Les hôpitaux ne veulent pas supporter seuls les efforts d’économie…

Le plan de financement de la Sécurité sociale, soumis à partir de mardi aux députés, prévoit l’économie de trois milliards d’euros. La Fédération hospitalière de France appelle le gouvernement à ne pas faire peser tout le poids des réformes sur les hôpitaux.

Hôpitaux - Efforts d'économie

« L’hôpital ne doit pas porter seul tous les efforts d’économie. » L’avertissement émane de la Fédération hospitalière de France (FHF), qui appelle dans un communiqué, lundi, à une répartition plus juste des restrictions annoncées dans projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2018 examiné à partir de demain à l’Assemblée nationale. Selon le Président de la FHF, Frédéric Valletoux, impossible de faire accepter une rigueur supplémentaire dans les établissements sans « un partage plus équitable (…) notamment entre la ville et l’hôpital ». Celui-ci, poursuit-il, « semble une nouvelle fois perçu comme la variable d’ajustement du système ».

Soumis mardi aux députés, le PLFSS prévoit de réduire le déficit à 2,2 milliards d’euros l’année prochaine. Pour atteindre cet objectif, la branche maladie devra réaliser plus de 3 mds d’euros d’économies, notamment dans les hôpitaux. La restructuration de l’offre de soins (optimisation des achats, économies dans les services) devrait permettre aux établissements de santé de dégager 1,46 milliard d’euros.

Il existe une « marge de manœuvre énorme » car « 30% des dépenses de l’assurance maladie ne sont pas pertinentes », notamment à l’hôpital, a assuré la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, dans le Journal du dimanche.

Si Frédéric Valletoux valide « la lutte contre les acte non pertinents », il appelle « les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités en engageant au plus vite des réformes structurelles trop longtemps repoussées ».

Outre « la convergence des devoirs entre tous les acteurs de santé financés par de l’argent public », la FHF demande notamment une « autonomie plus forte des établissements, un  assouplissement de leur statut pour plus de marge de manœuvre » ou encore « une simplification drastique des procédures ».

Source France TV.

Trafic de drogue dans un hôpital de Nantes…

Un trafic de drogue au cœur d’un CHU. Cela se passe à l’hôpital Saint-Jacques de Nantes (Loire-Atlantique).

Des dealers s’y introduisent pour vendre des produits stupéfiants à des malades particulièrement vulnérables. Cannabis, mais aussi drogues dures au prix fort. Des soignants ont décidé de briser la loi du silence.

Dans cet hôpital de Nantes (Loire-Atlantique), ce n’est plus un secret : trouver de la drogue, c’est facile. Nous filmons en caméra discrète dans ce parc situé à l’intérieur de l’hôpital psychiatrique. Sur ces bancs, des hommes patientent, cannabis à la main. Sont-ils des consommateurs internés dans l’hôpital ou des dealers ? Nous allons les voir pour savoir s’il est possible d’acheter du cannabis. Deux heures plus tard, ils ne sont plus dans le parc. Dans un escalier d’un bâtiment de l’hôpital, nous retrouvons l’un des deux hommes. Il fume du cannabis. « Il est dealer, quoi », explique-t-il en parlant de son camarade.

Les patients ne s’en cachent pas

Ici, selon des patients, se vendrait également un peu de cocaïne et d’ecstasy. Le trafic durerait depuis plus de 10 ans. Pourtant, par peur de représailles, peu de soignants osent en parler. Deux salariées ont accepté, mais à certaines conditions : après leur service, le visage caché et loin de l’hôpital. Selon elles, les patients se droguent au vu et au su de tout le monde.

Source France TV.

Santé : 54 députés REM vent debout contre le glyphosate…

Santé – 54 députés REM demandent à interdire le glyphosate « le plus rapidement possible », dans une tribune au Monde, mise en ligne ce dimanche.

Il en va selon eux de « la santé de tous ». Ce dimanche, 54 des 310 députés de La République en marche (REM), ont appelé dans une tribune au Monde, à interdire le glyphosate « le plus rapidement possible ».Une prise de position qui intervient alors que les pays de l’Union européenne doivent se prononcer mercredi 25 octobre, sur la réautorisation du glyphosate. Cet herbicide très utilisé en agriculture est au cœur d’une controverse car le Centre international de recherche sur le cancer (OMS) l’a classé « cancérogène probable » en 2015, contrairement aux agences européennes, l’Efsa et l’Echa.

« La France votera contre le renouvellement de son utilisation pour dix ans et nous nous félicitons de la position responsable de notre pays », avancent les signataires de la tribune. Parmi eux, Matthieu Orphelin, ex-bras droit de Nicolas Hulot dans sa fondation, le professeur en médecine Jean-Louis Touraine ou encore l’ex-ministre de l’Écologie Barbara Pompili. « Sortir du glyphosate, tout en accompagnant comme il se doit les agriculteurs dans cette transition, dans un calendrier court et réaliste, est un bon compromis », écrivent-ils, en avançant non seulement l’argument de la santé, mais aussi celui du bien de la planète. C’est pourquoi ils demandent de voter contre le glyphosate.

« Inventer une agriculture d’excellence »

« Parmi les défenseurs du glyphosate, l’argument qui revient en boucle est qu’il évite les passages mécaniques avant la mise en culture suivante. C’est effectivement le cas. Mais que voulons-nous vraiment ? Continuer dans un système totalement dépendant des produits chimiques et qui arrive à bout de souffle – un système qui rend les agriculteurs asservis à l’agro-industrie – ou alors inventer une agriculture d’excellence, qui combine qualité nutritionnelle, respect de l’environnement et santé publique ? » demandent-ils, convenant qu' »il est de notre devoir d’accompagner les agriculteurs dans cette transition » pour remplacer ce produit.

Source RTL.

Lana, 6 ans, opérée en Allemagne : « Le handicap n’est pas le plus dur… » …

Lana – Même si elle n’est pas scolarisée à plein-temps, la fillette fait sa troisième année à l’école de Bellecombe, avec l’aide d’une auxiliaire de vie scolaire, en attendant d’être orientée vers une structure spécialisée. Dans le Val d’Arly, un élan de solidarité accompagne l’enfant et sa famille.

Lana, 6 ans, opérée en Allemagne

Lana Joguet a eu six ans vendredi. Elle est partie en voiture, pour 15 jours, avec ses parents, direction l’hôpital universitaire pédiatrique de Bonn où elle doit subir une lourde opération de cinq heures, qui malheureusement ne lui permettra pas de marcher.

« Cette opération sur une vertèbre, initiée par un chirurgien américain, le Dr Park, est reconnue, publiée. Les témoignages prouvent que l’enfant est soulagé dans ses douleurs, sourit, est moins colérique. Ce sera un confort de vie pour l’installer, la chausser », résume Fanny Piernetz, sa maman.

« Alors qu’en France, on privilégie l’usage de médicaments, les Anglo-Saxons préfèrent opérer très tôt, afin d’éviter le plus possible la déformation des membres inférieurs. » Mais, comme pour d’autres familles françaises avant elle, l’opération ne sera pas prise en charge pour les Joguet, qui ont rassemblé 20 000 € pour l’acte médical, une attelle, les frais de séjour…

« Pourtant, la même opération, mais sur trois vertèbres, existe en France depuis 40 ans… » 9 à 18 mois de rééducation intensive vont suivre, en plus de celle effectuée déjà régulièrement.

Les ennuis de Lana et ses parents ont débuté dès la grossesse, avec un placenta pour deux. Une opération à l’hôpital Necker, à Paris, a permis de la sauver, mais pas sa sœur, Maëlle. La grossesse n’est pas allée à son terme (fissure de la poche des eaux) et le bébé est né par une césarienne d’urgence, trois mois avant le terme.

Après 15 jours, le couperet tombe : victime de graves lésions au cerveau, Lana souffre d’une paralysie cérébrale, et les quatre membres sont atteints. Puis à 9 mois, un syndrome de West (forme rare d’épilepsie) lui est diagnostiqué. Depuis, le quotidien de la famille (le papa est moniteur agriculteur, la maman a dû arrêter toute activité) est fait de rendez-vous médicaux, de rééducation.

Lana ne marche pas, ne tient pas assise, a un problème de vision et parle peu. Mais elle stupéfait tout le monde par son sourire, ses progrès, sa joie de vivre. Fanny, armée de courage, s’est transformée en “maman couteau suisse”. « Grâce à internet, j’ai trouvé de l’écoute, du soutien, des explications. Mais tout est compliqué, tout est cher, tout se rajoute, notamment les prises en charge financières. »

Le nouveau fauteuil (la fillette fait 17 kg) a coûté 7 500 €, pour 950 € remboursés, ou l’ergothérapeute n’est pas pris en charge, mais Fanny ne “crache pas dans la soupe”.

« Plein de soins sont pris en charge. Le libéral marche bien…  Ce sont nos choix de parents, et nous avons toujours travaillé en transparence avec nos médecins et rééducateurs. Le handicap n’est pas le plus dur : on a fait notre deuil, Lana ne marchera pas. Ce qui pèse, c’est l’administratif et devoir se justifier sans cesse. »

Source LE DAUPHINE

Thyroïde : cinq nouveaux médicaments (alternatifs au Lévothyrox) seront disponibles « mi-novembre »…

Thyroïde – Ces alternatives au Lévothyrox offriront aux patients le choix entre « cinq molécules différentes ».

Thyroïde - 5 molécules différentes

Les malades de la thyroïde, dont certains ont dénoncé des effets secondaires de la nouvelle version du Levothyrox, disposeront de « cinq médicaments différents » à partir de la « mi-novembre », a indiqué jeudi soir la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

« Nous aurons le choix entre cinq molécules différentes, cinq médicaments différents de marques différentes à partir de mi-novembre », a-t-elle précisé, sans détailler exactement lesquels.

L’Euthyrox seulement pour passer un cap »

Face à la colère de patients signalant des effets secondaires d’une nouvelle formule du Levothyrox, la ministre de la Santé avait annoncé le 15 septembre le retour sous quinze jours de l’ancienne formule de ce médicament (baptisée Euthyrox) avant l’arrivée de médicaments alternatifs. Importées d’Allemagne, 190 000 boîtes de 100 comprimés d’Euthyrox en 8 dosages différents ont été acheminées en France. L’Euthyrox est fabriqué par le laboratoire allemand Merck comme le Lévothyrox.

« Il reste aujourd’hui 60 000 boîtes » de cette ancienne formule du Levothyrox, a détaillé Agnès Buzyn « mais c’était vraiment pour passer un cap, (…) en attendant que de nouvelles marques soient disponibles ».

Fin d’un quasi-monopole

Un premier médicament alternatif, le L-Thyroxin Henning (laboratoire Sanofi), est disponible depuis lundi. « 220 000 boîtes viennent d’être livrées », a précisé la ministre. « Et une à deux autres marques vont arriver en novembre », a-t-elle ajouté.

Jusqu’à cette crise, le Levothyrox était en situation de quasi-monopole en France. Au total, trois millions de patients prennent ce médicament en France (premier marché mondial) pour soigner l’hypothyroïdie ou après une opération de cancer de la thyroïde.

Source OUEST FRANCE.

« Infirmière, c’est un beau métier de merde », dit Charline, passionnée par son travail exercé en libéral… !!!

Charline, 39 ans, est une infirmière libérale qui travaille à la campagne, près d’Angers. Elle adore son métier et le fait avec une incroyable bonne humeur.

Et si ce n’est pas drôle tous les jours, elle trouve l’énergie chaque matin pour aller à la rencontre de celles et ceux dont elle prend grand soin… Extrait du magazine « 13h15 le samedi » du 21 octobre.

« Parfois, avec le recul, je me dis que c’est un métier à la con. Il vous fait découvrir des choses incroyables et superbes chez les gens, mais ça engage beaucoup. C’est un beau métier de merde, c’est ce que je me dis, c’est un beau métier de merde », affirme malicieuse Charline, 39 ans, une infirmière qui exerce en libéral depuis quatre ans près d’Angers, dans le Maine-et-Loire. Son énergie communicative fait du bien à ses patient-e-s qui l’attendent toujours avec  joie.

Ce dur métier au quotidien continue pourtant de passionner la jeune femme et ses copines de promo qu’elle rencontre ce soir-là lors d’un dîner au restaurant. Dix ans après leurs études, le petit groupe d’amies se réunit régulièrement. Pauline est infirmière chez les grands brûlés, Marie travaille en psychiatrie, Catherine pratique en réanimation et Séverine en maison de retraite. La bonne humeur ne fait pas défaut en dépit de conditions de travail souvent difficiles.

« Te prendre un coup, ça reste pas juste »

« Honnêtement, au bout de sept ans, je suis un peu lasse de mon métier, reconnaît Séverine, qui se sent un peu débordée. Je n’ai pas assez de temps pour m’occuper de mes patients. Il n’y a qu’une infirmière le week-end pour quatre-vingt-trois résidents. Forcément, tu n’es pas partout. En gériatrie, je manque de temps. » Catherine témoigne : « Il y a peu de journées où, quand je rentre chez moi, j’ai l’impression de me sentir un peu utile ou un peu bien. C’est très triste et c’est pour ça parfois qu’on pleure entre collègues. C’est pour ça que je ne pourrais pas être toute seule. »

Marie est en train de se reconvertir dans l’agriculture et Pauline a frôlé le burn-out. Elles sont toutes exposées à la violence de certains patients en détresse. « Plus d’une fois, en franchissant les portes, je me disais que c’était chaud, dit Charline. Tu la joues très sereine et tu essaies de sortir entière de la maison. » Séverine a « appris à esquiver » et le prend « avec philosophie ». « Te prendre un coup, même si le patient est dément, ça reste pas juste. On n’est pas là pour se faire frapper. Ça reste pas juste », conclut une infirmière avant de lever son verre pour trinquer avec ses amies : « A nous ! »

Source FRANCE INFO.

Ambulatoire, mutualisation, lutte contre la fraude : la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, détaille son plan pour « sauver la Sécu »…

L’ancienne médecin a donné une interview dans les pages du « Journal du dimanche ».

Agnès Buzyn : Ambulatoire, mutualisation, lutte contre la fraude

La chasse aux économies est lancée. Alors que l’Assemblée nationale doit entamer la semaine prochaine l’examen du projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS), la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a détaillé, dans un entretien au Journal du dimanche publié dimanche 22 octobrequelques axes d’économies et de meilleure utilisation des ressources dans les hôpitaux. Une « révolution en douceur » pour « sauver la Sécu », a-t-elle assuré, afin de réduire de 3 milliards d’euros le déficit global de la Sécurité sociale en 2018.

« Il y a une marge de manoeuvre énorme sans toucher à l’égalité des chances : 30 % des dépenses de l’assurance-maladie ne sont pas pertinentes », a-t-elle estimé, pointant des actes « inutiles » dans les hôpitaux.

Favoriser l’ambulatoire

Cela commencera par « favoriser l’ambulatoire ». « En chirurgie, par exemple, l’objectif est qu’en 2022, sept patients sur dix qui entrent à l’hôpital le matin en sortent le soir, contre cinq aujourd’hui », a expliqué la ministre à l’hebdomadaire.

« Nous allons fermer les lits qui ne servent à rien ou les réorienter vers de nouveaux besoins » et « lutter contre les opérations inutiles ou les actes réalisés deux fois », a-t-elle ajouté.

Mutualiser certaines dépenses

Elle a par ailleurs estimé que les hôpitaux pourraient « économiser un milliard d’euros en mutualisant certaines dépenses, comme les achats de médicaments ».

Réformer le financement des hôpitaux

La ministre a expliqué sa méthode pour réformer le financement des hôpitaux : créer des « modes de tarification centrés sur la pertinence des soins », par exemple en octroyant « un bonus, un intéressement dès lors qu’ils répondront aux objectifs de qualité, de pertinence et d’efficience ».

Lutter contre la fraude

Parallèlement, la ministre entend renforcer la lutte contre les fraudes à l’Assurance maladie. « Il faut cesser d’être laxiste avec ceux qui abusent d’un système généreux », a-t-elle affirmé, en pointant notamment la hausse des arrêts de travail. « Jusqu’à quand l’assurance-maladie palliera-t-elle les défaillances du management au travail ? », a interpellé la ministre.

La Sécurité sociale « multiplie les contrôles en croisant les fichiers informatiques » et en 2016, la fraude détectée sur les cotisations et les prestations « s’est élevée à 1,2 milliards d’euros et le chiffre ne cesse de croître », a-t-elle précisé.

Source FRANCE INFO.

 

Bégaiement – Témoignage : lutter contre son bégaiement…

Dimanche 22 octobre sera la journée du bégaiement. France 2 est partie à la rencontre d’une jeune fille qui parle avec lucidité de son handicap.

À 11 ans, Rose bégaie. Et avec l’atelier théâtre, elle n’a pas choisi la facilité. « J’aime bien le théâtre parce que ça m’aide à affronter mes mots », explique-t-elle. Maîtriser ses émotions, son trac sous les feux de la rampe, une victoire pour sa mère. France 2 avait rencontré Rose il y a deux ans. Impossible de deviner à l’époque, quand elle jouait avec ses amies, qu’elle trébuchait sur les mots et pourtant. C’était déjà pour elle une lutte de chaque instant.

Avec optimisme

« Rose a parlé très tôt, et très bien très tôt. Et quand elle s’est mise à bégayer il y a deux ans et demi, ça a été une catastrophe », expliquait alors sa mère. Grâce à des professionnels, elle apprenait alors des techniques pour se concentrer et ralentir ses paroles. Deux ans plus tard, toute sa vie a été chamboulée. Elle a changé de région, d’amis, de maison, et vient de faire son entrée au collège. Une source importante de stress pour elle. Alors dès le premier jour, elle a demandé à prendre la parole devant toute la classe pour parler ouvertement de son handicap à ses camarades qui ont tous très bien réagi. Aujourd’hui, l’avenir, Rose l’envisage avec optimisme. Elle aimerait faire du droit, devenir avocate, et maîtriser enfin ses mots.

Source France 2.

Cancer – La lettre bouleversante d’une maman aux infirmiers de sa fille malade …

Shelby Skiles a appris en mai dernier que sa petite Sophie, âgée d’à peine deux ans, était atteinte d’un lymphome.

La lettre bouleversante d’une maman aux infirmiers de sa fille malade

Cette maman texane, touchée par le travail et le dévouement des membres du personnel médical, leur a adressé une lettre bouleversante qu’elle a postée sur Facebook.

L’hommage est poignant. Une maman américaine a remercié, dans une longue lettre postée sur Facebook le 3 octobre dernier, les infirmiers qui se sont occupés de sa petite fille atteinte d’un cancer.

Après avoir fait un arrêt respiratoire, la fillette avait été admise au centre médical pour enfants de Dallas, au Texas. C’est là que les médecins ont découvert une tumeur importante dans sa poitrine. Pendant quatre longs mois, la petite Sophie a subi de lourds traitements. Sa maman a voulu remercier le personnel soignant pour son courage et son abnégation.

« Vous sauvez nos bébés »

« Chers infirmiers et aides-soignants… Je vous vois. Je suis assise sur ce canapé toute la journée et je vous vois. Vous essayez tellement de ne pas vous faire remarquer par moi ou par ma fille. Je vois votre embarras quand elle vous voit et qu’elle pleure. Vous essayez de tellement de façons d’apaiser ses peurs et de gagner sa confiance… »

C’est par ces mots que commence le message de Shelby Skiles. Au cours des quatre mois pendant lesquels sa petite Sophie s’est battue contre le cancer qui la rongeait, elle estime qu’elle a rencontré entre 200 et 250 infirmiers et aides-soignants.

« Vous mettez de côté ce qui se passe dans votre vie pour vous occuper d’enfants gravement malades, ou parfois mourants… Vous appelez le médecin, la banque du sang, la pharmacie, autant de fois qu’il est nécessaire pour que ma fille reçoive à temps ce dont elle a besoin. Vous vérifiez si je vais bien autant de fois que vous vérifiez si elle va bien… Je vous vois. Nous tous, nous vous voyons… Vous sauvez nos bébés et nous ne pourrions le faire sans vous. Avec tout mon amour ».

Un message partagé 27 000 fois

C’est au cours de l’une de ses innombrables nuits sans sommeil que Shelby Skiles a listé tout ce qui l’avait touchée. Sa publication a déjà été partagée près de 27 000 fois sur Facebook. Elle explique que l’épreuve traversée par sa fille lui a « révélé l’immense responsabilité qui repose sur ces infirmiers… ».

Aujourd’hui, la petite Sophie n’est pas encore totalement sortie d’affaire mais après plusieurs chimiothérapies, « elle est quasiment débarrassée de son cancer ». Elle doit désormais bénéficier d’une greffe de cellules-souches.

Source OUEST FRANCE.

“Présences pures”, la maladie d’Alzheimer au coeur d’une pièce de théâtre…

Maladie d’Alzheimer – Jeudi 19 octobre, la Faïencerie de La Tronche, dans l’agglomération de Grenoble, propose une pièce de théâtre sur un thème délicat : Alzheimer. Le spectacle intitulé « Présences pures » est l’occasion de découvrir ce que cette maladie peut révéler de poétique chez les personnes qui en souffrent.

« La vérité est moins dans la parole que dans les yeux, les mains et le silence« . La formule, poétique, est signée de l’écrivain Christian Bobin. Son père est atteint de la maladie d’Alzheimer. Il réside en maison « d’extrême séjour », comme il l’écrit. Dans cet environnement dur, Christian Bobin assiste à la transformation de son père, fragilisé par cette maladie si mystérieuse.

Dans la pièce Présences pures, le comédien Laurent Poncelet incarne ce fils qui rend visite à son père malade. Pour le metteur en scène, « travailler sur Christian Bobin relève d’une nécessité, quelque chose de vital, d’essentiel : des textes d’une force, d’une beauté, d’une vérité rares pour parler de l’homme, de notre humanité, de sa fragilité et de la grandeur de cette fragilité. Et des obscurités de la vie et de ses blessures, en faire jaillir la lumière, à tout moment, où et quand on ne l’attend pas.  »

Les dates de « Présences pures » en Isère

  • Jeudi 19 octobre 2017, 20h30 à la Faïencerie, La Tronche
  • Vendredi 26 janvier 2018, 20h30, Salle du Jeu de Paume, Vizille
  • Vendredi 25 mai 2018, 20h, Espace Aragon, Villard Bonnot

Source FR3.