Découvrez les produits toxiques dangereux pour la santé…

Substances toxiques – Plus de 140 références de produits cosmétiques contenant des substances interdites ont été découvertes suite à des contrôles, a annoncé jeudi la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

« Ces produits ont fait l’objet d’une prescription de retrait immédiat », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
L’enquête visait notamment des traces de methylisothiazolinone(MIT) et d’isobutylparaben, deux substances interdites depuis respectivement le 12 février 2017 et depuis le 30 juillet 2015, en raison « des réactions allergiques qu’elles peuvent causer ».
Deux fabriquants épinglés
La DGCCRF avait annoncé cette opération en juin, à la suite d’informations d’UFC-Que Choisir. L’association avait indiqué avoir répertorié 23 cosmétiques toujours en vente en France, bien que contenant des substances interdites.
L’enquête de la DGCCRF a révélé que certains produits incriminés ne contenaient plus les substances interdites mais que l’étiquetage n’ayant pas été actualisé, ils figuraient toujours dessus.
Quant aux cosmétiques contenant effectivement lesdites substances, la DGCCRF a pointé des fabricants qui « se sont efforcés d’écouler leurs stocks jusqu’à une date très proche » de l’entrée en vigueur de l’interdiction, et des distributeurs aux connaissances « parfois limitées » de la réglementation.
Enfin, deux fabricants ont été épinglés pour avoir « poursuivi l’utilisation et la commercialisation de ces conservateurs » après leur interdiction. Les concernant, « des procès-verbaux d’infraction seront transmis prochainement à la justice », a précisé la DGCCRF.
Contactée par Le Figaro, la DGCCRF n’a pas souhaité communiquer le noms des produits ou des fabricants concernés.
Source LE FIGARO.

Comparatif Substances Toxiques. UFC QUE CHOISIR.

Test portant sur 1 026 produits.

Grâce à vos contributions, notre liste des produits cosmétiques renfermant un ou plusieurs ingrédients indésirables s’est enrichie pour atteindre aujourd’hui 1 000 produits. Retrouvez-les dans nos tableaux désormais classés par 8 grands univers : les déodorants et parfums, le maquillage, les produits solaires, les soins du corps, les produits d’hygiène dentaire, les produits pour bébés et enfants, les soins des cheveux et les soins du visage. Chaque segment regroupe les produits cosmétiques dans lesquels nous avons repéré une ou plusieurs substances à risque. Irritants, allergènes, perturbateurs endocriniens… ils ne sont pas rares dans les produits d’hygiène et de beauté, qu’il s’agisse de gels douche, dentifrices, shampooings, déodorants, crèmes visage, hydratants corporels ou crèmes solaires. Cette liste est amenée à évoluer car les fabricants sont susceptibles de reformuler leurs produits, les retirant alors des rayons pour en mettre d’autres sur le marché.

Comparatif Substances toxiques dans les déodorants et parfums.

Substances toxiques dans les déodorants et parfums

Les déodorants et parfums font partie du quotidien tant nous sommes nombreux à utiliser des déodorants, des antitranspirants, des eaux de toilette, des eaux de Cologne… Évidemment, nous aimons sentir bon, le parfum que nous appliquons tous les jours sert bien à cela, le déodorant que nous vaporisons pour lutter contre l’odeur de transpiration ou l’antitranspirant qui réduit l’humidité des aisselles sont généralement efficaces et agréables. Mais ces gestes d’hygiène et petits plaisirs olfactifs ne seraient pas sans conséquence sur notre santé, car certains nous exposent à des substances indésirables comme les parabènes à longue chaîne carbonée, certains filtres UV ou encore des allergènes. Cliquez ici

Comparatif Substances toxiques dans les produits d’hygiène dentaire.

Substances toxiques dans les produits d'hygiène dentaire

S’il est un produit d’hygiène difficile à remplacer au quotidien, c’est bien le dentifrice. Car, avec une teneur suffisante en fluor, il permet de prévenir l’apparition des caries. Il n’est donc pas le simple compagnon de la brosse à dents qu’il aide par son action nettoyante. Utilisé au moins deux fois par jour, il doit être sûr en composition et ne pas exposer le consommateur à des substances indésirables. Pourtant, certains dentifrices et autres produits d’hygiène dentaire comme les bains de bouche renferment encore du propylparaben ou du triclosan, l’un conservateur, l’autre puissant antibactérien, sur lesquels pèsent de lourds soupçons d’effet perturbateur endocrinien. Cliquez ici

Comparatif Substances toxiques dans le maquillage

Substances toxiques dans le maquillage

Pour nombre de femmes, le maquillage est l’allié du quotidien, un indispensable sans lequel il est inconcevable de mettre le nez au dehors. On n’imagine pas se montrer sans fard, il faut avoir embelli son teint, recouvert les traces de fatigue avec une BB crème, éclairé son regard avec du mascara, sublimé ses lèvres avec un précieux rouge à lèvres… Si les petites touches appliquées ci et là riment avec parcimonie, il n’y a pas pour autant de risque zéro. D’où l’importance de bien choisir ses produits de maquillage. Cliquez ici.

Comparatif Substances toxiques dans les produits pour bébés et enfants

Substances toxiques dans les produits pour bébés et enfants

Lingettes pour le change, shampooings, gels lavants, dentifrices, crèmes solaires, hydratants corporels… l’univers de l’hygiène et du soin du tout-petit regorge de produits aux revendications spéciales jeunes enfants, s’inscrivant dans la douceur, la sensibilité de la peau, l’hypoallergénicité, etc. – des termes qui laissent imaginer des formulations qui leur sont tout particulièrement adaptées. Nous avons pourtant recensé plus de 85 produits dédiés aux bébés et enfants qui renferment des substances à risque telles que des perturbateurs endocriniens ou des allergènes.Cliquez ici.

Comparatif Substances toxiques dans les produits solaires

Substances toxiques dans les produits solaires

Il est indispensable de se protéger des rayons du soleil. Les crèmes solaires doivent avant tout être efficaces pour préserver son « capital soleil », se prémunir des coups de soleil, du cancer de la peau et de son vieillissement prématuré. Mais l’efficacité n’est pas la seule exigence pour des produits solaires de qualité : la sécurité de la formule est aussi essentielle. Or on trouve encore des crèmes comportant des filtres solaires ou des conservateurs fortement suspectés de se comporter en perturbateur endocrinien. Cliquez ici.

Comparatif Substances toxiques dans les soins des cheveux

Substances toxiques dans les soins des cheveux

Vaste rayon que celui du soin des cheveux : on y trouve les produits lavants (les shampooings), les soins après-shampooing, les colorations et les produits de coiffage. Les premiers sont principalement composés d’eau et de tensioactifs, dont certains sont réputés irritants. Mieux vaut les éviter et choisir parmi les alternatives plus douces. Les colorations capillaires sont un concentré de chimie et s’avèrent particulièrement agressives pour le cheveu et le cuir chevelu. Enfin, les produits de coiffage ne sont pas indemnes de substances indésirables. Cliquez ici.

Comparatif Substances toxiques dans les soins du corps

Substances toxiques dans les soins du corps

Tous les jours, nous utilisons des produits cosmétiques pour le corps, des gestes d’hygiène et de beauté qui sont tellement ancrés dans nos habitudes que nous n’y prêtons pas forcément attention. Pourtant, entre des produits lavants qui peuvent contenir des tensioactifs irritants et des produits hydratants susceptibles de renfermer des allergènes, notre peau peut être soumise à rude épreuve. Ajoutons à cela un soupçon de perturbateurs endocriniens et c’est un véritable cocktail chimique auquel notre organisme doit faire face, parfois quotidiennement. Pour éviter cette lente imprégnation par des molécules dont on ne connaît pas toujours les effets, mieux vaut choisir ses produits avec soin et éviter les substances à risque.Cliquez ici.

Comparatif Substances toxiques dans les soins du visage

Substances toxiques dans les soins du visage

Crèmes antirides, crèmes hydratantes, nettoyants visage et soins pour messieurs (mousse à raser, après-rasage, soin antirides et hydratants), on est forcément utilisateur d’au moins un de ces produits. L’hydratation du visage, par exemple, est un incontournable : c’est la base d’une peau en bonne santé. Une crème hydratante, à défaut d’être efficace, se doit a minima d’être sûre et ne devrait pas renfermer, par exemple, d’ingrédients à effet perturbateur endocrinien. Cliquez ici.

Source UFC QUE CHOISIR.

 

Maladies génétiques. Un « crayon génomique » pour réécrire l’ADN…

Maladies génétiques – Dans un article de la revue Nature, une équipe de chercheurs annonce avoir créé un « crayon génomique », capable de réécrire des lettres à la base de l’ADN. S’il reste encore du chemin pour que cette « machine moléculaire » puisse soigner des patients, c’est une nouvelle avancée vers la possibilité de corriger de nombreuses maladies génétiques, dont certaines formes de cécité ou de surdité.

Des chercheurs ont créé une « machine moléculaire » qui permet de réécrire le génome à la lettre près, une avancée qui pourrait servir un jour aux traitements de nombreuses maladies génétiques dues à une mutation ponctuelle comme certaines formes de cécité, de surdité et de maladies sanguines.

Le Pr David Liu de Harvard et ses collègues décrivent dans la dernière livraison de la revue scientifique Nature le développement de leur machine moléculaire qui permet de réaliser cette chirurgie chimique de précision.

« Créer une machine qui apporte la modification génétique dont vous avez besoin pour traiter une maladie est un pas en avant important », relève le Pr Liu.

Mais « une énorme quantité de travail est encore nécessaire avant que ces machines moléculaires puissent être utilisées pour traiter des patients », avertit le chercheur.

Cette technique, une sorte de « crayon »  génomique pour réécrire les lettres de base de l’ADN, est « plus efficace et plus propre » que celle des  « ciseaux moléculaires  (surnom de l’édition du génome avec la technique Crispr-Cas9) quand le but est simplement de corriger une mutation ponctuelle », selon le Pr Liu.

Réécrire le génôme

En pratique, les chercheurs ont introduit dans les cellules les instructions, portées par du matériel génétique, afin qu’elles construisent elles-mêmes ce nouvel éditeur de base pour réparer leurs propres mutations, en l’occurrence pour convertir dans leur génome une paire de lettres A-T en G-C.

L’ADN est le support de notre patrimoine génétique, qui dépend de l’ordre dans lequel se succèdent quatre bases chimiques ou « lettres ». L’adénine (A) se couple à la thymine (T) et la guanine (G) à la cytosine (C) pour former des paires.

Jusque-là, les chercheurs avaient pu convertir les paires de bases G-C en paires de bases T-A. Une modification qui n’intéresserait qu’environ 15% des maladies associées à une mutation ponctuelle, selon le chercheur Liu.

Or dans la moitié des maladies liées à des mutations ponctuelles, l’anomalie provient d’une paire de bases G-C qui s’est transformée en une paire A-T.

Le nouveau système de rédacteur ou d’« éditeur de base » d’adénine de l’équipe Liu, qui supprime cette mutation, en transformant la paire de lettres A-T en G-C , offre donc la possibilité de corriger de nombreuses mutations.

Se rapprocher de l’application clinique

Les chercheurs l’ont testé sur des cellules d’un malade atteint d’hémochromatose, une surcharge en fer héréditaire qui nécessite des saignées pour la contrôler.

Ils ont également utilisé ce crayon pointu pour inscrire dans des cellules une mutation bénéfique qui entraîne la persistance de l’hémoglobine foetale chez l’adulte. Cette mutation est connue pour protéger contre certaines pathologies sanguines comme la drépanocytose.

La possibilité de modifier directement les paires de bases « avec une telle spécificité ajoute plus de munitions à l’artillerie de l’édition du génome » selon le Dr Helen O’Neill de l’University College London (UCL).

Cette généticienne salue également la parution dans la revue Science d’un travail qui « montre une édition efficace de l’ARN », une molécule qui joue un rôle essentiel dans la synthèse des protéines, et dont la manipulation ne serait pas forcément permanente.

Ces articles soulignent le « rythme rapide et les améliorations constantes apportées à l’édition du génome, le rapprochant de plus en plus de l’application clinique », se réjouit-elle.

Source OUEST FRANCE.

Une ligne de maillots de bain créée en Saône-et-Loire pour les femmes atteintes d’un cancer du sein…

Belle initiative !!! En Saône-et-Loire, deux soeurs ont développé une ligne de maillots de bain spécialement conçus pour les femmes atteintes d’un cancer du sein. Ces maillots anti-UV protègent du soleil les zones irradiées lors de la radiothérapie. Un projet soutenu par la Ligue contre le cancer du sein.

C’est parce qu’elle n’a pas trouvé de maillot de bain correspondant à ce dont elle avait besoin lorsqu’a elle-même subi un traitement par radiothérapie, que Françoise Piazolla a eu l’idée de créée elle-même des modèles spéciaux : « Les radiothérapeutes m’ont dit que je ne pouvais plus aller au soleil à cause des zones irradiées, j’ai donc décidé de créer ma propre ligne de maillots de bain. « 

Françoise Piazzolla s’est associée avec sa soeur Marie-Hélène, pour monter son projet. Ensemble, elles ont dessiné les modèles et testé différents tissus. Conformément aux préconisations des médecins elles ont conçu des maillots de bain qui montent très haut au-dessus de la poitrine, qui descendent bien en dessous, et qui couvrent bien sous les bras. Toutes les zones sensibilisées par la radiothérapie sont ainsi bien protégées du soleil.

Ces maillot traités UPF 50+ rejettent 98% des U.V. Qui plus est, pour garantir leur qualité, ils ont été testés en laboratoire. Et pour l’esthétique et le confort des femmes, une petite poche permet de glisser des prothèses mammaires dans la brassière.

Les maillots de bains seront mis en vente sur internet d’ici la fin du mois. Chaque pièce coûte entre 79 et 99 euros.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Les pesticides une nouvelle fois mis en cause dans la maladie de Parkinson…

Maladie de Parkinson – Une récente étude montre que cette maladie touche davantage les agriculteurs et les riverains des terrains agricoles que le reste de la population.

Pesticides - maladie de Parkinson

Quel est le point commun entre les agriculteurs et les riverains des terrains agricoles? Ils ont un risque accru de développer une maladie de Parkinson! Selon deux études récemment publiées par une équipe de chercheurs français, ces personnes ont un risque un peu plus élevé, respectivement de 13% et 8,5% d’être atteintes par cette maladie neurodégénérative. Chez les agriculteurs retraités (60-84 ans), cette différence est encore plus marquée puisqu’ils sont 18% de plus à souffrir de la maladie par rapport aux personnes de leur tranche d’âge. Les scientifiques pointent du doigt l’exposition élevée aux pesticides de ces populations, dont certains sont connus pour leurs propriétés neurotoxiques.

Maladie professionnelle

Depuis 2012, l’exposition aux pesticides est d’ailleurs considérée en France comme un facteur de risque de la maladie de Parkinson. La maladie peut même être reconnue comme une maladie professionnelle des professions agricoles. Pourtant, jusqu’à récemment, aucune étude n’avait encore exploré l’incidence (le nombre de nouveaux cas par an) de cette maladie chez les exploitants agricoles en France. C’est précisément le sujet qu’a choisi d’étudier Sofiane Kab lors de sa thèse de Santé publique et d’épidémiologie.

Son travail, réalisé en collaboration avec des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), a donné lieu à la publication de deux études dans des revues internationales. Pour parvenir à ces résultats, le jeune chercheur et ses collègues ont comparé les données de la Mutualité sociale agricole – un régime d’assurance maladie spécifique du monde agricole – avec celles des autres régimes de l’assurance maladie.

«Il faut rester prudent car la maladie de Parkinson est multifactorielle, met en garde le Dr Alexis Elbaz, neurologue, épidémiologiste à l’Inserm et directeur de la thèse de Sofiane Kab. Pour le moment, on peut seulement dire que la maladie de Parkinson est un peu plus fréquente chez les agriculteurs, probablement à cause de leur exposition à des hauts niveaux de pesticides. Mais il existe peut-être d’autres facteurs de risque». Les données suggèrent également une possible association, certes moins significative que pour Parkinson, avec la maladie de Charcot (également appelée sclérose latérale amyotrophique).

Le cas de la viticulture

Sofiane Kab et ses collègues sont allés encore plus loin, en se demandant si une exposition non professionnelle à plus faible dose telle qu’elle existe en milieu rural jouait un rôle dans la survenue de Parkinson. «La fréquence de cette maladie est effectivement un peu plus élevée au sein des riverains qui vivent dans les cantons où il y a le plus de terres agricoles, en particulier dans ceux où la proportion de terres agricoles allouées à la viticulture est la plus importante», explique Alexis Elbaz. La viticulture est l’une des cultures qui nécessite le plus de pesticides. «Mais ces résultats demandent à être confirmés par des études plus précises auprès des personnes», poursuit-il. «Et la maladie de Parkinson reste une maladie peu fréquente et l’augmentation de risque observée est faible».

C’est en 1983 qu’un lien entre la maladie de Parkinson et les pesticides a été détecté pour la première fois, de façon totalement fortuite. Cette année-là, la Californie a fait face à une «épidémie» de syndromes parkinsoniens survenue chez de jeunes toxicomanes. Ces derniers avaient tous consommé une drogue frelatée par le MPTP, une neurotoxine qui, en détruisant certains neurones, provoque les symptômes permanents de la maladie de Parkinson . À l’époque, les scientifiques avaient remarqué que la structure du MPTP était très proche de celle d’un herbicide, le paraquat. Par la suite, de nombreuses études internationales ont confirmé l’existence d’un lien entre l’exposition professionnelle aux pesticides et la maladie de Parkinson.

D’autres études s’apprêtent à être lancées par l’Inserm, en collaboration avec Santé Publique France, afin d’identifier les pesticides qui pourraient être à l’origine d’un risque augmenté de maladie de Parkinson.

Source LE FIGARO.

Les femmes enceintes prennent trop de médicaments…

Les femmes enceintes se voient prescrire en général plus de 10 médicaments durant leur grossesse.

Femmes enceintes - trop de médicaments

Les Français sont connus pour être des gros consommateurs de médicaments. Mais qu’en est-il des femmes enceintes? Une étude de l’Inserm, publiée en septembre 2017 dans la revue Pharmacoepidemiology and drug safety, montre que les femmes de l’Hexagone, sont les plus grosses consommatrices du monde de traitements durant leur grossesse.

Les chercheurs français ont utilisé les données de plus de 28.000 femmes enceintes, collectées entre 2011 et 2014. Résultat: le nombre de spécialités prescrites (et au moins partiellement remboursées) durant une grossesse varie de 11 à 14 en général en France. Un chiffre beaucoup plus élevé que dans les autres pays européens: aux Pays-Bas, les femmes prennent en moyenne 8 traitements contre de 2 à 7 en Allemagne. Les femmes américaines ou d’Europe du Nord ne dépassent pas 3 médicaments par grossesse.

Des prescriptions parfois utiles

De plus, «le nombre de prescriptions n’a pas diminué entre 2011 et 2014, et est demeuré à un niveau élevé», notent les chercheurs. Ces derniers précisent que l’étude inclut: les médicaments au sens strict du terme, mais également l’homéopathie, les vitamines ou encore la vaccination.

Car des supplémentations peuvent être recommandées pour les femmes enceintes, sous certaines conditions: les «préparations antianémiques» (c’est-à-dire principalement de la supplémentation en fer), sont prescrites pour des femmes, qui au 6ème mois de grossesse, présentent un déficit de globules rouges. Environ 70% des femmes enceintes prenaient ces traitements. «Nous recommandons également aux femmes de prendre de l’acide folique (vitamine B9) avant la conception ainsi que lors du premier trimestre de la grossesse pour éviter certaines malformations», explique Charles Garabedian, gynécologue-obstétricien au CHRU de Lille.

D’autres médicaments sont au contraire particulièrement dangereux pour les femmes enceintes. C’est le cas des médicaments contenant du Valproate (Depakine), par exemple. «Sur les quatre années qu’a duré l’étude», notent les chercheurs, plusieurs milliers de femmes auraient été exposées à ce médicament teratogène.

L’automédication vivement déconseillée

«Mais le message à faire passer, c’est qu’il faut éviter l’automédication», éclaire le Dr Charles Garabedian. Un propos également tenu par l’Agence nationale de sécurité du médicament, qui rappelle que «la patiente ne doit en aucun cas prendre un médicament sans avoir préalablement pris conseil auprès d’un professionnel de santé. Si un traitement s’avère nécessaire, il revient au prescripteur d’en évaluer le bénéfice risque pour la patiente et son enfant à naître».

L’Agence rappelle qu’il est en effet difficile d’analyser les risques liés à la prise de médicaments durant la grossesse, car il est éthiquement impossible de demander à une femme enceinte de les tester. L’évaluation des traitements repose donc uniquement sur des études «menées chez l’animal» et sur «les données cliniques d’observation relatives à des femmes exposées au produit au cours de leur grossesse.»

Depuis mi-octobre, des pictogrammes ont été mis en place pour aider les femmes à s’y retrouver concernant les médicaments déconseillés ou interdits durant la grossesse. 60% des médicaments comporteront ce signe, dont un tiers le pictogramme «interdit» et deux tiers le pictogramme «danger».

Source LE FIGARO.

Glyphosate – L’article à lire pour comprendre le débat sur le glyphosate, la star des herbicides… !!!! Un scandale sanitaire ????

Glyphosate –  L’Union européenne doit bientôt donner son accord, ou non, au prolongement de l’autorisation du glyphosate, le principe actif du célèbre désherbant Roundup, pour dix ans.  Pourquoi le sujet est brûlant????

Roundup - glyphosate

Quel avenir pour le glyphosate ? Cette molécule controversée, substance active de nombreux herbicides, est au cœur d’un vif débat au sein de l’Union européenne. Les Etats membres doivent se prononcer, mercredi 25 octobre, sur le renouvellement ou non de l’autorisation du glyphosate pour dix ans. Preuve que le sujet est sensible : le vote a déjà été reporté quatre fois.

Cinquante-quatre députés de La République en marche (LREM) ont demandé, dimanche 22 octobre, l’interdiction « le plus rapidement possible » du glyphosate dans l’UE, au nom de « la santé de tous ». De son côté, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a proposé, lundi sur RTL, une réautorisation, mais pour trois ans seulement. Pour cerner les enjeux de ce débat, franceinfo fait le point sur cette substance.

Le glyphosate, c’est quoi au juste ?

Le glyphosate est un puissant herbicide. La molécule a été inventée dans les années 1970 par des scientifiques de la firme américaine Monsanto. L’entreprise l’a commercialisée à partir de 1974, notamment sous la marque Roundup.

Au début des années 2000, la molécule est tombée dans le domaine public, ce qui a permis à d’autres sociétés de s’en emparer. Devenue bon marché, elle est désormais utilisée partout dans le monde. Outre le Roundup, on retrouve donc le glyphosate dans plus de 750 produits commercialisés par plus de 90 fabricants, répartis dans une vingtaine de pays, ajoute Le MondeL’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, recense 178 références dont l’utilisation est autorisée en France.

Ça fonctionne comment ?

« Le glyphosate, ou glycine phosphonate, s’installe dans le système central des plantes pour les détruire de l’intérieur, explique Carmen Etcheverry, agronome pour France nature environnement, à franceinfo. C’est une molécule systémique non sélective. » En clair, le glyphosate ne choisit pas ses plantes. Il détruit tout. C’est d’ailleurs pour cela qu’une entreprise comme Monsanto commercialise également des semences résistances au glyphosate.

Mais pour être actif et pénétrer dans la plante, le glyphosate a besoin d’un coup de pouce. « Les préparations commercialisées les plus courantes l’associent à d’autres substances pour améliorer son efficacité, détaille le site de la Glyphosate Task Force, qui rassemble les industriels. On trouve ainsi des formulations dites solides, comme des granulés solubles dans l’eau, et des formulations liquides, comme les concentrés solubles. »….

Plus d’information, cliquez ici.

Source France TV.

Autisme – Le livre noir de l’autisme: en finir avec les tabous pour le bien des enfants…

«Ma vérité sur l’autisme» dénonce l’indigence de la prise en charge et tente de mettre des mots justes pour appréhender ce trouble.

Ma vérité sur l’autisme est un livre autopublié. Pourquoi les maisons d’édition ne se sont-elles pas saisies de cet état des lieux sur l’actuelle prise en charge institutionnelle de l’autisme? Elles sont passées à côté de ce qui aurait pu s’appeler un «Livre noir» si à la dénonciation des pratiques actuelles ne s’y ajoutait un ensemble de propositions pour traiter l’autisme. Ces propositions ont l’avantage d’avoir été mises en pratique, ce qui sort le livre de la pure dénonciation pour entrer dans la construction d’un soin pour les autistes. Ce soin oscille entre thérapie et éducation, et s’appuie beaucoup sur les parents, qui sont écoutés et guidés.

En tant que psychologue, Jean-Luc Robert s’est confronté pendant quinze ans à la prise en charge des enfants autistes en Hôpital de jour et en Institut médico-éducatif (IME). Dans son livre, il montre l’indigence de ces prises en charges institutionnelles. Et son état des lieux est malheureusement crédible: tous les psys ayant eu affaire à l’autisme savent que la prise en charge d’un enfant diagnostiqué est extrêmement difficile. Et encore n’avons-nous pas tous eu l’occasion de rencontrer ces enfants autistes qui sont si gravement atteints que leur insertion à l’école en est rendue extrêmement difficile et leur vie à la maison impossible, d’où l’admission en hôpital ou en IME.

«La mauvaise face de l’autisme».

Robert les a rencontrés, et a mesuré, non pas seulement la difficulté de leur prise en charge, mais son incohérence: ce qui ressort de son livre, ce n’est pas seulement que les prises en charge échouent. C’est qu’elles échouent souvent parce que rien n’est fait, ou presque, en institution, pour l’enfant autiste. Ce qui est incohérent dans ces prises en charge, ce n’est pas d’essayer différentes manières de faire avec les enfants autistes, de tâtonner ou de se tromper; si nous en croyons Robert, c’est plutôt de se dire membre d’une institution de prise en charge de l’enfant autiste quand, à la longue, plus personne ne prend rien en charge et se cantonne, au mieux dans un occupationnel sans soin.

Cette réalité de terrain n’est pas connue du grand public auquel, et c’est ce que Robert dénonce, on parle de l’autiste Asperger alors que ce type d’autiste dit «de haut niveau», ne représente absolument pas la majorité des autistes. Robert, bien que recevant des enfants autistes tous les jours et délivrant des formations sur l’autisme, puisque telle est sa spécialité, ne reconnaît pas le portrait que les médias font de l’autiste, qui est en réalité dans la plupart des cas nettement plus déstructuré que ce que nous laissent penser les médias:

«Il est difficile pour les parents que je rencontre d’accepter d’avoir hérité de la plus mauvaise face de l’autisme, celle qui est tue par les médias bien qu’elle représente la majorité des cas

Une méthode intégrative…..

Plus d’information, cliquez ici.

 Source SLATE.

Maisons de retraite : les secrets d’un gros business… Quand les maisons de retraite franchissent les limites de la légalité !!! Révoltant !!!!!

Plus rentables que les hypermarchés, les maisons de retraite sont aujourd’hui un eldorado !!!!

Maisons de retraite

Le marché pèse entre 25 et 30 milliards d’euros. Il faut dire que la demande est constante, voire grandissante : plus de 600 000 Français vivent dans un Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes, un Ehpad. Ils y passent en moyenne les trois dernières années de leur vie. Et le mouvement ne risque pas de ralentir avec les baby-boomers qui arrivent à l’âge de la retraite…

Près du quart des Ehpad sont des entreprises privées à but lucratif, gérées par de grands groupes. Leurs tarifs oscillent entre 2 000 et 5 000 euros par mois. Leurs publicités promettent des conditions de vie très confortables, dignes des meilleurs hôtels.

Economies sordides, pratiques illégales

L’enquête de « Pièces à conviction » révèle une tout autre réalité : personnel insuffisant, sur-occupation des établissements, rationnement de la nourriture et des produits d’hygiène… Certains groupes multiplient les économies souvent sordides et les pratiques illégales. Pourtant, ces maisons de retraite sont aussi financées par de l’argent public, mais l’Etat a le plus grand mal à contrôler ce qui se passe derrière leurs murs.

Les personnels sous pression

A Foucherans, dans le Jura, où les aides-soignantes ont mené la plus longue grève de soignants en France (117 jours), à Marseille, où les économies réalisées par une maison de retraite mettent en danger la vie des résidents, en passant par Toulouse ou la région parisienne, « Pièces à conviction » lève le voile sur les secrets d’un des business les plus profitables de France.

L’Ehpad des Opalines, à Foucherans, pratique l’accueil de jour de personnes âgées, une prestation fort lucrative. Petit problème : il n’est pas autorisé à exercer cette activité…

Avec de plus en plus de seniors et de personnes dépendantes, la vieillesse est devenue un business. Le secteur est plus rentable encore que les hypermarchés, avec des bénéfices qui ne cessent de grimper. Mais certaines maisons de retraite ne reculent devant rien pour augmenter leurs profits, quitte à franchir les limites de la légalité.

A Foucherans, près de Dôle dans le Jura, la direction des Opalines a trouvé un moyen de faire grimper son chiffre d’affaires : l’établissement pratique l’accueil de jour de personnes âgées. Evidemment, cette prestation est facturée. Mais encore faut-il, pour pratiquer l’accueil de jour, avoir obtenu une autorisation de l’Autorité régionale de santé (ARS). Et ce n’est pas le cas des Opalines : l’Ehpad ne figure pas dans la liste des établissements habilités par le département, et la convention qu’il a passée avec les pouvoirs publics ne l’y autorise pas non plus.

Un « service » qui rapporte…

« Pièces à conviction » a interrogé le responsable de l’ARS, pour le moins surpris : « L’établissement avait pris l’engagement de mettre fin à cette pratique », explique-t-il. L’ARS lui avait d’ailleurs envoyé, en juillet 2017, un courrier lui demandant de « bien vouloir mettre fin définitivement à toute forme d’accueil de jour ». L’Ehpad de Foucherans prend-il un risque en continuant à le pratiquer ? « L’ultime sanction que l’ARS peut infliger à un établissement, c’est de lui retirer l’autorisation d’exercer ses activités. »

Le directeur des Opalines semble ne pas comprendre de quoi il retourne. Il admet avoir accueilli des personnes âgées « quelques heures par jour » alors qu’il n’en avait pas l’autorisation, mais considère qu’il s’agit d’un « service rendu à ces gens-là », qui sont d’ailleurs « toujours en train de frapper à la porte pour revenir ». Un « service » grassement facturé…

Source France TV.

Cancer de l’ovaire: un scandale français…

Dans de nombreux pays, la chirurgie du cancer de l’ovaire a été réservée à des centres spécialisés. Pas en France, aux dépens des malades. Agnès Buzyn veut y remédier. Il était temps.

Agnès Buzyn - chirurgie du cancer de l'ovaire.

Le sujet est passé presque inaperçu dimanche lors de l’intervention d’Agnès Buzyn devant le grand jury RTL-Le Monde. Pourtant, l’air de rien, c’est une petite bombe qu’a lâchée la ministre de la Santé. Interrogée sur l’opportunité de fermer certains services de chirurgie, elle a rappelé que « quand on ne fait pas beaucoup certains actes chirurgicaux, on les fait mal ».

Elle a notamment cité le cas de la chirurgie du cancer de l’ovaire: « Une activité qui devrait être soumise à un seuil », a-t-elle précisé. Une formule technocratique pour dire, en clair, qu’il faudrait interdire à certains services hospitaliers trop peu actifs dans ce domaine de continuer à prendre en charge des patientes.

Des chances de survie gravement compromises

Il était temps qu’un ministre de la Santé se saisisse enfin de ce dossier. Car la situation de la France en la matière est aujourd’hui scandaleuse, pour ce type de cancer mais aussi pour d’autres, comme L’Express le révélait déjà voilà un peu plus d’un an.

Or, depuis, rien n’a changé: selon les derniers chiffres disponibles, la majorité des 6000 patientes opérées l’an dernier d’une tumeur à l’ovaire l’ont encore été dans des centres trop peu spécialisés. Le problème? Il est très simple: cela compromet gravement leurs chances de survie. Dramatique, d’autant que ce constat est connu des autorités sanitaires et des experts médicaux depuis plus de dix ans, mais que les réformes nécessaires pour y remédier n’ont – jusqu’ici en tout cas – jamais été faites…

62% des patientes opérées dans des centres non spécialisés…

Une réglementation trop laxiste et peu respectée…

En France, le sujet est sur la table depuis longtemps. Depuis 2007, un volume minimal d’opération doit être réalisé pour qu’un établissement puisse maintenir certaines spécialités. Mais cette réforme avait été très difficile à faire passer auprès du corps médical et les autorités de l’époque avaient renoncé à être trop restrictives. « En gynécologie par exemple, ce plancher est de 20 opérations par an, mais cela regroupe plusieurs interventions très différentes: cancer de l’ovaire, mais aussi de l’utérus, des trompes, de l’endomètre, etc. » regrette un expert. Un dispositif qui ne permet donc pas de garantir la qualité des soins. Sans compter que ces seuils, déjà larges, ne sont même pas toujours respectés.

Il faudrait donc aller plus loin. « En instaurant un plancher à 10 opérations minimum, on passerait déjà de 568 établissements à 116. Mécaniquement, l’activité augmenterait dans ces structures. Ce serait déjà une première amélioration », plaide Jacques Meurette.

En réalité, l’Inca et la direction générale de l’offre de soins du ministère de la Santé planchent déjà sur ce sujet depuis plusieurs mois, avec pour objectif d’aboutir au plus tard pour 2019. Et pour cause: la question avait été inscrite dans le dernier plan cancer 2014-2019. Mais les résistances sont fortes, car les enjeux pour les chirurgiens comme pour les directions des hôpitaux concernés sont importants.

« Pour qu’une telle réforme puisse réussir, il faudra aussi que le tarif payé par la Sécurité sociale aux établissements ou aux chirurgiens soit réévalué, car cet acte, long et coûteux, est aujourd’hui trop peu valorisé. Et il faudra prendre garde à ne pas augmenter les délais d’accès au traitement, très délétères dans cette pathologie », avertit pour sa part Bertrand de Rochambeau, le président du syndicat des gynécologues et des obstétriciens de France. Une chose est sûre: une volonté politique forte sera nécessaire pour faire aboutir cette réforme.

Plus d’information, cliquez ici.

Source L’EXPRESS.

Prévention : une application smartphone pour prévenir les AVC est testée au CHU de Dijon…

Prévention AVC – 20 questions simples suffisent pour calculer le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC). Cette application est un outil de prévention et un moyen de collecter des données pour les études épidémiologiques.

 

L'applicatione Riskomètre AVC

Une application pour prévenir.

Comment diminuer le risque de faire un accident vasculaire cérébral ?
En réduisant les facteurs de risques.

C’est en partant de ce principe et en comptant sur l’auto-discipline que des Néo-zélandais et des Australiens ont conçu une application pour smartphone qui calcule votre pourcentage de risques grâce à un questionnaire simple.
Il en existe deux versions : une pour le grand public (Riskomètre de l’AVC Lite) et une pour les professionnels de santé (Riskomètre de l’AVC Pro).

Comment ça fonctionne ?

20 questions (âge, poids,sexe, activité physique, tension artérielle, tabagisme, etc.) forment une sorte de check-up général, un petit contrôle technique qui doit vous rassurer ou vous amener à consulter.
Elles ont été élaborées à partir de précédents tests comme le score de Framingham (qui ne concernait que les plus de 55 ans) auxquels ont été ajoutés d’autres facteurs de risques (antécédents familiaux, nutrition, stress,etc.).

Ce nouvel algorithme a été testé dans cinq pays et validé dans plusieurs études publiées en 2014 et 2015.
Le patient renseigne chaque facteur de risque dans l’application, avec une pondération selon l’âge.

Les résultats sont exprimés sous forme de risque d’AVC à cinq ans et à 10 ans par rapport à la population du même âge n’ayant aucun facteur de risque.

Le Professeur Giroud, neurologue au CHU de Dijon, est en charge du déploiement de cette application en France depuis janvier 2017.

 « Après quelques mois, les facteurs de risques des personnes qui ont téléchargé l’application ont diminué, comme l’hypertension non traitée, le surpoids, le tabagisme. »

Les médecins pourront utiliser leur version de l’application pour collecter des données épidémiologiques et suivre l’écolution de leurs patients.

Un AVC toutes les 4 minutes

A quelques jours de la journée mondiale de l’AVC (le 29 octobre), tous les outils sont bons pour faire de la prévention. La SFNV (société française neuro-vasculaire) se mobilise.
Les accidents vasculaires cérébraux causeraient 40.000 décès par an.

Ils seraient également la première cause de handicap des adultes.

Source France3.