Saint-Lô : quand la réalité virtuelle remplace les médicaments à l’hôpital…

Depuis un peu plus d’un mois, le centre hospitalier de Saint-Lô propose à ses patients des casques de réalité virtuelle.

Une technique de relaxation, avant, pendant ou après l’opération qui réduit le recours aux anxiolytiques et antidouleurs.

Le centre  hospitalier de Saint-Lô dispose, depuis le 10 décembre 2018, de huit casques de réalité virtuelle.

C’est une première en Normandie : depuis le 10 décembre dernier, le centre hospitalier de Saint-Lô propose aux patients du pôle de chirurgie femme-enfant de porter des casques de réalité virtuelle. Ils sont plongés dans un univers relaxant avant, pendant ou après l’opération. Cette technique, qui allie sophrologie et hypnose, permet de réduire l’anxiété mais aussi les doses de médicaments. Une cinquantaine de personnes en ont bénéficié.

Ne pas entendre le chirurgien parler ou travailler

Ce sont les infirmières anesthésistes de l’hôpital qui en ont eu l’idée, comme Adeline Masson :« A Saint-Lô, le bloc opératoire est polyvalent. Il y a des personnes de toutes pathologies et de tous âges qui se rencontrent comme un jeune et une personne âgée agitée ». Le casque de réalité permet de détendre le patient avant ou après son opération mais aussi pendant l’intervention : « pour les anesthésies qui sont locales ou loco-régionales, c’est à dire qu’on endort le bras ou la jambe plutôt que d’entendre le chirurgien qui parle ou qui travaille, il (le patient) a son casque sur la tête et plongé dans son univers complet ».

Moutons, espace ou plongée sous-marine

Trois univers au choix en image et son 3D (binaural) : la verte campagne et ses moutons, l’espace ou la plongée sous-marine. « Ce n’est ni tout à fait de l’hypnose, ni tout à fait de la sophrologie, c’est un peu des deux », explique Nathalie Bisson, cheffe du pôle de chirurgie femme-enfant de l’hôpital de Saint-Lô. L’effet relaxant permet de réduire l’usage des anxiolytiques mais aussi des anti-douleurs. « l’anxiété étant diminuée, cela joue sur la diminution de la douleur, les doses d’antalgiques sont beaucoup moins fortes donc moins d’effets secondaires derrière ». Et des patients qui sortent plus vite de l’hôpital.

La réalité virtuelle pour accoucher sans douleur

Adeline Masson voudrait proposer cette technologie aux femmes enceintes, « pour retarder la mise en place de la péridurale voire de ne pas faire de péridurale si ça permet de mieux supporter la douleur des contractions ». La réalité virtuelle pourrait aussi permettre à une femme qui a accouché par césarienne de visualiser son bébé avant de pouvoir le tenir dans ses bras. La direction de l’hôpital voudrait investir dans de nouveaux casques pour en proposer dans d’autres services comme celui de la douleur.

Source FRANCE BLEU.

Avec l’âge, la cicatrisation se fait moins bien…

Chez les personnes âgées, la moindre bles­sure, le moindre coup, peut se transformer en ulcère de jambe, une plaie chronique qui peine à cicatriser.

Avec l’âge, la cicatrisation se fait moins bien

Pour une bonne cicatrisation, les tissus sous-jacents doivent être sains et correctement vascularisés. Avec l’âge, beaucoup de personnes ont, souvent sans le savoir, une circulation veineuse ou artérielle moins bonne, une insuffisance veineuse ou, s’ils ont fumé, une artérite. Sur ce terrain, la moindre blessure, le moindre coup, peut se transformer en ulcère de jambe, en plaie qui, après six semaines, n’a toujours pas cicatrisé.

Même si sa fréquence a beaucoup diminué, l’ulcère de jambe touche environ 1 % des plus de 60 ans, 5 % des plus de 80 ans. Il est à 80 % d’origine veineuse, sinon artériel ou mixte. La prise en charge de ces plaies chroniques est souvent tardive. «La grande variété des pansements en milieu humide permet surtout d’améliorer le confort du patient en absorbant les exsudats, en prévenant l’infection… Et accompagnent la cicatrisation naturelle», explique le Dr Meaume.

L’insuffisance veineuse en cause

En fait, c’est l’insuffisance veineuse sous-jacente qu’il faut traiter le plus tôt possible. «Une étude récente * montre que l’ablation chirurgicale précoce du reflux veineux chez ces malades accélère la cicatrisation et prévient mieux la récidive que si elle est faite après cicatrisation de l’ulcère.» Leur nombre diminuant, ces ulcères de jambe sont souvent pris en charge dans des unités spécialisées dont beaucoup disposent désormais d’appareils qui, en exerçant sur la plaie une pression négative, stimulent la reprise du processus cicatriciel.

Mais comme le souligne le Pr Revol, «on ne guérira pas un ulcère de jambe sans compression ou stripping pour réduire l’insuffisance veineuse et sans détersion de la plaie pour permettre à nouveau le bourgeonnement d’un tissu sain, de même qu’on ne guérira pas une plaie de pied diabétique sans d’abord équilibrer le diabète».

Chez les diabétiques, sujets aux infections, équilibrer la glycémie est indispensable pour guérir ces plaies. Leurs troubles circulatoires se doublent d’une atteinte des terminaisons nerveuses qui les rend insensibles à la douleur, notamment aux petites blessures du pied qui peuvent être prises en charge tardivement, avec un risque d’infection grave voire d’amputation. On estime qu’entre 3 et 7 % des diabétiques souffrent de ces complications du diabète responsables en France de 8 000 amputations par an.

«Toute plaie du pied, même minime, chez un diabétique doit être montrée au médecin», insiste le Dr Meaume. Les pansements, dont l’efficacité s’est améliorée, sont souvent les mêmes que dans l’ulcère de jambe. La prise en charge repose sur une évaluation globale du pied et de sa statique qui est aussi corrigée si besoin. La prise en charge des ulcères de pression qui peuvent survenir chez les paraplégiques en fauteuil roulant et chez les personnes continuellement alitées relève plutôt de professionnels spécialisés et peut, dans les cas graves, faire appel à la chirurgie et aux greffes de peau.

Source LE FIGARO.

Vidéo – Festival d’Angoulême: Comment le frère autiste d’Émilie Gleason est devenu un héros de BD…?

Émilie Gleason a dessiné, en direct dans les locaux de « 20 Minutes », le personnage principal de son album « Ted drôle de coco » qui concourt en sélection officielle du prochain festival de la BD d’Angoulême…

Émilie Gleason a dessiné en direct dans les locaux de 20 Minutes

Invitée par 20 Minutes à décrire, par le dessin, qui était le « drôle de coco » de son second album de BD (après Slapinbag, paru en 2017 aux éditions Le Berbolgru), la jeune Émilie Gleason a expliqué qu’il s’agissait d’un autiste, inspiré par son propre frère. « Ted, le héros du livre, et mon frère sont tous les deux des  » Asperger« , c’est-à-dire qu’ils sont atteints d’une forme d’autisme peu spectaculaire parce qu’elle est plus mentale que physique. La seule différence, c’est que Ted vit seul et a un travail, alors que mon frère vit toujours chez nos parents. ».

Dans la vidéo accélérée de sa « leçon de dessin » exécutée en direct, il y a quelques jours, via Facebook Live, Émile Gleason parle notamment de l’aspect dégingandé de son personnage.

L’équilibre dans le train-train quotidien

Pour mémoire, Ted drôle de coco raconte « comment un jeune autiste a trouvé son équilibre dans un train-train aussi régulier qu’énergique : métro-boulot-dodo, certes, mais avec une énergie et une rigueur peu commune. Puis un jour, la mécanique se grippe et tout s’emballe, ce jour où le métro est en travaux et où les choses ne sont pas, plus, comme d’habitude. Et là, tout dérape… »

Lorsqu’on lui demande comment son frère, justement, a accueilli cette BD inspirée par lui, Émilie concède que « ça a d’abord été un peu houleux parce qu’il n’était pas d’accord, au départ, pour que je parle de lui dans une BD. Mais je l’ai ignoré et j’ai quand même fait ce qui me tenait à cœur… ».

« La relation entre mon frère et moi a beaucoup évolué »

Cette expérience lui a, finalement, permis de « comprendre et cesser d’endurer, comme ça avait été le cas toute mon enfance ; parce que vivre aux côtés de quelqu’un de « différent », c’est parfois très dur. Mais depuis que j’ai terminé cette BD, notre relation a beaucoup évolué, elle est dingue. Je le redécouvre complètement ! »

Si cet album a eu un effet cathartique sur cette jeune auteure née au Mexique, il procure aussi, par sa fraîcheur et son humour, de belles émotions à ses lecteurs, qu’ils aient ou non déjà été confrontés à l’autisme.

« Ted drôle de coco », d’Émilie Gleason – éditions Atrabile, 17 euros

Source 20 Minutes.

Inquiétant ! Un Français sur quatre a déjà été confronté à une pénurie de médicaments…

Ces ruptures d’approvisionnement concernent également des traitements d’affection de longue durée telles que le cancer ou la maladie de Parkinson, ainsi que des vaccins, selon un sondage rendu public par France Assos Santé.

Un Français sur quatre a déjà été confronté à une pénurie de médicaments

Un quart des Français a déjà été confronté à une pénurie de médicaments. C’est l’enseignement principal d’un sondage réalisé par France Assos Santé, qui rassemble des associations d’usagers du système de santé, et rendu public jeudi. Concrètement, 25% des sondés* expliquent avoir déjà fait face à un refus de délivrance d’un médicament pour cause de pénurie.

» LIRE AUSSI – La pénurie de médicaments vitaux a atteint un record en 2017

Cette pénurie a des conséquences directes sur la qualité des soins: 45% des personnes confrontées à ces pénuries ont été contraintes de reporter leur traitement, de le modifier, voire d’y renoncer ou de l’arrêter complètement. En outre, 21% ont également ressenti de l’anxiété ou de l’angoisse face à cette non-délivrance. France Assos Santé souligne un effet «délétère» de ces pénuries.

Tous les types de médicaments sont concernés. Ainsi, un tiers (31 %) des personnes interrogées et atteintes d’une affection de longue durée (ALD) indiquent avoir été concernées par une telle pénurie. L’appellation ALD regroupe une série de maladies graves: AVC invalidant, cancers, maladie coronaire, Parkinson, Alzheimer, atteintes rénales, insuffisances respiratoires et cardiaques…

«Une menace potentielle pour la santé publique»

Dans plus d’un cas sur trois (36%), ces ruptures d’approvisionnement concernent des vaccins. «Au-delà du risque évident pour la santé individuelle des personnes, ces pénuries de vaccins constituent une menace potentielle pour la santé publique», selon Alain Michel Ceretti, président de France Assos Santé.

En ce qui concerne les autres pénuries également, les conséquences peuvent être graves. La non-délivrance des médicaments a entraîné une augmentation des symptômes dans 14% des cas, des erreurs dans la prise de médicaments de substitution (4%) et, plus inquiétant encore, une hospitalisation nécessaire pour une personne sur vingt (4% en population générale, 5% pour les personnes en ALD).

«Ces pénuries ou ruptures d’approvisionnement peuvent toucher des traitements contre le cancer, contre l’épilepsie, la syphilis, contre des chocs allergiques (stylos auto-injecteurs)», égrène-t-on au sein de la fédération d’associations de patients.

Les industriels mis en cause

Plus de la moitié (56%) des Français interrogés attribuent la raison de la pénurie aux industriels du médicament, qui privilégieraient la production de certains médicaments ou vaccins au détriment d’autres. Les pouvoirs publics (13%) et les grossistes répartiteurs (14%) sont aussi mis en cause.

Pour France Assos Santé, «les industriels sont très largement responsables de ces pénuries, principalement dues à des stratégies financières contestables, à un désengagement de certains médicaments et à une concentration des sites de productions». La fédération réclame «une régulation plus efficace de la part des autorités sanitaires nationales et européennes» ainsi qu’une «information claire et transparente sur les causes de ces ruptures, les plans de gestion des pénuries (PGP) mis en place, ainsi que sur les sanctions imposées en cas de manquement aux obligations de notification et de mise en œuvre de ces plans.»

*L’enquête a été réalisée fin 2018 par l’institut BVA auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 955 personnes.

Source LE FIGARO.

 

« 60 millions de consommateurs » alerte sur le danger des moules à gâteaux…

Dans son nouveau hors-série, 60 millions de consommateurs s’attaque aux moules à gâteaux, pointant du doigt plusieurs substances indésirables libérées en présence d’aliments acides ou à la cuisson.

Explications.

Après les aliments du quotidien qui nous empoisonnent, les box minceur et les produits gluten free, c’est au tour des moules à gâteaux d’être passés au crible par la revue 60 millions de consommateurs. En effet, dans son nouveau hors-série publié en janvier, elle épingle leur revêtement antiadhésif en silicone ou teflon, accusés de libérer des substances susceptibles de migrer dans les aliments sous l’effet de la chaleur, de corps gras, ou de l’usure.

Des substances toxiques dans les moules en silicone

La rédaction du magazine de l’Institut national de la consommation explique avoir testé 9 moules à gâteaux en silicone des marques Guy Degrenne, Carrefour Home, Ikea, Hema, Tefal, Mastrad, Bake Me, Zodio, De Buyer. Verdict ? Trois d’entre eux peuvent s’avérer dangereux pour la santé, pour les utilisateurs réguliers. Ils sont accusés de libérer des substances indésirables et/ou toxiques, issues de la fabrication du silicone, et ce, en quantité parfois non négligeables. C’est notamment le cas lorsqu’ils sont au contact d’ingrédients gras comme l’huile. Pour éviter cela, 60 millions de consommateurs suggère donc de bien vérifier que soit mentionné sur l’étiquette du moule le «certificat de conformité à l’aptitude au contact des aliments».

Les moules usagés synonymes de danger

Les moules en métal s’en sortent globalement mieux. Sur les 9 testés – des marques, Ikea, Ardence, Maom, De Buyer, Hema, Mastrad, Guy Degrenne, Tefal, Bake Me –, sept n’affichent aucune migration problématique retrouvée en cas de contact avec un corps gras ou acide. Ici, le problème se pose lorsqu’ils sont abîmés. Les récipients sont alors susceptibles de relâcher des particules métalliques comme de l’aluminium ou du fer, dans les préparations qu’ils contiennent. Le magazine préconise donc de ne jamais utiliser d’ustensile tranchant à l’intérieur d’un moule en teflon et de ne pas hésiter à le renouveler dès que celui-ci est rayé.

L’enquête complète est à retrouver dans le magazine 60 millions de consommateurs, actuellement en kiosques.

Source LE FIGARO.

Happy end : après deux mois de combat, Nino, handicapé, obtient ses heures d’AVS…

Début novembre le Rectorat avait décidé de retirer à Nino, élève handicapé du collège Chabrillan à Montélimar, la moitié de ses heures d’Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS).

Elles ont été rétablies mardi 15 janvier après un combat acharné de sa maman, Caroline.

Nino et sa maman Caroline, dans la maison familiale près de Montélimar.

L’histoire avait ému auditeurs et lecteurs de France Bleu Drôme Ardèche, début novembre. Celle de Nino, 12 ans, scolarisé au collège Chabrillan à Montélimar, à qui on avait retiré la moitié des heures d’AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) en pleine année scolaire malgré plusieurs handicaps. Depuis, sa maman, Caroline, a remué ciel et terre pour que son fils récupère des heures  : c’est chose faite depuis mardi 15 janvier. La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) a réévalué la situation de Nino et lui a accordé 16 heures d’AVS par semaine. Le Rectorat a validé cette décision, « un grand soulagement » pour toute la famille selon Caroline Rol.

Pas un cas isolé

C’est début octobre que Caroline Rol a reçu la nouvelle avec stupéfaction en pleine année scolaire. Selon elle, c’est parce que son fils avait droit à une AVS « mutualisée » que c’est arrivé, alors que désormais il a le droit à une AVS « individualisée ». Suite à notre reportage en novembre, Caroline s’est rendue compte qu’elle n’était pas seule dans son cas dans la Drôme : « j’ai reçu des coups de fil d’autres parents dans la même situation ».

L’académie leur a répondu que les budgets pour l’aide aux enfants handicapés avaient augmenté de manière significative, mais que les demandes se multipliaient. « Ça reste un problème de budget […] ce n’est pas normal de devoir se battre pour un droit à une scolarité normale ». En deux mois de lutte Caroline a demandé par courrier de l’aide à de nombreuses personnes et institutions, du Rectorat à Brigitte Macron en passant par le département de la Drôme.

Deux mois de galère

Pendant deux mois, Caroline a dû pallier l’absence de l’AVS, la remplacer le soir une fois Nino revenu à la maison. Une situation stressante pour Nino qui en a fait des crises d’angoisse et des insomnies. Heureusement tout cela est terminé, mais pas pour tout le monde, Caroline dit « croiser les doigts » pour les parents dont les demandes de réévaluation sont encore en cours.

Source FRANCE BLEU.

Vierzon : Un hypermarché à l’écoute du handicap… Clémence autiste…

A Vierzon, une démarche unique en France et encore très rare dans le monde pour permettre aux personnes souffrant de troubles cognitifs de faire leurs courses en toute quiétude : l’hyper U adapte depuis le mois de décembre son ambiance pour la rendre beaucoup plus apaisante.

Clémence, une jeune autiste de 15 ans, peut désormais aller faire ses courses dans un supermarché de Vierzon qui a adapté l'ambiance pour elle

Durant une heure, chaque mardi en début d’après-midi, Clémence qui souffre de troubles autistiques peut ainsi faire quelques emplettes. C’est un petit ravitaillement pour Clémence cette semaine, mais la voir prendre elle-même des oeufs en rayon, c’est déjà une belle victoire pour son accompagnatrice, Marion Maurice :  » Clémence supporte difficilement le bruit. Elle ne sait pas distinguer les sons comme nous et se concentrer sur une seule source sonore. Donc ici, comme il y a beaucoup moins de bruit, elle peut se concentrer sur ce qu’elle doit faire et sur ce que je lui dis. Regardez, elle n’a pas envie de repartir, elle ne se sent pas agressée.  »

Durant une heure, chaque mardi, l’hypermarché s’adapte donc à Clémence. Les bruits sont réduits ainsi que l’éclairage :  » On éteint une rampe de lumière sur deux, on coupe la sono, détaille Isabelle Houzé, responsable ressources humaines du magasin.  Il n’y a plus de musique ni d’annonce au micro. On éteint aussi les petits écrans télé de publicité au bazar à services. Même le boucher doit changer ses habitudes. Il ne découpe plus de viande en rayon et va à l’arrière. On limite les bruit et tout ce qui pourrait paraître violent. »  Rien ne doit être ressenti comme une agression. Roseline est venue faire ses courses et a bien remarqué une différence par rapport à d’habitude :  » Il n’y a pas de bruit, c’est beaucoup plus calme. Franchement ça fait du bien. « 

Marion, Clémence, Isabelle Houzé et Ludovic Duluard (directeur de l'hyper U de Vierzon) - Radio France

Le directeur de l’hypermarché a tout de suite donné son feu vert même si cela demande une autre organisation de travail durant une heure et que son magasin parait presque morne :  » On se sert de nos téléphones individuels puisqu’il n’y a pas d’annonce sono pour une aide en rayon. Ce n’est pas très compliqué à gérer, explique Ludovic Duluard, directeur de l’hyper U de Vierzon. On vit tellement à 100 à l’heure tous les jours, aussi bien notre clientèle que nous. Ca ne fait pas de mal de se permettre de souffler un peu. C’est reposant et notre clientèle apprécie énormément. Il n’y a pas d’impact négatif sur notre chiffre d’affaires. » L’heure silencieuse est calée à un moment, il est vrai relativement creux dans la semaine mais pourrait donc être élargie. L’association « Espoir pour mon Futur » espère maintenant convaincre d’autres grandes surfaces…

Source FRANCE BLEU.

Doctolib se lance dans la téléconsultation…

La plate-forme de prise de rendez-vous médicaux en ligne Doctolib a lancé dimanche 13 janvier son propre outil de téléconsultation.

Avec ce nouveau service, la jeune pousse française confirme son statut de champion sur le marché européen de la e-santé.

Doctolib se lance dans la téléconsultation

C’est un pas de plus vers le développement de télémédecine. La plate-forme Doctolib, spécialisée dans implifié la prise de rendez-vous médicaux en ligne, a annoncé dimanche 13 janvier qu’elle lançait son nouvel outil de téléconsultation, ou consultation vidéo, via sa propre application smartphone.

Ce nouveau service se développe peu à peu depuis le 15 septembre dernier. En effet, les consultations en visioconférence sont désormais remboursées par l’assurance maladie.

Pour débuter, Doctolib installe principalement ce nouveau service pour les médecins généralistes, particulièrement ceux de l’Ile-de-France, mais «l’ensemble de la France et les spécialistes seront couverts d’ici quelques mois», a indiqué Julien Méraud, le directeur de la stratégie de l’entreprise.

La jeune pousse française, créée en 2013, veut simplifier le processus, que ce soit du point de vue du patient comme du praticien. Concrètement, le patient, déjà habitué à l’application Doctolib, a juste à prendre rendez-vous avec son médecin comme il le fait d’habitude. Après avoir précisé la date et l’heure du rendez-vous, il peut désormais rajouter l’option «consultation vidéo», «dans le cas où elle est proposée», précise le mode d’emploi de Doctolib. Une fois le rendez-vous rajouté dans l’agenda du médecin, le patient a juste à attendre l’heure prévue pour se connecter à ce que Doctolib appelle «la salle d’attente virtuelle». Le médecin, averti de la connexion du patient, démarre dès qu’il le souhaite la consultation vidéo. En fin de séance, le médecin délivre l’ordonnance dans un espace sécurisé de l’application, facture le montant approprié en un clic et transmet la feuille de soin à l’assurance maladie pour le remboursement du patient.

Pour débuter, Doctolib installe principalement ce nouveau service pour les médecins généralistes, particulièrement ceux de l’Ile-de-France, mais «l’ensemble de la France et les spécialistes seront couverts d’ici quelques mois», a indiqué Julien Méraud, le directeur de la stratégie de l’entreprise.

La jeune pousse française, créée en 2013, veut simplifier le processus, que ce soit du point de vue du patient comme du praticien. Concrètement, le patient, déjà habitué à l’application Doctolib, a juste à prendre rendez-vous avec son médecin comme il le fait d’habitude. Après avoir précisé la date et l’heure du rendez-vous, il peut désormais rajouter l’option «consultation vidéo», «dans le cas où elle est proposée», précise le mode d’emploi de Doctolib. Une fois le rendez-vous rajouté dans l’agenda du médecin, le patient a juste à attendre l’heure prévue pour se connecter à ce que Doctolib appelle «la salle d’attente virtuelle». Le médecin, averti de la connexion du patient, démarre dès qu’il le souhaite la consultation vidéo. En fin de séance, le médecin délivre l’ordonnance dans un espace sécurisé de l’application, facture le montant approprié en un clic et transmet la feuille de soin à l’assurance maladie pour le remboursement du patient…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

 

Comment sont rémunérés les dirigeants des autorités indépendantes de santé ?…

A l’heure de la polémique sur le salaire de Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, les regards se tournent vers les dirigeants des quatre autorités indépendantes chargées de missions de santé.

Comment sont rémunérés les dirigeants des autorités indépendantes de santé ?

Le lundi 7 janvier, le grand public découvrait avec stupéfaction le montant du salaire de Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP). La dirigeante de l’autorité indépendante chargée de « veiller au respect de la participation du public au processus d’élaboration des projets d’aménagement […] d’intérêt national de l’État » est en effet rémunérée à hauteur de 176.518 euros par an. Le montant est faramineux, mais loin d’être exceptionnel : au total, on compte 26 autorités indépendantes, dont certains dirigeants sont autant, voire mieux payés que Chantal Jouanno.

Parmi ces instances, quatre concernent la santé : la Haute autorité de santé (HAS), le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (Civen), l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Qu’est-ce qu’une autorité indépendante ?

Il existe deux types d’autorités indépendantes : les autorités administratives indépendantes (AAI) et les autorités publiques indépendantes (API). D’après vie-publique.fr, elles sont définies comme « des institutions de l’État chargées, en son nom, d’assurer la régulation de secteurs considérés comme essentiels et pour lesquels le Gouvernement veut éviter d’intervenir directement« . Les API diffèrent des AAI en ce qu’elles sont dotées d’une personnalité morale, ce qui leur donne la possibilité d’agir en justice.

La HAS et l’AFLD sont des API, tandis que le Civen et l’ASN sont des AAI.

  • Selon ses propres mots, la HAS « vise à assurer aux personnes un accès pérenne et équitable à des soins et des accompagnements pertinents, sûrs et efficients« .
  • L’AFLD, quant à elle, met en place les politiques de contrôle antidopage.
  • Le Civen, pour sa part, attribue – ou non – des indemnisations aux « personnes atteintes de maladies résultant d’une exposition aux rayonnements des essais nucléaires français« .
  • L’ASN, enfin, conseille le Gouvernement en matière de réglementation sur le nucléaire et contrôle le respect des règles en vigueur.

Les salaires en question

Les rémunérations des président.e.s de la HAS semblent être allées crescendo. En 2010, le salaire de Laurent Degos s’élevait à 138.000 euros bruts annuels. En 2016, celui d’Agnès Buzyn culminait à 17.304,86 euros bruts mensuels. Aujourd’hui, celui de Dominique Le Guludec est estimé à 210.197 euros par an. A noter que le 12 février 2018, la Cour des comptes a publié un rapport dans lequel elle estime que le salaire mensuel brut des agents de la HAS est « relativement élevé« . Elle a toutefois souligné ses « efforts » sur les diminutions d’effectifs.

On constate une évolution similaire des rémunérations en ce qui concerne les présidents de l’ASN. En 2010, le salaire d’André-Claude Lacoste atteignait 157.986 euros bruts annuels. Aujourd’hui, Bernard Doroszczuk touche 223.419 euros par an.

Du côté du Civen et de l’AFLD néanmoins, les rémunérations dégringolent. Contacté, le président du Civen Alain Christnacht indique gagner 2.000 euros par mois pour une activité à mi-temps. Quant à la présidente de l’ALFD, Dominique Laurent, le montant de l’indemnité forfaitaire est fixé à 1.995 euros par mois.

Aussi le salaire de Chantal Jouanno est-il conséquent, mais inférieur à celui de Dominique Le Guludec et de Bernard Doroszczuk. Il reste toutefois près de sept fois plus élevé que celui d’Alain Christnacht et de Dominique Laurent.

Comment sont fixés ces salaires ?

Comme l’explique la Cour des comptes, au sein des autorités indépendantes, « les éléments de la rémunération varient selon que le président exerce ses fonctions à temps complet, à temps partiel ou après avoir été admis à la retraite. Si les rémunérations (traitements indiciaires, indemnités de fonction) des présidents et des membres sont fixées, en principe, par des textes réglementaires« .

En ce qui concerne la HAS, la grille de rémunération est fixée en accord avec le décret n°2003-224 du 7 mars 2003. Selon APM News, ce document établit « les règles applicables aux personnels contractuels de droit public recrutés par certains établissements publics intervenant dans le domaine de la santé publique ou de la sécurité sanitaire« .

Du côté du Civen, Alain Christnacht explique que la rémunération des présidents est fixée par un arrêté. Pour l’AFLD, c’est le premier alinéa de l’article R. 232-21 du code du sport qui prévoit les salaires, fixés « conjointement par le ministère des Sports et Bercy » indique l’Agence. Pour l’ASN néanmoins, ces données sont très difficiles d’accès.

Source FRANCE INFO.