Handisport – L’Isérois Florian Jouanny est le premier athlète tétraplégique européen à terminer un IronMan

Handisport – Florian Jouanny, tétraplégique, a réussi un exploit : terminer un IronMan, une grande première pour un Européen. Il a participé au triathlon de Barcelone et a réussi à rejoindre la ligne d’arrivée en moins de 15 heures.

En 14 heures et 55 minutes, Florian Jouanny a réussi un exploit : terminer un IronMan, une première pour un athlète tétraplégique européen. Le sportif a pris le départ samedi 30 septembre du triathlon de Barcelone. « L’expérience était géniale, avec tout le public et l’engouement autour de la couse », nous a-t-il raconté.

La course, l’épreuve la plus difficile

Le marathon a été l’épreuve la plus éprouvante pour Florian Jouanny. « Peu accessible en fauteuil, avec des passages en sable et la foule nombreuse » ont rendu le périple difficile. Accompagné d’un ami et de son père, il était près de terminer l’épreuve… Quand il a crevé. Le trou, trop important, ne pouvait être réparé. Il a donc fini la course avec un pneu percé, qui roule moins vite.

Mais malgré les petits soucis du parcours, Florian Jouanny est fier. Fier d’avoir atteint son objectif, grâce à une préparation minutieuse de trois ans, à raison de 10 à 20 heures d’entraînement par semaine, tout en poursuivant ses études dans les métiers de l’industrie, à l’UGA.

Pendant la course, je me disais : plus jamais ça ! Dès le lendemain, je pensais : vivement le prochain !

Pour arriver à ses fins, l’athlète avait aussi lancé un appel à contribution, sur Internet. En plus d’être arrivé à financer l’achat d’un fauteuil d’athétisme, un inconnu lui a fabriqué une combinaison spéciale sur mesure pour la natation.

Porté pas sa réussite, le jeune homme ne compte pas s’arrêter là. Il va d’abord se reposer pendant les prochaines semaines. Mais il garantit qu’il sera bientôt au départ d’un autre IronMan. « Pendant la course, je me disais plus jamais ça. Et dès le lendemain, je pensais : vivement le prochain ! ».

Source FR3.

Seniors – Santé : les seniors exposés aux accidents médicamenteux…

Médicaments – Il apparait que 20 % des hospitalisations de personnes âgées sont dues à des accidents médicamenteux qui auraient pu être évités. Les seniors, qui sont les plus gros consommateurs de médicaments, doivent faire attention aux cocktails nocifs.

Au total, onze médicaments différents chaque jour. À 71 ans, Jacky, insuffisante cardiaque et diabétique, fait partie de ces seniors qui prennent beaucoup de traitements. Trop ? Certainement pas, selon elle. Trouver la juste prescription, un défi pour les médecins qui s’occupent des personnes âgées. Dans cet hôpital gériatrique de Lille (Nord), on essaie à chaque consultation de revoir à la baisse le nombre des médicaments. Les psychotropes sont particulièrement visés.

Les accidents médicamenteux causent 7 500 morts chaque année

Ce patient de 87 ans, dépressif depuis la mort de sa femme, prend chaque jour un antidépresseur, un anxiolytique et un somnifère. Objectif de cette consultation : diminuer progressivement anxiolytiques et somnifères en privilégiant d’autres méthodes bien moins risquées. 130 000 personnes de plus de 65 ans sont hospitalisées chaque année suite à des accidents de médicaments. Problèmes d’interaction entre les molécules, de mauvaises éliminations de prises hasardeuses : 7 500 en décèdent.

Source France Info.

Mucoviscidose – Le Sétois Christophe Roussel veut traverser l’Atlantique à la rame pour combattre la mucoviscidose…

Mucoviscidose – Le skipper Christophe Roussel met son embarcation à l’eau aujourd’hui dans le port de Sète. Il prépare activement sa participation à la transatlantique à la rame, Sénégal/Guyane en 2018. Son objectif : sensibiliser à la mucoviscidose, cette maladie du souffle dont sa fille est atteinte.

Son embarcation s’appelle « Nouveau souffle ». Elle prend la mer pour la première fois ce mercredi à Sète pour plusieurs essais et tests de sécurité dans le port. L’occasion pour le skipper, Christophe Roussel, de présenter son projet: participer à une course d’avirons exceptionnelle, la traversée à la rame entre le Sénégal et la Guyane française. Le tout au nom ce cette association, « Nouveau souffle », qui défend les enfants atteints de mucoviscidose.

Christophe Roussel est un entrepreneur de 42 ans basé à Sète. En 2017 il se lance un nouveau défi : participer à la course Rame-Guyane 2018. Cette navigation transatlantique à l’aviron s’effectue en solitaire entre le Sénégal et la Guyane française. Les rameurs doivent traverser l’océan Atlantique sans assistance et sans escale dans des yoles monotypes de huit mètres de long. À l’aviron, c’est la plus longue course au monde et la seule course transocéanique en solitaire.

Le skipper héraultais explique : « Je voulais me lancer un nouveau défi, en affrontant l’Atlantique au raz de l’eau, en harmonie avec la mer. Se retrouver seul dans l’effort, sans communications, sans bruit, sans rien. Etre seul, dans une méditation, réfléchir et écouter ce qui se passe. Je voulais vivre l’expérience de supprimer tout notre confort et de revenir à l’essentiel ».

Depuis un an Christophe Roussel s’entraîne tous les jours avec le soutien du club d’aviron Sétois, prépare son bateau et recherche des fonds pour financer son projet. En décembre 2018 il sera sur la ligne de départ au Sénégal pour porter haut les couleurs de son association « Nouveau Souffle »

« Nouveau souffle » contre la mucoviscidose

L’an dernier, Christophe Roussel crée l’association « Nouveau Souffle ».

Son objectif :
– lever des fonds pour soutenir la rechercher à trouver le traitement contre la mucoviscidose, qui reste une maladie respiratoire incurable aujourd’hui
– représenter les enfants atteints de la mucoviscidose dans des défis sportifs et médiatiques.

Si ce combat lui tient tant à coeur, c’est parce que sa fille est atteinte de la maladie. Avec cette association, Christophe Roussel veut accompagner l’Association Grégory Lemarchal en lui reversant 50% des fonds levés pour l’expédition, ainsi que 100% des recettes de la vente aux enchères de son bateau.

Source FR3.

Alzheimer – Paris : une peluche robot pour apaiser les patients âgés…

Alzheimer – Pour aider les personnes qui souffrent de la maladie d’Alzheimer l’hôpital gériatrique parisien Bretonneau a trouvé une solution innovante…

Il s’appelle Paro, regardé d’un peu loin il ressemble à un bébé phoque, de près il se révèle être… une peluche. Mais pas n’importe quelle peluche ! Paro a des pouvoirs thérapeutiques et interactifs désormais reconnus pour apaiser les personnes atteintes de troubles du comportement ou de la communication, en particulier les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer. Sous la fourrure synthétique du petit phoque se cachent 7 moteurs, qui lui permettent de bouger la tête, de cligner des yeux, remuer la queue et bouger ses nageoires latérales. En incitant au contact tactile et verbal, tel un vrai animal, il permet une approche non-médicamenteuse de ces patients qu’il apaise, calme et ne même temps stimule par le biais des émotions et de l’expression des sentiments. Dévoilé ce mardi à l’hôpital gériatrique parisien Bretonneau (XVIIIe), ce robot thérapeutique a pu être attribué au service de gériatrie de l’établissement grâce au financement de la Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, dans le cadre de sa campagne d’appel aux dons « + deVie », qui vise à subventionner des projets d’amélioration des conditions de vie des personnes âgées hospitalisées. Depuis la première édition de cette initiative lancée en 1997, elle a permis de financer 5 173 projets dans des services de gériatrie. L’an dernier la Fondation a consacré près de 3 M€ à 349 projets partout en France.

Source LE PARISIEN.

Handicap : des choix politiques qui inquiètent…

Handicap – Choix politiques – Vendredi 22 septembre, le foyer socioculturel accueillait une journée de l’antenne Dordogne de l’Association des paralysés de France, autour de ses ateliers handicap et estime de soi.

Handicap : des choix qui inquiètent

Une journée qui a été l’occasion pour Alain Rochon, président national de l’association, d’évoquer divers dossiers : la réforme de l’aide personnalisée au logement (APL), le besoin de logements adaptés et le montant de l’allocation adultes handicapés. Et d’exprimer les inquiétudes de l’APF, quant aux choix du gouvernement. Comme il l’a souligné, « les dernières rencontres avec les ministères concernés renforcent nos inquiétudes ».

« Une perte de 75 euros »

« Ainsi la réforme de l’APL va se mettre en place sans concertation préalable et prévoit que la baisse des loyers, évoquée comme un élément compensateur par le gouvernement, ne sera pas obligatoire dans le secteur privé. » Il y a aussi l’inquiétude que suscite la déclaration du président de la République, sur « l’allégement des normes, même si lors de notre rencontre du 19 septembre, les ministres Jacques Mézard et Julien Denormandie ont indiqué que les normes actuelles ne seront pas affectées sur les cinq prochaines années ». Des interrogations que n’a pas fait disparaître la tenue du dernier comité interministériel sur le handicap. Enfin, sur le dossier de l’allocation adulte handicapé, que l’APF souhaitait voir portée au niveau du seuil de pauvreté (et passer de 811 à 1 000 euros) et ce, sans tenir compte des éléments familiaux, le gouvernement rejette cette dernière revendication : il devrait la porter à 900 euros sur 2018 et 2019, le projet se traduisant au final par « une perte de 75 euros pour 75 000 des bénéficiaires ».

Source Sud Ouest.

Diabète – Diabnext connecte les stylos à insuline et glucomètres pour améliorer le quotidien des patients…

Diabète – La start-up Diabnext, créée par deux Français, fabrique des capteurs et développe une application mobile pour aider les diabétiques à monitorer leur maladie au quotidien.

Diabète - Diabnext connecte les stylos à insuline et glucomètres pour améliorer le quotidien des patients

Pour les diabétiques, suivre en continu sa maladie est aussi vital que contraignant. « C’est un facteur d’épuisement pour les malades, tant on leur demande de choses en permanence« , constate Laurent Nicolas, lui-même diabétique de type 1. Il faut à la fois consigner ses apports en glucides (donc « analyser » son alimentation) et son activité physique, surveiller l’évolution de son taux d’insuline (par une petite piqûre au bout du doigt, quand on ne dispose pas d’un patch de mesure en continu), et noter ses injections d’insuline. Plus le suivi est personnalisé et précis, plus l’analyse des risques de complications liées au diabète sera fine.

Des capteurs et de l’IA

Pour faciliter la vie des patients, et éviter une prise de note manuelle fastidieuse, Laurent Nicolas a fondé la start-up Diabnext, qui digitalise ce processus : le carnet de surveillance prend la forme d’une application mobile. La solution a l’avantage de s’adapter aux outils déjà utilisés par les patients. Par exemple, le « clipsulin »  se fixe sur la plupart des stylos à insuline du marché : le module analyse le son et la vibration de la molette du stylo (un « clic » correspondant à une unité supplémentaire) et transmet l’information correspondante de façon automatique dans le cloud. Le « Gluconext » est plus simple et se branche simplement à la prise « jack » du glucomètre pour transmettre les données au smartphone associé (en Bluetooth low energy).

L’application mobile Diabnext contient aussi la fonctionnalité « Snapcarbs » qui permet de prendre en photo ses repas pour avoir une estimation quasi-instantanée de ses apports en glucides, grâce à la reconnaissance visuelle en lien avec une base de données. La jeune pousse a aussi intégré les API de Nokia Health et Fitbit pour intégrer les données des enregistreurs d’activité physique des deux marques (bracelets, montres…)

Avec cette plate-forme intelligente de suivi du diabète, Diabnext se pose en partenaire des grands laboratoires pharmaceutiques plutôt qu’en concurrent. « On ne veut pas bouleverser les habitudes des patients, ou les faire changer de matériel« , souligne Laurent Nicolas. « C’est aussi une façon de ne pas avoir les labos en face de nous« . Sanofi utilise d’ailleurs l’un des deux brevets de Diabnext portant sur la récupération des données des stylos à insuline pour développer son propre dispositif.

Bientôt remboursé par la sécurité sociale ?

La plate-forme de Diabnext sera commercialisée dès le 15 octobre 2017 ; une pré-commande est ouverte sur son site internet. Les capteurs sont vendus 39,99 au lieu de 79 dollars pour le lancement. La plupart des fonctionnalités de l’application Diabnext sont accessibles gratuitement ; un abonnement annuel payant (99 euros par an) permet d’obtenir des services supplémentaires, comme l’analyse d’un nombre illimité de photos de plats ou boissons (contre deux par jour dans la version gratuite), l’édition de rapports médicaux, le transfert de données vers un médecin (infirmière ou diabétologue)… La start-up espère que dans quelques mois, ces produits et services seront remboursés par la sécurité sociale : celle-ci prévoit en effet une prise en charge du suivi des patients à hauteur de 940 euros par an.

Diabnext s’est pour l’instant financé sur fonds propres et recherche des investisseurs. Ses salariés sont partagés entre Boston, San Francisco, Taipei, Paris et Chennai. Il espère devenir l’un des « pure players » de référence du suivi du diabète dans les prochaines années. Un marché énorme que convoitent, outre les « big pharmas », les géants du numérique comme Google ou Samsung.

Source L’Usine Digitale.

Cigarette – La cigarette électronique pourrait éviter des millions de morts…

Cigarette électronique – Selon une étude américaine, la cigarette électronique pourrait éviter un quart des morts liés au tabac aux Etats-Unis. Une hypothèse qui ne fait pas consensus car les bienfaits de la e-cigarette divise les scientifiques.

cigarette électronique

Le passage généralisé des fumeurs de tabac à la cigarette électronique pourrait permettre de réduire d’un quart les morts liés au tabagisme aux Etats-Unis d’ici 2100, soit 6,6 millions de décès, selon une étude publiée le 2 octobre dans la revue Tobacco Control. Le débat sur les éventuels effets nocifs pour la santé de la cigarette électronique n’est toujours pas tranché, même si nombre de spécialistes soulignent que sa dangerosité est moindre que celle du tabac.

Deux scénarios possibles

Les auteurs de l’étude se sont livrés à des projections selon deux scénarios. Dans le scénario le plus optimiste, ils sont partis de l’hypothèse que les risques liés aux cigarettes électroniques représentaient 5% de ceux du tabac, et que seule une minorité de gens continuerait à fumer de manière « traditionnelle » d’ici 2026. Dans cette hypothèse, les auteurs de l’étude estiment que 6,6 millions de morts pourraient être évitées d’ici 2100 aux Etats-Unis. Cela représente un quart des morts prévisibles (26,1 millions) si la situation reste telle qu’elle est aujourd’hui, où, chez les Américains, 19,3% des hommes et 14,1% des femmes fument.

Dans le scénario pessimiste, les auteurs sont partis de l’hypothèse que les risques liés aux cigarettes électroniques représentaient 40% de ceux du tabac. Dans ce cas, c’est 1,6 million de vies qui seraient épargnées d’ici 2100.

La cigarette électronique divise les scientifiques

L’usage de la cigarette électronique divise scientifiques et spécialistes de la lutte contre le tabagisme. Ses détracteurs craignent que son image plus sûre attire une nouvelle génération de fumeurs et qu’elle soit une porte d’entrée au tabac. Ses défenseurs estiment au contraire que, quels que soient les risques qu’elle présente via l’inhalation de vapeurs de liquides contenant de la nicotine, elle reste infiniment moins nocive que le tabac.

La cigarette électronique fait de plus en plus d’adeptes : on estime son nombre d’utilisateurs en Europe à sept millions.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac tue plus de la moitié de ses consommateurs, soit sept millions de personnes par an dans le monde (dont près d’un million exposé au tabagisme passif).

Source France TV.

Cancer du sein – C’est ma santé : le dépistage au centre de la campagne Octobre Rose…

Cancer – Nous sommes au début du mois de sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein. Les femmes restent réticentes au dépistage de ce cancer.

Dépistage cancer du sein

C’est parti pour Octobre Rose, un mois de sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein. Ce cancer  touche chaque année près de 55 000 femmes et provoque encore près de 12 000 décès par an dans notre pays. Un chiffre élevé malgré les progrès réalisés en matière de soins.

L’une des raisons est sans doute le peu d’empressement des femmes pour participer au dépistage organisé du cancer du sein. Il a été mis en place en 2004 mais l’an dernier, seulement une femme sur deux a répondu favorablement à cette proposition, un chiffre en diminution. Face à cette relative désaffection, un nouveau plan d’action a été présenté en avril dernier car l’idée derrière ce dépistage est simple : plus un cancer du sein est repéré tôt, plus il a de chances de guérison. Un cancer du sein détecté à un stade précoce peut être guéri dans plus de 9 cas sur 10. Il faut savoir qu’en vingt ans, le taux de survie chez les femmes atteintes d’un cancer du sein est passé de 81 à 87 %.

Les femmes sont réticentes à ce dépistage

Les femmes redoutent le dépistage du cancer du sein. D’abord par peur du résultat, et puis le dépistage systématique compte des détracteurs. Certains médecins pensent que cet examen débouche sur un surdiagnostic et donc sur un risque de surtraitement. En effet, les images étant de plus en plus précises, elles permettent de repérer des tumeurs très petites qui n’auraient pas obligatoirement dégénérées en cancer. Et puis il y a les idées fausses, en matière de traitement. Par exemple qu’une chimiothérapie entraine automatiquement des nausées permanentes alors qu’aujourd’hui on peut les prévenir. Il y a enfin la peur d’une ablation du sein alors qu’aujourd’hui on essaye toujours de privilégier une chirurgie moins invasive en enlevant juste la tumeur.

Des améliorations en matière d’imagerie

On attend par exemple l’arrivée d’une technique de mammographie, la tomosynthèse, qui devrait améliorer la fiabilité du diagnostic. Il y a aussi le développement d’une nouvelle méthode de détection d’un cancer par une simple prise de sang. On repère les cellules tumorales qui se détachent d’une tumeur et qui circulent dans l’organisme pour envahir d’autres organes. Les thérapies ciblées font l’objet de nombreuses recherches car elles s’attaquent uniquement aux cellules cancéreuses et ne détruisent pas des cellules saines de l’organisme Enfin une révolution est attendue : l’immunothérapie. L’idée c’est d’utiliser, d’éduquer notre propre système de défense, notre système immunitaire pour qu’il s’attaque aux cellules cancéreuses et les empêche de proliférer.

Source FRANCE TV.

Homéopathie : les académies des sciences européennes demandent son non-remboursement…

Homéopathie – Dans un nouveau rapport, le Conseil scientifique des académies des sciences européennes rappelle l’absence de preuves solides et reproductibles de l’efficacité des produits homéopathiques.

Homéopathie

Le conseil scientifique des académies des sciences européennes pointe l’inefficacité de l’homéopathie et demande le non remboursement de celle-ci dans un rapport publié le 29 septembre.

« Les produits homéopathiques sont utilisés dans toute l’Europe par un grand nombre de personnes et pour un large éventail de maladies que ces produits sont supposés soigner. En dépit de la popularité de ces produits dans certains pays, les scientifiques se demandent s’ils sont utiles ou nocifs », souligne le rapport. Les académiciens déclarent « qu’il n’existe, pour aucune maladie, aucune preuve, scientifiquement établie et reproductible, de l’efficacité des produits homéopathiques – même s’il y a parfois un effet placebo. En outre, l’homéopathie peut avoir un effet nocif en retardant la consultation d’un médecin ou dissuadant le patient de rechercher les soins médicaux appropriés, qui seront basés sur des preuves scientifiques, et en fragilisant finalement la confiance des patients et du public envers la démarche scientifique fondée sur les preuves ».

L’étude précise que dans chaque cas où l’homéopathie a obtenu un résultat clinique, c’est en fait dû à un « effet placebo, une mauvaise conception de l’étude, des variations aléatoires, une régression des résultats vers la moyenne ou un biais de publication ». L’efficacité de l’homéopathie n’est absolument pas établie. Pour eux, « les revendications scientifiques de l’homéopathie ne sont pas plausibles et sont incompatibles avec les concepts établis de la chimie et de la physique ».

Pas de preuve, pas de remboursement

Les scientifiques rappellent que « le patient doit être dûment informé, ce qui nécessite un cadre réglementaire normalisé, basé sur la connaissance scientifique et utilisant des pratiques sérieuses de publicité qui puissent s’appliquer équitablement à tous les médicaments, quels que soient leurs origines et quels que soient leurs mécanismes d’action ». De plus, les académiciens estiment que les homéopathes prescrivent ou recommandent des produits qu’ils savent biologiquement inefficaces. Enfin, selon eux, les préparations homéopathiques ne seraient pas assez contrôlées durant leur production.

Pour toutes ces raisons, le conseil des académies des sciences européennes recommande que les affirmations d’innocuité, de sécurité et de qualité des produits homéopathiques soient, comme pour tous les médicaments, basées sur des preuves vérifiables et objectives. Les académiciens s’opposent également au remboursement des produits et des services homéopathiques, « à moins que démonstration n’ait été faite, par des tests rigoureux, qu’ils étaient efficaces et sans danger ». Ils souhaitent également changer l’étiquetage afin que les produits homéopathiques ne soient pas confondus avec les autres médicaments.

L’institution souhaite, à travers cette publication, interpeller « les décideurs de l’UE » afin que leur approche soit fondée sur des preuves et donc améliorer les droits des consommateurs.

Source France Info TV.

Vaccins obligatoires: Des députés de la majorité demandent un «moratoire»…

Vaccins obligatoires – Vaccination Les parlementaires veulent « prendre le temps du débat démocratique »…

Vaccinations obligatoires

Alors que onze vaccins infantiles devaient être obligatoires à compter du 1er janvier prochain, plusieurs parlementaires, dont des députés de La République en marche (LREM), ont demandé lundi un « moratoire » avant d’étendre les obligations vaccinales pour les jeunes enfants.

Il faut « entendre toutes les parties »

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui sera examiné prochainement par le Parlement, prévoit d’augmenter à onze le nombre de vaccins obligatoires à partir du 1er janvier, contre trois actuellement, ce qui fait polémique, notamment chez les anti-vaccins.

>> A lire aussi : Tous les changements prévus dans le projet de budget 2018 de la Sécurité sociale

La députée LREM Blandine Brocard, la sénatrice communiste Laurence Cohen et la députée européenne EELV Michèle Rivasi ont assuré lors d’une conférence de presse commune soutenir les vaccins en général, « formidable protection pour les populations ». Mais « pour un vote éclairé » sur l’extension des vaccins obligatoires, il faut « entendre toutes les parties » et « rien n’oblige à agir dans la précipitation », estime l’élue LREM du Rhône.

Associé à la même conférence de presse, Thomas Dietrich, ex-secrétaire général de la Conférence nationale de santé, qui avait démissionné en février 2016 en dénonçant une « mascarade », a aussi déploré l’absence d’un véritable « débat public » sur les vaccins.

Source 20 Minutes.