Bon à savoir – Il faut encore bouger à 80 ans…. !

La sédentarité nuit à la santé, même à 80 ans. Les personnes âgées qui pratiquent une activité physique régulière réduisent leur risque de mortalité.

 

L’exercice, même à un âge avancé, réduit le risque de mortalité des personnes âgées, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Journal of the American Geriatrics Society.

Les personnes âgées en bonne santé devraient passer au moins 2,5 heures par semaine à faire des activités modérées (comme la marche) ou au moins 1,25 heures par semaine à faire des exercices vigoureux (de type jogging à allure lente ou encore marche rapide). Malheureusement, de nombreux seniors ne sont pas physiquement capables d’effectuer un exercice d’intensité modérée ou vigoureuse.

Les chercheurs ont mené une étude avec 6 489 femmes âgées en moyenne de 78,6 ans, dont la majorité des participantes approchaient les 80 ans et étaient en surpoids. 30 % d’entre elles étaient obèses. Ils ont voulu calculer la quantité d’exercice que les personnes âgées sont capables d’effectuer et la façon dont cet effort affecte leur santé.

Les participants ont accepté de passer des examens à domicile, de répondre à des questionnaires sur la santé et de porter des accéléromètres (dispositifs similaires à ceux utilisés pour le suivi de la condition physique). Les participants ont également rempli des journaux de sommeil.

Les résultats de l’étude ont montré qu’1% des participants a effectué une activité physique d’intensité modérée «faible», 29% ont pratiqué une activité physique d’intensité modérée «élevée». 15% ont pratiqué une activité physique modérée à vigoureuse.

L’activité physique pour réduire le risque de mortalité

Après avoir examiné les décès chez les femmes en fonction de leur niveau d’activité, les chercheurs ont observé que les femmes les plus âgées ayant des niveaux d’activité physique plus élevés étaient moins susceptibles de mourir que les femmes moins actives, peu importe la cause du décès.

Les chercheurs ont conclu que leurs résultats doivent encourager les femmes âgées à augmenter le temps qu’elles consacrent chaque jour à l’activité physique et réduire leur sédentarité.

« Ces résultats sont particulièrement impressionnants si l’on considère les petites différences moyennes entre les niveaux d’activité de 50 minutes par jour pour l’activité physique d’intensité modérée « faible », de 33 minutes par jour pour l’activité physique d’intensité modérée « élevée » et de 20 minutes par jour pour l’activité physique modérée à vigoureuse », souligne Michael J. LaMonte, auteur de l’étude.

Source TOP SANTE.

L’Alsacien Clément Gass, non-voyant, bat le record du monde du marathon en autonomie totale…

Marathon – Ce week-end à Cernay-la-ville, en région parisienne, le coureur alsacien Clément Gass a battu le record du monde du marathon pour un non-voyant sans assistance.

Marathon -Clément Gass a battu le record du monde du marathon non-voyant en 4h24'27"

 

Equipé d’un GPS parlant et d’une canne pour sonder les reliefs, il a parcouru les 42,195 km en 4 heures 24 minutes et 27 secondes.

L’Alsacien Clément Gass, 30 ans, est un habitué des records. Equipé d’un GPS parlant et d’une canne pour sonder les reliefs, déjà le 4 septembre 2016, il court les 54 kilomètres du Trail du Haut Koenigsbourg à Kientzheim dans le Haut-Rhin en 9 heures et 40 minutes. Résultat, record du monde pour un non-voyant sur un trail en montagne. Plus récemment, au dernier marathon de Colmar, le 17 septembre 2017, toujours équipé de son GPS et de sa canne, il réalise un excellent chrono en 4 heures 29 minutes et 41 secondes. Avec ce dernier marathon à Cernay-la-Ville , couru sans assistance en 4 heures 24 minutes et 27 secondes, il s’offre un nouveau record du monde, record en cours d’homologation, précise t-il sur sa page facebook.

Parti dans des conditions difficiles, il se ménage dans le dernier tiers du parcours. « Le plan était de rester facile pendant 3h et de me mettre à fond pour les 14 derniers km ». Il remonte ainsi dans la dernière heure une quarantaine de places pour finir 190e au général sur 261 arrivants.

Clément Gass ne compte pas en rester là et affirme ce record ne tiendra pas longtemps. « Je peux viser les 4h avec un alignement des astres (préparation non perturbée, bonne forme le jour J, météo favorable) et sur un parcours plus facile. »

Source FR3.

 

Ibuprofène: L’antalgique pris en trop grande quantité ferait chuter le taux de testostérone…

ANTI-DOULEUR La prise massive de cet antalgique, notamment utilisé par les sportifs, serait dangereuse…

 

Ibuprofène - ANTI-DOULEUR : L'antalgique pris en trop grande quantité ferait chuter le taux de testostérone

L’ibuprofène serait nocif pour la production hormonale des jeunes hommes. Des scientifiques de Rennes viennent de démontrer que ce médicament contre la douleur utilisé à forte dose par les athlètes à titre préventif, peut déséquilibrer la production de testostérone, rapporte Ouest France.

« Les marathoniens, les footballeurs professionnels ou les sportifs de haut niveau peuvent en consommer massivement pendant une saison ou avant des épreuves », explique le professeur Bernard Jegou, coauteur de l’étude, « surtout pour prévenir ou anticiper la douleur ».

Une production de testostérone perturbée

Les travaux, menés par des chercheurs de l’Institut de recherche en santé environnement et travail (Irset) de Rennes en partenariat avec un laboratoire danois, ont été publiés dans la revue américaine Proceedings of the national Academy of Sciences.

Les chercheurs français ont administré pendant 14 puis 44 jours, des doses quotidiennes de 1.200 mg d’ibuprofène à de jeunes hommes – la quantité régulièrement utilisée par certains sportifs. « Nous avons alors observé et démontré », poursuit Bernard Jegou, « un déséquilibre de la production de testostérone par les testicules. Mais aussi, que l’hypophyse, petite glande située dans le cerveau, était exacerbée pour compenser cette perte. »

Usage massif déconseillé

Ce dérèglement est habituellement observé chez des personnes très âgées. Dans le cadre de jeunes hommes, « ce dérèglement peut avoir des conséquences sur les muscles, le squelette, les reins, le cœur, le système digestif mais aussi des effets psychologiques », analyse Bergard Jegou.

« L’ibuprofène a un vrai rôle pour les personnes atteintes par exemple de rhumatismes chroniques », conclut-il. Mais en dehors de ces indications, « sa consommation massive est à éviter ».

Source 20 Minutes.

Superbe innovation !!!! Pédaler même amputé….

Faire à nouveau du vélo après une amputation, c’est ce que propose la société Montbéliardaise Sporthopeo avec sa pédale intuitive.

Belfort est la première ville test du dispositif, mis à disposition dans les agences Optymo.

La pédale intuitive développée dans le Nord Franche-Comté par Sporthopeo permet aux personnes amputées de faire du vélo en toute sécurité.

« On a l’impression d’avoir deux jambes », se réjouit Sébastien Racine, amputé de la jambe droite et passionné de VTT. « Je n’ai pas fait de vélo pendant 18 ans, avant d’avoir cette pédale. »

Cette pédale adaptable sur tous types de vélo (de ville, VTT, d’appartement…) et sur n’importe quelle chaussure est née dans l’esprit de Julien Tripard. Le jeune homme est professeur de sport spécialisé au centre de rééducation d’Héricourt. Là, il a rencontré « en 2009, une personne amputée qui faisait du vélo avec sa jambe valide d’un côté et son moignon qui pendait de l’autre », explique le créateur. « Elle voulait retrouver un aspect “conforme”, descendre son pantalon sur sa cheville et pédaler comme avant avec un système simple. »

Mis à disposition chez Optymo

Laissée un peu de côté, l’idée a mûri dans la tête de Julien Tripard jusqu’à donner la société Sporthopeo basée à Montbéliard et la pédale intuitive « Scratch and bike », entièrement fabriquée dans le Nord Franche-Comté. Un élément se fixe avec une bande adhésive autour de la chaussure, l’autre, autour de la pédale et un aimant, permet d’assembler les deux.

« Il n’y a pas de risque que le pied dérape », assure Julien Tripard.

« L’aimant, c’est plus sécurisant. Et pour enlever le pied, pas besoin de tordre la jambe comme avec des systèmes qui existent déjà pour les cyclistes. Ce sont des gestes qui sont compliqués selon l’amputation. Là il suffit de glisser la jambe sur le côté pour désolidariser les deux parties », explique Sébastien Racine qui teste le système sur un vélo libre-service.

Belfort est la première ville test pour ces pédales à destination de toute personne ayant une pathologie des membres inférieurs. Dix exemplaires sont disponibles gratuitement depuis hier dans les agences Optymo du boulevard Carnot et de la rue de Madrid.

Gagner du temps de rééducation

Avec l’équipement, Sébastien Racine a « vraiment l’impression de travail de [sa] jambe amputée. C’est le but aussi de pouvoir refaire du vélo, pour ne pas que les muscles ne s’atrophient ». Le bénéfice est aussi financier : en cas d’atrophie, il faut souvent changer l’emboîture de la prothèse qui coûte de 3 à 4 000 euros.

« Nous sommes en train de développer une version connectée avec des détecteurs de pression », annonce Julien Tripard. « C’est important de savoir la charge exercée sur la jambe amputée. On peut gagner du temps sur la rééducation. » Deux autres projets sont déjà dans les tuyaux : une pédale pour l’aquabike et un étrier intuitif pour (re)faire de l’équitation, même amputé.

Source EST REPUBLICAIN.

Loisirs Pluriel : des centres d’accueil pour tous les enfants, valides ou handicapés…

Loisirs Pluriel est un réseau de centres de loisirs pour enfants en situation de handicap, de 3 à 13 ans, quelles que soit la nature ou la gravité de leur pathologie.

Un mode d’accueil adapté, ouvert le mercredi et pendant les vacances scolaires, pour aider les parents à maintenir leur emploi et de bénéficier d’un peu de répit.

« Tous différents, tous ensemble ! »

Fonctionnant selon le principe de la mixité, ces centres accueillent autant d’enfants handicapés que d’enfants valides. Le but étant de  « permettre à tous, de jouer, de vivre et de grandir ensemble », de participer comme tous les enfants à des activités de loisirs et de vacances, source d’enrichissement mutuel.

« Les enfants ne voient pas le handicap »

« Il n’y a pas de problème pour les enfants à être ensemble, explique Lucie Grall, responsable du centre de Loisirs Pluriel de Rennes. Ils ne voient pas le handicap. On voit que certains qui sont là depuis des années développent une vraie patience. Ils prennent l’habitude de faire attention les uns aux autres, de faire en sorte que chacun soit dans l’activité. 

À Loisirs Pluriel, il y a des enfants qui n’entendent pas, des enfants qui ne voient pas, et des enfants comme moi qui ne mettent pas les mêmes chaussettes.
Le témoignage d’une petite fille valide.

À ce jour, Loisirs Pluriel compte 22 centres d’accueil principalement répartis dans l’ouest de la France et accueillent  plus de 1 500 enfants chaque année, en situation de handicap ou valides. Le premier a ouvert ses portes en 1992 à Rennes.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

En route vers Paris 2024. À la découverte du tennis fauteuil…

Chaque semaine, Cécilia Berder, membre de l’équipe de France d’escrime, vous invite à découvrir un sport olympique ou paralympique.

Le tennis fauteuil aux Jeux paralympiques

Les grands champions du para-tennis français

Ils s’appellent Stéphane Houdet, Michael Jeremiaz, Nicolas Peifer ou Emmanuelle Mörch, et leurs palmarès n’ont rien à envier aux récents vainqueurs de la Coupe Davis. Prenons l’exemple du porte-drapeau des Jeux de Rio en 2016, Michael Jeremiaz,  ancien numéro un mondial et champion paralympique en 2008 en double, aux côtés de Stéphane Houdet, ou plus récemment, l’exemple de la paire Houdet-Peifer, championne paralympique à Rio en 2016.

Côté histoire, le tennis fauteuil est né aux États-Unis en 1976.  Sa première apparition aux Jeux remonte à Séoul en 1988. C’était un sport de démonstration. Il devient sport officiel aux Jeux paralympiques de Barcelone en 1992.

Si vous êtes adepte du tennis, ici il n’y a qu’une règle qui diffère : c’est la règle du 2e rebond. Ce qui veut dire que le joueur peut taper la balle après le 2e rebond. Autre subtilité : le joueur peut perdre le point s’il utilise un de ses pieds pour freiner ou se stabiliser ou s’il ne garde pas le contact de l’une des deux fesses avec son fauteuil lorsqu’il frappe la balle.

A quoi ressemble le fauteuil des tennismen ?

Le fauteuil pèse en moyenne 10 kilos. Il possède plusieurs accessoires qui permettent d’être le plus mobile possible. Il y a par exemple une sangle pour fixer les genoux et une ceinture abdominale. Le fauteuil est doté d’une roulette anti-bascule à l’arrière. Enfin, les roues sont spécialement inclinées pour être encore plus rapide et stable.

Tous ces accessoires n’ont qu’un objectif : ne faire qu’un avec son fauteuil. Il y a un vrai enjeu à trouver l’équilibre parfait. Est-ce que vous préférez une position plutôt haute, plutôt basse, quelle est la meilleure position des pieds ? Car, plus vous serez à l’aise dans votre fauteuil, plus vous serez mobile et plus votre poussée sera efficace.

La mobilité, l’atout essentiel de la discipline

En para-tennis, le fauteuil ne doit jamais être à l’arrêt. Outre la mobilité, l’autre qualité indispensable pour progresser dans la discipline est le replacement. Le tennisman doit penser à être un peu plus éloigné de sa ligne de fond de court, ce qui permet d’avoir plus de temps pour apprécier la trajectoire de la balle. Le joueur doit aussi faire preuve d’habilité pour apprendre à pousser sur les roues de son fauteuil tout en tenant sa raquette dans une main.

Enfin, et c’est sûrement l’un des éléments les plus difficiles à contrôler, mais aussi le plus élégant, les joueurs doivent maîtriser les pivots. Un pivot peut se définir comme la chorégraphie sur le court. Cela revient à dessiner un 8 sur le terrain. L’objectif est de garder un certain élan avant de frapper la balle. Cela évite aussi de faire marche arrière avec le fauteuil, ce qui fait perdre bien trop de temps.

Évidemment, réaliser un pivot amène forcément le joueur à ne pas faire face au jeu pendant un court instant mais, un coup d’œil derrière l’épaule pour savoir où est la balle et l’adversaire… Et la balle de match est entre vos mains.

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Ciné-ma différence – A Cherbourg-en-Cotentin, le cinéma s’ouvre aux handicaps….

Le 7e art Cherbourgeois s’ouvre aux handicaps. Le Palace à Equeurdreville-Hainneville et l’Odéon à Cherbourg proposent des séances de cinéma adaptées aux personnes en situation de handicap. Cinq par an, la première est prévue le samedi 25 novembre 2017. Un dispositif unique dans la Manche.

Ciné-ma différence, ce sont des séances ouvertes à tous, spectateurs en situation de handicap ou pas. « L’objectif est de permettre à une personne, avec des comportements sociaux particuliers, comme un applaudissement à contretemps, un cri ou un rire bizarre, d’assister à des séances conviviales et non pas à des séances réservées », explique Catherine Morhange, directrice du réseau national Ciné-ma différence. « Dans une salle de cinéma, on devrait se sentir le bienvenu. Ce n’est pas le cas pour les personnes avec un trouble du comportement », ajoute Frédéric Bastian, maire adjoint de Cherbourg à la solidarité. L’idée est « de redonner confiance et de changer le regard du public sur le handicap. »

54 salles en France

La Ville se fait aider par le réseau Ciné-ma différence, créé en 2005, à Paris. « Nous avons 54 salles en France dans le réseau, 1 650 films projetés et plus de 110 000 spectateurs. Et ça marche », se réjouit Catherine Morhange. Le son est baissé. La lumière éteinte progressivement. L’accueil et l’information sont assurés par des bénévoles, aujourd’hui une dizaine, présents pendant toute la séance pour aider et informer.

Pour s’inscrire : tél. 02 33 87 89 77. Cinq séances par an sont programmées. Tarif 4 € et gratuit pour l’accompagnant. La première aura lieu samedi 25 novembre, au Palace.

Source OUEST FRANCE.

Inquiétant !!! Manque de moyens à l’hôpital de Millau : « Il y a un mal-être qui s’installe chez le personnel »…

Des membres du personnel de l’hôpital de Millau organisent une grande marche ce dimanche 15 octobre vers Montpellier pour sauver leur établissement, menacé par la suppression de 47 postes et endetté à hauteur de 30 millions d’euros.

Le centre hospitalier de Millau en difficulté

Le personnel de l’hôpital de Millau organise, dimanche 15 octobre, une marche vers Montpellier pour alerter la population sur les difficultés financières de leur établissement, endetté de 30 millions d’euros. Un plan prévoit la suppression de 47 emplois. Christian Barbut, porte-parole du syndicat SUD-CGT à l’hôpital, s’inquiète du mal-être du personnel.

France info : Expliquez-nous les raisons de cette marche ?
Il y a un plan de performance qui stipule la perte de 47 emplois à l’hôpital de Millau, à cause d’une dette de 30 millions d’euros. Actuellement, on en a perdu une vingtaine, et on s’aperçoit que ça dysfonctionne. Le personnel n’en peut plus, et on va encore devoir en perdre 27. Cela concerne tous les secteurs : les administratifs et les soignants. C’est très tendu. Donc nous avons décidé de dire qu’il faut arrêter la suppression des emplois car cela ne fonctionne plus. Il y a un mal-être qui s’installe chez le personnel. On nous répond souvent qu’on va mettre des structures pour nous accompagner. Mais ce n’est pas ce qu’on demande. On ne demande pas de soigner les soignants qui vont mal. On veut arrêter, en amont, les suppressions d’emplois.

Les suppressions de postes est la cause la plus saillante. Mais vous avez aussi perdu un-tiers des lits. Vous dîtes que vous ne voulez pas de la compassion mais simplement pouvoir faire votre travail normalement et accueillir les patients dans de bonnes conditions….
C’est ça. On a choisi ce métier parce que, souvent, on l’aime. On est prêt à donner pour les gens qu’on accueille. C’est notre fonction. Mais dans ces conditions, on estime qu’on n’est plus en capacité de le faire. Même si on essaie, cela devient très difficile. Il y a des causes structurelles de ce déficit, qui sont les remplacements médicaux. Cela coûte une fortune. Cela fait partie de la pénurie médicale. On demande au personnel de le financer.

Ce sont des choses qui se passent ailleurs en France. C’est un secteur régulièrement sous pression…
Oui, cela concerne l’ensemble des collègues. Il y a une dégradation du service public hospitalier. On perd de la qualité, matérielle notamment. Il y a souvent des sols mal faits, des ascenseurs en panne. Derrière cette marche, on appelle l’ensemble des hospitaliers à dire « Ça suffit ! ». Nos financements ne sont plus adaptés. On est sous-doté. On met volontairement les hôpitaux en difficulté.

Votre marche se déroule en cinq étapes jusqu’à Montpellier, où se trouve l’Agence régionale de santé (ARS). Vous savez si vous allez être reçus ?
Nous allons être reçus par notre directeur général à Montpellier. A ma connaissance, on n’a toujours pas de réponse pour un rendez-vous à l’ARS. En tous les cas, le personne hopitalier déposera une motion pour dire le mal-être de ce que nous vivons.

Source FRANCE TV.

 

Basket-ball – CahorSauzet se dote d’une équipe handisport….

Cahors – Une équipe de basket handisport vient d’être créée au sein du CSB, qui aura pour nom : CahorSauzet Basket Fauteuil.

Sports - Sports handicap

 

 

 

 

 

 

 

Lors de sa présentation, au palais des sports de Cahors, en présence des dirigeants du club, sponsors et bénévoles, le président de CahorSauzet Basket Éric Brehier a salué le rôle social essentiel du club, depuis son arrivée il y a quatre saisons. Des actions sont ainsi menées avec le Secours populaire, Hôpital Sourire, le basket loisir, le basket adapté (CSB-Foyer Lamourous), et ce même jour la signature d’une convention avec l’association Les Bouchons d’amour, représentée par M. Lacrampe, sans oublier le basket santé qui verra le jour en janvier 2018.

Philippe Labarthe, le nouveau référent club du basket fauteuil a présenté la section handi créée en mai dernier. Cette initiative de Philippe Bédué fait suite à la volonté de certains joueurs de rugby fauteuil du club de Cahors de diversifier leurs activités sportives handi, et de permettre au plus grand nombre d’accéder à une pratique nouvelle, plus abordable physiquement.

Le handibasket nécessite un matériel adapté ; le coût d’un fauteuil spécifique varie entre 3 500 € et 7 000 €. Grâce au concours du CCAS du Grand Cahors représenté par Noëlle Boyer, adjointe au maire de Cahors pour le handicap, la section profitera de deux véhicules indispensables pour le transport des joueurs et du matériel.

Certains sponsors ont déjà rejoint le CSB Fauteuil et le club de Pavie (Auch) a aimablement fourni cinq fauteuils en location-vente. Cependant, cinq fauteuils supplémentaires seraient nécessaires pour une pratique plus confortable.

Le CSB Fauteuil évoluera en nationale 2, dans une poule composée des clubs de Pau, Muret, Toulouse, Pavie, Angoulême, Marennes d’Olèron et Clermont-Ferrand. Le groupe compte actuellement onze joueurs : Mourad Assara, Dany Denuwelaere, Murphy Verlingue, Quentin Tortajada, Guillaume Delabaca, François Grau, Muriel Renou, Médérick Gaubert, Jérôme Seixas, Jérôme Leroux et William Leroux.

Source LA DEPÊCHE.

Handisport – Lou Braz-Dagand vise les JO de 2022 à Pékin…

Handisport – Ski – En 2014, une toute petite tique a piqué son destin. Au vif. Elle l’a cloué dans un fauteuil et privé de l’usage de ses jambes.

Handisport - Lou Braz-Dagand devant les paires de skis qu’il utilise en une année.

Lou Braz-Dagand, âgé aujourd’hui de 22 ans, a choisi de rebondir, via le ski. Après avoir failli en mourir (en deux jours, le jeune cusillard avait perdu l’usage de la parole, de la vision, de ses bras et de ses jambes), il s’est jeté à corps “gagné” dans la compétition. Il ne lui manque “plus que” l’usage de ses jambes. Voilà deux ans qu’il dévale les pistes dans un fauteuil adapté pour décrocher des médailles. En équipe de France, il est en train de récolter des fonds afin de pouvoir financer ses déplacements et son matériel (qu’il met à rude épreuve).

Il compte participer à la coupe d’Europe aux Pays-Bas mi-novembre, à une autre en Autriche en décembre, à la coupe du monde à Tignes en janvier… autant d’objectifs qui nécessitent au moins 15 000 euros. Le fauteuil adapté coûte à lui seul pas moins de 9 000 euros.

D’où l’appel à la générosité qu’il lance auprès des particuliers pour réunir cette somme. Il a même créé une association pour inciter aux dons.

Le monsieur “mobilité réduite” de la station de Tignes

Et parce qu’il ne reste jamais le regard rivé sur la même spatule, il a décidé d’aller chercher des sponsors lui-même. Une entreprise d’Alby-sur-Chéran a édité des autocollants à son nom, une autre a composé un dossier de sponsoring. Une célèbre marque de ski lui fournit ses “planches”.

Il est devenu le “monsieur mobilité réduite” de la station de Tignes où désormais il habite et travaille. Après avoir obtenu une licence en commercialisation en services sportifs, dans le cadre d’un sports études, il a en charge l’événementiel de la station savoyarde. Après un stage qui lui a permis de mettre en place le “Tignes Trophy” en avril dernier, il a décroché une promesse d’embauche.

Il devrait officiellement prendre ses fonctions au printemps prochain après avoir passé son hiver à slalomer entre les portes et raser avec ses skis aiguisés comme des lames, les bosses glacées.

Son but ? Grimper sur un podium aux Jeux paralympique de 2022… et inciter tous les jeunes à mobilité réduite à essayer le ski en fauteuil. Paraît-il, que si près du sol, les sensations sont décuplées. Comme au contact de ce jeune homme dont la détermination est une ligne de vie.

Source LE DAUPHINE.