Financement des EHPAD: «Il faut arrêter de mettre des pansements sur une jambe de bois»…

DEPENDANCE Le gouvernement a présenté le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2019…

Le PLFSS prévoit une rallonge de 360 millions d'euros pour les EHPAD d'ici à 2021, mais les chiffres sont encore jugés trop faibles face à un secteur en proie à une crise profonde.

  • Les ministres de la Santé et de l’Action et des Comptes publics, Agnès Buzyn et Gérald Darmanin, ont présenté ce mardi le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2019.
  • Un texte qui prévoit notamment d’allouer des fonds supplémentaires au financement des EHPAD.
  • Mais les mesures annoncées ne permettront pas de résoudre la situation de crise profonde à laquelle est confronté le secteur de l’aide aux personnes âgées dépendantes.

« Protéger les plus vulnérables ». Tel est l’un des axes pieux du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2019, présenté ce mardi par les ministres de la Santé et de l’Action et des Comptes publics, Agnès Buzyn et Gérald Darmanin. Un texte qui prévoit une rallonge financière pour le secteur de la dépendance des personnes âgées. Les EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes dédié à l’accueil des personnes en perte d’autonomie) « bénéficieront à ce titre de 360 millions d’euros supplémentaires sur la période 2019-2021, dont 125 millions d’euros dès 2019 ».

Alors qu’une grève massive secouait le secteur en janvier dernier, et que les témoignages de familles de résidents et de personnels soignants dénoncent des conditions de prise en charge et de travail déplorables, ces chiffres annoncés seront-ils jugés satisfaisants ? Pas sûr.

Une prise de conscience politique

« Il y a une insuffisance de places et une insuffisance de personnel, indique Claude Le Pen, économiste de la santé. Un double problème profondément ancré puisque longtemps, on a considéré – et on considère encore — que l’EHPAD est un second niveau, une solution de deuxième intention après le maintien à domicile, expose-t-il. D’autant qu’un placement en EHPAD, c’est vite très cher, parce que ce type de structure requiert beaucoup de personnel. Or dans les faits, le sous-effectif est devenu la norme, ce qui mène aux problèmes indignes que l’on peut parfois observer avec des aînés qui sont pour ainsi dire abandonnés, faute de soignants en nombre suffisant pour prendre soin d’eux ».

Il y a quelques mois, Vanessa, infirmière en EHPAD, racontait la réalité de son métier à 20 Minutes. « Un jour, je n’ai plus pu aller au travail : trop de souffrance au quotidien, impossible d’y retourner. On est dans un système qui maltraite le personnel, qui est dans un état plus qu’avancé d’épuisement professionnel, de douleurs physique et psychique. Quand vous avez fait leur toilette à une vingtaine de résidents en une matinée, vous avez le dos et les épaules en compote, et honnêtement, on finit par être moins patients avec les résidents, les tensions entre collègues se développent, c’est décourageant », expliquait la jeune femme, « lassée de [se] battre contre des moulins à vent. Nos budgets sont sans cesse coupés, nous n’avons pas les moyens humains d’assurer les soins de base, et encore moins des animations pour tous les résidents, c’est déplorable ».

Comment en est-on arrivé là ? « Le politique a tardé à s’emparer de cette problématique, répond l’économiste. Des plans ont été annoncés successivement par chaque président de la République, avant d’être mis sous le tapis. Résultat, non seulement la situation est déjà très problématique aujourd’hui, mais elle va exploser à l’horizon 2025 avec l’avancée dans l’âge de la génération du baby-boom, dont il va falloir financer la dépendance, prévient-il. Pourtant, les chiffres annoncés dans ce PLFSS sont peu élevés, constate-t-il. C’est mieux que rien, c’est un effort pour l’heure modeste mais il va falloir l’améliorer dans le temps. On peut à tout le moins se réjouir que la question de la dépendance soit à l’agenda politique ». Un constat partagé par Romain Gizolme, directeur de l’AD-PA, l’Association des directeurs au service des personnes âgées : « C’est positif parce que l’Etat voit qu’il y a une situation extrêmement tendue dans le secteur de l’aide aux personnes âgées dépendantes ».

Mais un investissement trop faible

Parmi les rares chiffres communiqués par le ministère de la Santé sur le financement des EHPAD, il est prévu qu’une enveloppe de 18 millions d’euros soit dégagée en 2019 « pour qu’aucun établissement ne voie ses dotations diminuer ». Un chiffre faible qui permettra tout juste de sauver les meubles, selon Romain Gizolme. « Que les établissements ne perdent pas de budget, c’est la concrétisation des engagements d’Agnès Buzyn après la réforme du financement des établissements votée lors du quinquennat précédent, indique-t-il en préambule. Mais ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en pratique, 18 millions d’euros à partager entre l’ensemble des EHPAD du territoire, si cela parvient à éviter les baisses de dotations, cela signifiera simplement que l’on maintient une situation qui est déjà extrêmement tendue. Cela évitera que ce soit pire, mais en aucun cas cela ne peut permettre d’aller vers une amélioration des choses ».

Pour le directeur de l’AD-PA, « on reste sur des mesures largement en deçà des besoins réels, regrette-t-il. Aujourd’hui, il reste tant à faire ! Si l’on voulait vraiment mettre les moyens de financer la dépendance des personnes âgées, ce ne sont pas quelques millions d’euros répartis sur plusieurs années qu’il faudrait mettre sur la table, mais 10 à 15 milliards d’euros chaque année », insiste-t-il. Un investissement certes coûteux, « mais qui aurait de larges bénéfices, poursuit-il. D’abord éthiques, parce que l’on prendrait enfin soin de nos aînés comme ils le méritent, que l’on apporterait aux aidants familiaux – souvent en situation d’épuisement- une aide proportionnée aux besoins, et cela permettrait d’améliorer les conditions de travail déplorables des salariés. Sur ce plan, cela permettrait des économies en termes d’arrêts maladie, car les personnels sont à bout ».

Un constat de crise qui vaut pour les personnels d’EHPAD comme pour les salariés du secteur de l’aide à domicile des personnes âgées. Ainsi, le budget 2019 de la Sécurité sociale prévoit qu’une enveloppe de 50 millions d’euros soit consacrée à « améliorer l’offre d’accompagnement des services d’aide à domicile (…), l’amélioration de la qualité des services, de leur accessibilité et le recrutement de personnel. » « Aujourd’hui, le tarif horaire de l’aide à domicile a été fixé à 21 euros par l’Etat, alors que le coût de fonctionnement de ce service est estimé – par l’Etat- à 24 euros de l’heure, détaille Romain Gizolme. Un centre d’aide à domicile ferme en moyenne toutes les huit semaines en France », s’indigne-t-il.

Une grande concertation avant une loi autonomie

Pour s’attaquer à ce grand chantier de la dépendance, le gouvernement lancera prochainement une concertation sur la perte d’autonomie des personnes âgées. « Le projet qui en découlera déterminera les priorités de financement à long terme pour une meilleure prise en charge des personnes et de leurs familles », prévoit le texte du PLFSS dévoilé ce mardi.

« Nous attendons beaucoup de cet engagement du président Macron, commente Romain Gizolme. Les mesures du PLFSS sont un début mais elles ne permettent pas de répondre aux situations d’urgence absolue auxquelles est confronté le secteur de la dépendance des personnes âgées, déplore-t-il. Mettre quelques millions sur la table ne résoudra pas ce problème de fond : ce qu’il faut, ce ne sont pas des sommes symboliques, mais une réforme en profondeur qui permette de revoir le fonctionnement structurel de ce secteur et son financement. Il faut cesser de mettre des pansements sur une jambe de bois ».

Source 20 Minutes.

Coût financier des Ehpad: «J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour payer les soins de mon père»…

Les familles ont souvent du mal à faire face aux factures de ces établissements…

Coût financier des Ehpad: «J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour payer les soins de mon père»

  • Le coût des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) indigne de nombreux internautes.
  • Ils réclament une meilleure qualité de service et des aides plus conséquentes.
  • Le gouvernement a lancé lundi une grande concertation sur le sujet de la dépendance.

Un vrai cri de colère. Pour de nombreux Français qui ont un membre de leur famille placé en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), la situation est tout simplement intenable sur le plan financier. Les témoignages reçus par 20 Minutes l’attestent : la prise en charge de la dépendance, qui fait l’objet d’une concertation lancée lundi par la ministre Agnès Buzyn, est aujourd’hui loin d’être optimale.

« C’est aberrant »

« Ma grand-mère de 86 ans est en Ehpad, raconte Nelsia. Le coût mensuel est de 2.300 euros par mois. Comme elle ne peut pas payer toute seule, ce sont ma mère et mon oncle qui doivent compléter. A cause de cela, ils se retrouvent à manger du riz et des pâtes dès le 15 du mois alors qu’ils ont un emploi ! »

« On nous demande de payer 3.000 euros mensuels, poursuit Damien, dont le père souffre de la maladie d’Alzheimer. C’est plus élevé que la somme de nos salaires. J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour qu’il puisse avoir des soins adaptés. Mon père a travaillé toute sa vie, sans jamais s’arrêter pour maladie où quoi que ce soit, et lorsqu’il a eu besoin d’être aidé, le système a endetté sa famille. C’est aberrant. »

Un fonctionnement à revoir

D’ici à 2050, la France comptera près de 5 millions de plus de 85 ans, contre 1,5 aujourd’hui. Face à ce choc démographique, les dépenses liées à la dépendance, estimées aujourd’hui à près 30 milliards d’euros annuels (24 milliards d’euros en dépenses publiques, le reste reposant sur les ménages), pourraient exploser.

Pour certains internautes, le problème est aussi lié au modèle économique des Ehpad. « Il faut que l’État diminue le coût des hébergements qui enrichissent des actionnaires », propose Michèle. « Ces établissements sont gérés par des grands groupes cotés en Bourse qui font des bénéfices considérables, renchérit Claudine. Il faut dénoncer les Ehpad gérés comme des entreprises qui privilégient un bon chiffre d’affaires au détriment des résidents et du personnel qui sont en grande souffrance ».

Une plateforme contributive à disposition

Les nombreux témoignages reçus par 20 Minutes soulignent en effet le décalage entre le coût de ces établissements et la qualité du service. « Le confort est sommaire, la nourriture insuffisante et pas très ragoûtante, s’indigne Sophie, qui débourse 1.400 euros par mois pour sa mère. Il n’y a pratiquement pas d’activités, en tout cas pour les Alzheimer. Pas de soins particuliers non plus, donc qu’est-ce qui justifie une telle somme d’hébergement ? ».

Pour se faire entendre, les internautes pourront poster leurs contributions sur la plateforme dédiée, lancée par le gouvernement. Elle sera accessible jusqu’au 1er décembre, et les organisateurs espèrent « mobiliser massivement les Français ». Ils ne devraient pas être déçus.

Source 20 Minutes.

Atteint de la maladie de Pica, un Japonais avale 1894 pièces de monnaie…

Au total, huit kilos de pièces ont été découverts dans le ventre de cet homme de 51 ans atteint d’un trouble du comportement alimentaire très rare.

Atteint de la maladie de Pica, un Japonais avale 1894 pièces de monnaie

Il est arrivé à l’hôpital avec une fatigue chronique et une perte d’appétit…Il en est ressorti avec un petit pactole. Au Japon, un quinquagénaire souffrant d’une dépression depuis 30 ans a avalé un nombre record de pièces, avant d’être opéré en urgence. Ce cas clinique très rare, repéré par le blog Réalités Biomédicales, est rapporté en détail dans la revue Acute Medicine & Surgery du mois d’avril 2018.

Lorsqu’ils l’ont vu se présenter à l’hôpital, les médecins étaient sans doute loin d’imaginer que ce patient transportait huit kilos de pièces de monnaie dans son ventre! L’examen clinique a fini par les mettre sur la piste. En touchant son abdomen, ils ont constaté que celui-ci était particulièrement dur et tendu du côté gauche. Par la suite, une radiographie a révélé la présence de nombreux corps étrangers de forme ronde, ainsi qu’une perforation du tractus gastro-intestinal.

Une maladie psychiatrique rare

Très vite, les médecins comprennent qu’ils ont affaire à un cas de maladie de Pica. Ce trouble du comportement alimentaire, souvent associé à d’autres maladies psychiatriques, se reconnaît au besoin obsessionnel et compulsif de manger des objets ou des substances non comestibles, tels que de la terre, des cailloux, du papier ou encore des pièces…

La suite de l’histoire est une course contre la montre. Le patient est rapidement transféré vers un autre hôpital afin que les pièces soient retirées. Des chirurgiens procèdent d’emblée à une laparotomie, c’est-à-dire une opération à ventre ouvert. Ils découvrent alors qu’un trou de cinq millimètres de diamètre perfore la face antérieure de l’estomac. L’organe est très distendu en raison des très nombreuses pièces restées bloquées à l’intérieur. Après avoir retiré à la main toutes les pièces, les chirurgiens entreprennent de vider l’œsophage, dans lequel quelques pièces sont coincées. Au total, 1894 pièces sont extraites, en majorité des pièces de 10 yens ce qui représente environ 130 euros. Peu après l’opération, l’homme passe une évaluation psychiatrique. Le diagnostic tombe: il souffre également de schizophrénie.

Jusque-là, seuls six autres cas de maladie de Pica similaire avaient été documentés dans la littérature médicale depuis 1975. Il s’agissait pour la plupart d’hommes âgés d’une cinquantaine d’années et souffrant de schizophrénie. Mais ce patient décroche le record du plus grand nombre de pièces avalées, le précédent étant de 600 pièces.

«Tous les médecins doivent être conscients de la possibilité d’ingestion d’un corps étranger lorsqu’ils voient des patients, en particulier ceux qui présentent des antécédents psychiatriques et des troubles gastro-intestinaux, rappellent en exergue les auteurs de l’étude. Et il est important d’avoir en tête que l’ingestion de pièces de monnaie liée à la maladie de Pica peut provoquer une toxicité au métal, ainsi que des symptômes gastro-intestinaux».

Source LE FIGARO.

Les femmes vivent plus longtemps en bonne santé que les hommes…

En 2017, les femmes françaises vivaient 64,9 ans en bonne santé, contre 62,6 ans pour les hommes, selon une étude de la Drees.

Les femmes vivent plus longtemps en bonne santé que les hommes

En France, les femmes vivent plus longtemps en bonne santé que les hommes, selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée mardi. En 2017, leur espérance de vie en bonne santé – le nombre d’années vécues sans être limité dans ses activités quotidiennes -, s’élevait à 64,9 ans. Par contre, l’espérance de vie en bonne santé des hommes a reculé de 0,1 point, passant à 62,6 ans.

Entre 2016 et 2017, cet indicateur, également appelé «espérance de vie sans incapacité», a progressé en moyenne de 0,8 an pour les femmes, tandis qu’il reste relativement stable chez les hommes. Une tendance qui semble se maintenir depuis quelques années. En effet, au cours de la décennie passée, le nombre d’années vécues en bonne santé des hommes n’a pas évolué de façon significative, tandis qu’il augmente depuis 2012 pour les femmes.

Cette évolution peut s’expliquer par «la baisse de la déclaration de limitations fonctionnelles, particulièrement chez les septuagénaires», selon la Drees, qui appuie son enquête sur les réponses à une question posée dans le cadre d’un sondage européen: «êtes-vous limité(e), depuis au moins six mois, à cause d’un problème de santé, dans les activités que les gens font habituellement?».

Espérance de vie: les hommes gagnent du terrain

En parallèle, l’espérance de vie à la naissance continue d’augmenter pour les hommes pour la deuxième année consécutive: en 2017, elle était de 79,5 ans, contre 79 ans en 2015. Pour les femmes, l’espérance de vie reste stable et s’établit à 85,3 ans. L’évolution au cours de la dernière décennie a été plus favorable aux hommes: leur espérance de vie à la naissance a progressé de 2,1 ans tandis que celle des femmes n’a connu un gain que de 0,9 an. Les femmes restent en position avantageuse, bien que l’écart avec les hommes s’atténue au fil du temps.

Désormais, la proportion d’années vécues sans incapacité au sein de l’espérance de vie se situe autour de 79% pour les hommes et de 76% pour les femmes, ces dernières déclarant davantage de limitations fonctionnelles, légères ou fortes, dans les activités du quotidien.

Source LE FIGARO.

En Bretagne, l’emploi handicapé se développe aussi en franchise…

La franchise Handirect, prestataire de services administratifs, emploie 28 travailleurs en situation de handicap dans 4 agences bretonnes.

Handirect emploi 28 personnes en situation de handicap en Bretagne.

15 ans après l’ouverture de la première agence à Levallois-Perret en région parisienne, Handirect compte 18 agences en France et 1400 clients. C’est plus de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 2,1 millions en Bretagne où la franchise est présente dans 4 villes. Matthieu Coville a créé l’agence de Rennes en 2008, puis celle de Lorient en 2011. En avril dernier, au départ en retraite de son confrère Michel Baldasseroni, il a racheté les agences de Brest et Saint-Brieuc, scellant ainsi l’existence d’Handirect Bretagne.

Handirect veut  «mettre l’économie au service de l’humain» , explique le franchisé.  « 80% de nos effectifs de  production sont des personnes en  situation de handicap, que l’entreprise a formées et accompagnées dans leur prise de fonction, avant de les embaucher en CDI» . Les quatre agences bretonnes emploient aujourd’hui 32 salariés, dont 28 travailleurs en situation de handicap. En 2018, Handirect Bretagne a créé 6 emplois et prévoit d’embaucher en 2019, pour faire face au développement de son activité.

Un «levier du retour à l’emploi»

Dans un contexte où le taux de chômage des personnes en situation de handicap est deux fois supérieur  à la moyenne, la franchise  «se positionne comme un levier performant de retour à l’emploi» . Elle compte plus de 1000 clients depuis  sa création, à qui elle propose des services administratifs tels que le routage, l’affranchissement ou la saisie de données.

L’entreprise propose également des outils sur-mesures, telles que la gestion des visites médicales obligatoires en entreprise, ou encore la collecte et le gestion des amendes, rattachées aux véhicules de fonction.  «Handirect se veut la «fourmi administrative multi-tâches » des  professionnels, tout en contribuant à leur obligation d’emploi de personnes handicapées», résume Matthieu Coville.

Source OUEST FRANCE.

Un faux train contre Alzheimer ? Franceinfo a filmé cette belle expérience…

Le simple fait de monter à bord de ce wagon factice détend les personnes atteintes par la maladie. Une thérapie aussi poétique qu’efficace.

La thérapie du voyage contre Alzheimer, vous vous rappelez ? L’idée est d’apporter un maximum de bien-être aux personnes atteintes de la maladie en simulant un voyage en train. On vous en avait déjà parlé ici mais, aujourd’hui, nous avons une vidéo à vous présenter.

Découvrez le reportage :  Franceinfo a en effet filmé l’expérience et le résultat, tout en finesse, vaut le détour.

 

Un faux train contre Alzheimer ? Franceinfo a filmé cette belle expérience

Ce traitement d’un genre créatif et poétique est expérimenté dans une maison de retraite de Valenciennes (Nord). Grâce à un faux hall de gare et à un wagon factice avec paysages défilants, l’établissement parvient à détendre ses pensionnaires touchés par Alzheimer, à délier les langues, à faire remonter des souvenirs et à diminuer les désirs de fugue… Le tout, en réduisant considérablement le recours aux médicaments.

Un traitement tout en douceur et en efficacité en somme.

Cette méthode est née en Italie il y a cinq ans. L’établissement nordiste s’en est juste inspiré et, depuis, les progrès apportés semblent impressionnants.

Exemple avec le témoignage de Sébastien Galio, infirmier, cité par RTL :

« On a une résidente qui déambule beaucoup, à peu près dix kilomètres par jour. Pour elle, l’effet de la thérapeutique a été, dès le jour même, de diminuer sa déambulation de pratiquement 40%. »

Une belle et charmante invention contre la maladie.

Source POSIVIVR.

APF France handicap ne veut plus attendre… !

L’association dénonce le manque de considération envers des personnes en situation de handicap. Des journées d’action sont prévues à Vannes et Lorient.

Cécile Cottebrune, directrice territoriale ; Jean-Pierre Rommens, représentant régional ; Marie-Hélène Le Corvo, bénévole ; Stéphane Kerangoarec, adhérent bénévole, et Paul Le Fur, membre du conseil.

La mobilisation

À l’occasion de la première échéance des Agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP), APF France handicap s’est mobilisée, mercredi, partout en France, afin d’alerter les élus et l’opinion publique sur les difficultés d’accessibilité rencontrées au quotidien par les personnes en situation de handicap.

Après trois lois sur l’accessibilité non respectée, depuis plus de 43 ans,et des délais supplémentaires accordés, APF France dénonce les retards et les lacunes accumulés dans la mise en accessibilité de la France.

« À partir du 27 septembre, tous les établissements du département, commerçants, artisans, cabinets médicaux… qui ne sont pas aux normes ou qui n’auront pas déposé de demandes de dérogation, seront sanctionnables, rappelleJean-Pierre Rommens, représentant régional. Aujourd‘hui, APF France handicap a décidé de ne plus attendre, de ne plus laisser de flous par rapport à ces établissements. »

Il annonce des recours par des adhérents, des bénévoles et des usagers. Et rappelle que la sanction peut aller jusqu’à 45 000 € d’amende.

« En ce qui concerne, notre mobilisation dans le Morbihan, aujourd’hui, nous avions convié des élus. Personne ne s’est déplacé. Certains se sont excusés, d’autres ne nous ont pas répondu. »

La loi Elan, « grave régression sociale »

APF France handicap déplore également l’adoption de la loi Elan et notamment de l’article 18 qui prévoit de passer de 100 % de logements neufs accessibles, à seulement 20 %, à la suite du vote de la commission mixte paritaire.

« La loi Elan est une grave régression sociale. Nous demandons qu’au moins 60 parlementaires puissent saisir le conseil constitutionnel pour censurer l’article 18 pour les motifs de discrimination et de rupture d’égalité des citoyens devant la loi, précise Jean-Pierre Rommens. Depuis 45 ans, L’APF a fait de la sensibilisation. Elle a été tolérante, a maintenu les échanges. Elle n’a pas du tout l’intention de lâcher. »

Deux nouvelles journées d’action sont prévues: le 10 octobre, à Vannes, et le 17 octobre, à Lorient. Tout le monde est invité à y participer. « Nous circulerons dans la ville pour faire un constat d’accessibilité en déposant devant les commerces des silhouettes vertes, orange ou rouges qui seront photographiées. »

Source OUEST FRANCE.

Nord: Trois personnes handicapées testent des bras robots…

INNOVATION Le conseil départemental a financé l’expérimentation d’une technologie permettant aux personnes à mobilité réduite de gagner en autonomie…

Mélinda utilise son bras robotisé Jaco.

  • Trois handicapés ont été dotés de bras robotisés fabriqués au Canada.
  • Le département du Nord finance cette expérimentation unique en France.
  • Le coût du matériel est d’environ 50.000 euros par bras Jaco installé.

Trois doigts d’autonomie. Depuis trois semaines, Mélinda, une jeune nordiste handicapée, trimbale un étrange appendice greffé sur le côté gauche de son fauteuil électrique. L’organe s’appelle Jaco et il arrive directement du Canada. Il s’agit d’un bras robotisé high-tech qui doit lui permettre de faire seule des gestes depuis longtemps oubliés.

« Au début, ce n’était pas facile, reconnaît Mélinda. Mais au bout d’une semaine, c’était bon », assure-t-elle. Ajoutant le geste à la parole, elle se saisit d’un verre d’eau à l’aide des trois doigts de Jaco, « Jaja » comme elle l’appelle désormais. « On peut faire à peu près tout ce que l’on fait habituellement avec un bras normal, poursuit-elle. Sauf la toilette. »

« Une jeune femme parvient même à se maquiller avec »

« C’est une question de temps, d’habitude et d’entraînement, assure Gwen Grevelinger, de la société Ergo diffusion qui commercialise le produit en France. Une jeune femme qui l’utilise à Nantes parvient même à se maquiller avec », affirme-t-elle. Jaco est aussi programmable, notamment pour certains gestes répétitifs. « On ne se rend pas compte, mais le simple fait de remonter ses lunettes, de trinquer ou de se gratter seul est très important pour les utilisateurs », poursuit la commerciale.

« L’idée n’est pas de réduire à terme les heures de prestation compensation handicap, promet Geneviève Mannarino, vice-présidente en charge de l’autonomie au département. Il y a simplement des choses pour lesquelles les personnes en situation de handicap n’ont pas besoin d’une aide humaine », ajoute-t-elle.

Une expérimentation sur 18 mois

« Je ne veux pas me séparer de mon auxiliaire de vie, assure Mélinda. Mais il arrive que l’on ait envie de se retrouver seul parfois, ou juste de sortir avec des amis sans avoir à demander de l’aide pour boire son verre. »

Le département a acheté trois bras Jaco à environ 50.000 euros pièce. « L’expérimentation va durer 18 mois et il y aura des évaluations régulières pour quantifier le gain en autonomie des personnes, explique la vice-présidente. La question sera ensuite de savoir si les pouvoirs publics peuvent prendre ce dispositif en charge. »

Une démarche qui intéresse aussi le distributeur de Jaco qui, pour l’heure, n’a vendu que six modèles en France : « Grâce à cette étude, nous allons pouvoir montrer à quel point l’aide apportée est précieuse. En Allemagne ou en Hollande, le système d’assurance santé prend déjà en charge ce matériel », plaide Gwen Grevelinger.

Mélinda, elle, continue d’apprendre à maîtriser la bête : « Je sais déjà ouvrir les portes, boire ou allumer les lumières. Là, je m’entraîne pour aller chercher mes vêtements dans mon armoire et faire les magasins ». Pour dire au revoir, elle préfère faire la bise, c’est plus rapide que serrer la main.

Source 20 Minutes.

Nord: Une handicapée en fauteuil tabassée en voulant protéger son fils…

Une jeune handicapée moteur et son fils ont été pris à partie par un inconnu près de Valenciennes…

Nord: Une handicapée en fauteuil tabassée en voulant protéger son fils (illustration).

Vendredi, à Anzin, une jeune femme et son fils, tous deux handicapés, ont été agressés par un homme qui n’a pas encore été identifié. Les deux victimes ont été légèrement blessées.

Vers 10h, vendredi, une trentenaire en fauteuil roulant et son fils de quatre ans se trouvaient devant la médiathèque d’Anzin, près de Valenciennes, dans le Nord. Sans raison, un homme a commencé à insulter le petit garçon, handicapé lui aussi. Après s’être moqué de l’enfant, l’agresseur a tenté de lui porter des coups.

Jetée au sol et frappée

C’est à ce moment que sa mère s’est interposée. L’homme s’en est alors pris à elle. La jeune femme a été arrachée de son fauteuil roulant et jetée au sol. Une fois sa victime par terre, il lui a porté des coups de pied dans le dos avant de prendre la fuite.

Les deux victimes ont été prises en charge par les pompiers et transportées au CHR de Valenciennes pour de légères blessures. Une enquête a par ailleurs été ouverte pour tenter d’interpeller l’agresseur qui, selon le témoignage de la maman, est âgé de 20 à 25 ans.

Source 20 Minutes.

Qui peut PAYER ???? Ehpad: 2000 euros restent à la charge des retraités chaque mois….

Selon une étude de la Mutualité française, le reste à charge dépasse largement le niveau de vie des personnes âgées.

Ce problème devrait être abordé lors du débat public sur la dépendance que lance la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ce lundi.

Ehpad: 2000 euros restent à la charge des retraités chaque mois

Gérer financièrement sa fin de vie devient de plus en plus compliqué. Selon une étude dévoilée par la Mutualité française ce lundi, à l‘occasion de la journée internationale des personnes âgées, le reste à charge étouffe de plus en plus les retraités qui se retrouvent dans une situation de dépendance. Après le versement des différentes aides existantes (allocation personnalisée d’autonomie, aide sociale à l’hébergement), ces derniers doivent encore dépenser 2000 euros de leur poche en moyenne pour financer leur hébergement en Ehpad. «En moyenne, ce reste à charge représente 100% du revenu disponible moyen des plus de 75 ans. En 2011, pour plus d’un résident sur deux, il était supérieur aux ressources», affirme l’étude.

Ce niveau varie fortement d’un département à l’autre en fonction du prix de l’hébergement. Un mois en Ehpad pour une personne en perte d’autonomie sévère coûte en moyenne 2050 euros dans la Meuse contre 3500 euros à Paris. Le reste à charge atteint donc 1600 euros par mois dans le premier département contre 3100 dans le second. Plus la durée de vie s’allonge, plus la facture s’alourdit. Dans l’Essonne par exemple, 5 ans d’hébergement coûtent 185.800 euros dont plus de 150.000 euros de la poche du résident. Ce montant dépasse de 46.900 euros le niveau de vie médian des retraités. «Autrement dit, la personne âgée qui entre dans un Ehpad en Essonne non seulement y consacrera l’intégralité de ses revenus mais devra en outre disposer d’une épargne de presque 50.000 euros», note les auteurs. Cette charge financière, qui doit être prise en charge immédiatement par la famille ou qui mobilise la vente du patrimoine, est rédhibitoire pour les ménages aux revenus les plus modestes. Une étude du Credoc, également publiée ce lundi, affirme que 61% d’entre eux n’envisagent même pas la possibilité de faire entrer leur proche dans un Ehpad en raison de ce coût restant.

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.