Le Havre : “Cover dressing”, une solution pour trouver des vêtements adaptés à tout handicap…

Dans les marques de prêt-à-porter classiques, il y a des vêtements adaptés à différents handicaps….encore faut-il pouvoir les trouver.

Cette start-up associative, Cover dressing, détecte, teste ces vêtements et donne le label « bien à porter ».

Muriel Robine (à droite) fondatrice de la start-up et Nathalie, bénévole / © France 3 Normandie

Cover dressing – Muriel Robine (à droite) fondatrice de la start-up et Nathalie, bénévole.

Pour enfiler une manche, le corps humain mobilise 30 muscles et 20 articulations. 8 millions de français seraient gênés par un problème physique pour s’habiller.

Au Havre, la start-up associative « cover dressing »est partie d’un constat. Parmi les millions de vêtement si variés vendus par les marques classiques, beaucoup peuvent convenir à des personnes qui ont une gêne ou un handicap. Problème, ils sont « noyés dans la masse » et ne sont pas signalés.

L’association ( ergothérapeute, styliste et bénévoles) repère ces vêtements, travaille avec certaines marques, et crée le label « bien à porter ». Elle va développer bientôt un réseau social qui permettra de « faciliter le shopping des personnes à mobilité réduite »

« On fait une analyse du vêtement que l’on a cherché en boutique, par exemple pour s’habiller d’une seule main, ou être en fauteuil roulant, on trouve le bon vêtement ».

En mai 2018, un défilé a été organisé au Havre.

Source FR3.

Feuilleton – 4 Vidéos à découvrir :“ Les Papillons Blancs de Beaune et sa région”….

Immersion dans le monde du handicap… Notre feuilleton vous emmène à la découverte de cette formidable association : « Les Papillons Blancs ».

Un feuilleton signé : Fabienne Acosta – Damien Rabeisen – Yoann Danjou – Alexis Viloin – Xavier Brand

Feuilleton :“ Les Papillons Blancs de Beaune et sa région” © France 3 Bourgogne

Episode 1 :

Notre feuilleton nous présente l’association des « Papillons Blancs de Beaune et de sa région » :  un acteur majeur pour la prise en charge des personnes handicapées physiques et mentales. Cela fait 60 ans qu’elle existe.

Au moins 3 générations de personnes ont été suivies par les professionnels, notamment par les Aides-Médicos-Psychologiques (A.M.P.). Ce métier est méconnu, pourtant il est très humain. Il ne suffit pas d’avoir de l’empathie pour les résidents. Les A.M.P. ont appris à voir les personnes, derrière les troubles ou les déficiences.

Illustration dans deux structures différentes de l’association : La Maison d’accueil spécialisé d’Agencourt, pour les polyhandicapés, et la résidence Bellevue de Beaune,pour les déficients mentaux autonomes.

Episode 2 :

Retour à Beaune….aux côtés de l’association des Papillons Blancs. C’est là-bas que se trouvent les personnes handicapées plus autonomes.

Certains sont quand même pris en charge sur toute une journée, sans forcément sortir de la Résidence Bellevue. D’autres en revanche, sont très autonomes, et vont à l’ESAT, une structure où ils sont embauchés, ils y travaillent du lundi au vendredi.

C’est probablement l’une de leur plus grande fierté.

Episode 3 :

On poursuit notre immersion dans le monde du handicap, avec la Maison d’Accueil Spécialisée d’Agencourt (MAS) de l’association Les Papillons Blancs. Les personnes handicapées suivies dans cette structure, le seront pratiquement tous jusqu’à la fin de leur vie.

Il s’agit de personnes polyhandicapées avec des déficiences physiques et mentales. Elles ont des degrés de handicaps différents et certaines sont très lucides sur leur situation.

Episode 4 :

L’association des Papillons Blancs a 60 ans. Elle est très vite devenue un acteur majeur dans le monde du handicap.

L’accompagnement des familles et la prise en charge des personnes handicapées répondait à un besoin qui n’existait pas encore sur le territoire, ni même en France. En 1958, la législation n’accordaient aucun droits aux personnes handicapées.

Grâce à des parents et des bénévoles, les choses ont enfin changé. Leurs enfants trisomiques ont enfin eu le droit d’exister aux yeux des autres, et cela a rendu service à toutes les autres familles dont un des membres est atteint d’un handicap.

Source FR3.

MIRANDE – Lycée Alain-Fournier : les élèves confrontés au handicap…

La rencontre du 17 janvier dernier entre tous les délégués de classe du collège et du lycée (de la 6e à la terminale) de Mirande et des handicapés invités pour cet échange avait pour but de sensibiliser les élèves au handicap.

De leur faire rencontrer des personnes qui vivent leur handicap au quotidien, tant dans leur vie professionnelle que privée, de telle sorte qu’ils comprennent que le fait de collecter des Bouchons d’amour est à la fois un geste de solidarité et de citoyenneté.

Les élèves délégués de classes étaient tous présents et nombreux. M. Bénard, proviseur du lycée, Mme Gourié, proviseur du collège, les deux conseillers principaux d’éducation (CPE) du lycée et du collège et le surveillant du collège, Marc, sont à l’initiative de cette rencontre. Trois personnes adultes handicapées, dont une sans fauteuil mais greffée des reins, ont parlé de leur vie quotidienne et de leurs activités professionnelles, ainsi que sportives et familiales.

Les élèves ont été très attentifs et le fait de rencontrer ces personnes leur ont fait davantage réaliser leur courage, les difficultés qu’elles rencontrent au quotidien, ainsi que les énormes investissements financiers auxquels les handicapés doivent faire face pour financer non seulement les fauteuils mais aussi les aménagements ou transformations de leur habitat qui sont très onéreux, ainsi que les aménagements de leurs voitures. Ces investissements sont pris en charge partiellement par la Sécurité sociale et par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), le solde restant étant à la charge des handicapés. Les Bouchons d’amour aident en totalité ou partiellement à payer les sommes restantes. Le rôle de la Fédération du handisport et des écoles d’handi’chiens ont également été mentionnés.

Source LA DEPECHE.

Inquiétant ! Décès aux urgences: des dysfonctionnements exacerbés par le manque de moyens…

L’enquête diligentée après le décès d’une patiente aux urgences de l’hôpital Lariboisière (Paris) en décembre dernier brosse le contexte difficile dans lequel évolue l’équipe soignante.

Décès aux urgences: des dysfonctionnements exacerbés par le manque de moyens

«Une série de dysfonctionnements» favorisés par un manque de moyens et un contexte de travail difficile: telles sont les conclusions de l’enquête interne sur le décès, en décembre, d’une patiente de 55 ans retrouvée morte aux urgences de l’hôpital Lariboisière dans la nuit du 17 au 18 décembre, 12 heures après son admission/

Les causes du décès ne figurent pas dans le rapport remis le 12 janvier à l’Assistance publique – hôpitaux de Paris (AP-HP) et à l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France. Les auteurs – deux médecins urgentistes, la directrice de l’inspection régionale santé de l’ARS et la directrice des soins de l’AP-HP – précisent qu’«il n’entre pas dans leurs attributions de porter une appréciation qualitative sur le bien-fondé ou la pertinence des démarches diagnostiques/d’orientation et des décisions médicales prises».

Le décès fait actuellement l’objet d’une enquête judiciaire ouverte par le parquet de Paris. La famille de la patiente a par ailleurs déposé plainte lundi, pour «homicide involontaire» et «omission de porter secours à personne en danger», indique le journal Le Monde .

Une série de dysfonctionnements

Surveillance défaillante, identification erronée et délai de prise en charge trop important sont pointés par le rapport. Celui-ci décrit la chronologie des faits:

– Prise en charge par les pompiers à 18h17 «à proximité d’un centre médico-social où elle n’aurait pas pu être reçue», la patiente est amenée aux urgences où elle est enregistrée à 18h50, sous un nom qui s’avérera plus tard être inexact. C’est la première erreur relevée par les auteurs du rapport: «l’identité indiquée par les pompiers n’a pas été remise en cause et l’enregistrement n’a pas été fait sous statut provisoire alors que le contrôle n’avait pas été réalisé en s’appuyant sur une pièce d’identité».

– La patiente est classée en «priorité 3» et orientée vers un circuit court, soit un état de santé nécessitant une prise en charge médicale simple et n’impliquant pas le pronostic vital. Placée sur un brancard, elle sera vue à deux reprises en début de soirée, mais pas après 21 heures alors que les procédures réclament une «surveillance de la salle d’attente du circuit court (…) au minimum toutes les 120mn», note le rapport. Le journal Le Monde, qui indique avoir eu accès au dossier médical de la patiente, explique cependant qu’elle se serait plainte de «violents maux de tête» vers 2 heures du matin auprès d’une aide-soignante. Une information surprenante, la patiente ayant été rayée des listes peu après 1 heure selon le rapport d’enquête interne.

– Appelée (sous un nom inexact) vers minuit, soit plus de 5 heures après son inscription (pour un «temps d’attente théorique médecin 60 minutes»), la patiente ne répond pas. Après 4 appels infructueux dans la salle d’attente et à l’extérieur, le personnel pense qu’elle a quitté l’hôpital de son propre chef. Mais «l’enregistrement du mode de sortie n’a pas été réalisé en conformité avec la procédure», l’enquête pointant notamment un manque de vérifications.

Le lendemain matin vers 6 heures, une aide-soignante retrouvera la patiente inanimée, et les manœuvres de réanimation seront réalisées en vain.

Urgences surchargées

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Agincourt : à la découverte du sport adapté….

Torball, bocca… Les élèves de CP et CE1 ont été placés en situation de handicap moteur ou visuel et se sont essayés au handisport, avec beaucoup de curiosité et d’intérêt.

Attention les fauteuils n’ont pas de frein » avertit le responsable de l’atelier circulation en fauteuil et lui-même en situation de handicap. Jeudi matin, le comité départemental handisport de Meurthe-et-Moselle a animé quatre ateliers au sein de l’école du Pain de Sucre d’Agincourt, afin de sensibiliser les élèves de Mélanie Gualandi, les CP et CE1, à une pratique sportive particulière et adaptée. L’utilisation dynamique des fauteuils avec circulation entre des obstacles a retenu toute l’attention des enfants, très appliqués à respecter les consignes malgré une température peu engageante.

Guidé par le son des grelots, les yeux bandés, chaque joueur a tenté de marquer des buts au torball. Ce sport, ouvert d’abord aux déficients visuels, est également pratiqué par tous. C’est à une maman d’élève de la classe que l’école doit ce moment particulier. Celle-ci a entraîné le comité et les bénévoles, tous licenciés comme elle, au club de basket fauteuil de Vandœuvre.

Dans une autre salle avec la concentration et le calme que requiert la bocca, un autre bénévole dévoile aux enfants les finesses et tactiques de cette pétanque pratiquée en salle avec des boules de cuir.

Dans la plus grande salle sur un parcours parsemé d’obstacles, chaque élève est mis en situation de handicap visuel. En binôme, le guide fait tinter des grelots pour indiquer au marcheur les yeux bandés le parcours à effectuer lui permettant d’éviter les pièges rencontrés, comme dans la vie de tous les jours des non voyants.

A la manœuvre, Aurélien Cucini, le coordinateur et agent de développement du comité départemental Handi 54 qui aura permis avec l’aide de personnes bénévoles, d’informer et de sensibiliser de façon ludique ce jeune public au handicap et à la pratique de disciplines sportives adaptées.

Source EST REPUBLICAIN.

Handicap : une salle de sport adaptée pour tous s’ouvre à Toulouse… Vidéo…

C’est une salle de bien différente de toutes celles que l’on peut voir habituellement qui vient de s’ouvrir à Toulouse (31).

Elle est entièrement adaptée aux handicapés. Une infrastructure trop rare alors qu’elle est précieuse pour mettre la pratique sportive à la portée de tous.

Handicap : une salle de sport adaptée pour tous s'ouvre à Toulouse

Plus de problèmes de rampe d’accès, d’équipements non adaptés, de place pour passer entre les machines. Désormais à Toulouse, les personnes handicapés peuvent aussi se rendre en salle de sport. L’équipement sportif a ouvert ses portes le 15 janvier 2019, dans le quartier Montaudran.
C’est Patrick Cazes qui en a eu l’idée. L’ancien joueur du Stade toulousain rugby handisport considérant que l’on n’est jamais si bien servit que par soit même.
Pas question pour lui de faire de cette salle, un lieu exclusivement réservé aux personnes en situation de handicap. L’un des objectifs est de faire évoluer les mentalités.
Le tarif d’inscription est de 59 euros par mois comprenant le programme personnalisé, le suivi par des diététiciens et ostéopathes et l’accès illimité aux cours collectifs et aux machines. Pour les personnes en situation de handicap bénéficiant de l’allocation aux adultes handicapés, ils pourront bénéficier d’une réduction de 50 %.

Source FR3.

Piéton : La Vidéo « CHOC »…. Un abribus piégé pour sensibiliser les piétons !

Vous ne traverserez plus la rue n’importe comment !

Piéton : handicapé, tué, blessé…. la Vidéo « CHOC »…. ce peut être vous demain !…

Vendée : l’autorégulation, le nouveau dispositif scolaire pour mieux intégrer les enfants autistes…

En Vendée, les écoles Remondet de Chantonnay et Pierre Menanteau à Dompierre-sur-Yon ont mis en place un nouveau dispositif scolaire pour mieux intégrer les enfants atteints de troubles autistiques en classe ordinaire.

Il s’appelle l’autorégulation. Une première dans notre région !

C'est l'heure de la récré pour les élèves de Grande section de l'école primaire Remondet de Chantonnay. / © Manon Monnier / France 3 Pays de la Loire

L’autorégulation, pour calmer et éveiller l’enfant.

En Vendée, cinq enfants atteints de troubles au spectre autistique ont pu être scolarisés en milieu ordinaire grâce à ce dispositif mis en place dans les écoles Remondet et Pierre Menanteau. C’est une grande première dans la région !

Dans les deux écoles, une salle de classe a été spécialement mise en place depuis la rentrée scolaire 2018 pour ces enfants, mais également pour tous les autres enfants qui auraient besoin de travailler sur leurs comportements en classe ou en récré..

Cette salle d’autorégulation permet à ces cinq enfants d’avoir des apprentissages individuels, au calme pour apprendre à gérer leurs émotions et leurs états d’humeur pour mieux se comporter en classe.

A terme, l’objectif de cette salle est de permettre un suivi individuel pour les enfants dont les facultés cognitives sont inférieures aux élèves ordinaires. Au fil des mois, les enseignants et spécialistes espèrent que les enfants autistes pourront rejoindre, à 90% de leurs temps d’école,  leurs camarades dans une classe ordinaire.

Qu’est ce que l’autorégulation ?

Selon l’Adapei, c’est la capacité d’un enfant de se mettre par lui-même dans un état de calme et d’éveil lui permettant de répondre à son environnement de façon adaptée. L’enfant peut alors traduire ses perceptions et ses sensations en informations qu’il utilise pour réguler ses pensées, ses émotions, sa motivation, ses comportements ».

En Vendée, ce dispositif de l’autorégulation a été copiloté entre l’Education nationale et l’Agence Régionale de Santé. Ils ont également été épaulé par l’ADAPEI et la Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH) de Vendée.

Un concept canadien

Et ce sont bien nos francophones adorés qui ont eu cette idée. Son principal concepteur dans le milieu scolaire, c’est Stéphane Beaulne, docteur en psychologie en Ontario au Canada.

Aujourd’hui, le psychologue intervient dans ces deux écoles vendéennes pour s’assurer du bon suivi du corps enseignants, spécialement formé à l’autorégulation.

Une équipe de travail consolidée grâce à l’arrivée d’une enseignante supplémentaire à temps plein ainsi que de deux psychomotriciennes et une éducatrice spécialisée.

Stéphane Beaulne poursuit même leurs formations, ainsi que celle de Anne-Sophie Morena, la superviseure des dispositifs d’autorégulation à l’échelle nationale.

Cette ancienne directrice de pôle autisme de l’Adapei de Corrèze a d’ailleurs appris le concept d’autorégulation directement dans les écoles canadiennes pendant près de deux ans.

Source FR3.

« INJUSTICE ? » – Le handicap et la dépendance demandent le déblocage de 152 M d’euros « gelés »…!

Un collectif d’associations représentant les handicapés et les seniors dépendants a appelé jeudi le gouvernement à débloquer « en intégralité » 152 millions d’euros mis en réserve dans le budget dévolu à ce secteur, un gel qui constitue selon lui une « injustice ».

"INJUSTICE ?" - Le handicap et la dépendance demandent le déblocage de 152 M d'euros "gelés"...!

Cette somme doit être « rendue à ses bénéficiaires, les structures en charge des personnes âgées ou porteuses de handicap », plaide le collectif. « L’absence de restitution de ces crédits dédiés aux personnes ayant besoin d’aide à l’autonomie ou porteuses de handicap serait en totale contradiction avec les annonces en grande pompe du plan autonomie grand âge », ajoute-t-il.

Le montant de 152 millions d’euros peut paraître minime au regard des 20 milliards d’euros versés par l’Assurance maladie pour ces secteurs, mais si « ces sommes ne sont pas restituées en fin d’exercice, le gel devient purement définitif et on repart l’année suivante avec un budget amputé », fait valoir la porte-parole du collectif.

Un gel similaire, portant sur 415 millions de crédits des hôpitaux, a été débloqué en décembre par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, après un appel des quatre fédérations hospitalières du privé, du public et du privé à but non lucratif. Les associations oeuvrant dans les secteurs des handicapés et de la dépendance soulignent que leurs établissements « font également face à une situation économique très difficile ».

Au-delà de la restitution des crédits gelés en 2018, elles posent la question du gel annuel qui « conduit chaque année, dans les faits, à amputer de 100 à 200 millions le montant des crédits votés par le parlement au profit du secteur médicosocial ».

Source LE FIGARO.

Tabac : le paquet neutre a des effets sur les fumeurs…

Le paquet neutre, imposé il y a deux ans pour rendre la cigarette moins attirante, donne des résultats: il y a deux fois plus de fumeurs gênés de sortir leur paquet à cause de son aspect peu attrayant, ont indiqué les autorités sanitaires jeudi.

« Les fumeurs gênés de sortir leur paquet à la vue de tous, à cause de son aspect, sont deux fois plus nombreux en 2017 (12%) par rapport à 2016 (6%) », selon l’agence sanitaire Santé publique France.

Le nouveau conditionnement des paquets de cigarettes est devenu obligatoire à partir du 1er janvier 2017 : paquet standardisé vert foncé quelle que soit la marque, mais aussi augmentation de la taille des avertissements sanitaires, dont des photos choc sur les dommages causés par le tabac.

En outre, « entre 2016 et 2017, la part de fumeurs qui déclare que l’aspect de leur paquet de cigarettes leur plaît a été divisée par trois », passant de 53% à 16%.

Le conditionnement neutre « a probablement contribué, dans un contexte anti‑tabac particulièrement fort, à +dénormaliser+ encore un peu plus les produits du tabac en France », juge Santé publique France.

L’agence sanitaire se base sur ses « baromètres 2016 et 2017 », sondages menés par téléphone auprès de 15.000 personnes pour 2016 et 25.000 pour 2017 (avec des sous-groupes selon les classes d’âge).

La gêne liée au fait d’exhiber publiquement un paquet neutre est toutefois moins importante chez les 18-34 ans (8%) que chez les 35-75 ans (14%).

De même, les gros fumeurs y sont moins sensibles que les petits (16% de ceux qui fument de 0 à 5 cigarettes par jour, 12% de ceux qui en fument plus de 10).

Ceux qui fument de 5 à 10 cigarettes sont les moins gênés par ces paquets (8%).

Enfin, les femmes sont plus gênées que les hommes par le paquet neutre (15% contre 9%).

Selon des chiffres dévoilés en mai dernier, l’année 2017 a été marquée par une baisse historique du nombre de fumeurs, avec un million de moins en un an. Les pouvoirs publics l’ont attribuée à un ensemble de mesures : hausse du prix, paquet neutre, remboursement des substituts nicotiniques…

Source LA DEPECHE.