Le gouvernement va finalement interdire le dioxyde de titane, un additif alimentaire controversé…!!!

Bonbons, gâteaux, glaces, chocolat, médicaments ou cosmétiques : le dioxyde de titane, controversé pour ses effets suspectés sur la santé, sera finalement interdit à la mi-avril.

Le ministère de l’Economie et des Finances s’y engage dans un communiqué diffusé ce vendredi soir.

Les cosmétiques (dentifrices, crèmes solaires…) et médicaments utilisant l’additif E171 ne sont pas concernés par la loi.

Pourquoi ????

Rédaction HANDICAP INFO : « c’est scandaleux ! ».

 

Le dioxyde de titane est présent dans de nombreux bonbons.

C’est un additif présent dans les bonbons, les gâteaux, les glaces, les biscuits, les tablettes de chocolat, mais aussi des cosmétiques ou des médicaments. Le dioxyde de titane est signalé par le sigle E171 ou TiO2 sur les étiquettes. Cette poudre blanche est utilisée principalement comme colorant, pour blanchir ou intensifier la brillance des produits alimentaires. Mais elle renferme des nanoparticules, et est suspectée d’être un cancérogène possible. La loi alimentation, promulguée en novembre, a validé le principe d’une suspension de l’additif. Mais Bruno Le Maire refusait d’appliquer dans l’immédiat cette suspension, comme il l’expliquait mardi sur France 5. Après une rencontre ce vendredi avec des associations environnementales, le ministre de l’Economie s’engage finalement à interdire son utilisation à la mi-avril 2019.

Un additif dénoncé par les ONG depuis des années

Depuis plusieurs années, des associations de défense de consommateurs et de l’environnement alertent sur la dangerosité potentielle de cet additif, qui contient des nanoparticules, d’une taille inférieure à 100 nanomètres, facilitant leur pénétration dans l’organisme.

La loi alimentation vote la suspension de l’additif

En mai dernier, la secrétaire d’Etat à la Transition écologique Brune Poirson avait annoncé la suspension de son utilisation dans les produits alimentaires d’ici fin 2018 – suspension et non interdiction, qui dépend de l’UE. La disposition a été reprise dans la loi alimentation promulguée en novembre.

Bruno Le Maire refuse de signer, avant de changer d’avis

Pour faire appliquer cette suspension, un arrêté du ministère de l’Economie doit être signé. « Pas si vite » avait d’abord indiqué Bruno Le Maire, dans l’émission « C à vous » sur France 5 diffusé mardi : le ministre affirmait son intention de ne rien signer dans l’immédiat, mettant en avant des « évaluations différentes » sur la dangerosité potentielle du produit. Changement de pied ce vendredi soir après une réunion : « Bruno Le Maire revient sur ses propos et s’engage à bel et bien signer l’arrêté tant attendu pour rendre effective la suspension du dioxyde de titane mi-avril« , se réjouissent Agir pour l’Environnement, Foodwatch et Générations Futures, dans un communiqué conjoint.

Le « E171 » bientôt interdit, quelles que soient les conclusions de l’ANSES

L’Institut national de la recherche agronomique (INRA) avait souligné en 2017 que l’exposition au E171 favorisait la croissance de lésions pré-cancéreuses chez le rat., sans que ces résultats ne permettent de conclure sur ses effets sur l’homme.

Mais en juillet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) estimait que cette étude et trois autres soumises par la France ne remettaient pas en cause son évaluation de 2016, qui concluait que le dioxyde de titane n’était « pas de nature à entraîner un risque sanitaire ». Le mois suivant, la Commission européenne lui commandait toutefois un nouvel avis, attendu pour mi-2019, pour se pencher en particulier sur la taille des particules.

Bruno Le Maire demande à l’Agence nationale de la sécurité sanitaire et de l’environnement (ANSES) « d’accélérer ses travaux sur les nanoparticules sur le volet TiO2 pour le 15 avril« , afin de réunir les conditions juridiques nécessaires à cette interdiction. Le ministère devrait signer l’interdiction du « E171 », quelles que soient les conclusions de l’ANSES.

Des industriels retirent déjà la substance de leurs produits

Face aux critiques, certains industriels ont annoncé retirer le dioxyde de titane de leurs recettes ou magasins, comme Carambar and Co pour les Malabar, ou encore Carrefour, Super U, Leclerc, Picard et William Saurin. 

Mais d’autres ont mis en avant des délais d’adaptation. Le groupe américain Mars a annoncé en décembre un investissement de 70 millions d’euros dans son usine alsacienne, principalement pour supprimer le dioxyde de titane de ses produits « d’ici mi-2020 ». Cette usine, qui fabrique 90% de la production européenne de M&M’S, commencera à produire ce bonbon sans E171 mi-2019, a précisé le groupe.

Source FRANCE BLEU.

 

Bordeaux : Vidéo – un jeune paraplégique remarche grâce à un exosquelette…

Anthony Estève est le premier français à avoir utilisé cette technologie qui a changé sa vie.

Le jeune homme a fait un appel aux dons pour acheter ce matériel qui coûte 80 000 euros.

Anthony Estève, 26 ans, a suivi six semaines de formation pour apprendre à marcher avec un exosquelette. / © Bernard Bonnarme

Il y a quatre ans Anthony Estève est devenu paraplégique après une chute de 15 mètres lors d’une soirée trop arrosée. Il perd l’usage de ses jambes.

« La première fois que j’ai utilisé l’exosquelette, j’ai dit : WOUAH ! »

L’exosquelette, une technologie de pointe

A 26 ans, Anthony Estève qui vit à Bègles dans la banlieue de Bordeaux, est le premier français à avoir utilisé un exosquelette appelé Rewalk. C’est un harnais motorisé qui s’attache au dos et aux jambes aide la personne paraplégique à faire des mouvement de jambes et de genoux , et de remarcher avec l’appui de béquilles pour garder l’équilibre.

Une prouesse. Ce matériel a été conçu et fabriqué par la société israélienne « Argo medical technologies« . Anthony est un pionnier puisque c’est aussi le premier français à pouvoir utiliser l’exosquelette en dehors du cadre des centres de rééducation. Une filiale de la mutuelle Harmonie (Harmonie medical service) qui distribue la machine dans l’hexagone, lui en a prêté un exemplaire.

Depuis le 1er janvier, Anthony Estève a signé un contrat de commercial chez Harmonie médical service. Fort de son expérience, il va s’occuper de la promotion de l’exosquelette auprès des médecins et des centres de rééducation.

En Aquitaine, seul le centre de réadaptation de la Tour de Gassies à Bruges en utilise un exemplaire pour la rééducation de patients. Une cagnotte Leetchi pour récolter 80 000 euros.

Une cagnotte Leetchi pour récolter 80 000 euros

L’exosquelette a changé sa vie. Anthony Estève souhaite acheter un exemplaire pour l’utiliser au quotidien chez lui et au travail. Mais le matériel coûte très cher : 80 000 euros.

Le jeune homme a donc lancé une cagnotte en ligne pour récolter des fonds.

La cagnotte s’appelle « Espoir Rewalk ». 6 813,60 euros ont été récoltés à ce jour.  Cliquez ici pour y accéder

« J’ai aujourd’hui l’opportunité de pouvoir faire ce que la vie m’a enlevé : REMARCHER . Et j’ai besoin de votre solidarité afin de m’aider au financement de cette merveille qui pourrait changer ma vie , ou plutôt l’embellir . « 

Source FR3.

Lille : un père de famille veut acheter une place de spectacle pour sa fille handicapée, on lui impose la plus chère…

Un habitant de Lille qui souhaitait assister à un spectacle avec sa fille en fauteuil roulant n’a pas pu l’acheter au meilleur tarif.

Contrairement à ce que prévoit la loi.

Emmanuel Delbergue et sa fille Fanny voulaient assister ensemble à un spectacle

Son histoire (révélée par La Voix du Nord), Emmanuel Delbergue, père de famille lillois, a voulu la raconter publiquement, pour faire « bouger les choses ». Début janvier, il appelle Divan production pour réserver deux places, dont une dite « PMR » (Personne à Mobilité Réduite), pour le spectacle « D’pendanse » au théâtre Sébastopol.

Dans ces cas-là, il faut appeler le producteur et non la salle de spectacle. Le théâtre Sébastopol n’est donc pas concerné par ce qui va se passer ensuite. C’est bien Divan production qui va refuser la demande d’Emmanuel Delbergue : une place pour personne handicapé au tarif le moins cher. « C’est la loi, indique le père de famille. Dans cette salle, il n’ y a pas d’ascenseur pour accéder aux places balcon, qui sont moins chères. Le producteur doit donc nous vendre les places situées en bas au tarif le moins cher. »

Refus de Didier Vanhecke, le directeur de Divan Production. Dans le cas de ce spectacle, les places les moins chères sont à 28€, les plus chères (en bas), 38€. En clair, si Emmanuel Delbergue accepte de payer le prix fort, il n’y a aucun souci….

« C’est discriminant et illégal »

Au téléphone, le ton monte entre les deux parties. « Le directeur m’a dit que je faisais perdre du temps à son employé et que j’étais un «casse-couilles». » Alors que la loi impose de trouver une solution pour ce type de demande. « C’est à lui d’ajuster le prix pour qu’on puisse assister au spectacle. Je n’ai jamais eu ce problème avant, au Zénith, dans plein de salles… »

Emmanuel Delbergue décide alors de porter plainte pour « discrimination » et « injure » : « Ce n’est pas parce qu’on est en situation de handicap qu’on doit payer obligatoirement le prix fort, c’est discriminant et illégal ».

Il poste son histoire sur sa page Facebook. Les réactions de soutien ne tardent pas. « Ça a pris de l’ampleur. Le cabinet de Martine Aubry nous a appelés. Le Théâtre Sebastopol a appelé, ils vont nous inviter à un prochain spectacle. J’ai l’impression que ça a fait avancer sur le problème. J’ai reçu plein de témoignages de gens qui ont malheureusement vécu la même chose. »

Le directeur de Divan productions, lui, se retranche derrière l’absence d’ascenseur et de structure adaptée au Sébasto, salle construite en 1923. « La question de la mise aux normes des vieux Théâtres inadaptés pour l’accueil des personnes en fauteuils roulants ou à mobilité réduite est un vrai problème auquel les collectivités doivent trouver des solutions, explique Didier Vanhecke sur Facebook (message supprimé depuis). La mise en conformité ne peut venir des sociétés de productions artistiques, qui ne sont que locataire des lieux de spectacles. »

En attendant, Emmanuel Delbergue et Fanny ne peuvent toujours pas assister au spectacle qu’ils souhaitaient voir ensemble.

Source FR3.

www.handicap-info.fr référencé sur le guide Handitourisme « Le petit futé »… !

Le site www.handicap-info.fr référencé sur le guide Handitourisme « Le petit futé »

Un guide tourisme national consacré aux personnes handicapées (moteurs, auditifs, visuels et mentaux), qui s’avèrera aussi utile aux personnes dont la mobilité est momentanément changée, comme les parents de jeunes enfants…

www.handicap-info référencé sur le guide Handitourisme 2019 " Le petit futé"

Dans une première partie, ce guide livre des informations et conseils d’ordre général (coordonnées des associations et acteurs touristiques concernés, notions de droit, assurances, label…), tandis qu’une seconde partie, déclinée par région, recensera les bonnes adresses en matière de tourisme (transport, sites touristiques accessibles, hôtels et restaurants, activités sportives de loisirs…).

A SAVOIR – Cancer: quels traitements pour limiter les risques de séquelles à long terme ?…

En cancérologie, l’efficacité des traitements est une nécessité absolue, parfois au prix d’effets à long terme. Les techniques s’améliorent pour réduire ces séquelles souvent lourdes.

Cancer: quels traitements pour limiter les risques de séquelles à long terme?

En France, 3 millions de personnes ont ou ont eu un cancer. Selon l’enquête Vican 5 publiée par l’Inserm et l’INca en juin 2018, 63,5% d’entre elles souffrent encore de séquelles cinq ans après le diagnostic de ce cancer. Modifications de l’image corporelle, fatigue, douleurs, troubles moteurs ou sensoriels, difficultés sexuelles sont les plus fréquentes. Mais dans trois quarts des cas, ces séquelles ne font l’objet d’aucun suivi spécifique.

Extrêmement variables d’une personne à l’autre selon la nature, la localisation et le stade du cancer, les séquelles à long terme sont liées au cancer mais aussi aux traitements indispensables pour le vaincre, qui combinent souvent chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. L’essor de la chirurgie mini-invasive par cœlioscopie, parfois robot-assistée, a diminué l’impact des interventions. Cette chirurgie oncologique va aussi vers la désescalade.

Cancer : quelles séquelles cinq ans après le diagnostic ?

Les troubles, dysfonctionnements ou séquelles spontanément déclarés après un cancer selon l’enquête Vican 5 publiée par l’Inserm et l’INCA

– Des modifications de l’image du corps 12,6 %

– Douleurs modérées à sévères 12,3 %

– Fatigue chronique 10,4 %

– Troubles moteurs ou troubles de la vision 9,7 %

– Difficultés sexuelles 6,5 %

– Troubles chroniques des fonctions urinaires 6,3 %

– Troubles chroniques des fonctions gastro-intestinales basses 4,9 %

– Neuropathie périphérique 4,5 %

– Syndromes hormonaux ou de la ménopause 3,8 %

-Lymphoedème des membres 2,9 %

-Troubles cognitifs comme des troubles

de la mémoire ou de la concentration 2,9 %

-Troubles chroniques des fonctions gastro-intestinales hautes 2,4 %

– Difficultés respiratoires 2,2 %

-Troubles chroniques dentaires ou buccaux 2%

-Désordres endocriniens comme un déficit thyroïdien, ovarien ou une prise de poids 1,8%

 

«Pour les petits cancers du sein, la technique du ganglion sentinelle – qui consiste à n’enlève que le premier ganglion lymphatique du creux de l’aisselle, en plus de la tumeur – remplace quand c’est possible le curage complet des ganglions axillaires», explique le Pr Gilles Houvenaeghel, chirurgien (Institut Paoli Calmette, Marseille). On réduit ainsi le risque de lymphœdème, de «gros bras». L’imagerie tumorale plus précise diminue le risque de récidive donc de mastectomie totale. Dans les cancers de l’utérus et du col, c’est surtout la chirurgie mini-invasive qui a apporté des progrès, mais l’ablation de l’utérus reste la règle.

«En cancérologie digestive, la cœlioscopie a aussi réduit l’impact de la chirurgie et ses séquelles. Dans le cancer du rectum, on fait plus d’ablations partielles pour préserver l’anus et éviter la stomie, explique le chirurgien. En cancérologie ORL, la tendance est aussi à une chirurgie partielle de préservation d’organe quand c’est possible.»

En oncologie médicale, l’intensité des chimiothérapies classiques a longtemps été privilégiée comme gage d’efficacité. «Les anthracyclines conservent une place importante dans le traitement du cancer du sein, mais on a réduit la dose cumulée pour diminuer la toxicité cardiaque à long terme. Idem pour le cisplatine, très utile dans de nombreux cancers, mais parfois à l’origine de séquelles auditives et sensitives», explique le Pr Pierre-Yves Pierga, oncologue (Institut Curie, Paris).

Des séquelles imprévisibles

«La prédiction des séquelles à long terme est difficile. Il n’y a pas de modèle animal pour prévoir une toxicité à dix ou quinze ans. Nous nous basons donc surtout sur le recueil de ces effets par la pharmacovigilance», explique l’oncologue. Autre inquiétude, le risque à long terme de second cancer lié à l’effet sur l’ADN des anticancéreux et de la radiothérapie. «Dans certains cas rares, on peut identifier des malades à risque génétique accru.»

La préoccupation immédiate, c’est l’efficacité du traitement contre le cancer, mais en restant très vigilant sur la toxicité. «Les immunothérapies semblent avoir moins de toxicité à long terme. Avec de nouveaux médicaments, les inhibiteurs de checkpoint immunitaire, il peut y avoir de rares réactions à long terme d’auto-immunité sur la peau ou la thyroïde.» Les progrès dans la prévention de ces séquelles à long terme viennent surtout du choix accru entre molécules, et d’une meilleure préservation de la fertilité chez les malades jeunes.

La radiothérapie a sa place dans la plupart des cancers non disséminés et à faible risque métastasique, dans presque tous les cancers du sein ou ORL, certains cancers du poumon ou de la prostate… «Les séquelles dépendent de la dose cumulée de rayons et du volume irradié, avec des progrès importants grâce au couplage de la radiothérapie à des outils d’imagerie moderne. Nous pouvons donc mieux estimer le volume cible au millimètre près et mieux préserver les organes voisins», explique le Pr Christophe Hennequin, radiothérapeute (hôpital Saint-Louis, Paris). «Les séquelles possibles, de gravité variable, vont d’effets cutanés mineurs jusqu’à l’atteinte cardiaque. Ce risque est très fortement majoré par le tabagisme.»

Dans les cancers ORL, le risque de sécheresse buccale par destruction des glandes salivaires peut être divisé par deux par la radiothérapie en modulation d’intensité. Les irradiations pelviennes engendrent parfois une sécheresse vaginale altérant la qualité de vie, que les gynécologues peuvent un peu améliorer. Autre séquelle de ces irradiations, l’atteinte ovarienne et la ménopause précoce. «Chez les femmes jeunes ayant un cancer gynécologique précoce, une préservation de fertilité peut être proposée si elle ne retarde pas le traitement.» Dans les cancers digestifs, des séquelles peuvent survenir, avec des selles très fréquentes dont la prise en charge reste très difficile.

Pour le Pr Hennequin, «la gestion des séquelles, la prise en compte de la qualité de vie après le cancer est une préoccupation croissante des cancérologues. Même si l’effort n’a peut-être pas été suffisant jusqu’à présent».


L’exemple du cancer du sein

Chaque année, plus de 50.000 femmes ont un cancer du sein en France, dont 80 % vivront plus de dix ans après. Avec 12.000 patientes incluses depuis 2012, Canto est la plus grande cohorte mondiale sur les effets à long terme du cancer du sein et de ses traitements.

Premier objectif: identifier les facteurs prédictifs chez les patientes avec un cancer du sein précoce afin d’adapter leur traitement. Plusieurs études ont montré la fréquence de symptômes comme la fatigue, les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale, les douleurs ostéo-articulaires, l’insomnie, les difficultés neurocognitives. «Certains sont typiques de traitements. Ainsi la douleur ou le lymphœdème sont plus associés aux thérapies locales, chirurgie et rayons, indique le Dr Ines Vaz-Luis, oncologue (IGR, Villejuif), chargée du programme Canto. D’autres, comme les symptômes de ménopause, les dysfonctions sexuelles, les troubles musculo-squelettiques, à l’association thérapies locales et chimiothérapie, et surtout à l’hormonothérapie.»

Source LE FIGARO.

Cancer de l’enfant : des traitements efficaces mais à risque de séquelles…

Les traitements peuvent affecter le développement de l’enfant à court terme, mais aussi provoquer des séquelles bien des années plus tard.

Cancer de l’enfant : des traitements efficaces mais à risque de séquelles

Les cancers de l’enfant sont rares: moins de 3000 nouveaux cas par an en France. Si leur taux de survie a beaucoup augmenté en quelques décennies – aujourd’hui plus de 80% à 5 ans -, ces «survivants» peuvent être confrontés, adultes, aux séquelles de la maladie et des traitements reçus.

«Il faut donc peser les avantages et les inconvénients des traitements avec le souci du développement futur de l’enfant, d’où l’intérêt des services d’oncopédiatrie», explique le Dr Daniel Orbach, pédiatre oncologue (Institut Curie, Paris). «En chimiothérapie, chaque classe peut potentiellement provoquer des séquelles: auditives avec les sels de platine, cardiaques avec les anthracyclines…, qui dépendent de la dose totale reçue. Les protocoles essaient de rester en deçà des zones de risque. Mais il n’y a pas de risque zéro, et il faut parfois rappeler que nous nous battons d’abord contre le cancer.»

» LIRE AUSSI – Cancers pédiatriques: des maladies rares qui touchent un enfant sur 440

La radiothérapie peut réduire la croissance

Souvent en complément de la chirurgie, la radiothérapie, très efficace, reste indispensable dans certains cancers. «Avec, là aussi, des risques de séquelles, d’autant plus si l’enfant est jeune car l’organe irradié sera moins efficace et sa croissance réduite. C’est pourquoi la radiothérapie est rare avant 5 ans», rappelle le pédiatre.

Florent de Vathaire, épidémiologiste (Inserm U1018-IGR, Villejuif), explore ces conséquences à long terme sur une cohorte de 8000 enfants traités avant 2000. Les plus âgés ont aujourd’hui 50 ans. «Les séquelles les plus graves sont liées aux tumeurs cérébrales, souvent très précoces, traitées par radiothérapie. Par rapport à la population générale, quarante ans après une irradiation cérébrale, le risque d’AVC est accru de 30 %, alors qu’il n’était pas visible vingt ans après». Même si les traitements sont aujourd’hui mieux maîtrisés, l’idée est d’essayer de traiter ces tumeurs par protonthérapie, encore plus précise que la radiothérapie.

Source LE FIGARO.

Une plateforme pour malentendants inaugurée à la mairie de Grenoble…

La mairie de Grenoble vient d’inaugurer un système vidéo qui permet aux sourds et malentendants d’accéder à des interprètes en langage des signes, afin de les aider dans leurs démarches administratives au quotidien.

Une plateforme pour malentendants inaugurée à la mairie de Grenoble

Grenoble compte quelques 1.300 sourds et malentendants. Depuis novembre 2018, un système vidéo est mis en place à la mairie de Grenoble pour les aider dans leurs démarches administratives.

L’usager a le choix, il peut être mis en relation avec un interprète en langue des signes. La conversation va alors se faire à trois personnes, l’usager, l’agent et l’interprète.

Un système mis en place via internet et une webcam.

Améliorer l’accueil des personnes sourdes ou malentendantes leur permet de gagner en autonomie et en bien-être. Auparavant elles devaient se faire accompagner, au risque d’être mal comprises.

Les interprètes du système Elioz sont basés dans différentes villes et répondent quasi instantanément. Une quinzaine de villes en France a déjà adopté ce système.

Source FR3.

E 171 : l’additif alimentaire controversé ne sera pas suspendu …

Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a justifié sa décision par « des évaluations différentes » de la dangerosité du colorant.

Dans une tribune publiée fin décembre, une vingtaine d’associations lui avaient enjoint de signer l’arrêté d’interdiction.

Entre les ministères de l’économie et des finances, et celui de la transition écologique et solidaire, le bras de fer durait depuis plusieurs mois ; Bercy a, semble-t-il, remporté l’arbitrage. Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a annoncé, mardi 8 janvier sur le plateau de « C à Vous », sur France 5, qu’à brève échéance, l’additif alimentaire E 171 ne serait pas suspendu en France.

Ce colorant controversé, formé de nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2), est présent dans de nombreux produits alimentaires, en particulier des confiseries, des biscuits, des plats préparés, des gommes à mâcher, etc. Et ce même si plusieurs industriels se sont récemment engagés à l’ôter de leurs recettes. Suspecté de présenter un risque cancérogène, sa suspension est prévue par la loi « EGAlim », adoptée en novembre 2018. Mais cette mesure conservatoire ne peut entrer en vigueur qu’après la prise d’un arrêté ministériel que M. Le Maire a exclu de signer dans l’immédiat, renvoyant cette décision au résultat de nouvelles expertises, qui n’interviendront pas avant plusieurs mois.

Dans une tribune publiée fin décembre par Le Monde, une vingtaine d’associations – dont la Ligue contre le cancer, Greenpeace, Foodwatch, 60 Millions de consommateurs ou encore l’Alliance pour la santé et l’environnement (HEAL), qui rassemble plusieurs dizaines d’ONG, de sociétés savantes et d’instituts de recherche européens – avaient enjoint au ministre de signer le fameux arrêté…

Source BOURSORAMA.

Lait contaminé. Le « Canard enchaîné » affirme que Lactalis a négligé des alertes de parents…

Selon le « Canard enchaîné » paru ce mercredi matin, le groupe Lactalis serait soupçonné de ne pas avoir prêté suffisamment attention à un cas de décès d’enfant en avril 2017, huit mois avant le scandale de la contamination à la salmonelle.

Il aurait également négligé des alertes de parents dont les nouveau-nés ont déclaré une salmonellose, également plusieurs mois avant les rappels décidés en fin d’année dernière. Le groupe dément formellement.

Lait contaminé. Le « Canard enchaîné » affirme que Lactalis a négligé des alertes de parents...

Le Canard enchaîné, dans son édition du mercredi 9 janvier 2019, affirme que selon l’enquête de la répression des fraudes (DGCCRF), transmise aux magistrats chargés d’instruire ce dossier, un nourrisson de 6 semaines ayant consommé du lait produit par Lactalis est décédé en avril 2017, huit mois avant qu’éclate l’affaire de la salmonelle. Sa mère, du fait de l’alerte nationale lancée en décembre, a demandé au groupe agroalimentaire à ce que soit expertisé le lait dont elle disposait encore et qu’avait consommé l’enfant.

L’hebdomadaire affirme que l’enquête en cours a révélé que le groupe avait détecté dans le même lot des traces de cronobacter, une bactérie très dangereuse. Mais qu’il n’a pas fait le maximum d’analyses pour en rechercher la présence dans le lait fourni par la mère de l’enfant décédé. Notre confrère écrit également que l’enquête de la DGCCRF a établi que le groupe mayennais s’est contenté de rechercher une salmonelle qui se serait révélée absente de cet échantillon de lait.

Des cas signalés à l’été 2017

Autre accusation du Canard enchaîné « à l’égard du groupe selon ce que révéleraient l’instruction en cours : à quatre reprises, entre juillet et septembre 2017 – avant, donc, qu’éclate la crise – des parents auraient prévenu l’entreprise que leurs nouveau-nés avaient déclaré une salmonellose après consommation du lait infantile » sans que l’entreprise réagisse.

Selon l’hebdomadaire, les enquêteurs déclarent dans leur rapport que l’une des réclamations, datée du 8 septembre 2017, « aurait dû faire l’objet d’une attention particulière puisque l’usine (avait) pris connaissance quelques jours auparavant de la détection de salmonelles dans un prélèvement environnemental » (c’est-à-dire non pas dans la poudre de lait produite, mais dans les lieux servant à la fabriquer).Contactée par l’AFP, la répression des fraudes n’a pas souhaité s’exprimer sur ces informations, invoquant le secret de l’instruction.Contacté par Ouest-France et par l’AFP, le groupe Lactalis « conteste avec la plus grande fermeté les graves accusations et insinuations contenues dans l’article publié aujourd’hui par le Canard Enchaîné ».Lactalis évoque « des informations erronées et des propos calomnieux qui portent gravement atteinte au principe de la présomption d’innocence », et indique envisager des « actions judiciaires ».

À la suite du scandale lié à la contamination à la salmonelle agona, Lactalis avait été contraint d’arrêter sa production à l’usine de Craon en décembre 2017 et de rappeler l’ensemble de la production de lait infantile de cette usine.

Les salmonelloses sont des intoxications alimentaires, qui vont de la gastroentérite bénigne à des infections plus graves, notamment pour les jeunes enfants, les personnes âgées ou affaiblies.

Source OUEST FRANCE.

Arrêt cardiaque : on peut sauver des vies grâce à son portable et aux Bee Gees…

Les pompiers du département des Pyrénées-Atlantiques et l’application « Staying Alive » signent en ce début d’année 2019 un partenariat pour sauver des vies avec son téléphone portable grâce à la géolocalisation de tous ceux qui maîtrisent le massage cardiaque.

Captures d'écran de l'application Staying Alive

Le SDIS 64 a signé une convention avec une application smartphone gratuite. Elle s’appelle « Staying Alive ». C’est une application dont l’ambition est de lutter contre les malaises cardiaques qui font plus de 50.000 morts par an. Staying Alive a deux fonctionnalités : la cartographie des défibrillateurs, et surtout le réseau « bon samaritain », la géolocalisation de tous ceux qui maîtrisent le massage cardiaque.

100 battements par minute

Cette application reprend le titre de la célèbre chanson « Staying Alive » des Bee Gees. Parce que cela signifie « rester en vie », mais aussi parce que le rythme de cette chanson est celui du parfait massage cardiaque : 100 battements par minute.

Il suffit de battre la mesure de cette chanson que l’on a tous en tête, pour avoir le bon rythme, et donc pour que le « secouru » « stay alive ». Cette application, c’est un réseau de secouristes, professionnels ou amateurs. Des gens qui connaissent ce geste essentiel de secours. Ils sont déjà 35.000 en France à s’être inscrits. Ce sont les pompiers alertés qui appellent ces bons samaritains, idéalement placés pour intervenir au plus vite.

Gagner un temps vital

Il faut savoir que lors d’un arrêt cardiaque, on doit réagir dans les quatre premières minutes. Le temps moyen d’intervention des secours est de 10 minutes. Donc pouvoir mobiliser quelqu’un au plus vite pour pratiquer ce geste de maintien en vie est essentiel.

Source FRANCE BLEU.