Explosion du diabète de type 1 chez les enfants… !

Les généralistes sont peu formés au diagnostic de cette maladie aux origines encore mal connues.

Explosion du diabète de type 1 chez les enfants

En France comme en Europe, l’incidence du diabète de type 1 (DT1) a doublé en 30 ans chez l’enfant et l’adolescent« , alarme Santé Publique France dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié à l’occasion de la journée mondiale du diabète. « Cette augmentation a été deux fois plus rapide chez les enfants de moins de 5 ans« , ajoute Santé Publique France, qui indique « qu’il y a ainsi un rajeunissement de l’âge moyen au diagnostic« . Entre 2013 et 2015, 6 424 enfants ont été identifiés comme nouvellement atteints de DT1 : 2 008 en 2013, 2 130 en 2014 et 2 286 en 2015. C’est la première fois qu’est publiée une estimation nationale de l’incidence du DT1 chez l’enfant.

Des disparités géographiques mal expliquées

Le BEH révèle en outre que sur cette même période, de fortes variations régionales ont été constatées. « Les taux d’incidence régionaux les plus élevés étaient observés dans les régions Corse, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Hauts-de-France« , tandis qu’en France métropolitaine, « les taux les plus bas étaient observés dans les régions Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine et Normandie« . Des disparités expliquées « par une combinaison complexe de causes, dont certaines restent à découvrir« , précise le bulletin, qui informe toutefois que l’étude a privilégié l’analyse des « facteurs environnementaux […] des facteurs nutritionnels, des substances toxiques » ou « des conditions de vie familiale stressantes« , notamment.

Des généralistes pas assez formés

« Le DT1 est une maladie auto-immune d’origine génétique. C’est difficile d’en déterminer les causes, mais elles sont certainement liées aux perturbateurs endocriniens« , estime Gérard Raymond, président de la Fédération Française des Diabétiques. « Il faut réfléchir plus sérieusement au principe de précaution, et arrêter de tergiverser quand on a des preuves probantes de la nocivité des perturbateurs endocriniens ou de certains produits désherbants« , poursuit M. Raymond, qui affirme que « nous devons prendre conscience de ce que nous mangeons, de ce que nous buvons, et de ce que nous respirons« .

Le BEH rappelle par ailleurs le rôle fondamental des médecins généralistes dans le diagnostic de l’enfant diabétique, mais ajoute « qu’en moyenne, un médecin libéral ne fait un tel diagnostic qu’une seule fois dans toute sa carrière« . Le bulletin présente ainsi une étude réalisée à partir de 1 467 questionnaires soumis à des généralistes. Les résultats révèlent, entre autres, que 26 % d’entre eux ne savent pas que le diabète existe avant 2 ans, et que 50 % d’entre eux évoquent l’antécédent familial comme signe révélateur de la maladie (alors qu’on n’en trouve que dans 15 % des cas).

Autre point soulevé par le BEH, l’aggravation très rapide vers l’acidocétose (une complication qui consiste en une augmentation de l’acidité du sang à cause du manque d’insuline) chez les enfants et adolescents nouvellement diagnostiqués. Il met ainsi en avant l’importance d’un diagnostic rapide, car « l’acidocétose peut conduire à un coma, voire à un décès« .

Levothyrox : la justice condamne le laboratoire Merck à délivrer l’ancienne formule du médicament en Haute-Garonne…

C’est une nouvelle qu’attendaient les malades.

Levothyrox : la justice condamne le laboratoire Merck à délivrer l'ancienne formule du médicament en Haute-Garonne

Le tribunal de Toulouse a condamné, mardi 14 novembre, le laboratoire Merck à délivrer l’ancienne formule du Levothyrox en Haute-Garonne, « sans délai »« par le biais des circuits de distribution et de commercialisation ». Cette condamnation est assortie d’une astreinte de 10 000 euros par jour par infraction constatée. Le juge des référés de Toulouse s’est cependant déclaré incompétent pour les patients résidant à l’extérieur du département.

Quelque 90 patients ayant ressenti des effets secondaires de la nouvelle formulation de ce médicament pour la thyroïde, avaient demandé au juge des référés d’ordonner au laboratoire Merck de leur fournir en urgence l’ancienne formule. « Nous demandons de condamner le laboratoire Merck à remettre en circulation ce médicament », avait plaidé Maître Jacques Levy, dans le cadre d’un référé heure à heure, au nom de ses 90 clients souffrant « de troubles considérables ». L’avocat, selon qui c’est la première audience en France dans cette affaire, a détaillé de lourds effets secondaires sur l’humeur, des problèmes gastriques, des troubles du sommeil chez ces utilisateurs de la nouvelle formulation.

Une crise sanitaire déclenchée en mars

De son côté, l’avocat du laboratoire, Maître Antoine Robert, avait estimé que la juridiction civile toulousaine n’était pas compétente pour statuer sur la fourniture d’un médicament « qui ne dispose plus d’autorisation de mise sur le marché (AMM) ». Un litige qui ne peut être tranché que devant le tribunal administratif, a-t-il indiqué. Il s’est dit « surpris que l’action ne soit pas menée contre l’Agence du médicament », responsable selon lui de la situation.

L’introduction en mars de la nouvelle formule du Levothyrox a déclenché une importante crise sanitaire et une enquête judiciaire menée par le pôle santé du TGI de Marseille. Devant la colère des patients, l’ancienne formule du Levothyrox a fait son retour dans les pharmacies françaises le 2 octobre, mais en quantités limitées.

Source France Info.

Vannes. Yvonne, 80 ans, mise dehors de l’hôpital en pleine nuit : une enquête ouverte … !

À 80 ans, Yvonne Coupez a été mise dehors de l’hôpital de Vannes, en pleine nuit, après avoir été admise aux urgences. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Hospitalisée à l’hôpital Chubert de Vannes, Yvonne a été obligée de quitter sa chambre à minuit. Seule et affaiblie, elle a dû rentrer chez elle en taxis jusqu’à Belz, près d'Auray.

Yvonne, octogénaire, a été contrainte de quitter l’hôpital Chubert de Vannes en pleine nuit fin octobre. Prise de vomissements après avoir suivi un traitement pour une sciatique, elle avait passé une journée dans l’établissement de santé au cours de laquelle elle avait été mise sous perfusion avant de passer des radios et d’être installée dans une chambre.

« À minuit, un médecin est venu la voir en lui disant qu’elle devait partir. Elle a tenté de nous joindre, en vain. Elle s’est habillée toute seule et a été mise dehors », a raconté, dans nos colonnes, jeudi 9 novembre, François Coupez, son fils, qui ne cachait pas sa colère.

L’octogénaire n’a eu d’autre choix que de prendre un taxi pour rentrer chez elle et payer 103 € pour la course. « Aujourd’hui, l’hôpital nous a présenté ses excuses », indique le fils d’Yvonne.

Une enquête confiée à l’ARS

L’affaire, qui a fait grand bruit, est montée jusqu’au ministère de la Santé. « La ministre a commandé une enquête. Elle a été confiée à l’Agence régionale de santé (ARS) », confie le service presse d’Agnès Buzyn, la ministre.

Des élus se sont aussi emparés du dossier. C’est le cas de Gilbert Collard. Le député FN du Gard vient d’interroger la ministre de la Santé sur « le grave incident qui s’est produit à l’Hôpital de Vannes ».

De son côté, David Robo, maire de Vannes et président du conseil de surveillance de l’hôpital, précise « qu’une enquête interne a aussi été ouverte ».

Ce que confirme Philippe Couturier, directeur du CHBA de Vannes. Selon lui, « un retour à domicile n’est réalisé a priori qu’en accord avec la patiente et si seulement les conditions sont réunies ».

C’est effectivement cette question qui est posée aujourd’hui pour le cas d’Yvonne : les conditions étaient-elles véritablement réunies ? Pour le directeur du centre hospitalier, « l’état de santé de la patiente ne nécessitait pas une hospitalisation. Nous lui avons apporté une conclusion médicale à sa situation médicale et qu’elle n’avait pas besoin d’un transport médicalisé ».

Rencontre entre la famille de la patiente et l’hôpital

L’enquête interne doit permettre aussi de savoir si l’analyse a été bonne pour cette patiente. « Manifestement, il y a eu une mauvaise compréhension entre l’équipe soignante et la personne elle-même. Je peux vous dire que l’on reçoit parfois des patients des îles du golfe du Morbihan et que lorsqu’il n’y a plus de bateau pour rentrer chez eux, nous faisons en sorte qu’ils soient pris en charge et qu’ils ne soient pas laissés dehors », indique Philippe Couturier.

La direction de l’hôpital et la famille d’Yvonne Coupez doivent se rencontrer cette semaine.

Source OUEST FRANCE.

« Automédication » – Rhume, toux, problèmes intestinaux : un médicament sans ordonnance sur deux est « à proscrire »… !

Dans les médicaments disponibles sans ordonnance, près d’un sur deux est « à proscrire », selon le magazine 60 millions de consommateurs qui dévoile mardi une « liste noire » de produits parmi ceux les plus vendus.

Rhume - Toux - Médicaments sans ordonnance à proscrire

Sur 62 médicaments compris dans l’étude de l’association 60 millions de consommateurs publiée mardi, seuls 13 d’entre eux comme Vicks Vaporub, Imodiumcaps, Gaviscon menthe, Forlax 10 G, Maalox sans sucre seraient « à privilégier ». « Ils ont un rapport bénéfice/risque favorable », indique le magazine dans un hors-série consacré aux médicaments sans ordonnance. Mais pour le reste, les conclusions sont sans appel : un tiers a selon l’association une efficacité « faible ou non prouvée », et la moitié de ces médicaments disponibles sans ordonnance sont « à proscrire ».

Plus de risques que de bénéfices pour un médicament sur deux

« De toute façon, la durée d’utilisation doit être courte », souligne le Pr Giroud qui a participé à l’étude. Le tiers qui est classé « faute de mieux » n’a pas, peu ou très rarement d’effets indésirables, poursuit le journal de l’Institut national de la consommation (INC). En revanche, parmi ces 62 médicaments, pour près d’un sur deux (28) le rapport bénéfice/risque étant défavorable en automédication.

En bonne place sur cette « liste noire » figurent des « stars anti-rhume » comme Actifed Rhume, DoliRhume et Nurofen Rhume. Ce sont des cocktails de deux à trois composés actifs : un vasoconstricteur (nez bouché), un antihistaminique (nez qui coule) et du paracétamol ou de l’ibuprofène (mal de tête). Ces tout-en-un cumulent des risques de surdosage et d’effets indésirables gravissimes (accidents cardiovasculaires, neurologiques, vertiges…), selon 60 Millions. « En somme pour décongestionner un nez bouché, on met un bazooka à la disposition des malades », selon ce hors-série qui évoque notamment la pseudoéphédrine. « Cette substance expose à des risques d’accidents cardio-vasculaires et d’AVC », observe le Pr Giroud qui qualifie ces médicaments à proscrire de « dangereux ». « Ils devraient être retirés du marché », dit-il à l’AFP.

Un nombre croissants de médicaments déconseillés

Pour les médicaments destinés à soulager la toux, le bilan de 60 Millions de consommateur n’est guère mieux, avec seulement un médicament à privilégier et 60% à proscrire. « C’est l’hécatombe par rapport à l’étude que nous avions réalisée en 2015, où il y avait 35 % de médicaments à privilégier et ‘seulement’ 50 % à proscrire », écrit la revue. Cette dégradation provient du fait que, depuis juillet, les sirops ou comprimés à base de dextrométhorphane (dérivé opioïde), une substance efficace qui certaines toux sèches et fatigantes, ne sont plus accessibles sans ordonnance. Et ce en raison d’un détournement « marginal » de cette substance par des ados (via des cocktails « purple drank » » mêlant sodas et produits pharmaceutiques), explique à l’AFP Adeline Trégouët, rédactrice en chef déléguée du magazine.

Il épingle parmi d’autres produits des pastilles pour la gorge à base d’anti-inflammatoires comme Strefen sans sucre, qui présente inutilement un risque d’hémorragies digestives. Également dans le collimateur, des fluidifiants bronchiques qui n’ont jamais fait la preuve de leur efficacité et peuvent être source d’allergie et d’irritation du tube digestif, selon le Pr Giroud. Plus généralement, « si le risque zéro n’existe pas, malheureusement l’efficacité zéro, elle, est indiscutable pour plus de 55% des médicaments d’automédication » disponibles sur le marché, s’indigne ce spécialiste.

Source France Bleu.

Y a-t-il des vaccins obligatoires qui sont inutiles ?…

Le Dr Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste à Santé publique France, revient sur l’intérêt des vaccinations contre le méningocoque de type C, le pneumocoque et l’hépatite B.

Vaccins obligatoires - Vaccination

Alors que l’élargissement de l’obligation vaccinale à huit vaccinations supplémentaires chez le nourrisson a été approuvé le 27 octobre par l’Assemblée nationale, un collectif de sept médecins généralistes relance le débat sur cette mesure controversée. Dans une lettre publiée le 15 octobre, ils affirment que les vaccinations contre le méningocoque de type C, le pneumocoque et l’hépatite B «ne remplissent pas les conditions pour représenter un apport de santé publique justifiant l’obligation et les sanctions lourdes imposées aux parents».

Ces trois vaccinations, qui font actuellement l’objet d’une recommandation, deviendront obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018, de même que les vaccins contre la coqueluche, la rougeole, les oreillons, la rubéole (ROR) et la bactérie Haemophilus influenzae de type b. Interrogé par Le Figaro, le Dr Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste à Santé publique France, revient sur l’intérêt de ces trois vaccinations.

LE FIGARO. – Dans leur lettre, les médecins signalent que le virus de l’hépatite B ne circule pas parmi les enfants en France et que les personnes à risque font déjà l’objet d’une prévention ciblée. Pourquoi rendre obligatoire ce vaccin pour les nourrissons?

Dr Daniel LÉVY-BRUHL. – Historiquement, la vaccination contre l’hépatite B a d’abord été recommandée aux groupes présentant un risque élevé de contamination, comme les toxicomanes par voie intraveineuse et les sujets à partenaires multiples. En 1991, elle est devenue obligatoire en France pour les professionnels de santé, ce qui a permis la disparition quasi totale des hépatites B nosocomiales. Malheureusement, en dehors des professionnels de santé, cette stratégie s’est rapidement révélée être un échec (1), d’une part à cause de la faible adhésion à cette vaccination parmi les personnes à risque et, d’autre part, à cause de la rapidité avec laquelle elles se contaminent…

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Source LE FIGARO.

 

L’apnée du sommeil augmente le risque de maladie d’Alzheimer…

Une étude démontre que les personnes âgées qui souffrent d’apnée obstructive du sommeil augmentent leur risque de souffrir d’une forme de démence comme la maladie d’Alzheimer.

n savait que l’apnée du sommeil augmente le risque d’insuffisance cardiaque. Une nouvelle étude, publiée dans la revue American journal of respiratory, laisse entendre que les seniors qui souffrent d’apnée obstructive du sommeil ont plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer.

Dans cette étude, les chercheurs remarquent que les biomarqueurs de la protéine bêta-amyloïde (un des marqueurs dans le cerveau de la maladie d’Alzheimer) augmentent avec le temps chez les personnes âgées qui souffrent d’apnée du sommeil. Ainsi, plus les personnes font des apnées, plus les plaques de bêta-amyloïde sont importantes.

Apnée du sommeil et maladie d’Alzheimer partagent leurs facteurs de risque

Plusieurs études ont déjà suggéré que les troubles du sommeil pourraient contribuer aux dépôts de d’amyloïdes dans le cerveau et accélérer le déclin cognitif chez les personnes à risque » a déclaré le Pr Ricardo Osorio, principal auteur de l’étude et professeur adjoint de psychiatrie à l’Université de New York (Etats-Unis). « Cependant, jusqu’à présent il était difficile de vérifier la causalité parce que l’apnée obstructive du sommeil et la maladie d’Alzheimer partagent des facteurs de risque et coexistent couramment ».

Pour cette étude, les chercheurs ont suivi pendant deux ans 208 personnes âgées de 55 à 90 ans, non soignées par Pression positive continue (le traitement de référence de l’apnée du sommeil) et ne souffrant d’aucun problème de santé pouvant affecter leurs fonctions cognitives. La moitié des participants avaient une apnée du sommeil (36,5% sous une forme légère et 16,8% une forme modérée à sévère).

Les analyses ont montré un lien entre la gravité de l’apnée du sommeil et la concentration à long terme de bêta-amyloïde détectable dans le liquide céphalo-rachidien. Les chercheurs admettent toutefois que la courte durée de l’étude ne permet pas de tirer des conclusions définitives. Et qu’en outre, le vieillissement physique doit également entrer en ligne de compte. Mais cette étude pointe du doigt l’importance de développer de nouveaux outils de dépistage afin de diagnostiquer l’apnée obstructive du sommeil chez les personnes âgées.

Source TOP SANTE.

Trop de tabac, trop d’alcool et trop d’antibiotiques !…

Selon les dernières données publiées par l’OCDE, la population française est en bon état de santé mais elle boit trop, fume trop et consomme encore trop d’antibiotiques.

Antibiotiques

Le Panorama de la santé édité par l’OCDE dévoile les données les plus récentes et les performances des systèmes de santé de ses 35 pays membres. On y apprend que les Français jouissent d’une espérance de vie relativement longue par rapport aux autres pays de l’OCDE (824 ans contre 80,6 ans en moyenne) et que le taux de mortalité par crise cardiaque est parmi les plus faibles.

Côté accès aux soins, nous pouvons également nous réjouir puisque les dépenses restant à la charge des patients en France sont les plus faibles parmi les pays de l’OCDE, ne représentant que 7 % des dépenses totales de santé.

On boit et on fume beaucoup

En revanche, au chapitre « facteurs de risque », nos résultats sont moins réjouissants.

Bien que la consommation d’alcool ait diminué au cours des 30 dernières années, elle demeure parmi les plus élevées des pays de l’OCDE. En France, 11,9 litres d’alcool pur par habitant sont consommés par an, contre 9 litres en moyenne dans les pays de l’OCDE.

Idem pour le tabac. Le pourcentage de la population qui fume quotidiennement en France reste supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE (22,4 % en 2015 par rapport à une moyenne de 18,4 % au sein des pays de l’OCDE). La prévalence du tabagisme chez les jeunes âgés de 15 ans est également inquiétante : la France se classe en 3e position avec 19 % des jeunes qui fument au moins une fois par semaine (contre 12 % en moyenne dans les pays de l’OCDE).

La prescription d’antibiotiques jugée préoccupante

En France, la consommation d’antibiotiques est supérieure de près de 50 % à la moyenne des pays de l’OCDE, avec une moyenne de 30 doses quotidiennes pour 1000 habitants contre 20 en moyenne dans les pays de l’OCDE. C’est trois fois plus qu’aux Pays-Bas (environ 10 doses seulement). Cette large prescription d’antibiotiques est jugée préoccupante compte tenu de la corrélation entre le volume d’antibiotiques prescrits localement et la prévalence des souches bactériennes résistantes.

Source TOP SANTE.

INQUIETANT – Les perturbateurs endocriniens, une menace pour notre intelligence…

Perturbateurs endocriniens – Les produits chimiques présents dans notre environnement affectent le cerveau en construction du fœtus. Une nouvelle expérience montre de quelle manière ils interfèrent.

Selon une étude de «60 Millions de consommateurs» révélée le 20 avril 2017, les jeunes Français sont «tous contaminés» par les perturbateurs endocriniens.

Leur étude.

L’expérience a été menée sur le cerveau de grenouilles. De têtards même, pour être précis. Elle a consisté à exposer des embryons de l’espèce Xenopus laevis à un mélange de produits chimiques comparable à celui trouvé dans le liquide amniotique de la plupart des femmes enceintes. Parmi lesquels le plus connu est le bisphénol A présent, par exemple, dans les tickets de caisse. Le résultat, publié le 7 mars dans le journal Scientific Reports, montre que les neurones, chez ces têtards, sont plus petits.

Réalisée dans notre laboratoire du Muséum d’histoire naturelle, à Paris, cette expérimentation pourrait paraître bien éloignée de nos préoccupations d’humains, nous qui ressemblons si peu à des batraciens. Mais contrairement aux apparences, nous avons un important point commun: l’hormone produite par la thyroïde, cette glande du cou située au-dessus du sternum. L’hormone thyroïdienne est identique, à l’atome près, chez les humains, les grenouilles, ou encore les requins, les oiseaux, les souris. Et elle joue un rôle clé dans le développement du cerveau.

Ainsi, nos travaux permettent d’établir, scientifiquement, le fait suivant: quand des substances interfèrent avec l’hormone thyroïdienne chez les têtards, elles font planer également une menace sur l’intelligence chez les humains.

Par quel raisonnement notre équipe a-t-elle conçu cette expérience, et dans quel but exactement? On observe aujourd’hui plusieurs signes inquiétants, à travers le monde, d’effets néfastes touchant le cerveau. La progression des troubles du spectre autistique (TSA), pour commencer. Ils affectent, aux États-Unis, un garçon sur quarante-deux, avec une nette augmentation de l’incidence depuis le début des années 2000. Ce phénomène coïncide avec une augmentation d’un autre trouble neurodéveloppemental, celui du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Or les facteurs génétiques et l’élargissement des critères de diagnostic du TSA et du TDAH n’expliquent qu’en partie la progression. L’impact de facteurs environnementaux, qui sans doute exacerbent dans bien des cas des prédispositions génétiques, doit être examiné.

Une baisse des QI à travers le monde

Au même moment, on constate une baisse significative des QI dans plusieurs populations suivies de longue date par les chercheurs, comme des conscrits finlandais, des écoliers britanniques ou des adultes français. La publication régulière de données issues de ces différents pays en atteste….

Sans hormone thyroïdienne, l’enfant devient «crétin»

Si cette hormone n’est pas sécrétée au bon moment –surtout dans la période périnatale,…

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Source SLATE.

Dépression: moins d’antidépresseurs, plus de psychothérapies…

Les antidépresseurs doivent être réservés aux cas les plus sévères et s’accompagner d’une assistance psychologique.

Dépression

Les antidépresseurs, comme les antibiotiques, ne doivent pas être automatiques! Cette mise en garde émane des dernières recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) à destination des médecins généralistes. Si ces médicaments doivent être proposés d’emblée aux patients souffrant d’une dépression sévère, ils doivent en revanche être écartés dans les cas de dépression légère, et seulement «envisagés» pour les dépressions modérées.

«Certaines déprimes passagères ou certains troubles psychiques graves sont parfois pris pour des dépressions et traités de façon inadéquate», souligne la HAS. À l’inverse, «même lorsque la dépression est correctement diagnostiquée, on observe souvent un mauvais usage des antidépresseurs: trop souvent prescrits pour des dépressions légères, pas assez dans des dépressions sévères, ou délivrés sans psychothérapie ni suivi», déplore la HAS, qui rappelle que le recours aux antidépresseurs doit être limité à certains cas, suivi et associé à une psychothérapie.

L’Agence recommande des consultations régulières «toutes les 4 à 8 semaines pour évaluer la tolérance et l’efficacité du traitement, le moduler si besoin, et surveiller d’éventuels comportements suicidaires ou des facteurs extérieurs pouvant les déclencher». Une fois les symptômes disparus, le traitement médicamenteux devra être poursuivi entre 6 et 12 mois pour prévenir le risque de rechute. L’arrêt «progressif» doit être accompagné par le médecin. «Quel que soit le niveau de dépression, la prise en charge repose en premier lieu sur une assistance psychologique» qui peut tout à fait être conduite par le médecin traitant, par un psychologue ou un psychiatre «pour les cas complexes et/ou sévères notamment», ajoute la HAS.

Affiner le diagnostic

Pour aider les médecins généralistes à reconnaître les personnes souffrant de dépression, la HAS rappelle quels sont les signes qui ne trompent pas: humeur dépressive, perte d’intérêt ou d’énergie, concentration réduite, diminution de l’estime de soi, sentiment de culpabilité, d’idées ou de comportements suicidaires ou encore troubles du sommeil ou de l’appétit. Ces symptômes doivent être présents depuis au moins deux semaines et doivent avoir induit un changement professionnel, social ou familial.

La HAS rappelle que, avant de poser le diagnostic de dépression, le médecin doit d’abord éliminer d’autres maladies pour lesquelles les symptômes sont communs, telle que l’hypothyroïdie et les maladies neuro-dégénératives, tout en s’assurant que le patient n’abuse pas de substances psychoactives ou de certains médicaments. «Il devra aussi systématiquement envisager la possibilité d’un trouble bipolaire, qui associe des épisodes dépressifs à des épisodes maniaques pouvant passer inaperçus», ajoute la HAS.

En plus d’un mésusage des antidépresseurs chez les personnes diagnostiquées, la HAS estime que de nombreux cas de dépression ne sont ni repérés, ni traités. «Environ 40% des personnes souffrant de dépression ne recourent pas aux soins dans notre pays, ce qui a des effets délétères sur leur vie quotidienne et aggrave le risque de suicide», souligne l’autorité sanitaire.

Source LE FIGARO.

Santé – Malnutrition : tous les pays sont concernés… !!!

Le rapport sur la nutrition mondiale montre que les problèmes de nutrition, notamment l’obésité et les retards de croissance, touchent une majorité de pays dans le monde.

Malnutrition : tous les pays sont concernés

140 pays passés au crible : aucun n’échappe à la malnutrition. L’arithmétique du rapport sur la nutrition mondiale 2017 est si simple qu’elle en devient extrêmement troublante. Les trois facteurs les plus significatifs que sont l’obésité, l’anémie des femmes en âge de procréer ou les retards de croissance des enfants touchent tous les pays étudiés, et 88% de ces Etats subissent au moins deux de ces trois fardeaux.

Sans changement radical, aucun des 17 Objectifs de développement durable ne sera atteint d’ici 2030. Pour mieux saisir les enjeux de la malnutrition, voici quatre chiffres à retenir de ce rapport.

Deux milliards de personnes sont en surpoids ou obèses

« Le surpoids ou l’obésité sont en hausse dans presque tous les pays », déplore le rapport. L’objectif de stopper cette augmentation d’ici 2025 a « moins de 1% de chances » d’être rempli. Sans surprise, un tiers des Américains du Nord, hommes ou femmes, ont un indice de masse corporelle (IMC) trop élevé.

Les enfants sont particulièrement touchés par cette crise du poids, qu’ils vivent dans des pays développés ou non. 41 millions d’enfants de moins de cinq ans sont en surcharge pondérale. Le continent africain, moins développé, n’est pas épargné, avec 10 millions d’enfants dans ce cas en 2016.

Liée également aux mauvaises habitudes alimentaires, la prévalence du diabète se situe entre 6% et 10% dans les régions étudiées, les plus touchés étant les hommes vivant en Asie et les femmes résidant en Amérique latine et dans les Caraïbes. Dans la même veine, la consommation de sodium recommandée, 2 grammes par jour, est constamment dépassée. L’Asie étant la mauvaise élève, avec une moyenne de 4,3 grammes ingurgités par personne quotidiennement, l’Europe suivant avec 4 grammes.

155 millions d’enfants présentent un retard de croissance

Le rapport nous apprend que la proportion d’enfants en situation de sous-nutrition diminue, mais ce progrès reste lent. Pas assez rapide en tout cas pour remplir les objectifs dans le domaine. Aujourd’hui, 155 millions d’enfants de moins de cinq sont en situation de retard de croissance à cause d’une insuffisance alimentaire. Plus problématique encore, 52 millions d’enfants dans le monde sont définis comme étant « émaciés », soit trop léger pour leur taille. « Nous savons qu’un enfant bien nourri a 30% de chances de plus d’échapper à la pauvreté, expose le Pr Jessica Fanzo, citée dans le rapport. Il apprendra plus vite à l’école, sera en meilleure santé et deviendra un contributeur productif au sein de sa société. Une bonne nutrition fournit la « matière grise » pour construire une économie du futur. »

Globalement, le problème de la faim dans le monde n’est toujours pas résolu. « 815 millions de personnes vont se coucher en ayant faim, détaille le rapport. Elles étaient 777 millions en 2015. »

613 millions de femmes en âge de procréer sont en situation d’anémie

De la même façon que pour l’obésité et la sous-nutrition, aucun pays ne semble en mesure d’atteindre les buts fixés pour en finir avec l’anémie des femmes de 15-49 ans. Ce taux d’hémoglobine trop bas est notamment dû à une insuffisance en fer pour une bonne partie de la population féminine, mais aussi en vitamines.

L’anémie peut affecter le développement de l’enfant et provoquer par la suite des graves problèmes de santé. La situation est parfois gravissime : en Inde et au Pakistan, plus de la moitié des femmes en âge de procréer souffrent d’anémie. Plus étonnant, près d’une femme français ou suisse sur cinq (18%) âgée de 15 à 49 possède un déficit d’hémoglobine. Plus encore que les autres, cette problématique concerne tous les pays.

60 milliards d’euros sur 10 ans sont nécessaires

« Les promesses d’investissement pour améliorer les nutritions doivent être concrètes, pas de la simple rhétorique », tacle le rapport à l’intention des donneurs. Ceux-ci ont augmenté leur contribution en 2015, mais le financement devra être démultiplié pour répondre à l’émaciation, l’anémie et l’obésité. Plus exactement, le rapport propose de tripler l’investissement actuel pour atteindre 70 milliards de dollars en 10 ans (60 mds d’euros).

Source FRANCE TV.