TÉMOIGNAGE. Maladie de Lyme : “C’est cauchemardesque”…

Céline L’Hôte souffre de la maladie Lyme, à cause d’une morsure de tique en 2010. Le parcours du dépistage a été trop tardif et semé d’embûches. Elle nous raconte sa « colère« .

Dans son jardin, Céline L’Hôte doit faire attention à tous ses mouvements. « On est obligé de tout prévoir. Il faut aménager des carrés en hauteur, des moments pour s’asseoir et s’aménager des temps de repos« , relate-t-elle.

Surveiller, se reposer… c’est son quotidien depuis plusieurs années, car Céline souffre de la maladie de Lyme. « Ça se manifeste par des douleurs dans la jambe gauche, une faiblesse de cette jambe gauche. Ce sont des douleurs, des tremblements, des spasmes, mes orteils s’écartent tout seuls, c’est comme si j’avais des crampes en continu« , confie-t-elle, abattue par le poids de ses souffrances.

C’est cauchemardesque d’être trimballée d’un médecin à un autre quand vous souffrez
Subir les douleurs, mais aussi subir le monde médical. Aujourd’hui, Céline sait de quoi elle souffre, mais la révélation de sa maladie s’est avérée être le véritable parcours du combattant. De médecin en médecin, d’incompréhension en incompréhension. « C’est cauchemardesque. Il n’y a pas d’autre mot. C’est cauchemardesque d’être trimballée d’un médecin à un autre quand vous souffrez« , soupire Céline.

La mère de famille se souvient notamment de son rendez-vous chez un neurologue. « Il m’a dit : ‘Pour moi, vous avez la sclérose en plaque, la sclérose latérale amyotrophique [SLA, maladie neurologique], voire une tumeur… Parce que vu votre état, ce n’est pas possible autrement’. Il m’a fait passer un électromyogramme« . Mais l’examen ne présente aucune anomalie. « Alors j’ai quoi ? » demande-t-elle au médecin, désarmée. Le neurologue lui répond : « ‘C’est physiologique‘ »… en frappant sa tempe avec son index, comme pour lui montrer qu’elle était folle.

Test… négatif !

« En 2015, j’avais vu presque 30 médecins, j’avais fait presque une dizaine d’IRM. L’évolution est venue en novembre 2015, j’étais alitée 10 heures par jour parce que je ne pouvais plus me lever« , se souvient-elle. « C’est cauchemardesque« , répète-t-elle.

« En février 2015, on m’a dit que c’était peut-être Lyme. J’ai fait un test qui s’est avéré négatif« . Ce n’est qu’un an plus tard, à l’occasion d’un autre test, que Céline a pu mettre un nom à ses souffrances. « J’étais vraiment très en colère. Si l’on avait fait le bon test, si l’on avait fait ce qu’il fallait, j’aurais été traitée. Je n’aurais certainement pas eu les séquelles que j’ai aujourd’hui. J’ai perdu un an, avec des dégradations fulgurantes. Et je n’aurais pas perdu mon travail« , se désole Céline, au bord des larmes.

Action commune
Cette professeur de français a décidé de se joindre à une procédure commune, «  », qui assigne en justice « cinq laboratoires pharmaceutiques » dont le laboratoire français qui fabrique le test ELISA. « On a l’impression qu’on n’est rien pour le monde médical. Pourquoi, dans ces cas-là, on ne se fie qu’à ce texte ? On m’a fait perdre un an de ma vie. On n’est rien. »

Céline reproche la non-fiabilité du test ELISA. « C‘est risqué de mettre ce test en première intention. C’est risqué si l’on ne donne pas les moyens d’avoir une bonne lecture et d’être fiable à 100 % de dire : c’est certain« . Sa propre expérience en est la preuve.

Source FR3.

Un parcours pour tester le grand âge…

Changer son regard sur le Vieillissement – Un parcours de simulation du grand âge a été présenté ce mercredi 18 octobre dans un EHPAD à Metz. Il permet aux familles et aux soignants de mesurer l’impact de l’âge sur le quotidien.

 

Ce dispositif, un simulateur de vieillissement est testé dans les établissement grâce à l’OHS, l’Office d’Hygiène Sociale de Lorraine dont le siège est à Vandœuvre-lès-Nancy. Avec l’aide d’une ergothérapeute, il démontre aux plus jeunes la difficulté engendrée par le veillissement du corps. Son but ? Favoriser la bientraitance à l’égard des résidents des maisons de retraite.

A Metz, l’EHPAD St Dominique a profité d’une fête à l’occasion de ses 60 ans existence pour tester ce parcours auprès des familles de résidents. Valérie âgée de 46 ans s’est pliée à cette expérience insolite. Aidée par une ergothérapeute, elle a enfilé un masque pour simuler la baisse de la vue, des bouchons d’oreille pour diminuer son audition. Et des brassards, afin de ressentir les difficultés liées à l’arthrose. Pas si facile d’accomplir les gestes simples. Tout devient plus compliqué. Avec la combinaison, « toutes les entrées sensorielles sont modifiées ». Boire un verre d’eau, monter un escalier, prendre l’ascenseur. ce simulateur la fait vieillir de trente ans.

Valérie 46 ans en est sortie bouleversée : « je ne vois plus ma mère de 86 ans comme avant. je ne lui demanderai plus de se dépêcher, j’ai compris que son corps n’est plus le même ». 

Le dispositif vise aussi à mieux former les soignants. leur faire comprendre qu’une personne âgée ne peut pas se déplacer aussi vite qu’une personne plus jeune. Que tout acte est un effort. Il développe ainsi un savoir faire et un savoir être. Fait réfléchir sur les pratiques. Et améliore les compétences de ces professionnels.

Source FR3.

Sondage: les Français déplorent la détérioration de l’hôpital public…

Toutefois, près des trois quarts des personnes interrogées pensent encore que la France est le pays « ayant le meilleur accès à l’hôpital public ».

 

Sondage : les Français déplorent la détérioration de l’hôpital public

«Notre objectif, c’est de doubler les maisons de santé pour lutter contre les déserts médicaux », a déclaré, vendredi 13 octobre, Édouard Philippe. Le chef du gouvernement, qui participait à l’inauguration d’une maison de santé à Chalus, en Haute-Vienne, a profité de son déplacement pour présenter le plan du gouvernement en faveur de la lutte contre les déserts médicaux en France.

Des mesures attendues par les Français: 94 % d’entre eux considèrent que la santé doit constituer une priorité de financement et d’investissement, selon le Baromètre santé 360 Odoxa-Le Figaro pour la FHF, MNH Group et Orange, réalisé avant la déclaration du premier ministre. Ce sondage a été mené sur Internet sur un échantillon de 1023  Français représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus et 3042 Européens (Français, Allemands, Anglais, Italiens et Espagnols) également représentatifs de ces cinq pays.

Si le sondage révèle que les Français sont fiers de leurs hôpitaux publics – près des trois quarts d’entre eux (71%) pensent que la France est le pays «ayant le meilleur accès à l’hôpital public» – , ils sont de plus en plus nombreux à considérer que la situation se détériore. Alors que 20 % des Français avaient, lors du précédent Baromètre santé (juin 2016), une mauvaise image des établissements de santé publics, ils sont aujourd’hui 28%.

Meilleure qualité des soins

Pis, le nombre de Français à estimer que le parcours de soins des patients se déroule de façon satisfaisante a diminué de 13 % (69 % des sondés lors du Baromètre santé de mai 2015 contre 56 % aujourd’hui). De même, 70 % des médecins assurent que ce parcours de soins ne se déroule pas bien (contre 49 % en mai 2015). Et la raison semble être politique: deux tiers des sondés (67 %) sont convaincus que l’avenir de nos établissements de santé publics est mal pris en compte par les pouvoirs publics.

«Ce sondage montre qu’il y a une urgence à penser différemment les soins et l’hôpital de demain », explique Gaël Sliman, le président d’Odoxa. Les Français seraient en effet prêts à faire évoluer leur parcours de soins. Deux tiers d’entre eux (64 %) opteraient même pour une prise en charge hors de l’hôpital (avec un accompagnement des professionnels de santé en ville) s’ils devaient être hospitalisés pour une pathologie lourde. Ils ne sont que 35 % à préférer être soignés à l’hôpital «car cela les rassure de se savoir totalement pris en charge dans un établissement ».

De même, 85 % des sondés seraient prêts à accepter une chirurgie en ambulatoire (c’est-à-dire une hospitalisation sur une journée). Concernant leur hôpital, les sondés (7 sur 10) acceptent la suppression de leur hôpital de proximité pour le remplacer par une structure régionale, à condition que cela implique une meilleure qualité des soins.

Enfin, le sondage révèle qu’une «très large majorité de Français plébiscite l’utilité pour le patient des outils et services numériques», note Gaël Sliman. Ils voient d’un bon œil «le fait que tous les soignants puissent disposer en un clic de toutes les informations de santé sur leur patient » (79%), «le suivi post-hospitalisation à domicile, via des objets connectés comme le tensiomètre » (71 %) ou encore «le développement de l’usage des robots en chirurgie » (57 %). Les nouvelles technologies biomédicales telles que «l’usage de traitements thérapeutiques faisant appel à la génétique » sont également appréciées (61 % d’avis positifs).

En revanche, ils craignent toujours certains changements dans la prise en charge à l’hôpital: «l’utilisation de la téléconsultation, la consultation à distance via une visioconférence » et «le développement de l’usage du big data en santé » sont craints par 54 % des sondés. «L’utilisation de l’intelligence artificielle pour préconiser des traitements » et «la généralisation des opérations effectuées à distance » ne recueillent respectivement que 39 et 37 % d’approbation.

Source LE FIGARO.

Son enfant est handicapé après un accouchement sous Cytotec…

CYTOTEC – Timéo est né handicapé il y a sept ans à cause de la dose de cet antiulcéreux donné à sa maman pour déclencher l’accouchement. Le médicament va être retiré du marché par le laboratoire Pfizer.

Chez son kiné vendredi, Timéo a tenu assis trois minutes et vingt-trois secondes. « C’est son record, j’étais tellement fière », confie Aurélie Joux, sa maman, âgée de 35 ans. Il y a presque sept ans, le petit garçon qui communique grâce à ses grands yeux verts est né handicapé. La faute à la dose de Cytotec, un médicament antiulcéreux qui a été donné à Aurélie pour déclencher l’accouchement dont elle avait dépassé le terme.

Ce jeudi matin, elle témoignera aux états généraux de l’association de patients le Lien, qui seront consacrés, nous l’annonçons, aux dangers de la fréquente utilisation détournée du médicament.
En décembre 2016, le tribunal administratif de Versailles a condamné l’hôpital de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), actant que ses fautes avaient conduit à la rupture utérine d’Aurélie et de manière « certaine et directe à la paralysie cérébrale de l’enfant », dont le déficit est estimé à 80 %. L’hôpital a fait appel de la décision, mais « le jugement a mis des mots sur ce que nous pressentions après avoir consulté mon dossier médical et fait des recherches sur le Cytotec. Il n’est pas la fin de mon combat. Je suis connue pour être tenace », prévient l’habitante de Houilles (Yvelines).

 «J’ai tout de suite su que ce n’était pas normal»

Quand Aurélie entre ce jour-là à l’hôpital pour donner naissance à son troisième enfant, un comprimé de 50 microgrammes de Cytotec lui est administré par voie vaginale. Les violentes contractions sont immédiates. « Je connais mon corps, je suis une dure au mal. J’ai tout de suite su que ce n’était pas normal. Je ne m’arrêtais plus de hurler, de supplier. » La suite est un supplice. Sous l’effet du médicament, son utérus s’est déchiré « d’un bout à l’autre ». Elle est opérée sans avoir pu serrer Timéo dans ses bras et sans même savoir si c’est un garçon ou une fille, tant son petit corps est recroquevillé sur lui-même.
L’enfant, lui, est transféré dans un hôpital parisien. Une semaine plus tard, le garçonnet est sauvé mais il sera handicapé. En donnant « en dehors de tout essai randomisé, sans l’en informer et à une dose trop importante » du Cytotec, l’hôpital a commis une erreur, a tranché le tribunal.

« J’ai passé des mois à essayer de comprendre, à me sentir coupable. Personne ne m’écoutait. Il faut que cela cesse, car je suis loin d’être la seule », note celle qui a fondé l’association Timéo et les autres. Aujourd’hui, entouré de ses parents, frère et sœur, Timéo fait des progrès. Dans sa chambre remplie d’avions, il se rêve pilote. Il y a peu, il a réussi à écrire ses premiers mots : « maman je t’aime ».

Source LE PARISIEN.

Alzheimer – La maladie d’Alzheimer pourrait bientôt être dépistée avant les premiers symptômes… !

Une équipe de chercheurs français est parvenue à découvrir sur des souris, les signes précoces de la maladie d’Alzheimer.

Alzheimer : pourrait bientôt être dépistée avant les premiers symptômes....

C’est une avancée considérable pour la recherche. Des chercheurs français sont parvenus à découvrir sur des souris, les signes précoces de la maladie d’Alzheimer. Une découverte qui pourrait révolutionner le traitement de la maladie chez l’homme, en la dépistant 10 ans avant que n’apparaissent les premiers symptômes. L’équipe de recherche est parvenue à analyser les caractéristiques biologiques de la maladie. Une avancée technologique permise par cinq ans d’études menées par les chercheurs de l’INSERM des universités Paris Sud, Paris Descartes, mais aussi du CNRS et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Aujourd’hui, le seul diagnostic de la maladie, c’est bien souvent celui de la famille, qui remarque des troubles de la mémoire, de l’humeur de leur proche. 900.000 personnes sont touchées par Alzheimer, en France. Grâce à cette avancée, et à la découverte de ces caractéristiques biologiques chez la souris, les chercheurs espèrent dans quelques années être en mesure de détecter la maladie dans sa phase précoce, chez l’homme, dix ans avant les premiers symptômes.

Il pourrait suffire d’une simple prise de sang à l’âge de 45 ou 50 ans. Un espoir pour les chercheurs, celui de pouvoir créer le traitement qui pourrait empêcher la maladie de progresser avant même l’apparition des premiers symptômes.

Source RTL.

Des physiciens de Rennes 1 ont percé le mystère de la dyslexie….

Physiciens à l’université de Rennes 1, Albert Le Floch et Guy Ropars ont découvert le secret de la dyslexie ou plutôt pourquoi des gens sont dyslexiques.

Leur étude est publiée mercredi, dans la prestigieuse revue de référence The Royal Society. Et si vous êtes dyslexiques, c’est d’abord une question de symétrie trop parfaite de vos taches de Maxwell qui se trouvent dans vos yeux. Explications.

C’est un trouble qui touche près de 10% de la population mondiale soit près de 700 millions de personnes: la dyslexie. Une de ses principales conséquences étant des difficultés à la lecture et à l’écriture (voir encadré ci dessous).

Deux physiciens de l’université de Rennes 1, Albert Le Floch et Guy Ropars, viennent de faire une découverte qui permet de mieux comprendre pourquoi des personnes sont dyslexiques et par conséquent de trouver de nouvelles voies pour les aider. Leur étude est publiée ce mercredi dans la prestigieuse revue scientifique The Royal Society.

« Dans chaque œil, nous avons ce que l’on appelle une tache de Maxwell, du nom d’un célèbre physicien du XIXe siècle » explique Albert Le Floch. Une tache qui a la particularité de ne pas laisser la lumière bleue. « Chez les gens non dyslexiques, ces taches ne sont pas les mêmes. Celle de l’œil directeur est parfaitement circulaire tandis que l’autre a plutôt une forme de patate diffuse. »

Une petite différence qui est loin d’être négligeable. « Si par exemple vous regardez la lettre « b », votre œil directeur va parfaitement l’imprimer dans une partie de votre cerveau tandis qu’une image inversée fantôme, donc un « d », sera stockée dans une autre partie. Mais le cerveau ne tiendra pas compte de cette lettre fantôme. »

Vers de nouveaux traitements

Sauf que les deux physiciens ont réussi à prouver que les dyslexiques ont, quant à eux, deux taches de Maxwell identiques et parfaitement symétriques. « Ils n’ont donc pas d’œil droit ou gauche directeur et l’image fantôme de la lettre ne va pas s’effacer. » Le cerveau ne sait plus donc quelle lettre sélectionner.

Ils ont mené leur étude sur deux cohortes. L’une sur 30 étudiants dyslexiques et l’autre sur 30 étudiants non dyslexiques. A chaque fois, les résultats sont conformes à leurs observations.

« Nous avons compris ce mécanisme et également mis au point un système de lampe de lecture qui permet de corriger cette anomalie. Nous espérons que ça pourra déboucher sur de nouvelles approches de traitement de la dyslexie. »

La dyslexie, qu’est ce que c’est ?

Définition de la fédération française des DYS: Il s’agit d’une altération spécifique et  significative de la lecture (dyslexie) et/ou de la production d’écrit et de l’orthographe (dysorthographie).

Ces troubles  apparaissent dès les premiers moments de l’apprentissage sous la forme d’une difficulté à maîtriser le stade dit alphabétique de l’apprentissage de la lecture.

Au stade suivant, le trouble se manifeste par une incapacité à mémoriser la forme visuelle des mots et à les reconnaître globalement (stade orthographique). Ceci entraîne une lecture généralement hésitante, ralentie, émaillée d’erreurs qui a pourtant exigé beaucoup d’efforts. L’orthographe, qui normalement se développe au fur et à mesure que s’automatise la reconnaissance globale des mots, est touchée.

La déficience liée à la dyslexie est d’intensité variable selon les individus. Elle peut être accompagnée de troubles du calcul, de la coordination motrice (et en particulier du graphisme) ou de troubles d’attention, avec ou sans hyperactivité.

Comment déterminer quel est votre oeil directeur?

Une petite expérience pratique et facile à réaliser expliquée en vidéo par le physicien Guy Ropars.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.

Alzheimer : les nouvelles pistes de diagnostic de la maladie…

La maladie d’Alzheimer touche aujourd’hui 900.000 personnes en France. Mieux diagnostiquée, elle reste sans traitement curatif.

Perte de mémoire, problèmes d’orientation, absences… Autant de symptômes à détecter pour prévenir le développement de la maladie d’Alzheimer, dont la Journée mondiale a lieu tous les 21 septembre. Affectant principalement les personne âgées, cette maladie neurodégénérative touche aujourd’hui près de 900.000 personnes en France. À défaut de pouvoir être soignée, elle est de mieux en mieux diagnostiquée.

Il est très compliqué de déceler la maladie d’Alzheimer à un stade très précoce car les symptômes sont souvent ignorés ou minimisés. En France certains tests existent, dispensés dans des hôpitaux ou par des médecins libéraux dans le cadre de « consultations mémoires ».

Mais ces examens ne suffisent pas à avoir un réel diagnostic, obtenu le plus souvent grâce à Pet-scan qui met en évidence les plaques amyloïdes présentes en grandes quantités chez les malades d’Alzheimer. La recherche s’oriente aujourd’hui vers d’autres moyens de dépistage innovants.

L’examen de la rétine

En août dernier, une équipe de chercheurs américains de l’université de Los Angeles a mis au jour une technique de détection de la maladie grâce à la rétine des patients. C’est en effet dans l’œil des patients que les plaques amyloïdes, abondantes chez les malades d’Alzheimer, se multiplient.

Les chercheurs à l’origine de l’étude ont même créé une start-up destinée à commencer une série de diagnostics sur des patients américains.

La perte de l’odorat

La perte de l’odorat pourrait constituer un symptôme de la maladie d’Alzheimer. C’est le résultat d’une étude canadienne publiée en août dernier par une équipe de chercheurs de l’université McGill (Québec).

Pour cette expérience, 300 personnes d’une moyenne d’âge de 63 ans ont été priées de sentir des odeurs de pétrole, de citron ou encore de fumée et de les associer aux objets correspondants. Les personnes présentant déjà des biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer rencontraient plus de difficultés à réussir le test.

Déjà en 2013, une étude menée par des chercheurs américains avait mis en évidence la perte d’odorat comme symptôme de la maladie d’Alzheimer. Cette fois-ci, le test portait sur la reconnaissance de l’odeur du… beurre de cacahuète.

Un test sanguin

Bien avant les premiers symptômes, un test sanguin pourrait également permettre le diagnostic de la maladie d’Alzheimer. Un groupe de chercheurs de la faculté de médecine de l’université de Washington (États-Unis) a réussi à identifier la quantité de plaques amyloïdes dans l’organisme grâce à des prélèvements de sang chez certains patients.

« Cela pourrait constituer une base pour un test sanguin rapide et abordable pour identifier les personnes à haut risque de développer la maladie d’Alzheimer » ont souligné les chercheurs à l’origine de l’étude, comme le rapporte la revue américaine Science Daily.

Mais les patients devront encore attendre pour la commercialisation de tels tests : le Dementia Care Central qui regroupe la documentation nécessaire aux proches de malades américains, estime que ces tests ne seront pas mis sur le marché avant 2020 aux États-Unis.

Source RTL.

Santé : des pictogrammes sur les médicaments pour avertir les femmes enceintes…

À partir de ce mardi 17 octobre, de nouveaux pictogrammes ont fait leur apparition sur les boîtes de médicaments. Ils sont censés avertir les femmes enceintes sur les produits qui pourraient mettre leur grossesse en danger. 60% des médicaments sont concernés.

pictogrammes sur les médicaments pour avertir les femmes enceintes

Avant, en cas de grossesse, pour connaître les effets secondaires ou les dangers d’un médicament, il fallait lire la notice. Aujourd’hui, dès l’emballage, les indications seront présentes. Si ces logos font leur apparition, c’est en partie grâce à Marine Martin, une mère de famille dont les deux enfants sont victimes de la Dépakine, un antiépileptique pris pendant ses grossesses.

Difficile pour les futures mamans de se soigner

Ne plus consommer sans savoir. Pour alerter les femmes enceintes, deux pictogrammes : un pour les médicaments interdits, un autre pour les médicaments dangereux. En effet, pendant la grossesse, il n’est pas toujours évident de savoir comment se soigner. Des logos présents sur les médicaments délivrés sur ordonnance contre la dépression, l’hypertension, le cholestérol, mais pas seulement. Les pictogrammes apparaîtront aussi sur les médicaments en vente libre. Au total, 60% des médicaments seront siglés.

Grossesse : des pictogrammes sur les boîtes de médicaments dangereux

Des pictogrammes représentant une femme enceinte seront désormais apposés sur les boîtes des médicaments dont la prise comporte des risques pendant la grossesse. Le but : offrir « une meilleure visibilité de l’information relative à ces risques déjà signalée dans la notice du médicament« , a souligné la DGS.

Ce pictogramme est constitué d’un triangle rouge sur fond blanc d’au moins un centimètre de côté dans lequel se trouve une femme enceinte en noir. À sa droite ou en dessous, figure le libellé : « [NOM DE LA SPECIALITÉ] + GROSSESSE = DANGER », accompagné du message suivant : « Ne pas utiliser chez [mentionner les personnes concernées] sauf en l’absence d’alternative thérapeutique ».

Un second modèle de pictogramme est proposé pour les produits strictement interdits aux femmes enceintes ou aux femmes en âge de procréer qui ne recourent pas à une contraception. Il s’agira d’un rond rouge barré, sur fond blanc, « d’au moins un centimètre de diamètre » dans lequel se trouve une femme enceinte en noir. À sa droite ou en dessous, figurera le libellé « [NOM DE LA SPECIALITE] + GROSSESSE = INTERDIT », accompagné de la mention « Ne pas utiliser chez [mentionner les personnes concernées] ».

Ne pas arrêter ses traitements sans avis médical !

Cette mesure concernera « une large part de la pharmacopée » pour rappeler que « l’utilisation de médicaments pendant la grossesse n’est pas banale et nécessite l’avis d’un professionnel« , selon la DGS. Environ trois médicaments sur cinq comporteront un pictogramme grossesse, dont un tiers le pictogramme « interdit » et deux tiers le pictogramme « danger ».

Les femmes qui prennent ces médicaments ne doivent « en aucun cas » arrêter les traitements ou modifier les doses prescrites sans avis médical (médecin, sage-femme, pharmacien…), même après la découverte d’une grossesse, rappelle la DGS.

L’association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (Apesac) qui réclamait l’apposition de tels pictogrammes sur les médicaments contenant du valproate, nocifs pour les foetus et auxquels des dizaines de milliers de femmes ont été exposées depuis les années 60.

Source France Info TV.

Santé – « Près de 40% des malades du cancer devraient bénéficier d’un traitement antidouleur »…

Traitement antidouleur – Dans son livre blanc, la Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur (SFETD) s’alarme de l’insuffisance de la prise en charge de la douleur en France.

Douze millions de Français souffrent de douleurs chroniques. Pourtant, 70% d’entre eux ne reçoivent pas un traitement approprié. Les explications du président de la SFETD, le Pr Serge Perrot, spécialiste de la douleur à l’hôpital Cochin – Hôtel Dieu à Paris.

  • Pourquoi la douleur n’est-elle pas bien prise en charge par les médecins ?

Pr S. Perrot : « La douleur reste un symptôme, une maladie qui n’est pas encore suffisamment prise en charge pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’elle n’est pas reconnue. La douleur est une expérience invisible donc il faut se plaindre. Il faut que les médecins et les professionnels du soin l’entendent. Ensuite, il faut l’évaluer. Enfin, il faut la traiter et on a peu de traitements. Les médicaments ne sont pas toujours efficaces. Les approches non médicamenteuses ne sont pas toujours disponibles. »

  • Pourquoi les médecins sont-ils encore réticents à utiliser des médicaments morphiniques pour traiter les douleurs liées au cancer ?

Pr S. Perrot : « Dans la douleur des cancers, on estime qu’il y a encore près de 40% des patients qui devraient bénéficier d’un traitement par la morphine et qui n’ont pas accès à ces traitements. Je pense que c’est d’abord un manque de temps. Les cancérologues sont débordés. C’est aussi un manque de connaissances. Prescrire de la morphine est compliqué en terme d’efficacité, de suivi des effets indésirables. Souvent, on préfère ne pas en donner parce qu’on serait embêté par les effets indésirables, pour éviter le suivi. Il y a une vraie carence dans ce domaine. »

  • Au-delà du bien-être du patient, la prise en charge de la douleur est aussi un enjeu économique. Quelles sont les conséquences sur notre système de santé ?

Pr S. Perrot : « La douleur chronique coûte très cher. Quand vous avez mal, vous avez un défaut de productivité, un plus fort d’absentéisme… Il y a aussi du présentéisme, c’est-à-dire que vous allez au travail mais vous n’êtes pas capable de faire tout ce que vous devriez faire. Ça coûte très cher. On estime qu’il y a environ 80 millions de journées perdues à cause de la lombalgie par exemple. La migraine, la fibromyalgie c’est pareil. Toutes les maladies douloureuses représentent un coût énorme. Prendre en charge la douleur permettrait de faire des économies en terme de santé publique et de productivité. »

  • Comment améliorer l’enseignement du traitement de la douleur aux futurs médecins ?

Pr S. Perrot : « On milite pour qu’il y ait des professeurs de médecine de la douleur. La douleur est une vraie spécialité, avec un corpus scientifique, avec des connaissances précises. À l’heure actuelle, il n’y a que 20 heures d’enseignement dédié non seulement à la douleur mais aussi aux soins palliatifs en six ans d’études de médecine. C’est vraiment trop peu pour un problème qui touche près de 80% de la population. »

Source France Info TV.

Santé – Nouveau Levothyrox : plusieurs Nivernais malades de la thyroïde ont déposé plainte…

Moins d’une dizaine de Nivernais, malades de la thyroïde, aurait entamé une procédure en justice contre le nouveau Levothyrox, commercialisé depuis mars.

Levothyrox - Plaintes

« Depuis plusieurs semaines, nous avons reçu quelques plaintes de Nivernais souffrant de la thyroïde et victimes d’effets secondaires de la nouvelle formule du Levothyrox. Mais cela représente moins d’une dizaine de personnes », certifie Lucile Jaillon-Bru, procureure de la République de Nevers.

Plus de 160 plaintes déposées en France

Contactée lundi, elle explique : « Nous recevons les plaintes qui sont ensuite transmises au pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Marseille en charge de l’enquête judiciaire. ».

Jérôme Moreau, président de l’Andavi de la Nièvre annonce, lui, avoir eu écho de trois plaintes, pour l’instant, au parquet de Nevers : « Notre association peut accompagner les victimes. Nous avons suivi plusieurs affaires médicales : celle du médiator, des prothèses mammaires, du dentiste de Château-Chinon. Il est important que les gens déposent plainte en nombre pour que le TGI de Marseille puisse instruire en toute lumière l’affaire. Nous nous sommes là pour informer les victimes, les aider à constituer le dossier et ensuite assurer le suivi. »

Le parquet de Marseille a indiqué avoir, d’ores et déjà, reçu plus de 160 plaintes, dans le cadre de l’enquête préliminaire. Selon la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, sur trois millions de personnes soignées au Levothyrox, plus de 9.000 ont signalé à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANS) des effets indésirables attribués à la nouvelle formule du Levothyrox commercialisée depuis fin mars.

Au rang de ces effets indésirables se trouvent des crampes, des maux de tête, des vertiges ou encore la perte de cheveux.

Combien de Nivernais seraient concernés par ces effets secondaires?? Difficile d’avancer un chiffre exact d’autant que le département ne compte pas d’antenne de l’association française des malades de la thyroïde (AFMT).

Selon Alain Delgutte, président de l’ordre des pharmaciens de la Nièvre et de Bourgogne : « À la suite de tout le battage médiatique autour du nouveau levothyrox, depuis cet été, nous ressentons beaucoup d’inquiétude, légitime, chez nos patients soignés avec ce médicament. On les rassure. On leur dit de ne surtout pas arrêter leur traitement. S’ils ressentent des effets secondaires, alors là, ils doivent absolument consulter leur médecin. Le traitement et son dosage sera ajusté en fonction des résultats de l’examen clinique, des prises de sang… »

L’Euthyrox donné au compte-gouttes

Devant l’inquiétude légitime des malades soignés par le levothyrox, le ministère de la Santé a autorisé depuis le 2 octobre le retour de l’ancienne formule du Levothyrox. Fabriqué par le laboratoire Merck, comme le Levothyrox, l’Euthyrox est disponible mais au compte-gouttes. Impossible de l’obtenir sans ordonnance. Ce médicament était prescrit en attendant l’arrivée d’un nouveau traitement, le L-Thyroxin Henning commercialisé depuis hier, en France.

Un générique devrait aussi être disponible en pharmacie courant novembre.

Source LE JOURNAL DU CENTRE.