Accessibilité Handicap – Carhaix. Vieilles Charrues et handicap, une pétition sur Internet…

Société – Accessibilité Handicap – L’association Main-Forte a créé une pétition sur Internet. Elle a pour but de demander la gratuité des accompagnants de personnes en situation de handicap sur le site des Vieilles Charrues. Le directeur répond.

L’association Main-forte a lancé une pétition sur le Net pour demander la gratuité du festival des Vieilles Charrues de Carhaix (Finistère) pour les accompagnants des personnes en situation de handicap.

L’association estime que certaines personnes handicapées « doivent, jusqu’à présent payer deux fois plus cher » et que certains sont « contraints de renoncer à s’y rendre ».

La réponse du directeur

A priori, les Vieilles Charrues ne changeront pas leur formule. Mais le directeur, Jérôme Tréhorel se dit « attristé » par cette pétition qui « cache les actions spontanées que nous mettons en œuvre pour les publics en situation de handicap. Chaque année, nous en recevons 900 et nous mettons beaucoup en œuvre pour leur permettre de vivre pleinement le festival. Une centaine de bénévoles les accompagnent. Nous avons des plateformes adaptées près des scènes, des parkings et campings spécifiques, des frigos et des tentes à disposition pour les soins… ».

Source OUEST FRANCE.

 

Handisport – L’Isérois Florian Jouanny est le premier athlète tétraplégique européen à terminer un IronMan

Handisport – Florian Jouanny, tétraplégique, a réussi un exploit : terminer un IronMan, une grande première pour un Européen. Il a participé au triathlon de Barcelone et a réussi à rejoindre la ligne d’arrivée en moins de 15 heures.

En 14 heures et 55 minutes, Florian Jouanny a réussi un exploit : terminer un IronMan, une première pour un athlète tétraplégique européen. Le sportif a pris le départ samedi 30 septembre du triathlon de Barcelone. « L’expérience était géniale, avec tout le public et l’engouement autour de la couse », nous a-t-il raconté.

La course, l’épreuve la plus difficile

Le marathon a été l’épreuve la plus éprouvante pour Florian Jouanny. « Peu accessible en fauteuil, avec des passages en sable et la foule nombreuse » ont rendu le périple difficile. Accompagné d’un ami et de son père, il était près de terminer l’épreuve… Quand il a crevé. Le trou, trop important, ne pouvait être réparé. Il a donc fini la course avec un pneu percé, qui roule moins vite.

Mais malgré les petits soucis du parcours, Florian Jouanny est fier. Fier d’avoir atteint son objectif, grâce à une préparation minutieuse de trois ans, à raison de 10 à 20 heures d’entraînement par semaine, tout en poursuivant ses études dans les métiers de l’industrie, à l’UGA.

Pendant la course, je me disais : plus jamais ça ! Dès le lendemain, je pensais : vivement le prochain !

Pour arriver à ses fins, l’athlète avait aussi lancé un appel à contribution, sur Internet. En plus d’être arrivé à financer l’achat d’un fauteuil d’athétisme, un inconnu lui a fabriqué une combinaison spéciale sur mesure pour la natation.

Porté pas sa réussite, le jeune homme ne compte pas s’arrêter là. Il va d’abord se reposer pendant les prochaines semaines. Mais il garantit qu’il sera bientôt au départ d’un autre IronMan. « Pendant la course, je me disais plus jamais ça. Et dès le lendemain, je pensais : vivement le prochain ! ».

Source FR3.

Mucoviscidose – Le Sétois Christophe Roussel veut traverser l’Atlantique à la rame pour combattre la mucoviscidose…

Mucoviscidose – Le skipper Christophe Roussel met son embarcation à l’eau aujourd’hui dans le port de Sète. Il prépare activement sa participation à la transatlantique à la rame, Sénégal/Guyane en 2018. Son objectif : sensibiliser à la mucoviscidose, cette maladie du souffle dont sa fille est atteinte.

Son embarcation s’appelle « Nouveau souffle ». Elle prend la mer pour la première fois ce mercredi à Sète pour plusieurs essais et tests de sécurité dans le port. L’occasion pour le skipper, Christophe Roussel, de présenter son projet: participer à une course d’avirons exceptionnelle, la traversée à la rame entre le Sénégal et la Guyane française. Le tout au nom ce cette association, « Nouveau souffle », qui défend les enfants atteints de mucoviscidose.

Christophe Roussel est un entrepreneur de 42 ans basé à Sète. En 2017 il se lance un nouveau défi : participer à la course Rame-Guyane 2018. Cette navigation transatlantique à l’aviron s’effectue en solitaire entre le Sénégal et la Guyane française. Les rameurs doivent traverser l’océan Atlantique sans assistance et sans escale dans des yoles monotypes de huit mètres de long. À l’aviron, c’est la plus longue course au monde et la seule course transocéanique en solitaire.

Le skipper héraultais explique : « Je voulais me lancer un nouveau défi, en affrontant l’Atlantique au raz de l’eau, en harmonie avec la mer. Se retrouver seul dans l’effort, sans communications, sans bruit, sans rien. Etre seul, dans une méditation, réfléchir et écouter ce qui se passe. Je voulais vivre l’expérience de supprimer tout notre confort et de revenir à l’essentiel ».

Depuis un an Christophe Roussel s’entraîne tous les jours avec le soutien du club d’aviron Sétois, prépare son bateau et recherche des fonds pour financer son projet. En décembre 2018 il sera sur la ligne de départ au Sénégal pour porter haut les couleurs de son association « Nouveau Souffle »

« Nouveau souffle » contre la mucoviscidose

L’an dernier, Christophe Roussel crée l’association « Nouveau Souffle ».

Son objectif :
– lever des fonds pour soutenir la rechercher à trouver le traitement contre la mucoviscidose, qui reste une maladie respiratoire incurable aujourd’hui
– représenter les enfants atteints de la mucoviscidose dans des défis sportifs et médiatiques.

Si ce combat lui tient tant à coeur, c’est parce que sa fille est atteinte de la maladie. Avec cette association, Christophe Roussel veut accompagner l’Association Grégory Lemarchal en lui reversant 50% des fonds levés pour l’expédition, ainsi que 100% des recettes de la vente aux enchères de son bateau.

Source FR3.

Cancer du sein – C’est ma santé : le dépistage au centre de la campagne Octobre Rose…

Cancer – Nous sommes au début du mois de sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein. Les femmes restent réticentes au dépistage de ce cancer.

Dépistage cancer du sein

C’est parti pour Octobre Rose, un mois de sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein. Ce cancer  touche chaque année près de 55 000 femmes et provoque encore près de 12 000 décès par an dans notre pays. Un chiffre élevé malgré les progrès réalisés en matière de soins.

L’une des raisons est sans doute le peu d’empressement des femmes pour participer au dépistage organisé du cancer du sein. Il a été mis en place en 2004 mais l’an dernier, seulement une femme sur deux a répondu favorablement à cette proposition, un chiffre en diminution. Face à cette relative désaffection, un nouveau plan d’action a été présenté en avril dernier car l’idée derrière ce dépistage est simple : plus un cancer du sein est repéré tôt, plus il a de chances de guérison. Un cancer du sein détecté à un stade précoce peut être guéri dans plus de 9 cas sur 10. Il faut savoir qu’en vingt ans, le taux de survie chez les femmes atteintes d’un cancer du sein est passé de 81 à 87 %.

Les femmes sont réticentes à ce dépistage

Les femmes redoutent le dépistage du cancer du sein. D’abord par peur du résultat, et puis le dépistage systématique compte des détracteurs. Certains médecins pensent que cet examen débouche sur un surdiagnostic et donc sur un risque de surtraitement. En effet, les images étant de plus en plus précises, elles permettent de repérer des tumeurs très petites qui n’auraient pas obligatoirement dégénérées en cancer. Et puis il y a les idées fausses, en matière de traitement. Par exemple qu’une chimiothérapie entraine automatiquement des nausées permanentes alors qu’aujourd’hui on peut les prévenir. Il y a enfin la peur d’une ablation du sein alors qu’aujourd’hui on essaye toujours de privilégier une chirurgie moins invasive en enlevant juste la tumeur.

Des améliorations en matière d’imagerie

On attend par exemple l’arrivée d’une technique de mammographie, la tomosynthèse, qui devrait améliorer la fiabilité du diagnostic. Il y a aussi le développement d’une nouvelle méthode de détection d’un cancer par une simple prise de sang. On repère les cellules tumorales qui se détachent d’une tumeur et qui circulent dans l’organisme pour envahir d’autres organes. Les thérapies ciblées font l’objet de nombreuses recherches car elles s’attaquent uniquement aux cellules cancéreuses et ne détruisent pas des cellules saines de l’organisme Enfin une révolution est attendue : l’immunothérapie. L’idée c’est d’utiliser, d’éduquer notre propre système de défense, notre système immunitaire pour qu’il s’attaque aux cellules cancéreuses et les empêche de proliférer.

Source FRANCE TV.

CAP 48 – Rebondir malgré le handicap…

Handicap – Cap 48. « Regardez l’homme, pas le handicap », telle est la thématique de la campagne 2017 de Cap 48. A quelques jours de la grande soirée de l’opération, la Deux donne le ton.

Ce mardi, place à un documentaire français dans lequel on part à la rencontre de personnes handicapées, qui, malgré leurs difficultés, arrivent à mener une vie presque normale et à être intégrées dans la société. On y suit notamment le parcours hors norme de Stéphane Houdet, 46 ans, joueur de tennis-fauteuil français, médaillé d’or aux Jeux paralympiques de Pékin et de Rio, qui a gagné Roland-Garros, l’US Open et Wimbledon. Son histoire ? Commune à tellement d’autres tragédies : un accident de moto à 26 ans, alors qu’il passait des vacances en Autriche, un genou en compote, une jambe qui restera raide et terriblement douloureuse.

A 34 ans, Stéphane prend la décision de faire amputer ce membre malade. « Une vraie libération », confie-t-il. Passionné de tennis, il se lance alors à fond dans ce sport, y joue plus de deux heures par jour, devient le grand champion qu’il est aujourd’hui. Sur le court, avec sa chaise aux roues inclinées, il se déplace à toute allure et ne rate quasi aucune balle. Avec humour, il précise toutefois qu’il dépense moins de calories qu’un joueur « classique », et évite donc la chantilly et le foie gras !

Ce parcours de champion, Stéphane Houdet explique qu’il a été possible « grâce au drame qui a changé ma vie. Ce jour m’a permis de commencer une nouvelle vie ». Une positive attitude qu’il partage désormais avec ceux qui viennent de basculer dans le handicap. Histoire de leur donner du courage, ne fût-ce qu’un tout petit peu.

Source CINE TELE REVUE

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Autisme – Syndrome d’Asperger – Chameyrat (19) : l’appel à l’aide de Maheva jeune autiste…

Autisme – Syndrome d’Asperger – A 23 ans, Maheva vient enfin d’être diagnostiquée autiste avec un syndrome d’Asperger. Un résultat qui apporte un éclairage nouveau sur plusieurs années d’errances médicales et de souffrances. Aujourd’hui elle lance un appel à l’aide face aux difficultés de sa prise en charge.

Cet été le président Macron annonçait le 4ème plan autisme pour une meilleure détection et un meilleur accompagnement. A voir l’histoire de Maheva Bouillaguet, les malades qui souffrent de cet handicap en ont bien besoin. En échec scolaire alors qu’elle a une intelligence supérieure à la moyenne, internée en psychiatrie, ce n’est qu’au bout de 22 ans d’un parcours médical chaotique qu’elle peut enfin poser des mots sur ses maux…

Maintenant que je suis bien réveillée, je vois beaucoup de choses…

Source FR3, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Handicap – Danse. Elle fait danser les handicapés…

Danse Handicap – La Vauréenne Stéphanie Peralez a obtenu un diplôme qui lui permet de rendre la danse accessible aux handicapés.

Danse - Stéphanie Peralez s’ouvre sur le handicap.

La Vauréenne Stéphanie Peralez a obtenu un diplôme qui lui permet de rendre la danse accessible aux handicapés.

C’est à la suite d’une rencontre avec une petite fille de 4 ans, trisomique, que Stéphanie Peralez a eu le déclic. «L’année avec Alice s’était merveilleusement déroulée et l’intégration de l’enfant dans le groupe s’était bien passé. De là est née l’idée de me former vraiment pour faire face correctement au handicap», explique la prof, diplômée d’Etat en danse modern’jazz. Son arrivée à Lavaur lui a prouvé qu’il fallait effectivement se donner les moyens pédagogiques : elle a vu que la ville s’était adaptée au handicap. Un bilan de compétences plus loin, l’artistique et l’aide aux personnes présentant un handicap mental et moteur ressortait. Aide de vie scolaire (AVS) pendant deux ans, Stéphanie décide à l’issue d’orienter son avenir professionnel dans ce sens. Elle a ainsi obtenu son master 2 en éducation artistique et culturelle, l’été dernier. Deux possibilités s’offrent donc à elle: devenir professeur des écoles ou postuler dans les intercommunalités pour créer des dispositifs d’accompagnement. «Un métier nouveau qui peut aider les enfants à mieux comprendre les étapes de la musique, par exemple grâce à des mallettes pédagogiques qui doivent bien sûr être validées par l’Education nationale», explique celle qui semble vouloir privilégier cette dernière voie.

A New-York à la Toussaint

Elle vient de passer une année sans doute harassante entre son association Attitude, créée il y a 4 ans, les cours qu’elle donne, sa petite famille et son master à bûcher, mais elle a fait la preuve que le travail paie. Ce ne sont pas ses élèves qui nous diront le contraire et notamment les pionnières que sont Lily, Elisa, Stecy, Lou-Rose, Tessie et Ina, fidèles depuis la création. Et en attendant de tout mettre en place, Stéphanie poursuit sa formation afin d’offrir toujours le meilleur à ses élèves. Pendant les vacances de la Toussaint, la dame s’envolera pour New-York pour un stage de formation professionnelle continue en danse et pilates dans les 5 plus grandes écoles de la ville: Broadway Dance Center, Péridance, Alvin Ailey, Steps et Martha Graham.

Comme elle le confie, Stéphanie a le sentiment «de vivre un rêve éveillée!»

C’est pour tous les âges et dès 4 ans. A découvrir à la salle à la maison de la musique.

Contact au 06 45 47 40 23.

Source Le Journal d’Ici

Handisport: 12.000 euros pour un fauteuil de foot… «Une cagnotte en ligne, la seule solution»…

HANDISPORT Les équipements pour les sportifs handisports sont hors de prix…

Football Handisport

  • Le Toulonnais Jérémy Nicolas pratique le foot-fauteuil à haut niveau, à l’AS Saint-Etienne.
  • Il lance une cagnotte en ligne pour financer l’achat d’un fauteuil spécialisé pour cette discipline, pour pouvoir s’entraîner entre les matchs.

Des chocs, des pointes de vitesse, des frappes tout en puissance : si vous n’avez jamais vu un match de foot-fauteuil, n’allez pas imaginer que c’est une discipline tranquille, tout en calme, luxe et volupté. Pour pratiquer, il faut être sacrément équipé. Le Graal de la discipline, c’est le Strike force elite, un bolide qui coûte… 11.500 euros. Pour s’équiper, le Toulonnais Jérémy Nicolas a décidé de lancer une cagnotte en ligne, sur le site Leetchi.

« Les mutuelles et la sécurité sociale ne prennent pas en charge les fauteuils de sport… Je n’aime pas demander de l’aide, mais lancer une cagnotte, c’était la seule solution, explique Jérémy Nicolas. J’ai dû ravaler mon ego. » Le Varois joue sous les prestigieuses couleurs de l’AS Saint-Etienne, qui lui prête un fauteuil pour les compétitions… Mais impossible, entre deux matchs, de s’entraîner à Toulon : « C’est indispensable pour progresser », raconte le jeune homme de 22 ans.

Il a beaucoup investi dans le foot-fauteuil :

J’ai une maladie dégénérative, l’amyotrophie spinale infantile et quand j’ai perdu l’usage de la marche, j’étais proche de la dépression. Le foot m’a permis de relever la tête. »

Micro-marché, maxi-débrouille

Le prix des équipements « fait partie de nos grosses problématiques, reconnaît Franck Croullière, directeur sportif chargé du foot-fauteuil au sein de la fédération du handisport. C’est un micro-marché, alors les prix sont très élevés ! »

C’est un problème d’ailleurs qui ne concerne pas seulement les sportifs : « Les fauteuils coûtent très cher, la prise en charge est plafonnée et c’est un parcours du combattant », témoigne le célèbre utilisateur de Twitter, philousports, dont le fauteuil a été financé « grâce à la générosité de [ses] followers. »

C’est la seule solution, « la débrouille », reprend Franck Croullière, qui espère aussi un peu plus d’aide de la part des pouvoirs publics : « Les fauteuils, c’est une chose, mais on a aussi besoin d’aide humaine pour pratiquer, moi je ne peux pas faire mes transferts entre les deux fauteuils, seul. Et je dois payer la personne avec mon argent, ce n’est pas pris en charge… On fixe des objectifs de médaille pour les Jeux paralympiques – ce qui est très bien. Mais à côté de ça, on considère encore que le sport, c’est du luxe ! ».

Source 20 Minutes.

Impressionnant !!! VIDEO. A 13 ans, elle réalise un backflip en fauteuil roulant…

CHAMPIONNE Lily Rice, 13 ans, est devenu la première Européenne à réaliser un backflip en fauteuil roulant…

Lily Rice, une jeune fille paraplégique originaire du Pays de Galles, s’est récemment illustrée à Cardiff en devenant la première Européenne à réaliser un backflip en fauteuil roulant.

Agée de seulement 13 ans, la jeune fille souffre d’une paraplégie spastique héréditaire, qui rigidifie et affine les muscles de ses membres inférieurs, la laissant incapable de marcher. Mais il en fallait plus pour décourager Lily Rice, qui a commencé à s’intéresser au motocross en fauteuil il y a 7 mois, après avoir vu des vidéos du champion de WCMX (wheelchair motocross) Aaron « Wheelz » Fotheringham. La jeune femme avait alors écrit au sportif, pour lui demander comment il s’était procuré un fauteuil de motocross, équipement particulièrement onéreux. A sa grande surprise, c’est finalement Aaron Fotheringham lui-même qui lui a fourni son premier fauteuil.

J’ai « juste pratiqué, pratiqué et finalement atterri sur un tapis de mousse » résume-t-elle, interviewée par Unilad, « j’étais un peu effrayée mais surtout excitée. J’arrivais bien à faire les banks (virages) mais j’étais effrayée par les quarters (cercles). Mais une fois que je l’ai fait une fois, c’était bon ». A présent, la jeune fille s’entraîne sur les rampes à BMX des skate-parks et bénéficie d’un solide sponsor.

Quant au backflip qu’elle a réalisé à Cardiff, il a nécessité seulement 6 heures d’entraînement. « J’avais vu beaucoup de gens le faire et cela ne semblait pas trop difficile, donc j’ai voulu essayer », raconte-elle avant d’ajouter qu’elle lève des fonds pour participer au championnat de WCMX l’année prochaine en Californie.

Source 20 Minutes, découvrir la Vidéo.

« Je change mon regard sur le handicap » …

Handicap – Gilles Le Druillennec, handicapé moteur, sera sur la scène des Arcs, vendredi 29, avec son one-man-show Un tordu au sourire irrésistible. Il fait participer la salle et insuffle optimisme et énergie.

Spectacles interactifs dans les écoles

Dans le cadre de son programme « Je change mon regard sur le handicap » la municipalité, sous la houlette de Pierrette Para, conseillère déléguée à l’accessibilité et au handicap, propose du 25 au 29 septembre, des spectacles interactifs destinés à sensibiliser le public.

À ce titre, Gilles Le Druillennec, responsable et créateur de l’association Barrez la différence, lui-même atteint d’un handicap moteur cérébral à la suite d’un accident de naissance, interviendra auprès de tous les enfants des écoles élémentaires de la commune.

L’objectif de ces spectacles ? La découverte des différentes formes de handicap, suivies d’un dialogue. Ils seront adaptés à l’âge des enfants : Conte et raconte la différence aux petits mousses, pour les CP-CE1, et Conte et raconte la différence aux jeunes matelots, pour les CE2-CM1-CM2.

Ce programme, constitué d’une mise en situation de handicap, de devinettes, quiz, anecdotes, mise en scène de situations concrètes du quotidien, favorisera l’approche ludique, humoristique, interactive et permettra ainsi de démystifier le handicap.

« Un tordu au sourire irrésistible »

Pour terminer cette semaine de sensibilisation au handicap en humour, Gilles Le Druillennec sera sur scène aux Arcs, vendredi 29 septembre, à 20 h 30, avec son one-man-show Un tordu au sourire irrésistible. (A partir de 10 ans, sous réserve des places disponibles, gratuit).

« En effet, Gilles a eu vingt vies en une, remarque Joëlle Rolland Didou, chargée de projet à la mairie de Quéven. Il a été chauffeur de car, passionné par la mer, il est skipper de bateau, et aussi comédien. » Il possède également de nombreux diplômes.

Repéré par Pierrette Para lors d’un spectacle à Vannes, l’an dernier, « Gilles Le Druillennec partage son expérience avec beaucoup d’humour. Il fait participer la salle et nous insuffle optimisme et énergie. C’est une vraie leçon de vie, un grand moment de bonheur », rajoute l’élue.

La pièce, écrite par le comédien lui-même, dévoile un humour corrosif, de l’émotion brute. Une véritable onde de choc où le spectateur découvre le parcours du combattant d’un handicapé breton, têtu, positif, qui fait avancer le monde avec un grand sourire et une persévérance à toute épreuve.

Un succès jamais démenti pour son auteur qui la joue partout en France depuis 2003.

Vendredi 29 septembre, à 20 h 30, aux Arcs.

Source Ouest France.