Dépister le cancer colorectal dès 45 ans pourrait réduire la mortalité…

Selon une étude récente, avancer l’âge du dépistage du cancer colorectal à 45 ans au lieu de 50 ans permettrait de repérer et de soigner plus tôt les tumeurs.

Dépister le cancer colorectal dès 45 ans pourrait réduire la mortalité

Faut-il avancer l’âge du dépistage organisé du cancer colorectal, actuellement recommandé pour les personnes de 50 à 74 ans en France? C’est l’idée défendue par le Dr David Karsenti, gastro-entérologue à la Clinique de Bercy, en région parisienne. Avec ses confrères, il a réalisé une étude auprès des 6000 patients pris en charge pour coloscopie dans l’unité d’endoscopie de cette clinique. Les résultats, présentés le 30 octobre lors d’un congrès Européen de gastro-entérologie, montrent que les taux de tumeurs bénignes et de cancers explosent dès 45 ans. Selon les auteurs, il serait donc possible de diminuer la mortalité par cancer colorectal en dépistant dès cet âge.

«Dans notre pratique, nous détectons régulièrement des polypes ou des cancers chez des personnes de moins de 50 ans, commente le médecin. Les registres européens montrent également une augmentation récente des cancers du côlon chez les sujets jeunes. Nous avons donc voulu objectiver cette impression afin d’alerter sur la nécessité d’un dépistage plus précoce». Pour cela, les médecins ont analysé les résultats des coloscopies de 6000 patients ayant consulté à la clinique de Bercy entre janvier et décembre 2016. Un quart d’entre eux avait moins de 50 ans, tandis que les trois-quarts restants étaient quinquagénaires ou plus.

Les 45-49 ans particulièrement touchés

«Nous avons constaté que le taux d’adénomes augmente fortement dans la tranche d’âge 45-49 ans. Il est en effet deux fois plus important que celui de la tranche d’âge précédente, c’est-à-dire 40-44 ans», explique-t-il. Un adénome est une tumeur bénigne qui peut dégénérer en cancer en l’espace de 5 à 15 ans. Ainsi, 8 cancers colorectaux sur 10 naissent à partir d’un adénome bénin. Le dépistage des adénomes du rectum et du colon et leur ablation permettent de prévenir la survenue d’un cancer.

Autre découverte: «le taux de cancer explose de façon inquiétante chez les 45-49 ans par rapport aux classes d’âges antérieures. Alors que moins de 1% de nos patients âgés de 40 à 44 ans se sont vus diagnostiquer un cancer, c’est le cas de 4% de ceux de la tranche d’âge supérieure», poursuit le Dr Karsenti. Un taux multiplié par quatre à cinq donc. «Ces données sont valables pour tous les patients, qu’ils aient ou non un antécédent personnel ou familial d’adénome ou de cancer colorectal», souligne le Dr Karsenti.

Toutefois, de l’aveu de ses auteurs, l’étude présente une limite. «Notre analyse porte sur des patients qui, pour 38% d’entre eux, sont venus consulter parce qu’ils présentaient des troubles. Ce n’est pas une étude nationale menée auprès de personnes asymptomatiques, donc il existe un biais de sélection, explique David Karsenti. D’un autre côté, la population traitée présente un bon niveau socio-économique. Or on sait que parmi les facteurs de risque de ce cancer, on trouve, en plus de la prédisposition génétique, l’obésité, le tabagisme, l’alcool ou encore la consommation excessive de viande rouge

Actuellement le dépistage du cancer colorectal est proposé tous les deux ans aux 18 millions de Français âgés de 50 à 74 ans, Il consiste en un test à réaliser chez soi qui consiste à prélever un échantillon de selles et à l’envoyer à un laboratoire. Il a permis de réduire de 17% la mortalité par cancer colorectal depuis 2000 en France. Mais avec 17.500 décès déclarés en 2015, ce cancer reste le deuxième plus meurtrier de l’hexagone.

Source LE FIGARO.

Le froid hivernal, huit fois plus meurtrier que la canicule estivale… !

Infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, grippe ou encore pneumonies entraînent chaque hiver une hausse des décès de 9%.

Le froid hivernal, huit fois plus meurtrier que la canicule estivale

 

Été 2003. La canicule surprend la France pendant les vacances. Cette vague de chaleur sans précédent provoque le décès de 15. 000 personnes. Un véritable traumatisme pour le pays. Tout le monde s’en souvient. Mais qui pourrait dire aujourd’hui combien de personne meurent à cause du froid chaque année? Pas grand monde.

Pourtant, la surmortalité hivernale est un fait épidémiologique que personne ne conteste. «Chaque année, nous enregistrons une hausse moyenne des décès de 9 % sur les mois de décembre, janvier, février et mars», détaille Daniel Rousseau, du Conseil supérieur de la météorologie. Selon une étude évaluant la mortalité saisonnière sur trente ans, qu’il a menée en 2006, l’impact du froid hivernal serait huit fois plus meurtrier que les épisodes caniculaires.

Pourquoi cette différence? Tout d’abord parce que le froid est plus fréquent et qu’ensuite il n’a pas besoin d’être extrême pour tuer. «La chaleur, pour être dangereuse, doit devenir caniculaire alors que la surmortalité hivernale apparaît dès qu’on passe en dessous de 15°. De plus, il n’y a pas, comme pour la chaleur, de rupture de la courbe de mortalité», explique le Pr Jean-Louis San Marco, professeur de santé publique à Marseille et auteur de Canicule et froid hivernal: comment se protéger? aux éditions du Rocher.

Et la grippe, souvent incriminée, n’est pas toujours responsable de cette hécatombe. Que certains pics de surmortalité soient dus à des épisodes infectieux, c’est certain, écrit le Pr San Marco. Par exemple, le pic de surmortalité de 2015 est vraisemblablement dû à une épidémie de grippe en raison d’un vaccin moins efficace et d’une couverture vaccinale particulièrement faible. Mais, selon lui, rien en dehors d’un froid extrême n’a expliqué la surmortalité des hivers 2009 et 2012.

À ce jour, il n’est cependant toujours pas possible de connaître les raisons exactes des pics de surmortalité observés…

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Source LE FIGARO.

Contre la surdité, «les espoirs de la thérapie génique sont réels»…

Surdité – De nouvelles approches thérapeutiques, dont des transferts de gènes, visent à réparer l’oreille interne.

Contre la surdité, «les espoirs de la thérapie génique sont réels»

Face à l’émergence de nouvelles thérapies pour traiter les surdités, et en particulier la thérapie génique, le Dr Saaid Safieddine, directeur de recherche du CNRS à l’Institut Pasteur, lance et copréside l’organisation du premier symposium international sur les thérapies des atteintes de l’oreille interne (en partenariat avec la Fondation pour l’audition et l’Institut Pasteur) du 1er au 3 novembre prochain, à Marrakech. Une façon de contribuer à rattraper le retard dans la prise en charge de ces troubles. Selon une étude de la Drees, 10 millions de personnes ont des problèmes d’audition, soit 16 % de la population française, dont plus de la moitié estime que cela a des répercussions sur leur vie quotidienne.

LE FIGARO. – Le premier symposium sur les thérapies des atteintes de l’oreille interne a attendu 2017 pour voir le jour. N’y avait-il pas suffisamment à dire jusque-là?

Dr Saaid SAFIEDDINE. – La recherche sur les surdités a des années de retard par rapport à celle d’autres troubles sensoriels ou de maladies. Cela s’explique par la très grande difficulté à étudier l’oreille interne. D’une part, elle est difficile d’accès, nichée dans la boîte crânienne. D’autre part, elle contient très peu de cellules sensorielles: environ 17.000, comparé aux milliards de neurones et aux millions de photorécepteurs dans la rétine, rendant difficile les analyses biochimiques. Enfin, il est quasiment impossible de cultiver ces cellules in vitro car elles sont vulnérables en dehors de leur milieu naturel. Leurs extrémités baignent d’un côté dans un liquide extracellulaire classique et de l’autre dans un liquide particulier fortement concentré en potassium: une configuration impossible à reconstituer en laboratoire. Afin de contourner ces difficultés, notre équipe a adopté une stratégie qui combine génétique et développement de modèles murins mimant fidèlement les surdités humaines, mais les efforts à fournir sont énormes. Cela explique le retard pris y compris pour la thérapie génique par rapport à la cécité, par exemple.

La thérapie génique contre les surdités, cela fonctionne?

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Source LE FIGARO.

 

Lancement officiel du logo nutritionnel à 5 couleurs…

Logo nutritionnel – Mardi 31 octobre, les ministres de la Santé, de l’Agriculture et de l’Économie ont acté la mise en place du logo Nutri-score, qui peut être apposé de façon facultative sur les emballages alimentaires.

Logo nutritionnel à 5 couleurs

C’est la fin d’un parcours semé d’embûches pour le logo nutritionnel à 5 couleurs. Mardi 31 octobre, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et Benjamin Griveaux, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances ont signé l’arrêté relatif à la mise en place du logo Nutri-score sur la face avant des emballages alimentaires. Si le logo reste facultatif et repose sur le volontariat des entreprises, six marques – Auchan, Leclerc, Intermarché, Fleury Michon, Danone et Mc Cain – s’apprêtent déjà à le mettre en place.

Pour le Pr Serge Hercberg, c’est «une véritable avancée en termes de santé publique». C’est sur la base des travaux de l’équipe de ce chercheur en épidémiologie nutritionnelle à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) que le logo a été conçu. Il prend la forme d’une échelle de 5 couleurs (du vert foncé au orange foncé), associée à des lettres allant de A («meilleure qualité nutritionnelle») à E («moins bonne qualité nutritionnelle»).

Quels calculs se cachent derrière ce logo nutritionnel? Un score est attribué à chaque produit en fonction de la part de nutriments dont la consommation excessive nuit à la santé (le sel, les sucres et les acides gras saturés) et ceux bons pour la santé (protéines, fibres, quantité de fruits, légumes ou légumineuses incorporés dans la recette). Le score obtenu est ensuite traduit en une lettre et une couleur associée. En un coup d’œil, le consommateur peut ainsi évaluer la qualité nutritionnelle d’un produit. Autre avantage: le logo permet de distinguer, au sein d’une même gamme de produits, celui qui présente la meilleure ressource nutritionnelle. Par exemple au rayon apéritif, les tortillas sont mieux classées que les chips, elles-mêmes mieux classées que les soufflés au fromage.

Source LE FIGARO.

Consultations médicales majorées : des impacts sur votre porte-monnaie : avances, remboursements,… ????

À partir du 1er novembre, vous allez payer plus cher certaines consultations médicales. Ces visites dites “complexes” ou “très complexes” à 46 € ou 60 € seront intégralement remboursées. Mais vous devrez avancer les frais de la part complémentaire.

Visite “complexe” chez un neurologue, un médecin de médecine physique et de réadaptation pour les patients cérébro-lésés, traumatisés médullaires ou avec des séquelles lourdes d’AVC : 46 € . Consultation “très complexe” comme une visite longue pour des patients atteints d’une pathologie neurodégénérative comme la sclérose en plaques ou la maladie d’Alzheimer : 60 €.

Dès le 1er novembre, deux nouvelles tarifications pour ce type de consultations entrent en vigueur. Après le passage de la consultation de base chez un généraliste à 25 €, le 1er mai, voici donc de nouvelles revalorisations, conformément à un accord conclu il y a plus d’un an entre l’Assurance maladie et les syndicats de médecins libéraux.

Des consultations remboursées en intégralité

« Ces deux nouveaux tarifs ont pour objectif de prendre en compte la complexité de certaines consultations médicales particulières et de valoriser le temps plus important que les médecins doivent y consacrer », explique Aude Bourden, conseillère nationale santé à l’APF. Au total, ce sont 35 motifs de consultations qui ont été définis.

« Mais si ces consultations seront entièrement remboursées (Assurance maladie + mutuelle), vous devrez néanmoins faire l’avance de la part complémentaire, ce qui n’est pas le cas lors des consultations courantes », poursuit Aude Bourden.

Une avance de frais de 13,80 € ou de 18 €

Cas numéro 1 – Vous consultez un neurologue pour des séquelles lourdes d’AVC. La consultation sera à 46 €. L’Assurance maladie vous remboursera 70 % de ce tarif conventionnel, en retenant 1 € de participation forfaitaire soit 32, 20 € – 1 € = 31,20 € . Le ticket modérateur (ce qui reste à votre charge) sera de 30 % soit 13,80 € : il est en général couvert par votre complémentaire santé. Au total, vous aurez donc payé 1 €. Mais vous devrez avancer les 13,80 € et attendre votre remboursement.

Cas numéro 2 – Vous consultez pour une pathologie neurodégénérative. La consultation sera à 60 €. L’Assurance maladie vous remboursera 70 % de ce tarif conventionnel, en retenant 1 € de participation forfaitaire soit 42 € – 1 € = 41 € . Le ticket modérateur (ce qui reste à votre charge) sera de 30 % soit 18 € pris en charge par votre complémentaire santé. Au total, vous aurez donc payé 1 €. Mais, là aussi, vous devrez avancer les 18 € et attendre votre remboursement.

Les personnes en ALD (affection longue durée), prises en charge à 100 %, sont dispensées d’avance de frais. Idem pour celles bénéficiant de la CMU-C et de l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS).

Pour les patients ne bénéficiant pas d’une ALD, la dispense d’avance de frais sera soumise au bon vouloir du médecin. En effet, la généralisation du tiers payant qui devait entrer en vigueur le 30 novembre vient d’être repoussée. Ce qui risque d’aggraver les renoncements aux soins.

Source FAIRE FACE.

Sclérose en plaques : un marché de plus en plus concurrentiel….

Le traitement de cette maladie neurodégénérative représente un marché d’une vingtaine de milliards de dollars. Aux Etats-Unis, où se trouvent plus de la moitié des patients, la pression sur les prix s’intensifie.

 

Le Congrès européen pour le traitement et la recherche sur la sclérose en plaques (ECTRIMS), qui se tient en ce moment à Paris, a attiré un record de près de 10.000 participants autour de cette maladie neurologique inflammatoire. Elle touche 2,5 millions de personnes dans le monde dont quelque 100.000 en France. Un bon nombre de médicaments existent déjà pour traiter cette maladie, représentant un marché d’une vingtaine de milliards de dollars. Jusqu’à présent, les médicaments se bornaient à freiner son évolution en réduisant le nombre de poussées inflammatoires qui s’accompagne de la destruction de la myéline (gaine d’isolation des cellules nerveuses) dans la moelle épinière et le cerveau.

Net changement

Le lancement de l’Ocrevus de Roche, qui a obtenu le feu vert américain en mars et est en cours d’examen à l’Agence européenne, crée un net changement. Les médecins disposent pour la première fois d’un traitement qui s’adresse aussi aux malades ayant atteint le stade dégénératif quand les handicaps apparaissent, ainsi que ceux souffrant de la forme la plus agressive, dite « progressive ». Les analystes tablent sur des ventes de 4 milliards de dollars en 2023. Bien qu’il doive être administré en perfusion, il devrait à terme, selon ceux-ci, « prendre 30 à 40 % du marché du Tysabri de Biogen et du Gilenya de Novartis », deux traitements quotidiens sous forme de comprimés, très en vogue.

Les payeurs rechignent

Les analystes estiment que Biogen, « qui domine actuellement le marché avec 40 % des patients traités grâce à ses produits », devrait ainsi voir son chiffre d’affaires dans la sclérose en plaques s’effriter de 3 à 4 % par an. Avec comme consolation les royalties (de plus de 20 %) que Roche devra lui verser, l’Ocrevus étant issu de sa recherche. Lancé sur un marché déjà très concurrentiel, le prix du produit de Roche est en outre inférieur de 20 % à celui de ses concurrents (65.000 dollars par an) pour mieux réussir sa percée.

De fait, aux Etats-Unis, qui représentent une bonne moitié du marché, les payeurs commencent à rechigner à rembourser. Seuls l’Ocrevus et  le Lemtrada de Sanofi trouvent grâce aux yeux de l’ICER, une structure indépendante d’évaluation médico-économique. Qui recommande donc de caler « le prix de lancement des nouveaux médicaments sur la valeur ajoutée par rapport aux produits existants ».

Faire reculer la maladie

Un conseil que n’a pas suivi Biogen, en mai, pour le Zinbryta (87.000 euros), dans le collimateur des autorités, avec par ailleurs un avertissement sur de possibles effets secondaires hépatiques sérieux (l’Agence européenne réexamine son dossier). Les analystes ne le créditent que d’un chiffre d’affaires potentiel de 573 millions de dollars en 2020. L’arrivée  d’un deuxième générique du Copaxone développé par Mylan, après le Glatopa de Novartis, devrait faire pression sur les prix. Son large portefeuille de six produits devrait cependant offrir à Biogen une carte maîtresse pour mieux négocier avec les assureurs. En attendant, peut-être, un futur produit capable de faire reculer la maladie.

Source LES ECHOS.

Régime Général – Le gouvernement met fin au régime de sécurité sociale étudiant…

Les étudiants vont rejoindre le régime général. C’est la fin de la cotisation obligatoire auprès des mutuelles étudiantes. Elle sera remplacée par une «cotisation vie étudiante», environ deux fois moins chère.

Régime Général - Sécurité Sociale Etudiant

C’est donc la fin de la facture d’un peu plus de 200 euros dont les étudiants devaient s’acquitter en début d’année universitaire. Le régime de sécurité sociale étudiante, dont les dossiers étaient jusque-là traités par des «mutuelles étudiantes» va repasser sous le giron du régime général de sécurité sociale. Concrètement, cela implique pour les étudiants en licence et masters la suppression de ces 217 euros à l’inscription. Une mesure compensée en partie par l’apparition d’une cotisation «vie étudiante», entre 120 euros (licence) et 150 euros (master). Pour les boursiers, qui ne payaient déjà pas la sécurité sociale avant cette réforme, c’est le statu quo.

«En 2018, les étudiants seront inscrits au régime général de la sécurité sociale» a déclaré ce matin

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Frédérique Vidal. Le gouvernement met en avant une hausse d’environ 100 euros de pouvoir d’achat pour les étudiants au moment de l’inscription, dès la rentrée 2018. Au total, cette mesure devrait coûter 100 millions d’euros au gouvernement, et viendra s’ajouter à une subvention de 100 millions d’euros supplémentaires «consacrés à l’amélioration de la vie quotidienne des étudiants.»

La cotisation «vie étudiante» se substituera au droit de médecine préventive. Mais pas seulement. En la payant, l’étudiant se donnera également accès aux activités sportives et culturelles de la fac. Une dernière partie de cette nouvelle subvention servira à nourrir le Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes (FSDIE), qui finance les projets personnels hors cursus.

Les mutuelles montent au créneau

La Smerep a pris acte de ces changements à venir, déplorant dans un communiqué de presse: «il est impensable que le régime général ait le temps de mettre en place les moyens d’assurer la qualité de service nécessaire pour répondre aux attentes et aux besoins des étudiants». La mutuelle souligne notamment que les accueils ouverts le soir et le week-end, ou encore les conseillers multilingues dédiés aux étudiants étrangers «ne pourront jamais être opérationnels en si peu de temps».

«Il n’y avait pas d’urgence à ce que le transfert se fasse aussi vite» Annie Coutarel, directeur général de la Smerep

«On est très surpris du calendrier, tout cela va beaucoup trop vite! Précise Annie Coutarel, directeur général de la Smerep. On demandait un délai de 2 ans pour que le transfert se fasse dans de bonnes conditions. Il n’y avait pas d’urgence à ce que le transfert se fasse aussi vite».

La Smerep gérait jusqu’ici les dossiers en reversant intégralement les cotisations de 217 euros à l’Urssaf. Elle recevait en contrepartie, de la part de l’Assurance Maladie, 46 euros de «remise de gestion» par dossier. Avec ces réformes, c’est donc un large pan de son activité qui s’effondre, et de nombreux métiers en péril. Pour remédier à celà, «il y aura un engagement du régime général pour récupérer une partie de nos salariés, d’après Annie Coutarel.

Un grave recul pour les étudiants en matière d’autonomie»Romain Boix, président de la LMDE

La LMDE, autre mutuelle étudiante majeure, avait déjà légué son activité de traitement de dossiers à l’Assurance maladie. La mutuelle dénonce toutefois dans un communiqué une réforme complexe, «à l’image de l’ensemble du système de santé français», et «un grave recul pour les étudiants qui vont perdre en autonomie» «Nos actions de prévention concernant la santé des jeunes ont toujours été bénéfiques aux étudiants, juge Romain Boix, président de la LMDE. Les mutuelles étudiantes ne faisaient pas que traiter des dossiers. Nous exigeons de pouvoir garder cette partie éducation à la santé dans les universités: il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain».

Source LE FIGARO.

Calvitie -Finastéride : un traitement provoquerait des cas de dépression graves…

Le finastéride, un traitement contre la chute des cheveux, provoquerait des cas de « dépression et plus rarement d’idées suicidaires », selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

« Tout changement d’humeur doit conduire à une interruption du traitement et à une surveillance », avertit l’organisme.

Le finastéride (Propecia du laboratoire Merck et les versions génériques), utilisé notamment pour lutter contre la calvitie, provoquerait des cas de « dépression et plus rarement d’idées suicidaires », a averti jeudi l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Ce traitement, déjà connu pour avoir des effets négatifs sur la libido, agit en bloquant une enzyme qui se trouve dans le cuir chevelu et les organes sexuels et métabolise la testostérone.

Surveiller les changements d’humeur

« Tout changement d’humeur doit conduire à une interruption du traitement et à une surveillance », explique l’agence dans son communiqué adressé aux patients et aux médecins.

Le finastéride est utilisé avec une dose de 1 mg pour traiter la chute de cheveux, chez l’homme uniquement, et avec une dose de 5 mg (Chibro-Proscar et génériques) pour le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Déjà présente dans la notice du finastéride 5 mg, la mention du risque de dépression figurera désormais aussi dans celle de la version 1 mg.

Le traitement provoque aussi des troubles sexuels

« L’Agence européenne des médicaments (EMA) a demandé une modification des documents d’information de toutes les spécialités 1 mg et 5 mg afin d’avertir les professionnels de santé et les patients sur les risques de changements d’humeur, d’idées suicidaires et de dépression », détaille l’ANSM qui précise que « le traitement par finastéride devra ainsi être interrompu devant tout symptôme psychiatrique ».

Cet avertissement s’ajoute aux effets secondaires déjà connus du finastéride, à savoir des troubles sexuels (baisse de la libido, problèmes d’érection et d’éjaculation). L’agence du médicament « rappelle qu’il est possible d’observer une persistance » de ces troubles même après l’arrêt du traitement.

L’ANSM note aussi que, « comme mentionné dans les documents d’information, des cas de cancers du sein ont également été rapportés chez des hommes traités par finastéride ».

Source OUEST FRANCE.

Santé – Journée mondiale aujourd’hui AVC : premier risque pour les femmes…

AVC – En France, toutes les 4 minutes, une personne est victime d’un Accident vasculaire cérébral (AVC).

AVC - Accident Vasculaire CérébralSanté –

Plus étonnant, la population vieillit mais l’AVC touche de plus en plus les moins de 65 ans. Quels sont les signes annonciateurs ? Quels sont les bons réflexes à adopter ? Éclairage avec le docteur Eric Gauthier, directeur des affaires médicales de Boehringer Ingelheim France, laboratoire qui lance, avec la Fédération France AVC, une campagne d’information et de prévention.

L’AVC, qu’est que c’est ?

« Le terme AVC se comprend facilement ; accident : brutal, vasculaire : les vaisseaux ; cérébral : la tête », explique le docteur Gauthier. L’AVC survient lorsque la circulation sanguine vers le cerveau est interrompue, soit par un vaisseau sanguin bouché, soit par la présence d’une lésion provoquant une hémorragie. Les cellules du cerveau ne reçoivent alors plus l’oxygène. « Le cerveau est très sensible à cette souffrance. Près de 2 millions de neurones meurent chaque minute et les conséquences peuvent être lourdes », continue le docteur.

Les symptômes qui ne trompent pas

1. Paralysie du visage , la lèvre est tombante – le bon réflexe : demander à la personne d’essayer de sourire –. 2. La personne a du mal à s’exprimer – le bon réflexe : faire répéter une phrase simple. 3. Un membre est inerte – le bon réflexe : demander à la personne de lever les bras.

Quels réflexes adopter ?

Eric Gauthier énumère la marche à suivre face à une personne qui montre ces symptômes : « Une seule chose à faire : prendre son téléphone et composer le 15 tout en gardant son sang-froid. Donner le nom de la personne, dire que c’est une suspicion d’AVC et surtout ne pas raccrocher avant d’avoir donné la géolocalisation du patient, jusqu’au code de la porte. » Et de poursuivre : « Cela se joue entre 2 et 4 heures après les premiers symptômes, chaque minute compte. »

Les facteurs de risques

Ils sont multiples, rappelle le docteur Gauthier : hypertension artérielle, facteurs génétiques, abus d’alcool, tabac, obésité, sédentarité, âge, diabète… « En améliorant nos modes de vie, on peut diminuer de 44 % le risque d’AVC. » Enfin, selon une étude américano-japonaise parue en février 2016, le risque d’AVC est accentué par une mauvaise hygiène bucco-dentaire. La bactérie responsable, de type streptococcus mutant contenu dans la salive, peut se fixer aux vaisseaux et favoriser l’AVC.

Les femmes les plus touchées

« Il y a autant de décès d’AVC chez la femme que d’infarctus chez l’homme », rappelle le docteur Gauthier. C’est en effet la première cause de mortalité chez la femme. « Il y a un lien hormonal évident. L’alliance tabac-pilule a des conséquences dramatiques. La ménopause provoque aussi des perturbations biologiques qui peuvent générer des AVC. ».

Source EST REPUBLICAIN

Feu vert des députés au passage de 3 à 11 vaccins obligatoires… pour les enfants s’ils veulent être admis en collectivité (crèche, école,… )…

L’Assemblée nationale a voté vendredi l’extension de 3 à 11 du nombre de vaccins obligatoires pour les jeunes enfants qui naîtront à partir du 1er janvier 2018, à l’issue de vifs débats et d’un moment d’émotion.

Onze vaccins – coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae (source de méningites), pneumocoque, méningocoque C, en plus de la diphtérie, du tétanos et la poliomyélite – seront désormais indispensables à l’enfant pour être admis en collectivité (crèche, école…), ainsi que le prévoit l’article du projet de budget de la Sécu, qui a été adopté en première lecture par 63 voix contre 3, sous les applaudissements de la majorité.

Lors du débat, la députée Michèle Peyron (La République en marche) a lâché : « Il y a trente ans, j’ai voulu attendre moi aussi et j’ai perdu un enfant », non vacciné. Son intervention, qui a suscité de l’émotion sur tous les bancs, a été suivie par une suspension de séance, à la demande de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

Auparavant, la ministre avait défendu le principe de la vaccination, « médicament qui a sauvé le plus de vies au monde ». Or, depuis vingt ans selon elle, « nous avons baissé la garde » et « oublié ce qu’étaient ces maladies » qui ressurgissent, telle la rougeole qui a fait « une dizaine de morts ces quatre dernières années ».« La concertation a eu lieu » en 2016 sous l’égide du précédent gouvernement et « il est temps d’agir », a lancé la ministre, elle-même professeure de médecine.

« On contraint mais on ne convainc pas »

Outre la quasi-totalité des élus de la majorité, la droite, les socialistes et les Constructifs ont approuvé l’extension de l’obligation vaccinale, certains insistant cependant sur la nécessité de l’accompagner par de la pédagogie.Apparaissant assez isolée dans son groupe, Blandine Brocard (LREM) a demandé vainement la suppression de l’article, déplorant qu’« on contraint mais on ne convainc pas » et demandant un délai de « quelques mois » pour « rétablir la confiance ».

Pour leur part, les communistes et les Insoumis, « défenseurs de la vaccination » en général, se sont interrogés notamment sur une « précipitation » du gouvernement à légiférer en la matière. Ils ont aussi prôné un « pôle public de production des vaccins », au lieu des laboratoires pharmaceutiques privés.

Évoquant une visite non publique du Premier ministre Edouard Philippe chez Sanofi, le président de Debout la France et député de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan a demandé avec véhémence : « est-ce l’autorité politique qui gouverne ou les multinationales ? »

La ministre a aussitôt accusé l’ancien candidat à la présidentielle de chercher à se « refaire une santé sur le dos de nos enfants », et de vivre « à l’ère de la post-vérité ».

Source LE FIGARO.