MAGNIFIQUE…. ! Jeux paralympiques : la belle moisson de la France…

Marie Bochet est la figure de ces Jeux de Pyeongchang (Corée du Sud)

Marie Brochet - Jeux paralympiques de Pyeongchang

Elle remporte la dernière médaille tricolore, sa quatrième en or. C’est elle qui avait ouvert le compteur de la France dès le premier jour ; cela s’appelle boucler la boucle. Un Bochet en appelle un autre : lui, c’est Arthur Bauchet, sans lien de parenté. A 17 ans, le benjamin tricolore, atteint d’une maladie génétique rare, obtient quatre médailles d’argent, mais il recueille surtout en prime la palme de la fraîcheur.

Un millésime record

Mais le sportif le plus titré, s’appelle Benjamin Daviet : cinq médailles dont trois en or et un coeur grand comme ça. Dans la série tout vient à point à qui sait attendre, Fréderic François : il a patienté jusqu’à ses 41 ans et ses derniers Jeux pour obtenir trois médailles. A 43 ans, Cécile Hernandez, la snowboardeuse doyenne des Bleus, repart avec deux médailles. 2018 : un millésime record pour la délégation tricolore. Une équipe emmenée par Marie Bochet, une championne avec un cœur en or.

Source France TV.

Les champions paralympiques français se mettent au crochet au profit d’associations…

Depuis début janvier, Marie Bochet, Arthur Bauchet, Frédéric François,Yohann Taberlet ont décidé d’occuper leur temps libre en faisant… du crochet !

Les bonnets confectionnés par les quatre champions sont ensuite revendus et les bénéfices reversés à différentes associations. 

Les champions paralympiques français se mettent au crochet au profit d'associations

Des champions au grand coeur. Depuis début janvier, Marie Bochet, Arthur Bauchet, Frédéric François,Yohann Taberlet ont décidé d’utiliser leur temps libre pour la bonne cause d’après une information repérée par France bleu.

C’est Marie Bochet qui est à l’origine de l’idée. Passionnée par le travail de la maille, la jeune skieuse de Savoie a formé ses coéquipiers de l’équipe de ski handisport. Ensemble, ils confectionnent des bonnets dont les bénéfices des ventes sont reversés à des associations.

« C’est l’histoire de 4 potes d’équipe de ski handisport, Marie, Arthur, Yo et Fred qui passent beaucoup (trop) de temps sur les routes pour rejoindre les sites de courses et d’entraînements », expliquent t-ils sur les réseaux sociaux. « Puis un jour 1 crochet est arrivé dans le bus, puis 2, puis 3 et enfin 4. Après 2 saisons, les têtes de chaque membre de chacune des familles habillées de bonnets ou de bandeaux, il a fallu trouver de nouvelles perspectives pour les créations. » 

Le projet est alors né : les skieurs vont crocheter des bonnets et des bandeaux et les vendre au profit de petites associations locales. Les bonnets sont mis en vente sur la page Facebook Ski & Cro au prix de 40 euros en moyenne.

Marie Bochet crochète ainsi pour l’association « Pour que Lana gravisse sa montagne« . Arthur Bauchet crochète pour l’association « Petits cadeaux pour gros bobos » et Frédéric François, pour l’association « Loisirs pluriels« . Enfin Yohann Taberlet, 36 ans, crochète pour l’association « Vaincre la mucoviscidose« .

Source FRANCE TV.

Handicap. Sablé sport santé lance un appel aux dons….

L’association a lancé une collecte en ligne. Elle cherche de nouvelles ressources pour pérenniser le poste de son éducatrice sportive et continuer à proposer ses activités.

Handicap. Sablé sport santé lance un appel aux dons

Sablé sport santé, la Sassa pour les intimes, existe depuis 1992. Cette association sportive fonctionne avec des licenciés, comme un club classique, mais s’adresse à un public bien spécifique.

Handicap et précarité

« Nos membres sont des personnes en situation de handicap psychique et mental ou de précarité sociale et financière. Nos activités sont ciblées dans un but de bien être physique, psychique et pour faciliter l’intégration sociale », explique Pierre Hérouin, le président depuis les débuts.

L’association, unique en son genre dans le secteur, compte autour de 70 licenciés. Mais, plus de 120 personnes ont participé à ses ateliers l’année dernière. Car, en plus de participer à des compétitions de sport adapté, la Sassa anime aussi des activités dans les quartiers prioritaires de la ville, des interventions dans les Ehpad de Solesmes et Précigné

Diminution des subventions

Aujourd’hui, la Sassa dispose d’un budget d’environ 40 000 €. Sur cette somme, la très grande majorité (28 000 €) sert à rémunérer l’éducatrice sportive qu’emploie l’association.

« Nos frais de fonctionnement, hors emploi, ne représentent que 28 % de notre budget total », souligne Pierre Hérouin.

Comme beaucoup d’autres associations, Sablé sport santé est frappée par « une diminution constante » de ses subventions, de la part de l’Etat. Elle cherche donc de nouvelles ressources.

À moyen terme c’est le poste de son éducatrice sportive qui est menacé. « Sans cet emploi, nous ne pouvons plus encadrer et animer nos activités. Et l’association n’a plus les moyens d’exister, souligne Pierre Hérouin. Car dans notre secteur du handicap nous ne pouvons pas travailler avec des bénévoles, ils nous faut des professionnels diplômés. »

Collecte en ligne

Pierre Hérouin a fait son calcul : « Si on veut continuer à vivre, il nous faut 3 000 € en plus par an, pour l’instant. » Le président et les membres de l’association se sont donc mis au travail ces derniers mois pour trouver des sous. « Nous avons lancé des démarches pour dénicher de nouveaux mécènes. Nous négocions aussi avec la mairie pour voir si elle peut nous donner un petit coup de pouce. Nous réfléchissons aussi à organiser de petites actions pour collecter des fonds », détaille-t-il.

La Sassa a aussi lancé une collecte en ligne elle y fait appel à la générosité des Saboliens. « Tous vos dons serviront serviront à pérenniser le poste de notre éducatrice sportive », conclut le président.

Pour faire un don, rendez-vous à l’adresse : https://www.helloasso.com/associations/ sable-sport-sante/formulaires/1

Source OUEST FRANCE.

Sport et handicap : le massif du Vercors accueille le championnat de France de ski du 7 au 10 mars…

Alors que les Jeux paralympiques vont débuter en Corée du Sud, le massif du Vercors accueille le championnat de France de ski alpin et nordique « sport adapté » du 7 au 10 mars 2018.

Plus de 160 skieurs en situation de handicap vont concourir. Ils seront soutenus par plusieurs médaillés olympiques.

Sport et handicap : le massif du Vercors accueille le championnat de France de ski du 7 au 10 mars

L’événement s’inscrit dans le cadre de la célébration des 50 ans des Jeux olympiques de Grenoble. Du 7 au 10 mars 2018, le massif du Vercors va faire la part belle aux athlètes en situation de handicap. Skieurs alpins et nordiques vont s’affronter du côté de Lans-en-Vercors ou encore de Méaudre.

Pyeongchang – le Vercors, même combat au service de la promotion du « sport adapté ». Alors que les paralympiques se préparent en Corée du sud, le championnat de France de ski alpin et nordique réservé aux sportifs en situation de handicap va se tenir à partir de ce mercredi en Isère. La cérémonie d’ouverture est programmée ce 7 mars à 17h30 à Lans-en-Vercors.

Au total, 166 skieurs dont 117 en alpin et 49 en nordique, vont s’affronter. Ils seront encadrés par 80 accompagnateurs et une centaine de bénévoles. C’est Simon Fourcade qui sera leur parrain. Tout juste médaillés aux JO, Marie Dorin-Habert et Maurice Magnificat feront partie de l’équipe de supporters.

Voir le programme complet, cliquez ici.

Source FR3.

IME Cenne-Monestiés – Handisport et Sport adapté pour personnes en situation de handicap…

Handisport et sport adapté, ces deux termes sont employés en fonction des handicaps : l’Handisport se dit pour les personnes ayant un handicap moteur et le sport adapté pour ceux qui souffrent de handicap mental.

Les éducateurs de l’IME (Institut Médico-Educatif)de Cenne-Monestiés convaincus des bienfaits du sport sur le développement des jeunes de leur établissement, autant physique que mental, proposent au moins une activité sportive une fois par semaine : sport collectif, individuel. Ponctuel pendant les vacances scolaires comme le stage d’escrime à Castelnaudary. «Nous organisons des compétitions avec d’autres IME d’Occitanie : course en régional, national. Nous sommes fiers d’avoir un de nos élèves qui a obtenu le titre de vice-champion de France, sport adapté en cross.»

Le sport complément du projet individuel

Le sport vient en complément du projet individuel conçu par l’équipe éducative avec la participation des familles. Il améliore la motricité, l’adresse, la précision, la concentration. «Et permet au jeune de se canaliser expliquent les éducateurs, de maîtriser sa pulsion, sa peur. Pour les autistes, le toucher est difficile. Leur inculquer les valeurs d’entraide, de partage, surtout dans les sports collectifs. Et lorsque le sport est pratiqué à l’extérieur cela fait une sortie. Nous organisons aussi des sorties à des spectacles (théâtre, cirque…) auxquels ils n’ont pas toujours accès avec pour but de leur proposer des loisirs et de les intégrer dans la société.»

Source LA DEPÊCHE.

La Klaus compagnie : la liberté de danser malgré le handicap…

Depuis 25 ans, la Klaus Compagnie crée des spectacles de danse contemporaine dite « inclusive » : valides et « roulants » se partageant la scène.

Face au handicap, la démarche atypique du chorégraphe Pascal Croce donne à l’art de la danse toute sa force : vivre son corps et faire partager des émotions.

La Klaus compagnie : la liberté de danser malgré le handicap

Moment de répétition pour la Klaus compagnie. Pour leur dernier spectacle « Kaléïdoscope » ou les meilleurs moments des créations de la compagnie depuis le début de l’aventure. Le boléro, Roméo et Juliette, Le lac des cygnes, … revu et corrigés. Avec humour aussi.

Le commencement, c’était en 1991 mais la démarche « inclusive » est née tout naturellement d’une rencontre.
Alors que la mère d’une amie était confrontée au handicap, on a proposé à Pascal Croce de faire un atelier danse dans un foyer pour handicapés. « Comme j’ai un peu un grain, j’ai dit oui… »

De là, il trouve l’inspiration, les nouveaux gestes et pas, déroutants parfois pour les adeptes (mêmes les danseurs) de la danses normée, classique… On rit beaucoup dans la coulisse, mais la danse reste un univers rigoureux. Chacun mérite sa place et fait partie d’un ensemble qui, sur scène, doit être harmonieux.

Peu à peu, des « roulants », comme il les appelle, intègrent l’équipe mais aussi des valides qui, eux aussi, se réinventent autour du concept, cherchant à se dépasser mais aussi à rencontrer l’autre.
Pourtant, les handicaps sont parfois lourds. Mais la communication non-verbale semblent alors plus riche.

La Klaus Compagnie, unique en son genre, loin du courant abstrait, permet à tous les publics de se glisser dans des univers toujours proches de notre histoire, des réalités de notre société, tout simplement dans l’immense richesse de la vie.

Actuellement la compagnie possède à son répertoire 11 créations, trois spectacles jeune public, une pièce de théâtre dansée.
Et parallèlement, la Klaus Compagnie a développé tout un travail d’atelier de danse permanent ou ponctuel accessible aux personnes handicapées moteurs, psychiques, mentales et valides au sein de structures spécialisées, scolaires et associatives.

« Kaléïdoscope »

Pascal Croce et ses danseurs n’ont plus rien à prouver, mais encore à explorer. Ensemble, malgré les coups et les bosses avec les fauteuils, les essais encore et encore de nouvelles chorégraphies, ils en veulent toujours plus.

Pour leurs 25 ans, la compagnie et ses onze danseurs sont à nouveau réunis autour de leur chorégraphe, marchants «marchants » et « roulants ». Un temps fort pour ce spectacle Kaleïdoscope. L’occasion de se souvenir du chemin parcouru.

Le spectacle « Kaléïdoscope » reviendra sur Bordeaux à l’automne.

Une école et une salle de spectacle

Une démarche atypique saluée par plusieurs prix et qui devrait donner l’exemple pour que l’art puisse être enseigné, partagé avec le plus grand nombre.

La compagnie devrait porter un projet, en collaboration avec le conseil régional, d’une école de « danse inclusive » et salle de spectacle qui devraient voir le jour d’ici quelques années sur la région bordelaise.

Source FR3.

Plouay. Ils ont fait découvrir le handisport aux collégiens…

Du handicap, Anaëlle Le Blevec et Grégory Leray, athlètes de haut niveau, en ont fait une force.

Ce message a été délivré aux élèves du collège Marcel-Pagnol, de Plouay, avec succès.

Lors de la semaine de la citoyenneté, les élèves de 6e de Marcel-Pagnol, à Plouay, ont découvert des disciplines handisports. Ils étaient aux côtés d’athlètes de haut niveau : Gregory Leray qui pratique le handbike et Anaëlle Le Blevec, Plœmeuroise, championne de France de parasurf 1.

À leurs côtés, chacun a pu s’essayer au handbike et au basket. Très vite, les élèves ont oublié le handicap pour se concentrer sur l’aspect sportif.

« L’envie de se mesurer aux autres »

Grégory Leray a perdu l’usage de ses jambes il y a vingt ans, dans un accident de moto. « Huit mois après, j’étais sur un fauteuil et trois semaines plus tard je me lançais dans la compétition en fauteuil d’athlétisme », sourit-il.

Il s’est ensuite lancé dans le handbike qui s’avère être une vraie révélation. Ce sport, plus attrayant, lui redonne « l’envie de se mesurer aux autres. C’est une bataille où dans chaque niveau, il y a du niveau ».

Il donne de son temps de manière bénévole pour venir parler du handicap et de son sport aux élèves.

« Avec de l’envie, on peut réussir »

Anaëlle Le Blevec est une grande sportive qui a fait de son handicap une force. Atteinte d’une maladie génétique neuromusculaire, elle s’est lancée très tôt dans le sport.

Elle a rejoint l’association Vagdespoir. Cette jeune enseignante de l’école Marcel-Pagnol, à Plœmeur, est bénévole au comité départemental handisport.

Pour ces deux sportifs, le message est clair : « Avec de l’envie, on peut réussir ce que l’on entreprend malgré les difficultés. »

Source OUEST FRANCE.

Handicap – Paroles d’un champion pour changer la société…

Du 9 au 25 février vont se tenir à Pyeongchange (Corée du Sud), les Jeux Olympiques d’hiver, puis les Jeux Paralympiques du 9 au 18 mars.

Handicap - Paroles d'un champion pour changer la société

Handicap – Paroles d’un champion pour changer la société

Plus qu’une réunion de sportifs d’élite et un divertissement pour passionnés de sport, ces événements ont la capacité à agir sur nos sociétés. A l’échelle d’un monde sous tension, on ne peut que se réjouir de la décision des 2 Corées de défiler ensemble. A l’échelle individuelle, évidemment que l’on va soutenir « nos bleus » pour qu’ils nous ramènent un maximum de médailles. A eux de prendre conscience à leur retour qu’ils auront changé de statut et que leur parole leur permettra de peser dans le débat public pour changer le quotidien de chacun d’entre nous. C’est désormais la « mission » de Michaël Jérémiasz, ancien champion et porte drapeau à Rio : changer le regard de la société sur le handicap, pour que, dans la rue, dans un bureau ou dans un stade, le handicap ne soit plus un sujet.

Qu’attendez-vous des Jeux Olympiques et Paralympiques de Pyengchang ?

D’abord, en tant qu’ancien athlète, j’ai envie de les voir. Evidemment j’en attends une médiatisation juste et plus équivalente entre JO et jeux paralympiques. La réalité, c’est que ça ne sera pas le cas. Si les Jeux Paralympiques de Rio ont été bien médiatisés, (notamment grâce à un dispositif important mis en place par France TV) malgré tout ils l’ont été 7 fois bien moins que les JO. Il y a donc encore un vrai travail à faire. Moi, ce que j’attends, c’est que les Jeux Paralympiques de 2024 soient traités de la même manière sur le plan médiatique. Pour les stades, ne vous inquiétez pas, je prends le pari qu’ils seront autant remplis pour les Paralympiques que pour les Olympiques. Tous les billets pour toutes les épreuves seront vendus. En revanche, pour la médiatisation ça cela dépend uniquement de la volonté des diffuseurs plus du monde des affaires, des annonceurs que du grand public. Il faut que les décideurs acceptent l’idée de vivre au temps présent. Aujourd’hui, la société ne souhaite pas voir en sport que du football masculin. En fait, les téléspectateurs sont ouverts à une plus grande diversité que l’offre médiatique d’aujourd’hui.

Votre engagement a été plein dans Paris 2024. Quel va être votre rôle désormais ?….

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Cannes: Des fauteuils roulants «sur-mesure et équilibrés» pour les Handisportifs…

HANDISPORT A Cannes, une entreprise adapte le matériel des Hornets du Cannet et des tennismen pour les JO…

Fauteuils Handisportifs Hornet - JEUX OLYMPIQUES

Fauteuils Handisportifs Hornet – JEUX OLYMPIQUES

  • La qualité des matériaux et la densité des mousses du coussin changent en fonction de la morphologie du joueur.
  • Un fauteuil d’un basketteur vit entre deux et trois ans, pour un prix variant entre 3.000 et 9.000 euros.

Ce week-end, les Hornets disputaient la Ligue des champions. Les handibasketteurs du Cannet sont repartis d’Albacete, en Espagne, avec une victoire contre les Italiens de Giulianova et une qualification pour la phase finale de l’Euroleague 2, fin avril.

Mais avant d’inscrire leurs paniers et de faire crisser les roues sur le parquet, les fauteuils des vice-champions de France ont dû être créés sur mesure, adaptés, perfectionnés. Et c’est Mouloud Ousmer et son entreprise cannoise Access matériel médical qui s’en chargent. Depuis 2009, ils sont le meilleur allié des handibasketteurs du Cannet, mais aussi des champions de tennis et de tennis de table fauteuil.

« Notre partenaire de jeu »

« On prend les mesures morphologiques du sportif et on adapte le fauteuil, la qualité des matériaux, la densité des mousses du coussin », énumère Mouloud Ousmer. Puis viennent les ajustements liés à chaque sport. « Pour un basketteur, on joue sur l’angle de l’assise, l’inclinaison des roues, la longueur du fauteuil et le centre de gravité, poursuit-il. Un fauteuil plus léger n’est pas forcément un fauteuil rapide. Il faut qu’il soit équilibré. »

Longtemps élaborées en titane, les armatures sont aujourd’hui en alliage d’aluminium, « comme ceux des avions pour être plus solides », pointe Mouloud Ousmer. Malgré ces matériaux, le fauteuil d’un basketteur vit entre deux et trois ans, pour un prix variant entre 3.000 et 9.000 euros. « La sécurité sociale ne rembourse que 600 euros. Alors, il faut prendre soin des pneus et des roulements, surtout après les déplacements où le personnel des avions traite les fauteuils comme des valises [et les dégrade], explique le capitaine des Hornets Stéphane Keller. C’est notre partenaire de jeu. On progresse dans notre sport grâce au fauteuil. »

Mouloud Ousmer ne s’occupe pas uniquement des basketteurs du Cannet. La semaine dernière encore, il était en déplacement à l’Insep pour peaufiner le matériel d’une joueuse de tennis. En 2016, il accompagnait aux JO l’équipe de France handisport. Et il sera encore du voyage en 2020 à Tokyo pour régler les petits détails mécaniques à l’origine (peut-être) des grandes victoires.

Source 20 Minutes.

Après 710 km en fauteuil roulant, il est reçu à Paris avec les honneurs…

Parti le 4 janvier de Lectoure dans le Gers, Edouard Detrez est arrivé mercredi à Paris où il a été reçu par une ministre et le Président de l’Assemblée Nationale.

Il promotionne ainsi son entreprise qui produit des fauteuils roulants.

Edouard Detrez a été reçu par François de Rugy

Edouard Detrez a été reçu par François de Rugy

Reçu honorablement
Après avoir roulé en fauteuil sur 710 km, Edouard Detrez est arrivé mercredi à Paris.
Il a été reçu par Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat aux Personnes Handicapées pour échanger sur « le Fauteuil Roulant Français », son entreprise gersoise, ses perspectives de développement et défendre les grands thèmes liés au handicap dans notre société.
L’après midi, à l’Assemblée nationale, il a assisté au questions au gouvernement pour ensuite discuter en toute simplicité avec différents députés En Marche.
Enfin, il a rencontré le Président de l’assemblée nationale,François de Rugy.

Fauteuil roulant français - Le jeune chef d'entreprise sur la route

Fauteuil roulant français – Le jeune chef d’entreprise sur la route

Pour rouler français
A 26 ans, ce gersois né à Périgueux a créé FRF, une petite entreprise de fauteuils roulants dans le Gers. C’est la seule entreprise française à produire un fauteuil mécanique français.
Le jeune homme, lui-même handicapé moteur de naissance, porte ce projet depuis trois ans, dans son atelier gersois de Lectoure.

« Le Fauteuil Roulant Français »
L’entreprise fabrique des fauteuils roulants pour handicapés et sportifs. Après avoir obtenu les certifications techniques et médicales, il en a déjà produit une soixantaine. Cela représente environ 15% du marché français.
L’achat d’un fauteuil roulant par un particulier (plus de 3000 €) est aidé par la sécurité sociale, les Maisons Départementales des Personnes Handicapées et les mutuelles. Ces subventions profitent pour l’instant majoritairement aux industriels américains, puis suédois et italiens leaders sur le marché.

Source FR3.