il est très proche d’elle. Et je sens que ça la rend heureuse, car les enfants polyhandicapés peuvent vite se refermer sur eux-même à cause du handicap »

Et l’animal est un véritable professionnel, dressé pour répondre à une quarantaine de commandes impressionnantes : « Il est capable d’enlever ses chaussettes, il ramasse sa gamelle quand il a fini de manger, mais surtout, c’est un véritable compagnon qui la stimule. Il y a une complicité, il sent qu’elle ne peut pas parler, donc il est très câlin avec elle, il est très proche d’elle. En un an, ça a été très vite », raconte la maman.

L’association confie gratuitement les chiens

« Surtout, ça l’éveille. Et je pense que c’est une bonne chose aussi pour moi. Voir qu’il fait du bien à Maylis, ça nous fait du bien moralement à nous les parents », explique Valérie Jéhan. Lucky a d’abord été en famille d’accueil, puis a appris toutes sortes de « commandes » pour mener à bien sa mission. Sans compter que les Golden retriever sont des chiens particulièrement intelligents.

La formation d’un chien comme Lucky dure près de deux ans et coûte 15 000 euros, entièrement payés par l’association. Depuis sa création il y a 25 ans, Handi’chien a confié gratuitement près de 2000 chiens à des personnes handicapés.

Source FRANCE BLEU.

Clermont-Ferrand : le dévouement de Malice, Labrador chien-guide d’aveugle…

A Clermont-Ferrand, cela fait un an que Malice est entrée dans la vie d’Isabelle.

Cette femelle Labrador partage le quotidien de cette non-voyante, pour qui les chiens-guides d’aveugles sont bien plus que des animaux de compagnie.

Malice, femelle labrador, a été remise à Isabelle Maury il y a environ un an par l'association "Chiens Guides d'Aveugles du Centre-Ouest", qui dispose d'une antenne à Lezoux (Puy-de-Dôme) / © S. Montero / France 3 Auvergne

Dans les rues de Clermont-Ferrand, calme et concentrée, la femelle labrador guide sa maîtresse dans la rue. Malice sait garder une ligne droite, éviter les obstacles ou encore signaler les descentes et remontées de trottoir. « Quand Malice s’assoit, c’est pour me signaler la présence du passage piéton. Elle attend que je lui donne l’ordre de traverser. Après avoir écouté le bruit du passage des voitures et une fois que j’ai décidé de traverser je lui dit : « Malice en avant ! » », explique Isabelle, non-voyante.
Un vrai travail d’équipe ! Isabelle Maury a mémorisé l’itinéraire, la chienne répond aux ordres directionnels. C’est ainsi qu’elle accompagne sa maîtresse pour prendre le bus, aller au taï-chi ou encore à la pharmacie. Dans tous les trajets du quotidien Malice est là.

« Le chien est aussi un lien social important »

« Elle m’ouvre plein de portes. Elle ne m’ouvre pas toutes les portes mais elle m’ouvre des possibilités assez importantes qui me permettent d’avoir une autonomie beaucoup plus importante », raconte Isabelle.
Isabelle Maury a perdu la vue à 25 ans à cause d’une complication due au diabète. Malice est son 5e chien guide. Une alternative bien vivante à la canne.
« Le chien fait la moitié du travail, c’est pour moi une économie d’énergie. Le chien va beaucoup plus vite aussi. Donc je peux multiplier mes activités. Le chien est aussi un lien social important. Quand j’avais la canne, quand je croisé les gens ils s’écartaient pour me laisser la place. Je ne rencontrais jamais personne. Maintenant, je rencontre plein de gens qui sortent leur chien pour le balader et on parle, on discute », se félicite-t-elle.

En France, 1,7 million de personnes sont aveugles ou malvoyantes. Un peu plus de 1 500 sont accompagnées par un chien-guide. Un précieux compagnon, qui vient faciliter les déplacements du déficient visuel. Repérer un escalier, présenter une porte, éviter un obstacle… Le chien guide peut répondre à une cinquantaine de consignes.

2 ans d’apprentissage

Malice a été formée à Lezoux (Puy-de-Dôme), dans un centre d’éducation spécialisé. Une structure créée en 2015 par l’association des chiens-guides d’aveugles du centre-ouest, basée à Limoges.
Ce matin-là, Nuts, Muse et Mamba attendent le signal pour manger, l’occasion de travailler l’obéissance. La formation s’appuie sur un principe d’éducation positive. Un cliqueur, suivie d’une récompense, indique au chien qu’il a bien répondu aux attentes.

« On s’entend très bien ! »

Pour être apte, un chien-guide doit connaître une cinquantaine d’ordres. Un long processus, depuis le placement du chiot en famille d’accueil pour le sociabiliser, jusqu’à l’apprentissage en centre d’éducation. Il faut près de 2 ans.
L’association fonctionne principalement grâce aux dons, legs et mécénat.
Former un chien guide coûte en moyenne 25 000 euros. Il est remis gratuitement au bénéficiaire.
« On essaie de créer le meilleur binôme, pour avoir les deux profils qui correspondent », explique Emilien Gasnot, éducateur à l’Association des Chiens guides d’aveugles du Centre-Ouest. Objectif réussi pour Malice et Isabelle qui se sont trouvées. « Malice me va à merveille. Elle est joyeuse, dynamique et vive. J’ai un tempérament un petit peu vif aussi, alors on s’entend très bien », sourit Isabelle.

Depuis sa création il y a trois ans, le centre d’éducation de Lezoux a remis une vingtaine de chiens guides.

Source FR3.