UFC – Les lunettes sont-elles trop chères en France ?… La solution !

L’association de consommateurs UFC-Que Choisir dénonce un surcoût de l’optique en France. Ce que certains professionnels contestent, en plaçant les dépenses françaises après celles de l’Allemagne ou l’Italie.

470 €, c’est le prix moyen d’une paire de lunettes en France selon l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. « Les consommateurs français ont un budget « lunettes » 50 % plus élevé que la moyenne européenne », ajoute Mathieu Escot, directeur des études à UFC-Que Choisir.

Selon l’association, les frais fixes élevés sont répercutés sur les consommateurs. Tout comme l’augmentation du nombre de points de vente (+50 % en 10 ans). « Chaque magasin ne vend que trois paires de lunettes par jour ouvré en moyenne. Ce qui a des conséquences sur les charges et est parfois difficile à tenir pour vendre des lunettes pas chères », explique Mathieu Escot.

Autre particularité française : 40 % des Français ont des garanties haut de gamme en optique. « Alors pourquoi s’embêter à acheter moins cher ce qui est remboursé ? »

Des chiffres contestés

De nombreux professionnels contestent ces chiffres. D’après le Syndicat national des opticiens réunis (Snor) qui représente 4 000 adhérents (un tiers de la profession en France), la dépense moyenne dans des verres progressifs (permettant aux presbytes de voir de près comme de loin) est de 284 € en France pour 449 € en Allemagne et 369 € en Italie.

« La France est inférieure à la moyenne européenne. Seuls le Portugal et la Grèce sont moins chers », déclare Olivier Padieu, président du Snor. Il précise que les Français consacrent un budget moins important à leurs lunettes qu’il y a dix ans. « On est passé de 39,5 % à 24 %. De même que le prix des lunettes n’a augmenté que de 1,34 %. »

Quelle est la solution ?

La dernière loi de finance de la sécurité sociale prévoit depuis janvier 2016 un remboursement tous les deux ans des lunettes et montures au lieu de tous les ans. Quel impact a cette mesure sur le consommateur ? Selon Olivier Padieu, « il n’est pas encore mesurable. Nous avons déjà constaté une baisse du panier moyen notamment sur les verres haut de gamme ».

Pour faire baisser les prix, UFC-Que choisir préconise de se rapprocher de sa complémentaire santé pour savoir si elle fait partie d’un « réseau de soins ». « Ce sont plusieurs mutuelles qui se regroupent pour définir un cahier des charges et négocier un prix de vente plus bas avec des opticiens, sur tout le territoire français. Les consommateurs ne savent pas forcément s’ils sont couverts par un tel réseau, il faut donc se renseigner. »

L’association UFC-Que Choisir conseille aussi de comparer les prix, « afin de trouver le prix le plus juste ».

Source OUEST FRANCE.

En France, 300 000 ados veillent sur leurs proches malades…. !!!!

Ados – Aidants – « Personne ne se pose la question de savoir qui va à la pharmacie et qui s’occupe du petit dernier, quand une mère célibataire est atteinte d’un cancer métastasé », constate Françoise Ellien, psychologue clinicienne cofondatrice de l’association Jeunes Aidants ensemble (Jade).

La réponse est une « réalité dérangeante », sur laquelle l’étude Novartis-Ipsos, que nous révélons, fait la lumière pour la première fois. Quelque 500 jeunes âgés de 13 à 25 ans ont répondu au questionnaire. Plus de la moitié s’occupent de leur mère handicapée ou malade, le plus souvent dans un contexte de foyer monoparental. 15 % veillent aussi sur un frère ou une soeur, et 14 % sur leur grand-mère. « L’aide de ces jeunes ne se limite pas à une présence, ils prodiguent des actes qui ne sont pas du tout anodins », souligne Bénédicte Kail, de l’Association des paralysés de France.

Un jeune sur cinq prend en charge les soins intimes

Plus de la moitié (51 %) gèrent des tâches ménagères (courses, ménage, etc.), 43 % aident la personne dans ses déplacements et s’occupent des aspects médicaux, comme la prise des médicaments, et un sur cinq prennent même en charge les soins intimes, comme la toilette ou l’habillement.

Les répercussions de cet investissement sont fortes : plus de 60 % des jeunes interrogés souffrent d’insomnies, ont mal au dos ou aux bras, 54 % ont le sentiment de ne pas profiter de leur jeunesse, et 47 % se sentent « gênés » par le regard des autres et évitent d’inviter des amis. Pis : bien qu’ils soient 46 % à se dire favorables à ce qu’on leur propose de l’aide, 41 % de ces jeunes aidants n’ont mis personne au courant de leur situation, dans leur univers scolaire ou professionnel. Ils arguent que « cela ne regarde pas » les autres.

« Les jeunes entre 10 et 15 ans craignent aussi d’être placés et donc séparés de leurs parents », relève Florence Leduc, de l’Association française des aidants. « Dans le cas des maladies graves, les enfants sont conscients de la disparition possible de leur parent, ajoute Françoise Ellien. Ils préfèrent rester. Ils font des réserves d’amour. ».

Source LE PARISIEN.

Handicap – Courbevoie crée une « matérielthèque » pour prêter des fauteuils aux handicapés…

Fauteuil handicap – Il leur faut parfois attendre plusieurs mois avant d’avoir une prise en charge de leur matériel par la MDPH. Pendant ce temps, les handicapés les plus modestes pourront bientôt bénéficier de fauteuils en prêt.

Des fauteuils roulants prennent la poussière dans certaines institutions, alors que des personnes en auraient besoin… Pour sortir de ce paradoxe, la ville de Courbevoie ouvrira début novembre une « handi-matérielthèque », un lieu où des fauteuils et autres équipements seront prêtés temporairement à des habitants en situation de handicap.

« Les personnes qui ont besoin de matériel, qui peut coûter jusqu’à plusieurs milliers d’euros pour un fauteuil, doivent envoyer une demande de prise en charge à la Maison départementale du handicap (MDPH), explique Solange Rossignol, conseillère municipale en charge du handicap, à l’origine de cette initiative. Or les gens peuvent attendre entre quatre et six mois pour recevoir la notification de la MDPH, et s’ils commandent le matériel avant de le recevoir, ils doivent payer eux-mêmes le reste à charge. » Tous ne sont pas en mesure de régler la note sans la prestation de compensation.

Une permanence mensuelle avec un ergothérapeute

« Nous savions par ailleurs que l’Association des Paralysés de France (APF) recevait parfois des dons de matériel », poursuit l’élue. La délégation départementale de l’APF ne sait pas toujours quoi faire du matériel qui lui est confié et se posait la question de la destination du matériel qui dort dans les institutions ou chez les particuliers.

Source LE PARISIEN.

Accessibilité Handicap – Carhaix. Vieilles Charrues et handicap, une pétition sur Internet…

Société – Accessibilité Handicap – L’association Main-Forte a créé une pétition sur Internet. Elle a pour but de demander la gratuité des accompagnants de personnes en situation de handicap sur le site des Vieilles Charrues. Le directeur répond.

L’association Main-forte a lancé une pétition sur le Net pour demander la gratuité du festival des Vieilles Charrues de Carhaix (Finistère) pour les accompagnants des personnes en situation de handicap.

L’association estime que certaines personnes handicapées « doivent, jusqu’à présent payer deux fois plus cher » et que certains sont « contraints de renoncer à s’y rendre ».

La réponse du directeur

A priori, les Vieilles Charrues ne changeront pas leur formule. Mais le directeur, Jérôme Tréhorel se dit « attristé » par cette pétition qui « cache les actions spontanées que nous mettons en œuvre pour les publics en situation de handicap. Chaque année, nous en recevons 900 et nous mettons beaucoup en œuvre pour leur permettre de vivre pleinement le festival. Une centaine de bénévoles les accompagnent. Nous avons des plateformes adaptées près des scènes, des parkings et campings spécifiques, des frigos et des tentes à disposition pour les soins… ».

Source OUEST FRANCE.

 

Aidants Familiaux – « La nuit, je peux me lever jusqu’à 13 fois »…. !

Aidants familiaux – Le 6 octobre est la journée nationale des aidants. En France, ils sont 11 millions à intervenir régulièrement auprès d’un proche. Beaucoup réclament la création d’un statut officiel avec des droits et des aides.

Aidants familiaux

Ils sont 11 millions à donner de leur temps pour un ou plusieurs proches. Eux, ce sont les aidants familiaux. La journée nationale des aidants, le 6 octobre, met en lumière la difficulté de la tâche qui incombe à ces personnes qui interviennent régulièrement auprès d’une personne de leur entourage, handicapée, malade ou âgée.

Ce travail très prenant débouche souvent sur un épuisement. Beaucoup demandent la création d’un statut officiel d’aidant familial avec des droits et des aides. Rencontre avec deux aidants aux parcours différents.

Psychologue, homme de ménage et manager

Philippe a 51 ans. Il y a un peu plus de quatre ans, il s’est arrêté de travailler pour s’occuper de ses deux parents qui souffrent d’une maladie apparentée à Alzheimer. Depuis, il s’occupe d’eux 24 heures sur 24. « Je les aide à se lever du lit, je fais le petit-déjeuner et les aide pour la toilette. Ensuite je fais le ménage, quelques courses et je prépare le repas. L’après-midi, il y a un petit moment de tranquillité quand ils font la sieste sur le canapé puis ça redémarre à partir de 16 heures », détaille-t-il.

Cette assistance qu’il propose à ses deux parents ne s’arrête pas au moment du coucher. « La nuit, je peux être amené à me lever jusqu’à 13 fois et au moment de me recoucher, je ne me rendors pas tout de suite. Donc la nuit est très courte. » C’est donc un quotidien rythmé par ses parents et leurs besoins que vit Philippe depuis plusieurs années. Avec quelques moments de répit.

Actuellement, les plus beaux moments de ma vie c’est le soir, quand les parents sont couchés. C’est se poser sur le canapé et grignoter une barre chocolatée. C’est un vrai plaisir.

Pour celui qui se dit « psychologue, homme de ménage, manager », pas d’horaires fixes de travail et pas de RTT ni de congés payés non plus. Philippe consacre toute sa vie à ses parents. « Depuis quatre ans et demi, je n’ai pas pris une seule semaine de vacances », témoigne-t-il. Pour autant, il ne regrette absolument pas le choix qu’il a fait pour s’occuper de ses deux parents. « Pour moi c’est tellement naturel », assure-t-il.

Mettre en place des relais pour pouvoir souffler

Clotilde a une fille qui souffre d’un autisme léger. Cette jeune femme  a donc décidé de créer sa propre entreprise il y a trois ans, pour avoir plus de temps pour s’occuper de Claire, 7 ans et demi. « Je dois organiser ma vie en fonction de ma fille. Le fait qu’elle soit épanouie est une priorité pour moi », assure cette femme dynamique. Pour celle qui réfléchit en permanence à la manière de mieux accompagner sa fille, impossible d’avoir un emploi classique : « Je ne peux pas travailler à plein temps. Mon travail est organisé en fonction des besoins de Claire. » Malgré ce quotidien dirigé par les besoins de sa fille, Clotilde réussit à gérer la charge de travail que représente son statut d’aidant.

Mentalement c’est lourd mais j’ai mis en place beaucoup de relais pour que ça ne soit pas trop pesant. Par exemple, le jeudi soir, j’ai une soirée pour moi, où je peux sortir, voir des amis…

Clotilde, aidante familiale de sa fille, atteinte d’autisme

à franceinfo

Elle s’épanouit aussi dans son travail d’accompagnement de jeunes dans leur orientation. « Ça contribue au fait que je suis pleine d’énergie pour Claire et elle le ressent très positivement. » Elle estime que les aidants ne doivent pas se laisser submerger et doivent mettre en place toutes les solutions possibles pour être eux aussi aidés. « C’est très important de trouver tous les moyens d’être entouré que ce soit par sa famille ou des professionnels. J’ai beaucoup de chance mais je suis aussi allée chercher le soutien dont j’avais besoin. « 

Source France TV.

Aidants familiaux: comment soulager son quotidien ?

Aidants familiaux – A l’occasion de la Journée nationale des aidants, Claudie Kulak revient sur les aides à domicile dont peut bénéficier celui ou celle en charge d’un malade à la maison.

Aidants familiaux: comment soulager son quotidien ?

« En se protégeant, l’aidant protège son proche » tient à préciser Claudie Kulak, présidente de l’association La Journée nationale des aidants. « Il faut déculpabiliser les aidants, insiste-t-elle, leur permettre de prendre des décisions parfois difficiles mais bénéfiques pour soi-même et pour la suite de l’accompagnement. » Mais une fois la décision prise de se faire aider, une nouvelle question se pose : comment et où trouver les personnes idoines?

Vers qui se tourner pour trouver une aide à domicile ?

  • Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de la mairie : il vous permettra de contacter une assistance sociale qui connaît les ressources de son territoire. « C’est un vrai lieu d’information, ils connaissent les aides qu’elles soient techniques, financières ou logistiques », explique Claudie Kulak.
  • Les Centres locaux d’information et de coordination (CLIC) : lorsque le malade est une personne âgée, ils sont susceptibles de renseigner précisément sur les aides. « Il n’y en a pas dans toutes les villes mais ils renseignent sur tous les dispositifs du territoire. »
  • La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) : l’interlocutrice de choix pour les personnes handicapées, de 0 à 60 ans. De plus, si le proche revient à domicile après une hospitalisation, il est intéressant de se rapprocher de l’assistance sociale de l’hôpital. « Elle peut renseigner sur les CCAS et les CLIC du territoire« , reprend la présidente de l’association.
  • Appeler son assureur. Dans le contrat d’assurance santé du proche, il y a un numéro de téléphone au bout duquel des équipes d’assistantes sociales et de médecins répondent aux questions. Ils renseignent sur les démarches médicales, administratives et sociales ; certains contrats comprennent quelques heures de ménage, repassage et préparation des repas.
  • Les réseaux d’entraide : ils permettent d’avoir des infos par le bouche-à-oreille. https://lacompagniedesaidants.org/ . Plusieurs sites apportent ainsi des informations pratiques pour faciliter la vie quotidienne, des conseils sur les aides et du soutien pour moins souffrir de la solitude : La journée des aidants http://www.lajourneedesaidants.fr/, avec notamment son kit des aidants http://lekitdesaidants.fr/ ou encore l’association française des aidants http://www.aidants.fr/

De quelles aides bénéficier ?

Différentes aides existent pour être soulagées de différentes tâches. La toilette peut être effectuée par une infirmière (dans le cadre d’une hospitalisation à domicile, elle peut être prise en charge par l’assurance-maladie si le proche est totalement dépendant). Si le patient est incapable de rester seul, une aide peut aussi être présente quelques heures dans la journée, pour permettre à l’aidant de sortir faire ses courses ou prendre un peu de temps pour lui, tout en étant rassuré sur son proche ; c’est à sa charge financièrement.

Sur le plan logistique, une aide-ménagère permet de soulager de l’entretien de l’appartement ou de la maison. Elle peut également effectuer quelques courses au supermarché. Des sociétés assurent la préparation des repas et leur portage à domicile. Ces services ont un coût considérable ; des aides financières existent mais elles sont souvent fonction du niveau de ressources, de handicap ou de dépendance (évaluée avec la grille GIR chez les plus de 60 ans).

Que faire si on a besoin de souffler 24h ou plusieurs semaines?

  • « Il y a le 1er niveau, l’accueil de jour pour les maladies neurodégénératives, recommande Claudie Kulak. Il y a aussi les séjours de répit, qui peuvent se dérouler dans des maisons de retraite, soit juste pour la personne malade, soit en binôme avec son proche. » Dans ces structures de répit http://www.lamaisondesaidants.com/le-repit-de-laidant/, des équipes prennent en charge le proche fragilisé, ce qui laisse le temps à l’aidant de se reposer ou de se changer les idées. La durée s’étale de 24 h à 3 mois. Le kit des aidants propose davantage de renseignements sur ces centres. http://lekitdesaidants.fr/#besoin_de_repit
  • Hébergement temporaire : le site du ministère de la santé offre des informations complémentaires et renseigne sur les aides financières possibles. http://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-ailleurs-temporairement/lhebergement-temporaire

Source France TV.

Autisme – Education Nationale – L’État condamné à trouver une place en Ulis à un élève Autiste… !

Autisme – Education Nationale – La mère d’un jeune garçon autiste a été contrainte de saisir la justice.

La mère d’un jeune garçon autiste a été contrainte de saisir la justice. L’Éducation nationale n’avait en effet pas respecté la décision de la MDPH d’orienter son fils en Ulis. Faute de place, l’académie l’avait affecté en sixième ordinaire.

D. devrait enfin pouvoir faire sa rentrée scolaire. Plus d’un mois après les autres élèves. Le tribunal administratif de Melun (Seine-et-Marne) a en effet enjoint à la rectrice de l’académie de Créteil (Val-de-Marne) d’affecter ce jeune autiste, en Ulis, dans un collège. Dans les dix jours suivant le jugement, c’est à dire avant le 8 octobre 2017.

Compétences « incompatibles » avec une 6e ordinaire.

Les juges demandent donc tout simplement à l’Éducation nationale de respecter la décision de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de Seine-et-Marne. Fin mai, elle avait en effet orienté D. dans une de ces classes dédiées aux élèves handicapés dans un établissement ordinaire. Il a d’ailleurs suivi toute sa scolarité dans une Ulis, depuis le CE1.

Mais, faute de place, le Rectorat avait décidé de l’accueillir en sixième ordinaire. Or, « ses compétences cognitives et scolaires sont totalement incompatibles » avec cette solution, note le tribunal dans son ordonnance.

Autisme -« Une atteinte grave et manifestement illégale » au droit à l’école.

« L’affection de D. en classe de sixième ordinaire a (…) pour conséquence de le priver de la possibilité (…) de bénéficier d’une formation scolaire (…) et porte une atteinte grave et manifestement illégale au droit pour tout enfant de bénéficier d’une scolarité adaptée à son état de santé », note le tribunal. Et que la MDPH ait également pris une décision d’orientation en institut médico-éducatif ne change rien au problème, puisqu’il n’y a pas été accueilli faute de place.

Une procédure en urgence

Conseillée par l’association Toupi et Maître Taron, la mère de D. avait saisi le juge des référés. Cette procédure rapide, réservée aux situations d’urgence, lui a permis d’obtenir un jugement sous deux jours.

« La première décision d’un tribunal. »

« C’est la toute première décision d’un tribunal sur un tel sujet, se félicite Marion Aubry, la vice-présidente de l’association Toupi. Il est ainsi reconnu que les services académiques ont une obligation de résultat quant à l’exécution des décisions prises par les MDPH en matière d’orientation en Ulis. » « Je trouve cela inadmissible de devoir avoir recours à un juge pour faire respecter les décisions de la MDPH », s’indigne la mère du garçon, Séverine Aubry.

Depuis, D. a reçu une notification d’affectation dans un collège de Seine-et-Marne. « À 40 minutes de la maison, regrette sa mère. Pourquoi si loin ? On attend aussi toujours l’auxiliaire de vie scolaire qui doit l’accompagner 12 heures par semaine. » Quand le droit à l’école reste un combat…

Une décision de justice qui fait suite à d’autres

En juin 2016, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a condamné l’État à indemniser une jeune fille autiste et ses parents pour n’avoir pas mis en œuvre les décisions de la MDPH : pas d’auxiliaire de vie scolaire ni de place en Sessad.

En avril 2015, le tribunal administratif de Poitiers a condamné l’État à indemniser une jeune fille handicapée et ses parents parce qu’il ne lui avait pas octroyé une place en Sessad.

Le 15 juillet 2015, le tribunal administratif de Paris a statué en faveur de sept familles d’enfants en situation de handicap. Pour deux d’entre elles, en raison de l’éloignement de leur enfant accueilli en Belgique. Pour les autres, en raison d’une « absence » ou d’une « insuffisance de prise en charge », en France.

Source FAIRE FACE.

 

TOM VILLA – France Inter – ALZHEIMER – Ses grands’parents…. Il en parle avec humour et tendresse….

Alzheimer – Tom Villa est content de rencontrer Thierry Lhermitte. Il aurait préféré que ce soit pour une autre actualité mais c’est important de parler de la maladie d’Alzheimer…

Tom Villa - Alzheimer

Pour ma paroisse, j’aurai préféré que l’on reçoive Thierry Lhermitte pour une autre promo ! Et en même temps c’est tout à votre honneur de mettre votre notoriété, au service de cette cause que je connais bien, puisque ma grand-mère, qui nous a quitté y a 1 an et demi, a été touchée par cette maladie pendant plus de 12 ans…

Découvrez la Vidéo, cliquez ici.

Mon grand-père, son mari, qui a tout fait pour elle pendant ces 12 années… Dieu merci, même si je ne suis pas persuadé qu’il puisse faire grand-chose, n’avait pas Alzheimer tant qu’elle était parmi nous. En revanche, la vie est pleine de surprises et de rebondissements ! A peine partie, c’est mon grand-père s’est mis à dérailler… Et officiellement diagnostiqué Alzheimer il y a 1 mois !

Donc là c’est le moment où je dois faire des blagues !

En tout cas, on peut féliciter la maladie qui a eu la délicatesse d’attendre le départ de ma grand-mère pour attaquer son mari. Pendant 12 ans, il a tenu la baraque, sans broncher et d’un coup tout a lâché… Un peu comme une bagnole qui tombe en panne au moment où tu arrives sur le lieu de vacances ! Non mais c’est fou ! Quasiment du jour au lendemain !

Alors je vais parler de mon expérience personnelle… Parfois Alzheimer apparaît progressivement. On commence à avoir quelques indices. Un proche oublie une date. Un grand-père oublie un visage. Un ministre de l’économie oublie de déclarer un compte en Suisse.

Mais le vrai point de départ commence le jour où il y a des hésitations. La personne cherche ses mots et une petite une inversion de prénom… Au début, la personne elle ne sait pas qu’elle mouline, mais elle veut garder bonne figure « Hey oh ça va, on peut plus faire de blague, bien sûr que je sais que tu t’appelles Olivier,… puisque tu t’appelles François ! Alors voilà on peut plus déconner ».

Mais à l’intérieur ça cogite ! « Pourquoi je l’ai appelé Olivier bordel…? » Alors je rassure Nagui, parfois vous mélangez les prénoms, je ne suis pas médecin ! Mais vous enregistrez 218 « N’oubliez pas les paroles » par semaine, donc les candidats on les appelle tous Michel ça tombe juste une fois sur 4 et ça fera bien l’affaire !

Et puis y a l’étape 2 ! Généralement lié à une petite perte de poids. Rien d’impressionnant. Non quelques kilos perdus. Souvent ceux qui sont en superflu avec l’âge… Avant l’été c’est le bon moment… Comment a t-elle fait pour obtenir un résultat aussi rapide me direz-vous ? Weight Watchers ? Dukan ? Non elle oublie de manger !

Donc là généralement c’est le moment où on va voir son médecin généraliste… Le mec, ça fait 35 piges que tu le connais, il sifflote quand il prend ta tension, vous parlez plus de la météo que de ta santé… Le mec, il est tellement en roue libre avec toi, qu’il s’emmerde plus à te faire des ordonnances. Il fait des photocopies. Là tu débarques avec une perte de poids et il est perdu. Et le mec a le culot de te dire « Ah bah alors on s’est remis au sport hi hi hi ».

« Bah oui, elle 72 ans, une hanche en plastique, et oui elle fait 50 bornes à vélo sur la roue arrière tous les jours pour déconner connard ! »… Donc là c’est le début de la chute… Donc le médecin t’envoie vers un spécialiste. Parce que grippe, gastro, angine c’est dans son champs d’action, au-delà du Spasfon, il galère !

Il t’envoi vers un neurologue qui lui très rapidement, met un coup de tampon sur la carte de fidélité ! Tu fais partie du club, tu as Alzheimer ! Petite précision avec cette maladie, tout ce que tu paumes, c’est fini, tu peux faire une croix dessus ! T’as beau prendre des médicaments, que t’oublies une fois sur deux sinon ça serait trop simple, ça change rien. Tout ce que tu as oublié ne se récupère pas !

Et tous ceux qui ont déjà laissé tomber leur portable dans les toilettes savent de quoi je parle. T’avais qu’à faire une sauvegarde avant. Sauf qu’avec Alzheimer c’est différent !

Fous le feu à ta baraque, si t’arrives à éteindre les flammes à temps t’as du cul, mais les photos brûlées, c’est fini tu les retrouveras pas ! Mais néanmoins, tu sais pas pourquoi, y a des trucs que tu pensais planqué dans les tiroirs depuis 50 piges qui ressortent : « Moi en 1943, pendant la guerre…” mais qu’est-ce que ça fout là, ça devait être oublié ça pourtant…

Petite particularité d’Alzheimer, les fixettes ! Ma grand-mère c’était la vaisselle, on n’avait pas fini de manger l’entrée qu’elle nettoyait déjà les verres à vin ! Ça m’arrive aussi mais plutôt quand les gens m’emmerdent et que je veux les foutre dehors rapidos. Et puis y a un moment où on fait le pas sur la bande d’arrêt d’urgence… La personne ne te reconnait plus et en plus a des sautes d’humeur…

Elle t’appelle Monsieur ! Tu lui dis que t’es son petit-fils… Et en plus elle t’engueule ! Tu lui demande ce qu’elle vient de manger elle ne sait plus ! Bon quand tu arrives à ce niveau, c’est plus un feu de cheminée, c’est la tour infernale… Bref ça va peut-être être un peu bateau, mais merci Thierry Lhermitte d’en parler… Parce que grâce à vous on n’oublie pas ! Bisous Papy, bisous Mamy !…

Source France Inter.

Cancer – La Corse en retard dans le dépistage du cancer du sein…

Cancer –  En ce mois d’ »Octobre rose », l’ARCODECA, le centre régional de dépistages des cancers lance une nouvelle campagne de sensibilisation auprès des femmes de 50 à 74 ans. La région Corse est toujours en retard pour le dépistage des cancers du sein.

Le cancer du sein constitue la principale cause de mortalité par cancer chez les femmes. 52.000 femmes sont concernées par un cancer du sein en France et 12.000 en meurent, rappelle Franck Le Duff, directeur de l’ARCODECA, le centre régional de coordination des dépistages des cancers en Corse.

En Corse, le dépistage est encore loin d’être un réflexe. On n’a pas de bons résultats, on est à un peu plus de 37%, la moyenne nationale est à 45% et certaines régions font plus de 60%. Et pourtant, un cancer pris tôt est guéri dans la majorité des cas.

« Il y a une raison liée aux patientes elles-mêmes qui ne comprennent pas l’intérêt du dépistage, l’intérêt d’aller chercher la maladie très tôt pour être mieux soignée et pouvoir en guérir, explique Franck Le Duff. Il y a aussi des patientes qui ont peur de faire une mammographie parce que cela peut faire mal. »

L’un des objectifs de l’ARCODECA est d’augmenter la participation aux « dépistages organisés » pour les femmes entre 50 et 74 ans. C’est à cet âge qu’elles ont le plus de risques de développer un cancer du sein et que le dépistage est le plus efficace.

Un dépistage organisé propose un examen gratuit et une double lecture ce qui permet de faire relire les images par un autre radiologue et de récupérer des cas de cancers qui seraient passés inaperçus à la première lecture.

Une femme sur huit va être confrontée à un cancer dans sa vie. Il y a 300 nouveaux cas de cancer du sein chaque année en Corse…

Source FR3.

Aidants : un « droit au répit » encore insuffisant…

Aidants – Vendredi 6 octobre, c’est la Journée nationale des aidants. Ils sont plus de huit millions à s’occuper quotidiennement d’un proche âgé, malade ou handicapé. Depuis 2016, ils peuvent bénéficier d’un « droit au répit ».

Certains aident leurs proches jusqu’à l’épuisement. Pour permettre aux aidants de souffler un peu, la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement créé le droit au répit. Il s’agit d’une aide financière de 500 euros pour permettre à l’entourage du malade de se reposer. Mais la mesure concerne uniquement les proches des personnes âgées dépendantes.

Un « droit au répit » uniquement pour les proches de personnes âgées

Pour Sébastien Coraboeuf de l’Association Française des aidants, c’est une erreur. « Au final, ce n’est qu’une petite partie de la population des proches aidants qui est concernée. Si on parle des 8,3 millions d’aidants, ça va être 100.000 voire 200.000 personnes qui sont concernées par ce droit au répit. Il s’agit d’une enveloppe de 500 euros pour accéder à des dispositifs de répit. Il n’est au final pas mis en oeuvre partout en France à ce jour ».

Ce droit au répit très limité existe pour le conjoint, un membre de la famille mais aussi toute personne apportant une aide régulière et fréquente pour accomplir des activités de la vie quotidienne. Ces proches peuvent aussi parfois demander à leur employeur des congés particuliers.

Des congés particuliers pour accompagner un proche dépendant

Sébastien Coraboeuf explique : « Le congé de proche aidant permet de prendre des congés avec cette limite quand même qu’il s’agit de congé sans solde. Et puis, vous avez le droit de solidarité familiale mais qui lui s’inscrit bien uniquement dans l’accompagnement d’un proche en fin de vie. Enfin, vous avez aujourd’hui le don de RTT où vous pouvez recevoir des dons de RTT de la part de collaborateurs pour vous permettre d’accompagner votre proche en situation de dépendance quelle que soit la dépendance ».

Le droit au répit est encore peu connu et insuffisant. Les aidants restent donc souvent seuls face à la maladie et la dépendance de leur proche, surtout dans les régions où les possibilités d’accueil de jour ou d’hospitalisation ponctuelle n’existent pas.

Source France Info TV.