Normandie – Le nouveau centre de soins pour la santé mentale à Bernay…

C’est un endroit agréable, un service public de proximité dans une ville de 11 000 habitants. Le centre de la Charentonne a accueille des patients depuis juin

Une centaine de personnes vient chaque jour dans ce lieu paisible et discret. Il prodigue des soins pour des adultes, adolescents ou enfants. Sa spécialité : la psychiatrie et la santé mentale.

Le centre de la Charentonne est une antenne de l’hôpital de Navarre d’Evreux.

Une équipe de 50 personnes suit les patients. Le regroupement sur un même lieu permet les échanges dans cette spécialité médicale délicate.

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Source FR3.

Handicap – Sport – Le Mêle-sur-Sarthe. Un fauteuil pour jouer au badminton….

Badminton – Handicap -Le mercredi 20 septembre 2017, Badmin’Mêle, le club de badminton du Mêle-sur-Sarthe va recevoir un fauteuil pour permettre aux personnes handicapées de jouer. Un investissement de 2 150 €.

Licencié au club de badminton du Mêle-sur-Sarthe depuis cinq ans, Pierre-Yves, paraplégique, joue avec son fauteuil de tous les jours. Un équipement qui n’est pas adapté à la pratique sportive et qu’il a déjà cassé. « Un fauteuil spécial était souhaitable », argumente-t-il. Pour faire face à l’investissement de 2 150 €, le club, affilié à la Fédération française handisport a obtenu une subvention. Un premier fauteuil sera donc livré le mercredi 20 septembre, à 19 h au gymnase du Mêle-sur-Sarthe. « Un autre fauteuil va également être financé, pour que des personnes valides se mettent en situation de handicap et jouent avec moi », précise Pierre-Yves.

Obtenu en six mois, cet équipement va véritablement changer la donne. « Un fauteuil spécial, c’est beaucoup plus dynamique, rapide et plus sécurisant, explique Pierre-Yves. Les roues sont très inclinées et le fauteuil dispose d’un carrossage de roue plus important, pour ne pas se renverser. Sans oublier des roues qui empêchent de basculer en arrière. La rapidité de déplacement est une difficulté pour jouer au badminton avec un handicap. »

Source OUEST FRANCE.

Handicap – Hauteville (Ain): une villa thérapeutique pour faciliter l’autonomie…

Autonomie – Quelle villa étonnante! Au pied du centre de rééducation fonctionnelle « Orcet », à Hauteville-Lompnes, cette maison présente une gamme d’aménagements possibles pour les personnes handicapées. C’est un groupe d’artisans qui l’a mise au point avec des personnels de santé.

Ce jour-là, Dom’ entre dans la maison de ses rêves. Il va aller de surprise en surprise. Avec son fauteuil roulant, il pénètre d’abord dans une grande pièce de vie. La porte s’est ouverte automatiquement. Côté cuisine, il découvre que l’évier est mobile, se place à sa hauteur. Les placards s’abaissent. Mais ce cuisinier hors pair est attiré par le four. La porte vitrée, -qui d’habitude prend tant de place-, se glisse dans un meuble!

Globalement, la villa, entièrement domotisée, se gère à partir d’une télécommande.

Et ce qui devient un spectacle pour Dom’, se poursuit dans la chambre et bien sûr dans la salle de bains. Les WC sont réglables, la douche affiche une couleur différente en fonction de la température de l’eau, une longue barre permet de se mouvoir jusqu’au sèche-serviette…

Dehors, le site présente également un certain nombre d’idées pour faciliter l’accès au jardin.

La liste des trouvailles est longue. Sept corps de métiers ont travaillé sur cette villa. Un projet qui s’est nourri de subventions, notamment de l’Agence Régionale de Santé, mais qui a surtout pu compter sur des artisans motivés, parfois bénévoles, et sur leurs fournisseurs. Une maison aujourd’hui estimée à plus de 500.000 euros. Tout a été pensé avec des personnels du centre de rééducation fonctionnelle Orcet-Mangini, notamment des ergothérapeutes.

Cette villa témoin, où les patients pourront passer quelques heures ou plusieurs jours, doit faire découvrir ce qu’il est possible de faire pour adapter un domicile au handicap. Parfois, elle deviendra aussi centre de formation pour les artisans.

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Handicap – Strasbourg – AVS : un sit-in pour réclamer des auxiliaires de vie scolaire….

AVS – Une demi-douzaine de parents a manifesté devant la Maison départementale des personnes handicapées ce matin à Strasbourg. Ils demandent un AVS : un Auxiliaire de vie scolaire. Sans quoi leurs enfants ne pourront pas aller à l’école.

Deux semaines après la rentrée scolaire et plusieurs mois de lutte, le bras de fer continue pour ces parents.

La pénurie d’AVS et d’AESH empêche leurs enfants d’aller à l’école.

AVS pour Auxiliaires de vie scolaire

AESH pour accompagnants d’élèves en situation de handicap
Ces derniers accompagnent les élèves handicapés au quotidien dans leur parcours scolaire.

Les parents dénoncent aujourd’hui des lacunes de recrutement, des moyens insuffisants et des candidats peu nombreux. Le rectorat affirme, lui, faire le nécessaire pour régler la situation.

Rencontre avec des parents en attente d’un AVS pour leurs enfants.

Ces parents demandent simplement que leurs enfants puissent aller à l’école comme la loi les y autorise. Mais les AVS, les auxilliaires de vie, pour les accompagner manquent. Faute d’avoir été recrutés à temps, faute de moyens pour les payer, ou même faute de volontaires, les raisons de cette situation sont multiples, mais les parents sont déséspérés. Un exemple à Kertzfeld et à Harskirchen !!!!

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Le handicap mental et ses conséquences quotidiennes….

Selon l’UNAPEI, le handicap mental s’exprime d’abord comme la conséquence sociale d’une déficience d’ordre intellectuel.

L’UNAPEI considère que le handicap mental s’exprime d’abord comme la conséquence sociale d’une déficience d’ordre intellectuel.

Cette pathologie psychologique constitue souvent un frein social pour la personne handicapée. Par conséquent, iI faut l’aider à s’intégrer le plus possible, en lui permettant d’accéder à un travail et à des loisirs, tout en l’entourant au mieux et en veillant sur son bien-être. Un handicap implique nécessairement l’entourage de la personne qui en est porteuse, et ce trouble occupe une place non-négligeable dans leur vie.

Lorsqu’on aborde la question du handicap mental, cela englobe à la fois la déficience intellectuelle constatée médicalement, mais aussi l’incidence qu’a ce handicap sur la vie quotidienne de la personne qui le porte. Les conséquences générées par ce type de difficulté se manifestent généralement dans le domaine de la réflexion et de la mémorisation, des capacités décisionnelles, et de l’aptitude globale à communiquer qui est plus ou moins altérée. Ces problèmes peuvent être compensés par un accompagnement humain attentif, permanent ou non, qui doit de toutes manières s’adapter à l’état de la personne handicapée.

Les conséquences qu’engendre un handicap mental dans la vie quotidienne varient sensiblement d’un individu à l’autre. Elles ont des répercussions différentes, en fonction de la déficience concernée, du comportement spontané de la personne, de l’assistance apportée par l’entourage, et des divers paramètres environnementaux. Bien que ces éléments soient variables, ils impliquent généralement une assistance humaine, dont l’importance peut elle aussi varier. Cette aide est essentielle pour faciliter la communication courante de la personne handicapée. Seule cette assistance permet à la personne d’accéder à une relative autonomie. Ce constat implique forcément la notion de solidarité, qui doit s’exercer à un niveau collectif p

pour être la plus efficace possible.

Source Gazette des Communes.

Important : Dans quel état est vraiment notre système de santé ?

La France dispose d’un système de soins et d’assurance-maladie plutôt performant. Mais que vaut-il vraiment comparé aux autres pays développés ?

Les Français peuvent être critiques quand ils discutent, entre eux, des soins reçus à l’hôpital ou chez leur médecin. Les mêmes sont pourtant prêts à défendre notre système de santé en clamant qu’il est le meilleur au monde ! Une affirmation qui fait référence à un classement effectué par la prestigieuse Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette agence internationale a en effet réalisé une comparaison entre 191 pays dont la France est ressortie en tête.

Disons-le tout net : ces travaux sont vieux de 17 années. En même temps, la France n’a jamais pu être véritablement détrônée depuis, car ce palmarès fut le premier mais aussi… le dernier réalisé par l’OMS, dont la méthodologie a été aussitôt contestée. Par la suite, la France est montée et descendue dans différents classements en fonction des critères retenus par leurs auteurs et de leur conception de ce qu’est un « bon » système de santé.

Dans le plus récent, publié en juillet, la France se place seulement 10e, juste devant les États-Unis. Il s’agit d’une comparaison de 11 pays industrialisés conduite par le Commonwealth Fund, une fondation basée à New York. Ces travaux couronnent le Royaume-Uni, pourtant recalé au… 26e rang dans une autre étude portant sur 195 pays parue en mai dans la revue The Lancet. Dans celle-ci, la France se situait au 15e rang – la première place étant occupée par un pays minuscule, la principauté d’Andorre. C’est dire à quel point de tels résultats se révèlent difficiles à interpréter.

On préfère souvent guérir… que prévenir

Si aucun pays, comme on le voit, ne peut prétendre que son système de santé est le meilleur d’entre tous, les Français se montrent globalement satisfaits du leur. On peut en effet lui reconnaître plusieurs points forts : un bon accès à des soins de qualité, ainsi qu’une reconnaissance croissante des droits des patients. À l’inverse, il pèche d’une part par sa complexité – les citoyens s’y perdent – et d’autre part, le peu d’accent mis sur la prévention. Contrairement à l’adage, en France on préfère souvent guérir… que prévenir.

Les fondements de notre Sécurité sociale ont été posés dans des circonstances historiques tout à fait exceptionnelles, en 1945, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Faute de gouvernement, c’est un organe issu de la lutte contre l’occupant allemand, le Conseil national de la résistance – où toutes les sensibilités politiques étaient représentées – qui a dessiné notre protection sociale, incluant retraite et assurance maladie. Il s’agissait de conclure un pacte de solidarité pour pouvoir reconstruire le pays.

Notre système est dit « bismarckien » car s’inspirant de celui mis en place vers 1880 en Allemagne par le chancelier impérial Otto von Bismarck. Au départ, en effet, la France a suivi une logique où les droits de chacun sont ouverts par son activité professionnelle. Le système s’est construit, dès cette époque, sur les notions de solidarité et de redistribution : chacun paie selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.

Le droit de tous à la santé, inscrit dans la Constitution française

Par la suite, notre pays a emprunté certains éléments au modèle beveridgien, reposant sur les idées de l’économiste britannique William Beveridge et défendant l’universalité des droits. En effet, certains citoyens se sont trouvés exclus du système faute d’activité professionnelle. Une extension pour les plus démunis (la Couverture maladie universelle) a ainsi été créée en 1999, permettant que le droit de tous à la santé, inscrit dans le préambule de la Constitution française, soit respecté. La même année, un régime particulier (l’Aide médicale d’État) a été conçu pour couvrir les étrangers en situation irrégulière. Ainsi le système mixte actuel constitue une manière originale de conjuguer solidarité et universalité.

Le modèle français fait coexister des établissements de soins publics, couvrant 61 % des lits et places, avec une offre privée plus limitée. Cette dernière privilégie l’activité en ambulatoire (sans nuit passée sur place) et, pour l’hospitalisation, la chirurgie peu invasive et les populations présentant les situations les moins complexes.

Les soins prodigués atteignent en France une qualité correspondant à celle des pays occidentaux de niveau de vie comparable. Ainsi, dans l’étude Concord-2 portant sur 67 pays, la France occupe une bonne position sur la survie à 5 ans dans le cancer, notamment pour le cancer du sein. Il en est de même pour des maladies aiguës comme l’infarctus du myocarde ou l’accident vasculaire cérébral, selon l’OCDE.

L’hôpital concentre les moyens et le prestige

Dans le cas du diabète, par contre, on constate un taux d’admission à l’hôpital plus élevé que dans les autres pays de l’OCDE, un chiffre révélateur de « l’hospitalo-centrisme » de notre pays. L’hôpital concentre en effet l’essentiel des moyens et du prestige en matière de santé, au détriment des soins de base. Ceux-là sont essentiellement réalisés par des professionnels de santé en libéral. Avec un nombre annuel de 6,7 consultations de médecin par habitant en 2010, la France se situe cependant dans la moyenne des pays de l’OCDE (6,4).

Côté financement, le modèle français repose sur une assurance obligatoire pour tout citoyen. Chacun dispose ainsi d’une Carte « vitale » au nom très explicite, couvrant totalement les soins indispensables pour les maladies les plus graves (comme le cancer ou le diabète) et en partie les autres soins. S’y ajoute une assurance complémentaire, proposée le plus souvent par des mutuelles de santé, organismes à but non lucratif. Celle-ci est facultative mais 95 % de la population y souscrit.

La plupart de nos concitoyens l’ignorent, mais la France est le pays de l’OCDE où le « reste à charge », c’est-à-dire la part de la facture effectivement payée par chacun après remboursement par le système d’assurance, est le plus faible. Il a représenté 7 % du total des dépenses en 2014, contre 27 % en Suisse, pays où ce « reste à charge » est le plus élevé.

Un niveau de dépenses comparable à la Suède ou l’Allemagne

Notre système de santé coûte-t-il cher, comme le répètent les médias et les gouvernements depuis… plus de 30 ans ? À y regarder de plus près, nos dépenses de santé sont largement inférieures à celles des États-Unis, de loin le champion du monde. Globalement, en 2014, la France consacrait 11,1 % de son produit intérieur brut (PIB) à la santé, se rangeant à la 5e place des pays de l’OCDE, à des niveaux comparables à la Suède, l’Allemagne ou les Pays-Bas.

Si l’on regarde maintenant ces dépenses en fonction du pouvoir d’achat (parité de pouvoir d’achat), notre pays se situe à un niveau très proche de la moyenne des quinze pays ayant adhéré à l’Union européenne avant 2004. Ainsi, contrairement à l’idée d’une France lanterne rouge en termes de coût des soins, la France se range « dans le peloton », avec les pays comparables.

Les Français, au final, sont-ils bien soignés ? Oui, si l’on en juge leur espérance de vie à la naissance. En 2014, les femmes vivaient en moyenne jusqu’à 86 ans, un âge parmi les plus élevés au sein de l’OCDE. Les hommes, jusqu’à 79,5 ans – résultat un peu moins favorable, mais restant dans les niveaux supérieurs. Toutefois, cet indicateur reflète surtout les conditions sociales, économiques et culturelles de chaque pays.

Des inégalités qui perdurent

L’espérance de vie à 65 ans est sans doute un indicateur plus pertinent. En effet, les multiples pathologies liées à l’âge sont d’autant mieux prises en charge que le système de santé est performant. À cet égard, la France obtient de très bons résultats, tant chez les femmes (24 ans, juste derrière le Japon) que chez les hommes (19,7 ans, soit le meilleur taux pour les pays de l’OCDE). Le décalage important chez les hommes entre l’espérance de vie à la naissance et celle à 65 ans révèle le poids, dans notre pays, des décès prématurés. Ceux-ci sont en grande partie liés à des causes évitables, notamment les conduites addictives comme le tabagisme ou l’alcoolisme.

S’il faut retenir un motif d’insatisfaction vis-à-vis de notre système de soins, c’est sans aucun doute celui de voir perdurer les inégalités de santé selon le niveau d’éducation ou l’origine sociale. En France, l’écart d’espérance de vie à 35 ans entre un cadre et un ouvrier est de 6,4 ans. La plupart des pays sont confrontés au même problème, indiquant que ce problème doit être au centre des préoccupations communes.

Notre système de santé est-il prêt à relever les défis du vieillissement de la population et de la progression des maladies chroniques ? Il doit pour cela parvenir à coordonner des acteurs oeuvrant pour l’instant chacun de leur côté, s’agissant de l’hôpital, de la médecine de ville et des soins à domicile. Cette approche intégrée de la santé, désormais familière aux Français sous le nom de « parcours de soins », reste à consolider. Cela passe par une réflexion sur le mode de financement des établissements de santé et de rémunération des professionnels hors hôpital. Aujourd’hui, ces derniers sont essentiellement payés à l’acte, ce qui n’encourage pas le suivi global du patient.

Un fonctionnement à adapter

Il faudra aussi exercer une vigilance particulière sur la question de l’accès aux soins. Aujourd’hui, des citoyens renoncent à consulter pour des raisons financières, notamment pour leurs dents ou leur vue. D’autres ne parviennent pas à trouver de praticien exerçant en libéral au tarif remboursé par la Sécurité sociale, alors qu’ils n’ont pas les moyens de consulter ceux pratiquant des honoraires plus élevés – même si ces « dépassements » sont plafonnés depuis 2013. Les habitants de certaines zones désormais qualifiées de « déserts médicaux », enfin, manquent de médecins à proximité.

Notre système de soins, solide et sophistiqué, peut « encaisser » le vieillissement de la population, pour peu qu’il adapte son fonctionnement. Mais si l’on veut éviter que, tôt ou tard, la machine s’engorge, il faut actionner dès maintenant le seul levier susceptible d’agir à une échelle suffisamment large : la prévention des maladies, et la promotion de la santé auprès des citoyens. À l’heure où 1 adolescent sur 3 fume quotidiennement, faisant de la France un des pays européens les plus touchés par l’addiction au tabac chez les jeunes, le défi est de taille.

*Laurent Chambaud est directeur de l’École des hautes études en santé publique (EHESP) – Université Sorbonne-Paris Cité (USPC).

Carte Vitale

Source LE POINT.

Handicap – La Guyonnière. La danse unit encadrants et handicapés…

Bretagne – Les résidents de la Maison du lac présentent, jeudi 28 et vendredi 29 septembre, un spectacle avec 14 danseurs de 23 à 66 ans. La création réunit travailleurs sociaux et personnes en situation de handicap.

En 2015, des résidents du foyer d’hébergement pour adultes handicapés de La Guyonnière ont vu, et apprécié, un spectacle créé par Marie-Françoise Roy, chorégraphe professionnelle. Il réunissait des personnes en situation de handicap et des professionnels.

Touchés par cette prestation, ils se sont dits : « Pourquoi pas nous ? » Le projet a mûri, et deux ans plus tard, il devient réalité : « Un groupe de résidents a adhéré à l’idée de danser avec des professionnels de la Maison du lac : un stage d’initiation d’une semaine, en octobre 2016, a permis de valider le projet », explique Marie Corveleyn, directrice du centre.

Pour la chorégraphe, Marie-Françoise Roy, « danser permet d’entrevoir quelque chose d’insoupçonnable, d’imprévisible chez l’autre, de poser un regard inattendu. C’est ce qui a donné le nom du spectacle. »

La directrice ajoute : « Notre équipe se bat au quotidien pour la reconnaissance de la place des personnes en situation de handicap, dans notre société. Et avec leur singularité. Y associer les encadrants permet de vivre des moments extraordinaires. »

Ce travail vise aussi à accepter le regard des autres, en accédant à la dimension artistique du corps, au langage de la danse. « Un vrai travail artistique ! »

Source OUEST FRANCE.

Handicap – Solidarité – 3000 € « tombés du ciel » pour Laura…

Solidarité…. En situation de handicap, Laura rêve de plus d’autonomie. Et a lancé une souscription dans l’espoir de financer un guidon électrique pour son fauteuil. Son histoire, relatée dans nos colonnes, a touché un retraité qui lui a fait don de 3 000 €.

C’est le genre d’histoire à vous réchauffer le cœur une nuit d’hiver. Une histoire qui dans un monde plein d’horreur démontre que la philanthropie existe encore. Cette histoire est celle de Laura Fivet, une jeune femme de 19 ans originaire de Saint-Germain, dont nous avions relaté le parcours, dans un article paru le 10 septembre.

Étudiante à Nancy, Laura prépare son avenir, qu’elle imagine en Angleterre, comme professeur de français. En attendant, elle mène la même vie que bien d’autres personnes de son âge. Presque la même vie, car Laura est en situation de handicap. Elle marche à l’aide de béquilles, mais la plupart du temps, Laura est en fauteuil roulant. Et connaît bien des galères dans un monde pas toujours pensé pour les personnes à mobilité réduite. Très soutenue par ses proches, Laura souffre d’un ras-le-bol d’être portée, ou de devoir demander l’aide de ses amis ou sa famille. Elle aspire à plus d’autonomie. Et a même trouvé la solution : un guidon électrique adaptable pour son fauteuil roulant. Seul obstacle : le prix. À 5 500 €, l’achat s’apparente à un luxe pour l’étudiante. Alors elle lance une souscription sur internet.

L’article s’arrêtait là. Le lendemain de sa parution, un retraité a poussé la porte de l’agence vésulienne de L’Est Républicain. Il souhaitait faire un don pour Laura de manière anonyme. Le retraité a déjà fait preuve de générosité par le passé, mais l’histoire l’a poursuivi, et pas de la manière la plus agréable. Alors, cette fois, il ne veut pas être retrouvé. Mais la situation de Laura l’a touché, et il veut l’aider. Il quittera l’agence en laissant derrière lui la somme de 3 000 € : « Je crois en Dieu. Dites-lui que je suis tombé du ciel. »

« J’ai d’abord pleuré, puis, j’ai cru à une mauvaise blague », témoigne la maman de Laura. « J’ai beaucoup pleuré… », confie Laura. « Ce qui m’a le plus touché, c’est que quelqu’un qui ne me connaisse pas du tout puisse me donner autant. On ne voit ça que dans les films normalement ! Ça fait bizarre aussi. C’est un peu frustrant, j’aurais aimé le remercier, mais je comprends ses raisons. » À défaut de pouvoir lui dire en face, Laura a posé ses remerciements par écrit. Une lettre que notre collègue est chargé de transmettre au généreux donateur. « Lorsque j’ai lancé cette souscription, début août, je n’ai pas cru une seule seconde qu’elle suffirait. Je me disais que le peu qu’elle m’apporterait, ce serait toujours ça. Aujourd’hui, grâce à ce don, il ne me manque plus que 1 000 € pour financer mon guidon. C’est incroyable. »

Source Est Républicain.

Vêtements Handicap – Fécamp (76) : l’atelier des “habilleuses” crée des vêtements qui s’adaptent au handicap…

Depuis 6 ans, l’association confectionne des vêtements stylés et simples à enfiler. Elle prépare le prochain défilé qui aura lieu le 6 octobre à Fécamp.

L’industrie de l’habillement y pense peu. Marie-Pierre Plantaz a lancé cet atelier. En situation de handicap,  elle avait constaté la difficulté de trouver des vêtements beaux et pratiques.

A Fécamp, les couturières et stylistes bénévoles se retrouvent chaque semaine. « Les habilleuses » font des prototypes. Ils s’adaptent à toutes les contraintes pour des personnes handicapées, convalescentes.

Cette association a crée une dynamique. Elle présente des défilés. Le prochain aura lieu vendredi 6 octobre à la salle de l’Union à Fécamp.

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Source FR3.

Handicap : un laboratoire pour s’auto-réparer…

Humanalab – Laboratoire d’idée, réseau d’entre-aide.

Entre le bric-à-brac et la ruche, chaque jeudi, le Humanlab de Rennes ne désemplit pas. Voilà un an que cet atelier de fabrication numérique dédié à la santé est installé dans les locaux d’Askoria, école de formation des travailleurs sociaux. Une fois par semaine, il s’ouvre au public. Personnes valides ou non-valides peuvent y y venir pour tenter de concrétiser leur projet et d’améliorer ainsi leur situation de handicap.

Ainsi, Nicolas, 33 ans, atteint d’une maladie neuro-musculaire. Immobilisé dans un fauteuil, tétraplégique, le jeune homme est très invalide… et très volontaire. D’ici, peu, son idée d’un support de bras articulé devrait voir le jour. « Sur internet, j’ai trouvé les explications laissées par un papa américain dont la petite fille souffre de la même maladie que moi », explique Nicolas. « Il me manquait le matériel, en particulier l’imprimante 3D (…). Il a aussi fallu adapter les dimensions à mon bras et à mon type de fauteuil ». Si le jeune homme dit avoir trouvé au HumanLab un soutien matériel, il a aussi bénéficié des conseils des bénévoles qui viennent régulièrement donner de leur temps.

Ingénieur à la retraite, développeur multimédia, mécanicien, informaticien, concepteur-modélisateur 3D ou simple bricoleur autodidacte, une vingtaine de valides phosphorent sur les projets d’équipements. « Cela donne du sens à mon métier« , argumente Philippe qui travaille sur un projet d’appui-tête électrique pour Mathilde elle aussi immobilisée en fauteuil. « Toutes les attentes ne sont malheureusement pas satisfaites », raconte Nicolas Huchet, co-fondateur de l’association My Human Kit qui gère ce Humanlab. « Mais chaque demande est prise en considération. Nous ne sommes pas une entreprise avec des impératifs de rentabilité donc on prend le temps de réfléchir, de chercher la meilleure des solutions.« 

Un atelier pilote de fabrication numérique dédié à la santé.

Cette initiative lui a valu d’être reconnue meilleur « innovateur social de l’année 2015 » par le réputé MIT (Massachusetts Institut of Technology) à Boston….

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Blog – Source FR3.