Ce qu’il faut savoir des risques liés à l’utilisation du « slime », cette pâte gluante dont raffolent les enfants…

Slime – Plusieurs cas d’atteintes cutanées ont été rapportés aux agences de surveillance sanitaires.

Slime - pâte à malaxer bleue

Attention, ce jeu peut se révéler dangereux. Les autorités sanitaires alertent, vendredi 4 mai, sur les risques liés à l’utilisation du « slime », une pâte visqueuse colorée prisée par les enfants. « Des ingrédients utilisés pour la fabrication maison contiennent des substances chimiques toxiques », prévient l’Agence de sécurité sanitaire dans un communiqué.

Le « slime » est vendu en kits dans les magasins de jouets, ou fabriqué à la maison à partir de produits tels que de la colle à papier et de la lessive, grâce à des tutoriels disponibles sur internet. « Plusieurs cas d’atteintes cutanées en lien avec la fabrication et la manipulation de « slime » maison ont été rapportés à l’Anses par les centres antipoison, le réseau de vigilance en dermato-allergologie Revidal-Gerda et le réseau AllergOS », écrit l’agence.

Qu’est-ce que je risque ?

Plusieurs cas d’atteintes cutanées en lien avec la fabrication et la manipulation de « slime » maison ont été rapportés aux autorités sanitaires françaises.

Deux cas de sévères brûlures ont également été rapportés, au Royaume-Uni puis aux États-Unis (liens en anglais). Des jeunes filles ont eu les mains pelées, d’un rouge très vif, après avoir été en contact avec le « slime », relate Allodocteurs.

Ces produits contiennent tous des conservateurs allergisants ou irritants, explique l’Anses. Plusieurs cas d’atteintes de la peau et des ongles (brûlures, rougeurs, eczéma, démangeaisons), ont par ailleurs été observés par les réseaux de surveillance. Par ailleurs, l’utilisation de colles dans certaines recettes disponibles sur internet « expose les consommateurs, et surtout les enfants, à des solvants dont certains peuvent provoquer des irritations des yeux, des voies respiratoires et sont toxiques pour le système nerveux central », poursuit l’agence.

Du côté des colorants, utilisés pour la fabrication de « slime » maison, ils « ne sont pas tous de nature alimentaire ou destinés à être en contact avec la peau », alerte l’agence.

L’acide borique, ou borax, utilisé pour rendre la pâte élastique, peut également provoquer des brûlures. « Très concentré, l’acide borique peut servir de détergent », explique à Allodocteurs la dermatologue Séverine Lafaye.

Que faire en cas de brûlures ?…..

 

Comment jouer avec le « slime » en toute sécurité ?…..

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Source France TV.

 

JO de Paris-2024 : occasion en or d’améliorer l’accessibilité des transports…

Les personnes handicapées fondent de grands espoirs sur les jeux Olympiques de Paris en 2024 pour favoriser une meilleure accessibilité des transports et notamment du métro, qui leur est largement fermé avec ses volées de marches et rares ascenseurs.

JO de Paris-2024 : occasion en or d'améliorer l'accessibilité des transports

« Les JO sont une opportunité de progresser qui ne va pas se représenter de si tôt », a souligné auprès de l’AFP Nicolas Mérille, un représentant de APF France handicap et du Collectif pour une France accessible, avant la journée mondiale de l’accessibilité du 30 avril.

Des aménagements sont d’ores et déjà prévus pour faciliter les déplacements des personnes en fauteuil roulant, âgées ou avec des poussettes : les futures lignes de métro du Grand Paris Express – attendues à partir de 2024 – doivent être complétement accessibles, souligne Laurent Probst, directeur général de IDF Mobilités.

Mais « aucun projet de mise en accessibilité des stations du réseau de métro historique n’est prévu », regrettaient le président de l’APF Alain Rochon et la présidente du comité paralympique (CPSF), Emmanuelle Assmann, dans une lettre au Premier ministre Edouard Philippe en octobre. « Compte tenu de l’ancienneté du réseau, les travaux sont en effet jugés trop complexes, trop chers et non prioritaires ».

Seules les neuf stations de la ligne 14, la plus récente, sont accessibles, soit 3 % des stations de métro.

La capitale française pâlit de la comparaison avec Londres, où le maire Sadiq Khan a annoncé fin 2016 un investissement de 200 millions de livres, pour porter de 26 % à 40 % en 2022 la proportion de stations accessibles.

Outre-Manche, « il a fallu la conjonction de deux facteurs : la mobilisation des associations, qui ont organisé des manifestations, et le coup de booster d’être ville organisatrice des JO en 2012 », souligne M. Mérille.

Moins dense que celui de Paris, le métro londonien est aussi beaucoup plus étendu jusqu’à la grande banlieue, et comporte un nombre important de stations aériennes, plus faciles à aménager.

Normes de sécurité…

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Source LE POINT.

INDRE – Le Blanc accueille le premier stage pour parachutistes handicapés organisé par la fédération française…

Du 23 au 27 avril, l’aérodrome du Blanc accueille le premier stage organisé par la fédération française de parachutisme à destination des personnes handicapées. Une dizaine de sportifs venus de tout l’hexagone y participent.

Le Blanc accueille le premier stage pour parachutistes handicapés

C’est une première pour la fédération française de parachutisme : un stage de handifly, c’est-à-dire de parachutisme adapté aux personnes handicapées. Et pour cette première, c’est l’aérodrome du Blanc qui a été choisi. La vice-présidente de la fédération, Marie-Claude Feydeau, justifie ce choix en quelques mots : « C’est parce qu’on est bien ici ». On estime à environ 400 le nombre d’handicapés qui pratiquent le parachutisme en France, mais jusqu’ici, chacun pratiquait de son côté, en fonction des possibilités offertes par l’école la plus proche. Marie-Claire Feydeau raconte : « Depuis plusieurs années, la fédération réfléchit au handicap. J’ai souhaité structurer ce cadre handi, mettre en place une commission, m’entourer d’experts. Maintenant nous avons un savoir-faire. C’est un premier stage, mais n’en doutons pas, il y en aura désormais tous les ans ».

« Une énorme sensation de liberté »

Ancien champion paralympique de ski et d’escrime, Cyril Moré est novice dans la discipline. Mais il a « accroché » dès son premier saut. Pour lui, l’essentiel avant de se lancer est d’avoir confiance dans son binôme : « le moniteur a sa personne handi collée à lui. On fait corps pendant la chute. Au moment de l’atterrissage, on a tout un système qui permet de regrouper les jambes et de se poser en toute sécurité ». Claire Duverger a un peu plus d’expérience, elle a déjà participé au championnat de France. C’est avec des yeux pétillants qu’elle raconte ce que lui procure ces sauts en parachute : « ce sont des sensations assez magiques. Pour résumer, c’est une énorme sensation de liberté. Et par rapport aux valides qui pourraient penser que notre vie est monotone, quand on leur dit qu’on saute d’un avion, ça a un petit côté sympa, je l’avoue ». La jeune femme se prépare pour le challenge européen de Moscou au mois de juillet puis pour le championnat de France prévu à Vichy du 2 au 5 août.

Source FRANCE BLEU.

Rennes. Sport et handicap se donnent la main pour aller plus loin….

Sport et handicap – Des étudiants de l’Institut d’études politiques (Sciences-Po Rennes) et de la filière sportive de l’université de Rennes 2 (Staps) ont organisé la journée rennaise du sport et du handicap, ce samedi, sur l’esplanade du Général de Gaulle.

Sport et handicap

L’esplanade du Général de Gaulle a accueilli de nombreuses animations, ce samedi, pour faire connaître la variété des disciplines sportives ouvertes aux personnes handicapées. Des étudiants de l’Institut d’études politiques (Sciences-Po Rennes) et de la filière sportive de l’université de Rennes 2 (Staps) sont à l’origine de cette journée rennaise du sport et du handicap, dont c’est la seconde édition.

Des champions du handisport

Deux parrains de renom étaint présents pour montrer aux plus motivés qu’ils peuvent rêver de podium : Eric Lindmann, champion paralympique de natation et Esteban Henriot, joueur de l’équipe de France de handibasket. « L’année dernière, pour une première, nous avions réuni plus de 1 000 personnes », indiquent les organisateurs, qui espèrent faire autant cette année.

Les valides peuvent aussi pratiquer

L’objectif est sans doute atteint car, malgré quelques brèves averses l’après-midi, la météo a été idéale pour attirer du monde autour des stands (foot et basket fauteuil, danse, vol à voile, tennis de table, fléchettes, arts martiaux, etc.). Chacun peut s’essayer aux différentes disciplines, aussi bien des valides que des non-valides.

Source OUEST FRANCE.

PSG : Quentin, le petit garçon autiste, va finalement rencontrer Kylian Mbappé ce dimanche…

Initialement prévue à la mi-mai, la rencontre entre Quentin et Kylian Mbappé aura lieu ce dimanche 15 avril 2018 à l’occasion du match PSG – Monaco (21h).

Grâce à un message de sa maman sur les réseaux sociaux, ce petit garçon autiste va rencontrer son idole et avoir son maillot dédicacé. 

Le rêve de Quentin va se réaliser grâce à un Kylian Mbappé au grand coeur

Quentin va vivre une soirée extraordinaire. Ce petit garçon autiste, qui va fêter ses 10 ans le 5 mai 2018, sera l’invité de Kylian Mbappé à l’occasion du match PSG – Monaco ce dimanche à 21h. Fan du PSG et du joueur, il avait un rêve : avoir un maillot dédicacé par son idole. Le 2 avril dernier, Anne, sa maman, a diffusé un message sur les réseaux sociaux pour tenter d’exaucer le rêve de son fils. Kylian Mbappé a répondu et il a tout organisé pour Quentin. Il est prévu que Quentin soit en bord de pelouse lors de l’échauffement et ensuite, il suivra le match placé derrière le banc de touche. À la fin de ce match, qui va peut-être couronner le PSG champion de France, Quentin ira rencontrer Kylian qui lui donnera le maillot dédicacé.

Source FRANCE BLEU.

 

Une journée pour briser les barrières du handicap…

Caenpus. Pour la 4e année consécutive, les étudiants en Staps (sports) ont organisé, mercredi, une rencontre handivalide afin de sensibiliser le public aux activités physiques adaptées.

« Les élèves d’IME (Institut médico-éducatif) ne devraient pas tarder. On les accueille avec un chocolat, un petit gâteau et ensuite on les dirige vers les différentes activités », explique Florian, étudiant en 3e année. Tir à l’arc, volley-assis ou encore Mölkky, ils auront l’embarras du choix. «On prépare cette journée depuis octobre alors on a envie que cela fonctionne et qu’il y ait du monde », appréhende un peu Camille, pendant qu’Alicia termine d’afficher des photos : «Nous avons contacté plusieurs sportifs handisports pour les inviter aujourd’hui. Même si personne n’a pu faire le déplacement, on a eu des réponses et des encouragements pour notre initiative.»

Un peu avant 10 h, un premier groupe arrive, il faut les accueillir et finir d’installer le matériel. D’autant plus que le rythme s’accélère avec l’arrivée de ce groupe 12-15 ans venu de Fleury-sur-Orne. « On est trop contents d’être là, s’exclame Ferdinand, 13 ans. Moi, je veux faire du foot, je suis champion de tir au but. »

Pour commencer, ce sera hockey-fauteuil, et direction le gymnase, où Eric Levallois, joueur de l’équipe de France de hockey-fauteuil, les attend. Les élèves apprivoisent le fauteuil, puis le maniement de la crosse. « Gardez bien les crosses à la main, le bec vers le haut. Attention à ne pas mettre vos pouces dans les roues du fauteuil », les avertit Eric Levallois. Pendant que la partie débute tranquillement, d’autres ateliers sont ouverts au public.

Dans la salle de danse, Andréa, étudiante en 3e année, parle du handicap avec une étudiante en médecine : «La danse est un super moyen d’expression et de réappropriation de son corps, quel que soit ce corps. C’est important pour l’estime de soi.»

À l’étage, Floriane, éducatrice spécialisée, a préparé un coin initiation à la langue des signes. « Ce n’est pas vraiment un cours mais plutôt un moment pour répondre aux demandes, pour comprendre les différents types de surdité et éventuellement apprendre quelques signes. »

A 11 h, d’autres groupes continuent d’arriver et se répartissent au sein des ateliers. La journée handivalide ne fait que commencer…

Source OUEST FRANCE.

Bavilliers – Sport et handicap Des lycéens belfortains champions de France de boxe…

En remportant le titre de champion de France UNSS de boxe en sport adapté, la section du lycée Diderot de Belfort met en lumière la pratique du sport partagé.

Un pas de plus pour l’inclusion des personnes en situation de handicap.

Bavilliers - Sport et handicap Des lycéens belfortains champions de France de boxe

Ce n’est pas une victoire mais des victoires. C’est ce qui ressort du récit que fait Vincent Jeudy, professeur d’éducation physique et sportive au lycée Diderot, du titre de championnat de France UNSS [Union nationale du sport scolaire : N.D.L.R.] de boxe en catégorie sport partagé glané au mois de mars à Vendôme dans le Loir-et-Cher. « C’est l’aboutissement d’un projet d’inclusion par les activités sportives », résume-t-il.

La première victoire est d’avoir pu constituer une équipe qu’il a conduite jusque dans le Loir-et-Cher : « Nous voulions partir avec deux équipes mais c’est loin d’être simple d’un point de vue logistique. »

Car aujourd’hui, il est toujours compliqué d’emmener des jeunes en situation de handicap. « L’an dernier, nous avions déjà essayé mais sans réussite », poursuit l’enseignant. « En fait, cette année, la médaille, on la gagne en amont, en réussissant à organiser ce déplacement. »

Preuve des grandes difficultés quand il s’agit d’assurer l’accueil de jeunes en situation de handicap, le lycée Diderot se retrouve seul en compétition alors « qu’il existe d’autres équipes. C’est un parcours du combattant en matière de logistique, savoir où dormir, qui peut assurer les soins au besoin, ou plus simplement de convaincre les parents de laisser leur enfant prendre part à ces compétitions. »

Médiatiser

Les pisse-froid diront que c’est une victoire sans avoir concouru. Certes. Mais la fierté des jeunes d’avoir pu exercer leur sport à l’intérieur d’un championnat de France qui réunissait valides et non-valides est « grande ». « J’ai beaucoup apprécié que le ring du sport adapté ait été installé au milieu des autres rings des autres catégories », remarque Vincent Jeudy.

Lise Gaag, l’un des membres de l’équipe, a ainsi pu se mesurer amicalement à Johanna Wonyou, championne de France 2016, 2017 et 2018, qui a accepté pour l’occasion de s’installer dans un fauteuil roulant et se mettre dans la situation de ces jeunes. « Elias Frihas, membre de l’équipe de France depuis sept ans, et Michel Mothmora, champion du monde WBF poids moyen en 2016, sont aussi venus encourager et échanger avec les jeunes. Ce sont des symboles forts. C’est aussi un moyen de médiatiser le sport partagé. »

Preuve que les choses bougent, Lise Gaag a d’ailleurs été récompensée du « prix spécial de la compétition » et a eu droit à une haie d’honneur. Autant de signes qui feront que l’année prochaine le lycée Diderot ne sera plus seul. « C’est tout ce que j’espère. Il faut que nous réussissions à installer une dynamique. » À Diderot, l’objectif sera d’emmener deux équipes au prochain championnat de France.

 

Dax : un rugbyman sauvé grâce au défibrillateur offert 30 minutes plus tôt au club…

« On s’est congratulé comme une équipe qui avait gagné un match », a raconté, ému, le président de l’association Au cœur des jumeaux qui a offert le défibrilateur au club de rugby, a rapporté France Bleu Gascogne dimanche.

Défibrilateur

Un joueur de rugby a été sauvé samedi 24 mars à Dax (Landes) grâce à un défibrillateur offert une demi-heure plus tôt par une association, a rapporté France Bleu Gascogne dimanche.

L’homme, âgé de 57 ans, était en train de s’échauffer au stade du Gond à Dax pour le tournoi annuel des vétérans, quand il a fait un malaise cardiaque et s’est effondré. Aussitôt, ses camarades, dont un ancien professionnel des pompiers de Paris, l’ont pris en charge. Après des massages cardiaques et trois chocs avec un défibrillateur, le cœur est reparti.

« J’en ai encore les larmes aux yeux »

Incroyable coïncidence, Jean-Michel Campistron, président de l’association Au cœur des jumeaux venait tout juste d’offrir ce défibrillateur qui a sauvé une vie. « Tout le monde était heureux. On s’est congratulé comme une équipe qui avait gagné un match. J’en ai encore les larmes aux yeux », a raconté Jean-Michel Campistron au micro de France Bleu Gascogne.

Son association organise des distributions gratuites de défibrillateurs aux clubs sportifs des Landes, de la Gironde et des Pyrénées-Atlantiques depuis presque sept ans. C’est la deuxième fois qu’une vie est sauvée grâce à un appareil offert par l’association. En mai 2017, l’entraîneur du club de rugby de Saint-André-de-Cubzac, avait utilisé la machine pour sauver un spectateur en arrêt cardiaque dans les tribunes du stade d’Ychoux dans les Landes.

Depuis sa création en novembre 2011, l’association Au cœur des jumeaux a remis gratuitement 127 défibrillateurs aux clubs sportifs du département.

Source France Info.

Jeux Paralympiques. Marie Bochet : « Ouvrir les mentalités sur le handicap en France »…

Revenue en France après avoir remporté 4 médailles d’or aux Jeux paralympiques de Pyeongchang, Marie Bochet s’est exprimée sur le handicap en France.

Selon l’athlète française « Il faut ouvrir un petit peu les mentalités sur le handicap en France, faire rendre compte aux personnes valides que les personnes handicapées sont quand même capables de faire de belles choses. »

Marie Bochet : « Ouvrir les mentalités sur le handicap en France »

4 médailles d’or plus tard, Marie Bochet est revenue des Jeux paralympiques de Pyeongchang avec un message fort. La championne paralympique s’est exprimée pour le média Brut. sur sa situation et celle de personnes handicapées en France : « Il faut ouvrir un petit peu les mentalités sur le handicap en France, faire rendre compte aux personnes valides que les personnes handicapées sont quand même capables de faire de belles choses.» a déclaré l’athlète de 24 ans « Faire rendre compte aussi en personnes en situation de handicap que cet handicap n’est pas une limite mais peut-être une ouverture sur de nouvelles aventures.»

La skieuse a aussi tenu à s’adresser directement aux jeunes en situation de handicap et qui souhaiteraient devenir athlètes : « Le sport pour moi, c’est vraiment la plus belle école de la vie, on apprend énormément de choses, on apprend déjà à se connaître, à connaître nos limites, à connaître notre corps et on apprend à connaîtres des personnes aussi. Je côtoie des personnes en situation de handicap de naissance ou par accident et ce sont des histoires de vie qui te font grandir et qui te font relativiser sur certaines choses de la vie. Lancez-vous, essayez, ce sera forcément une expérience positive. »

Source OUEST FRANCE.

Le boom de l’équithérapie dans le nord Franche-Comté…

Améliorer le bien-être des personnes en situation de handicap moteur ou mental, c’est l’objectif de l’équithérapie. Une approche qui se développe à grands pas dans le nord Franche-Comté.

La région compte une trentaine de centres équestres qui proposent ce type d’accueil.

équithérapie

L’équithérapie se développe dans le nord Franche-Comté. Cette approche vise à améliorer le bien-être de personnes autistes et en situation de handicap, à travers l’équitation. A Chèvremont (90), cela fait 5 ans que des groupes de jeunes autistes et polyhandicapés (personnes souffrant de plusieurs handicaps) sont accueillis. Dans le Territoire de Belfort il existe au moins 4 centres similaires, même si tous ne proposent pas un accompagnement régulier.

Renforcer la confiance en soi

Les parents d’enfants polyhandicapés et autistes sont les premiers à observer les effets de la pratique de l’équitation sur les comportements de leurs enfants.  Ils sont nombreux à souligner la confiance en soi que peut apporter cet exercice. Marie Jeanne est mère d’une personne autiste, aujourd’hui adulte, qui a suivi plus jeune des ateliers d’équitation. Une pratique qui a notamment permis à son enfant de se responsabiliser dit-elle.

« On a vu quelqu’un de super heureux sur son cheval, très fier de lui »- Marie Jeanne, maman d’une personne autiste

Ces effets positifs sur les personnes en situation de handicap ou autistes, les moniteurs d’équitation les observent également. « Ça les apaise beaucoup. On a des enfants qui sont des fois un peu perturbés, un peu dans tous les sens, et le poney ça les pose, ça les apaise » détaille Claire Dravigney, monitrice et gérante du centre équestre Les p’tits bouts, à Chèvremont (90).

Favoriser l’insertion

A travers la pratique du cheval et du poney, plusieurs centres équestres cherchent également à améliorer l’insertion des personnes en situation de handicap et les personnes autistes. Claire Dravigney aimerait ainsi pouvoir les intégrer dès l’année prochaine dans les cours avec les autres enfants.

Un mode de thérapie en plein essor

L’équithérapie a gagné du terrain ces dernières années dans le nord Franche-Comté. On compte environ une trentaine de centres équestres pouvant accueillir des personnes polyhandicapées et autistes dans la région. Le matériel pour pouvoir monter s’adapte lui aussi. A Chèvremont, le centre équestre vient de se doter récemment de nouveaux « outils », comme par exemple de selles adaptées, pour aider les jeunes à bien se maintenir une fois sur le poney ou le cheval. En revanche, le nombre de moniteurs spécialisés disposant d’une formation en équithérapie reste assez faible. On en compte moins de dix en Franche-Comté.

Source France Bleu.