Santé – Cabines de bronzage : attention danger !…

Santé – La répression des fraudes alerte : 63% des centres de bronzage sont non conformes aux normes en vigueur.

Cabines de bronzage : attention danger !

Envie d’entretenir votre bronzage d’été en ces derniers jours d’automne ? Réfléchissez-y à deux fois avant de vous rendre dans un centre de bronzage. En effet, une nouvelle enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) indique que la grande majorité des centres de bronzage ne respectent pas « les nouvelles mesures relatives aux pratiques commerciales introduites en 2016, mais également certaines mesures datant pourtant de 2013« . Au cours de l’année 2016, 982 établissements ont été passés au crible. Résultat : « 358 avertissements, 242 injonctions, 31 procès-verbaux administratifs et 25 procès-verbaux pénaux« .

Et pour cause : la majorité des centres esthétiques visités par la répression des fraudes ne respectaient ni les normes de sécurité relatives aux appareils de bronzage, ni leurs conditions d’utilisation. Plus inquiétant encore, alors qu’un contrôle technique des appareils à UV doit être effectué tous les deux ans, certains d’entre eux n’avaient pas été inspectés depuis sept ans. La DGCCRF a de plus constaté, pour beaucoup d’appareils, « l’absence d’attestations officielles à la suite de contrôles techniques » et « l’absence de numéro de série« .

Les enseignes réticentes à respecter les interdictions en vigueur

L’enquête révèle par ailleurs que le personnel de ces centres esthétiques est bien souvent non qualifié, et que les règles d’information sur les prix ne sont pas respectées, « avec un taux d’anomalie variant de 30 % à 80 % selon les régions« . Tout comme l’interdiction des offres promotionnelles, en vigueur depuis janvier 2016. En effet, de nombreux établissements continuent de proposer des séances d’UV à un euro, l’utilisation des cabines à volonté, ou des prix dégressifs. La répression des fraudes précise que « les enseignes appartenant à une franchise ou à un réseau, ainsi que les adhérents à un syndicat professionnel, sont informés de l’interdiction, mais réticents à l’appliquer« , tandis que « les exploitants indépendants, notamment les instituts de beauté, n’en avaient pas connaissance« .

Seuls points positifs relevés par la répression des fraudes : le respect de l’interdiction d’accès aux mineurs, la mise à disposition de lunettes de protection conformes au marquage CE, et l’absence de message indiquant que les UV artificiels auraient un effet bénéfique pour la santé. En conséquence, la DGCCRF prévient que « des vérifications dans ce secteur vont se poursuivre« .

Source FRANCE TV.

Danger – Achats de médicaments sur internet : 1,4 tonne de médicaments illicites saisis en une semaine en France… !

L’opération Pangea X a pour objectif de lutter contre le trafic de médicaments et de produits de santé au niveau international. Ce fléau présente des risques importants pour les personnes qui les achètent.

Danger - Achats de médicaments sur internet

On connaissait les contrefaçons Dior, Burberry ou encore Chanel. Mais les médicaments sont également concernés. 6 à 15% des traitements vendus dans le monde seraient des contrefaçons et ce marché illicite représentait déjà 75 milliards de dollars en 2010 estime l’IRACM (institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments). Avec le développement d’internet, les frontières se dissipent, le trafic est facilité et s’intensifie.

L’opération baptisée Pangea X est menée chaque année depuis 2008 dans une centaine de pays. En 2017 en France, elle a permis la saisie de 433.000 produits de santé illicites et 1,4 tonne de produits de santé en vrac. Et pourtant elle n’a duré qu’une courte semaine, du 12 au 19 septembre dernier. La grande majorité de ces produits saisis en France proviennent d’Asie, plus particulièrement d’Inde et de Singapour.

Le risque d’acheter ses médicaments sur internet

Pour être commercialisés, les médicaments doivent disposer d’une AMM (autorisation de mise sur le marché). Or, la plupart des produits saisis grâce à l’opération Pangea X sont des médicaments dépourvus de cette autorisation. Seuls les circuits des pharmacies d’officine sont régulièrement contrôlés et reçoivent l’aval des autorités sanitaires compétentes.

Dans la majorité des cas, les médicaments vendus sur internet sont le produit de laboratoires inconnus ou clandestins. Il est alors impossible de savoir dans quelles conditions ils ont été fabriqués et donc les risques qui peuvent y être associés. Par ailleurs, ils peuvent contenir des substances actives non mentionnées sur l’étiquetage et potentiellement nocives pour les malades. Ces médicaments sont également bien souvent périmés et stockés puis transportés dans des conditions inadaptées.

Le détournement d’usage

L’achat de médicaments sur internet présente un risque certain pour le malade. Ne sachant pas ce que contient la boîte qu’il reçoit chez lui, le malade peut aussi bien ingérer du sucre croyant se soigner du palus. L’ICRAM estime en effet que 200.000 morts dans le monde par an à cause du paludisme auraient pu être évités s’ils avaient été soignés avec de vrais médicaments.

Par ailleurs, n’ayant pas besoin d’ordonnance pour se procurer des médicaments sur internet, les patients ne reçoivent donc pas les conseils d’un professionnel de santé concernant l’usage qu’ils doivent en faire. Cette pratique peut dès lors engendrer des risques de mauvais emplois, voire même de surdosages pour le patient.

Ces produits sont aussi souvent détournés de leurs usages premiers et utilisés comme stupéfiants. C’est le cas par exemple du Fentanyle et de ses dérivés sur lesquels l’opération Pangea X s’est tout particulièrement penchée. Cet analgésique contient des opiacés (dérivés d’opium), il est normalement utilisé comme anesthésiant général lors d’opérations. Cependant, depuis 2015 il a fait son apparition sur les marchés parallèles français et est aujourd’hui utilisé comme une drogue. À la suite de plusieurs décès imputables au Fentanyle, il a été inscrit sur la liste des stupéfiants ce qui permet de renforcer les moyens de lutte contre son trafic.

Source LE FIGARO.

60 millions de consommateurs dresse une «liste noire» des objets dangereux… Protégez – vous !

«Liste noire» des objets dangereux – Dans son édition de novembre, le mensuel publie une liste de 100 produits du quotidien qui s’avèrent être défectueux.

liste noire» des objets dangereux

Une cuisinière à gaz, un modèle de lit en bois, d’ours en peluche ou encore un ventilateur, le danger peut-être dans chaque pièce de la maison.

Voilà une étude qui n’est pas sans rappeler le scandale que traversait Samsung il y a un an, suite aux explosions à répétition des batteries du Galaxy Note 7. Alors en pleine course contre Apple, le géant coréen avait dû reporter ses livraisons et affronter l’un des plus grands fiascos de la téléphonie mobile. A l’image de ce téléphone, notre quotidien est fait de produit dangereux, comme l’a révélé le mensuel 60 millions de consommateurs.

Le magazine dresse une «liste noire» de ces objets, qui ont tous fait l’objet d’une procédure de rappel. Mais, malgré les campagnes des industriels, certains de ces objets sont toujours présents dans les habitations des Français. Ainsi, le mensuel précise les références des produits dangereux et indique la démarche à suivre pour obtenir réparation.

High-tech, électroménager,bricolage, téléphonie, textiles…beaucoup de secteurs sont pointés du doigt par le magazine. Ainsi, les batteries de certains ordinateurs portables HP vendus entre mars 2013 et octobre 2016 menacent de prendre feu. Plus commun encore, certains modèles de réfrigérateur Frostfri (lots numéros 1545 à 1602) du géant Ikea ont été rappelés pour des «risques électriques».

En février dernier, le groupe BSH (Bosh et Siemens) avait lui aussi rapatrié plusieurs modèles fabriqués jusqu’en 2011, pour des risques de fuite de gaz et d’explosion. Cet incident n’était d’ailleurs pas inédit pour BSH, quelques années seulement après l’annonce des risques d’incendies sur des millions de lave-vaisselle de la marque à travers le monde…

À cette liste viennent s’ajouter de nombreux robots culinaires (Vorwerk et Cuisinart), des cafetières (Arzum), des lave-linge (Miele, Conforama), des outils de jardinage, des ventilateurs (Listo) mais aussi des chaussures (Tex) ou encore des ceintures (Bréal) qui présentent des risques d’allergie. L’inventaire est long de ces cent produits défectueux, qu’il faudrait «traquer» pour ne prendre aucun risque.

Une liste très longue pour les produits concernant les plus jeunes

Les jouets et la puériculture ne sont pas en reste et la liste est tout aussi inquiétante. Chez les plus jeunes, le danger se présente souvent sous l’appellation «risque d’étouffement». C’est notamment le cas de certains ours en peluche de la marque Kalidou vendus après mai 2014, ou de la poussette «Pepa Pig» de GiFi. De plus, des trottinettes trois roues des marques JouéClub, Moov’ngo ou encore Smoby présentent des risques de chute ou de coupures. Plus alarmant encore, de simples assortiments de dinosaures de marque CDM, distribué par Auchan, sont rappelés pour des risques chimiques au phtalate, un composant pourtant souvent utilisé dans la fabrication de jouets pour enfant.

Pour les nourrissons, les lits en bois de la marque comptine présentent des risques de blessures, tout comme des tables à langer, des chaises hautes, des poussettes ou des porte-bébé. Tous ces produits doivent être rapportés aux magasins, pour éviter toute catastrophe.

Les rappels de produits: un processus long et complexe parfois oublié

Voilà donc une alerte sur la sécurité domestique qui effraie. Notre produit favori peut-être défaillant et dangereux, sans que nous en soyons prévenus. En guise d’exemple dans l’enquête, le mensuel choisi un modèle de four Whirlpool, dont le grill se met en route subitement, sans même qu’on ne lui demande. Le seul moyen de mettre fin à cet instant de folie est de débrancher le four. Paradoxalement, ce modèle n’a pas été visé par une campagne de rappel alors que le consommateur s’expose à un vrai risque. Le fabricant prend seulement en charge la réparation, mais encore faut-il s’en rendre compte avant que le four ne prenne feu.

Comme le précise le mensuel, avant de lancer ce processus de rappel, des expertises souvent très longues doivent être menées. Les produits défaillants restent donc entre les mains des consommateurs et bien trop souvent à portée de main des plus jeunes…

Source LE FIGARO.

Une application pour expliquer la sclérose en plaques aux enfants…

Pour que les enfants de parents atteints de sclérose en plaque puissent plus facilement comprendre cette maladie, une équipe du CHU de Nantes et Novartis viennent de sortir une application pédagogique et ludique.

Expliquer la sclérose en plaques aux plus jeunes ? Compliqué. Mais avec le professeur Fizzgobble, cela devient plus facile. Ce scientifique loufoque, qui fait penser au docteur Emmett Brown de Retour vers le futur, est le héros de l’application-jeu du même nom. Il emmène les utilisateurs, dès 6 ans, à la découverte du corps humain « pour expliquer aux enfants la maladie vécue par leurs parents ».

« Un outil de médiation » au service des patients

« L’idée, c’est de proposer un plus au patient, qui peut parfois être en détresse vis-à-vis de ses enfants, explique le professeur David Laplaud, à l’origine du projet avec son équipe de neurologie du CHU de Nantes. Avec cette application, il va avoir un outil de communication, un outil de médiation. »

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FAIRE FACE.

2 douches par mois pour les résidents de la maison de retraite de Châlus !!!!…

A Châlus en Haute-Vienne, les résidents d’une maison de retraite sont excédés.

Selon eux, la perte des emplois aidés au sein de l’établissement rend leurs conditions vie quotidienne inadmissibles, avec par exemple 2 douches par mois seulement. Ils ont écrit à Emmanuel Macron.

Selon les résidents de l’EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) du Nid à Châlus (87), la perte de 9 emplois aidés début novembre 2017 détériorent fortement les conditions d’hébergement.

L’EHPAD du Nid coûte 1700 euros par mois. Difficile dans ces conditions d’augmenter les tarifs pour la direction qui n’a pas les moyens d’employer des aides-soignants supplémentaires.

Ce message, les résidents auraient aimé le faire passer au Premier Ministre Edouard Philippe lors de son déplacement à Châlus le 13 octobre 2017 pour évoquer les déserts médicaux mais ils n’ont pas pu le rencontrer.

Ils ont donc décidé d’écrire au Président de la République pour l’interpeller :

« Nos maigres retraites ne résisteront pas à une augmentation du prix de journée pour recruter des agents supplémentaires » ont-ils écrit dans un courrier que vous pouvez lire ci-dessous :

80 % des résidents ont perdu leur autonomie dans cet établissement. Avec la perte de ces emplois aidés, le personnel est si peu nombreux qu’il faut parfois attendre plus d’une heure pour aller aux toilettes. Les résidents doivent également se résigner à ne se laver complétement qu’une fois tous les deux semaines, même s’ils bénéficient de toilettes au gant beaucoup plus régulières.
Certains résidents encores valides participent même à la distribution des repas ou du courrier !

Une situation alarmante dans l’ensemble des Ehpad de Haute-Vienne

A terme, 20 emplois aidés disparaitront à l’EHPAD de Châlus, où le personnel est au bord de la rupture, un risque de burn-out déjà constaté dans un rapport par l’Observatoire régional de la santé il y a quelques semaines.

En Haute-Vienne, 250 postes risquent de disparaitre au sein des 37 EHPAD publics. Une situation alarmante, à tel point que les directions et les syndicats de salariés ont déjà tiré la sonnette d’alarme mi-octobre. Le président du conseil départemental Jean-Claude Leblois (PS) lance lui aussi un message à Emmanuel Macron.

Courrier adressé au Président de la République.

Source FR3.

Eradiquer l’hépatite C en France : est-ce possible ?…

Hépatite C – Neuf pays pourraient en finir avec ce virus d’ici 2030. La France ne figure pas dans cette liste, mais elle le pourrait en généralisant le dépistage et en augmentant les moyens dédiés aux traitements.

Hépatite C.

Ils sont neuf. Le Brésil, l’Egypte, la Géorgie, l’Allemagne, l’Islande, le Japon, les Pays-Bas, l’Australie et le Qatar devraient tous parvenir à bouter le virus de l’hépatite C (VHC), hors de leurs terres d’ici 2030, selon des experts réunis, sous l’égide de l’OMS, pour le deuxième Sommet mondial sur cette maladie.

Ces Etats ont pris les mesures suffisantes pour envisager de mettre fin à la propagation du virus. « Pour la plupart des autres pays, il sera pratiquement impossible d’atteindre ces objectifs sans l’implantation de politiques pour améliorer l’accès au diagnostic et aux traitements », explique Homie Razavi, directeur du Centre d’Analyse des Maladies (CDA), basé aux Etats-Unis.

La France, « pionnière dans la lutte contre le VHC »

Transmis par le sang et attaquant le foie, le VHC peut entraîner la mort en cas de cirrhose ou de cancer. Une grande partie du problème réside dans l’ignorance qu’ont les séropositifs de leur condition. Au niveau mondial, seuls 20% des malades savent qu’ils ont contracté l’hépatite C, selon l’OMS. De quoi multiplier les risques de propagation.

Absente du cercle des neufs, la France combat tout de même efficacement le virus, et ce depuis plusieurs années. « La France a été pionnière dans la lutte contre l’hépatite C », rappelle le Pr Patrick Marcellin, hépatologue à l’hôpital Beaujon de Clichy. A la fin des années 90, le secrétaire d’Etat à la Santé Bernard Kouchner a mis en place un réseau de pôles de références pour le dépistage de l’hépatite. Il existe 31 centres aujourd’hui spécialisés dans cette pathologie.

 

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Source LE FIGARO.

Autisme : des vidéos pratiques pour accompagner les parents et aidants…

L’association Joker lance en avril prochain une chaîne vidéo pour aider l’entourage des enfants autistes dans leur quotidien. Elle participera le 27 novembre à La Nuit du Bien Commun, dont Le Figaro est partenaire.

Autisme : des vidéos pratiques pour accompagner les parents et aidants

«Les parents sont de vrais petits soldats, mais en fin de compte peu de personnes se préoccupent de leur état, car toute l’attention est centrée sur l’enfant».

Priscilla Werba, fondatrice de l’association Joker et directrice du centre «Bulle d’air»

Sam a 5 ans. Comme 650.000 personnes en France, ce petit garçon est atteint d’autisme. Il a des difficultés à communiquer, à comprendre le monde qui l’entoure, répète ses gestes à l’infini et ne parvient pas à jouer. Mais l’entourage de Sam, ses parents, sa maîtresse, sa sœur, savent comment l’accompagner dans sa vie quotidienne. Ils ont des solutions pour l’aider à patienter, à s’habiller, à regarder l’autre. Des situations très banales qui peuvent devenir un enfer pour l’entourage. Sam est le héros dessiné des vidéos «Deux minutes pour mieux vivre l’autisme». Un projet porté par l’association Joker qui accompagne les parents et les aidants d’enfants porteurs de handicap. Elle a également ouvert le centre Bulle d’Air depuis 2011 à Croissy-sur-Seine (Yvelines) qui accueille 110 enfants autistes, dysphasiques et trisomiques.

«Nous avons souhaité que ces vidéos soient pratiques, concrètes. Il s’agit de saynètes à la maison, à l’école, chez les rééducateurs, très faciles à comprendre, pour s’adresser au plus grand nombre», explique Priscilla Werba, qui est à l’initiative de l’association Joker et fondatrice du centre Bulle d’Air. Réalisés avec l’aide de professionnels de l’autisme, ces tutos seraient une grande première en France. On trouve beaucoup de documentation théorique sur l’autisme sur Internet, mais il y a très peu de matières pour accompagner les aidants dans la vie quotidienne. Or, pour s’occuper d’enfants autistes, il faut être formé, informé, car «le trouble est très complexe». Pour la fondatrice de Joker, il y a un réel besoin d’informations simples pour soulager le quotidien des aidants.

Ces vidéos, accessibles à tous gratuitement, sans avoir à se déplacer dans un centre spécialisé, seront un gain de temps pour les aidants. «Entre la prise en charge au centre «Bulle d’air», l’école maternelle de mon fils, et mon propre travail, je cours tout le temps!», raconte Marion, maman d’un petit garçon de 3 ans et demi, Amiel, atteint d’autisme. Elle attend beaucoup de la sortie de ces vidéos et pourra choisir de regarder celle qui répond au besoin immédiat de la situation.

Soulager les aidants pour accompagner plus sereinement les enfants autistes, c’est là tout l’enjeu de l’association Joker. Priscilla Werba en est persuadée: «Les parents d’enfants handicapés souffrent d’isolement professionnel, amical et parfois familial, en les soutenant dans leur parentalité et dans leurs actions au quotidien, les enfants dont ils s’occupent s’adapteront plus facilement aux différents environnements qu’ils côtoient. D’autre part, les parents d’enfants handicapés, sont extraordinairement dévoués, ils sont de vrais petits soldats, mais en fin de compte peu de personnes se préoccupent de leur état ni du fait qu’ils se sentent complètement démunis face aux troubles de leurs enfants. Très souvent, toute l’attention est centrée sur l’enfant.»

Aujourd’hui, 7 parents sur 10 sont obligés d’arrêter ou de réduire leur temps de travail pour s’occuper de leur enfant atteint de handicap. Ils ne trouvent pas le temps ni l’organisation pour accéder à des formations. C’est souvent ainsi qu’ils entrent dans le cercle vicieux de l’isolement. Utiliser la vidéo pour diffuser en masse l’information est sans doute une partie de la solution.


Joker fait partie des quinze jeunes associations sélectionnées pour participer à la Nuit du Bien commun, dont Le Figaro est partenaire. Au cours de cette soirée, qui aura lieu le 27 novembre prochain au théâtre Mogador, leurs représentants, invités à pitcher devant un parterre de mille donateurs, recueilleront des fonds en direct.

Source LE FIGARO.

Justice – Isère: Un octogénaire jugé aux Assises pour avoir étouffé sa femme souffrant d’Alzheimer…

Un homme de 86 ans sera jugé pendant deux jours devant la cour d’assises de l’Isère pour avoir tué sa compagne atteinte de la maladie d’Alzheimer.

 

Jugement Octogénaire - Maladie d'Alzheimer

 

  • L’octogénaire, qui a ensuite, tenté de se suicider, a indiqué qu’il n’était plus capable de s’occuper de sa femme, handicapée depuis plusieurs années.
  • Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

« J’ai tué Maman, j’en peux plus. » Un homme de 81 ans comparaîtra jeudi et vendredi devant la cour d’assises de l‘Isère pour avoir tué, en l’étouffant, son épouse qui souffrait de la maladie d’Alzheimer.

Au matin du 29 octobre 2015, à leur domicile de Fontaine, dans l’agglomération grenobloise, Hubert Ougier s’est levé comme à son habitude, tandis que sa femme Nicole, âgée de 81 ans, dormait encore. Mais cette fois, il s’est saisi d’un traversin, l’a posé sur la tête de son épouse et s’est allongé dessus pendant plusieurs minutes. En se relevant, il a constaté son décès.

L’octogénaire tente de mettre fin à ses jours après le drame

Sur la table de la cuisine, il a laissé deux conventions obsèques, au nom de sa conjointe et au sien, avec un mot à l’attention de son fils, qui devait venir les voir à midi ce jour-là : « Appelle les pompiers, pardon à tous (…) J’ai tué Maman, j’en peux plus (…) Je vous ai fait beaucoup de peine, c’était la seule issue. »

L’octogénaire a été découvert dans la baignoire de la salle de bains, conscient mais avec des entailles profondes aux deux poignets et à la gorge.

Entendu le lendemain à l’hôpital, Hubert Ougier, très affecté, a expliqué que sa femme, atteinte de la maladie d’Alzheimer et handicapée depuis plusieurs années, était devenue complètement dépendante de lui et qu’il n’arrivait plus à gérer le quotidien. Elle avait toujours refusé toute aide à domicile. Lui, dépressif et sous traitement, ne supportait plus de constater, chaque jour, la dégradation de l’état de santé de son épouse.

« Nous sommes dans l’irrationnel »

Quelques mois plus tard, il a affirmé ne pas avoir prémédité son geste, qu’il regrettait, sans savoir ce qu’il aurait dû faire à la place. Un expert psychologue a estimé qu’un effondrement émotionnel, psychologique et physique de l’accusé au moment des faits pouvait expliquer son passage à l’acte.

Entendu durant l’instruction comme partie civile, le fils a déclaré de son côté qu’il pardonnait à son père : « J’ai vu qu’il voulait partir avec elle et tout ce qu’il avait fait, avant, pour elle. Il l’aimait. »

L’accusé, jugé pour homicide volontaire sur conjoint, encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Pour son avocate, Me Solen Morvan, il ne fait aucun doute que l’octogénaire « n’avait pas la notion de la réalité quand il a agi », ni l’intention de tuer : « Nous sommes dans l’irrationnel. »

Source 20 Minutes.

 

Justice – Jean Mercier, 89 ans, devant la Cour de cassation pour avoir aidé Josiane, sa femme, à mourir… !

En 2011, Jean a donné des médicaments à sa femme pour l’aider à mourir.

Jean Mercier est jugé pour avoir aidé Josiane, sa femme, à mourir en novembre 2011.

 

  • Après sa relaxe, le parquet général de Lyon a décidé de se pourvoir en cassation.
  • La Cour de cassation doit examiner ce dossier ce jeudi après-midi.
  • Cela coïncide avec la journée mondiale pour le droit à mourir dans la dignité.

Ses fines lunettes rectangulaires s’affichent désormais sur les flyers et les gifs animés. A 89 ans, Jean Mercier sera, ce jeudi, le symbole de la 10e journée mondiale pour le droit à mourir dans la dignité. Son cas doit être examiné aujourd’hui par la Cour de cassation. A peine quelques heures avant que des militants ne se rassemblent place de la République, à Paris, pour réclamer au gouvernement le droit à l’euthanasie.

Ce droit, Jean Mercier l’a pris tout seul un matin de novembre 2011 quand il a aidé Josiane, son épouse, à mourir. Après plus de 50 ans de mariage, il ne supportait plus de la voir souffrir d’une dépression chronique, des complications liées à ses multiples tentatives de suicide et d’une fracture du poignet très handicapante.

Ce jour-là, à sa demande, il a donc décapsulé, un par un, les 28 comprimés d’une plaquette de somnifères avant de les glisser dans sa main. Il est ensuite retourné à la cuisine pour mélanger la moitié d’un flacon de morphine dans du jus de pamplemousse et lui a tendu le verre. « Et puis, je me suis assis à côté d’elle et on a parlé, confiait-il à 20 Minutes, en 2014, avant son premier procès. Ensuite, elle s’est endormie… »

Atteint par la maladie de Parkinson, Jean Mercier « ne va pas très bien »

Trois ans après, ce natif de Saint-Étienne (Loire) en paye toujours les conséquences judiciaires. Condamné à un an de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger lors de son procès en première instance, il avait ensuite bénéficié d’une relaxe de la cour d’appel de Lyon, en novembre 2016. Mais le parquet général a formé un pourvoi en cassation. Et voilà que Jean Mercier doit s’expliquer devant la plus haute juridiction française.

Atteint par un cancer et la maladie de Parkinson, l’octogénaire ne se déplacera pas. « Il ne va pas très bien, renseigne Christophe Michel, secrétaire général de l’association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD). Il vit désormais dans une maison de retraite dans le sud. » De toute façon, les magistrats n’ont pas besoin qu’il vienne physiquement raconter son histoire : ils ne s’attachent qu’à la forme du droit…

Plus d’information, cliquez ici.

Source 20 Minutes.

 

Pesticides, additifs alimentaires, perturbateurs endocriniens… Comment bien choisir ses aliments pour ne pas s’empoisonner ?

Additifs alimentaires – Difficile de faire ses courses sans acheter des produits qui contiennent différentes substances nocives pour la santé.

Additifs alimentaires à éviter.

Vous avez envie de croquer dans cette belle pomme ? Halte-là ! Si elle n’est pas bio, il va falloir la nettoyer pendant un quart d’heure sous l’eau avec du bicarbonate de soude. C’est la méthode la plus efficace pour enlever les pesticides, selon une étude de l’université du Massachusetts, relayée par plusieurs médias jeudi 26 octobre. Difficile, aujourd’hui, de faire ses courses sans acheter des produits qui contiennent différentes substances nocives pour la santé, des pesticides aux perturbateurs endocriniens en passant par les additifs et les conservateurs.

Pourtant, différentes applications permettent de scanner les codes-barres ou les étiquettes pour vérifier la qualité sanitaire et nutritive des aliments trouvés dans un supermarché. L’une des plus recommandées actuellement est Yuka, qui passe au crible différents critères, dont la présence d’additifs et l’origine bio ou non des produits. Mais pour les courses en ligne, il faut savoir lire la composition et avoir les bons réflexes. Alors que les Etats généraux de l’alimentation se tiennent jusqu’en novembre en France, franceinfo vous aide à minimiser les risques, avec l’aide de deux spécialistes.

La viande et le poisson

Pas simple de se passer de jambon dans la semaine, un aliment pratique et sans préparation. Mais la présence de nitrites, utilisés comme conservateurs, favorise les risques de cancer colorectal (+18%) si la consommation dépasse 50 g par jour (soit deux tranches). Problème, le jambon sans nitrites en magasin bio est très cher. Deux marques de la grande distribution s’y sont mises : Herta et Fleury-Michon. « Notre étude a prouvé que ces jambons tenaient leurs promesses », observe Marie-Noëlle Delaby, journaliste à Que Choisir en charge des questions d’alimentation. L’autre solution est d’opter pour du jambon à la coupe, qui contient moins de nitrites que les jambons sous vide.

Côté viande, le mieux est d’aller vous faire plaisir une fois par semaine chez votre boucher, qui pourra vous renseigner sur l’origine de la bête et son alimentation. « Une bonne viande, c’est d’abord des animaux de qualité élevés lentement, mis en pâture à l’herbe plutôt que nourris au soja ou au maïs OGM », prévenait dans L’Express Pierre Bouchez, éleveur installé dans le Pas-de-Calais. Si vous n’avez d’autres choix que d’acheter votre viande sous vide en supermarché, privilégiez l’origine française et les labels. L’étiquetage ne mentionne pas l’alimentation mais le sigle AB garantit, normalement, une alimentation sans OGM. Le label Bleu-Blanc-Cœur, lui, indique que les animaux ont reçu une alimentation riche en oméga-3 (graines de lin, luzerne, herbe). Le label rouge prévoit aussi dans son cahier des charges une alimentation dominée par l’herbe pour les bovins.

S’agissant du poisson, « le mieux est de ne pas en manger plus d’une à deux fois par semaine, comme la viande rouge », recommande Sandrine Gras, porte-parole de l’association Générations cobayes. En cause, la présence de métaux lourds, des « neurotoxiques », dans de nombreuses variétés. Ces perturbateurs endocriniens sont particulièrement présents dans les poissons gras, comme le saumon. « On prépare un dossier pour le mois de décembre sur le saumon », souligne Marie-Noëlle Delaby, journaliste à Que Choisir.

Nous avons clairement établi que cela ne sert à rien de se tourner vers du saumon bio ou label rouge car ils sont les plus lourdement contaminés en métaux lourds et en polluants organiques persistants comme les PCB.

Marie-Noëlle Delaby

à franceinfo

Autant acheter de temps en temps un bon saumon d’élevage, « de préférence en provenance d’Ecosse, qui pratique moins la pisciculture intensive qu’en Norvège », complète Sandrine Gras. Le saumon sauvage, lui, « n’est pas très qualitatif en termes de goût, à moins d’y mettre vraiment le prix », précise Marie-Noëlle Delaby. 

Pour les autres poissons, mieux vaut privilégier les petits, comme les sardines et les maquereaux. En début de chaîne alimentaire, ils sont donc moins contaminés. « Si vous n’avez pas le temps de cuisiner, il est donc préférable d’opter pour ces poissons, même en boîte, plutôt que pour du thon, par ailleurs menacé par la surpêche », souligne la journaliste spécialisée.

Les fruits et légumes….

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Source FRANCE INFO.