Comment sont rémunérés les dirigeants des autorités indépendantes de santé ?…

A l’heure de la polémique sur le salaire de Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, les regards se tournent vers les dirigeants des quatre autorités indépendantes chargées de missions de santé.

Comment sont rémunérés les dirigeants des autorités indépendantes de santé ?

Le lundi 7 janvier, le grand public découvrait avec stupéfaction le montant du salaire de Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP). La dirigeante de l’autorité indépendante chargée de « veiller au respect de la participation du public au processus d’élaboration des projets d’aménagement […] d’intérêt national de l’État » est en effet rémunérée à hauteur de 176.518 euros par an. Le montant est faramineux, mais loin d’être exceptionnel : au total, on compte 26 autorités indépendantes, dont certains dirigeants sont autant, voire mieux payés que Chantal Jouanno.

Parmi ces instances, quatre concernent la santé : la Haute autorité de santé (HAS), le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (Civen), l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Qu’est-ce qu’une autorité indépendante ?

Il existe deux types d’autorités indépendantes : les autorités administratives indépendantes (AAI) et les autorités publiques indépendantes (API). D’après vie-publique.fr, elles sont définies comme « des institutions de l’État chargées, en son nom, d’assurer la régulation de secteurs considérés comme essentiels et pour lesquels le Gouvernement veut éviter d’intervenir directement« . Les API diffèrent des AAI en ce qu’elles sont dotées d’une personnalité morale, ce qui leur donne la possibilité d’agir en justice.

La HAS et l’AFLD sont des API, tandis que le Civen et l’ASN sont des AAI.

  • Selon ses propres mots, la HAS « vise à assurer aux personnes un accès pérenne et équitable à des soins et des accompagnements pertinents, sûrs et efficients« .
  • L’AFLD, quant à elle, met en place les politiques de contrôle antidopage.
  • Le Civen, pour sa part, attribue – ou non – des indemnisations aux « personnes atteintes de maladies résultant d’une exposition aux rayonnements des essais nucléaires français« .
  • L’ASN, enfin, conseille le Gouvernement en matière de réglementation sur le nucléaire et contrôle le respect des règles en vigueur.

Les salaires en question

Les rémunérations des président.e.s de la HAS semblent être allées crescendo. En 2010, le salaire de Laurent Degos s’élevait à 138.000 euros bruts annuels. En 2016, celui d’Agnès Buzyn culminait à 17.304,86 euros bruts mensuels. Aujourd’hui, celui de Dominique Le Guludec est estimé à 210.197 euros par an. A noter que le 12 février 2018, la Cour des comptes a publié un rapport dans lequel elle estime que le salaire mensuel brut des agents de la HAS est « relativement élevé« . Elle a toutefois souligné ses « efforts » sur les diminutions d’effectifs.

On constate une évolution similaire des rémunérations en ce qui concerne les présidents de l’ASN. En 2010, le salaire d’André-Claude Lacoste atteignait 157.986 euros bruts annuels. Aujourd’hui, Bernard Doroszczuk touche 223.419 euros par an.

Du côté du Civen et de l’AFLD néanmoins, les rémunérations dégringolent. Contacté, le président du Civen Alain Christnacht indique gagner 2.000 euros par mois pour une activité à mi-temps. Quant à la présidente de l’ALFD, Dominique Laurent, le montant de l’indemnité forfaitaire est fixé à 1.995 euros par mois.

Aussi le salaire de Chantal Jouanno est-il conséquent, mais inférieur à celui de Dominique Le Guludec et de Bernard Doroszczuk. Il reste toutefois près de sept fois plus élevé que celui d’Alain Christnacht et de Dominique Laurent.

Comment sont fixés ces salaires ?

Comme l’explique la Cour des comptes, au sein des autorités indépendantes, « les éléments de la rémunération varient selon que le président exerce ses fonctions à temps complet, à temps partiel ou après avoir été admis à la retraite. Si les rémunérations (traitements indiciaires, indemnités de fonction) des présidents et des membres sont fixées, en principe, par des textes réglementaires« .

En ce qui concerne la HAS, la grille de rémunération est fixée en accord avec le décret n°2003-224 du 7 mars 2003. Selon APM News, ce document établit « les règles applicables aux personnels contractuels de droit public recrutés par certains établissements publics intervenant dans le domaine de la santé publique ou de la sécurité sanitaire« .

Du côté du Civen, Alain Christnacht explique que la rémunération des présidents est fixée par un arrêté. Pour l’AFLD, c’est le premier alinéa de l’article R. 232-21 du code du sport qui prévoit les salaires, fixés « conjointement par le ministère des Sports et Bercy » indique l’Agence. Pour l’ASN néanmoins, ces données sont très difficiles d’accès.

Source FRANCE INFO.

Le gouvernement va finalement interdire le dioxyde de titane, un additif alimentaire controversé…!!!

Bonbons, gâteaux, glaces, chocolat, médicaments ou cosmétiques : le dioxyde de titane, controversé pour ses effets suspectés sur la santé, sera finalement interdit à la mi-avril.

Le ministère de l’Economie et des Finances s’y engage dans un communiqué diffusé ce vendredi soir.

Les cosmétiques (dentifrices, crèmes solaires…) et médicaments utilisant l’additif E171 ne sont pas concernés par la loi.

Pourquoi ????

Rédaction HANDICAP INFO : « c’est scandaleux ! ».

 

Le dioxyde de titane est présent dans de nombreux bonbons.

C’est un additif présent dans les bonbons, les gâteaux, les glaces, les biscuits, les tablettes de chocolat, mais aussi des cosmétiques ou des médicaments. Le dioxyde de titane est signalé par le sigle E171 ou TiO2 sur les étiquettes. Cette poudre blanche est utilisée principalement comme colorant, pour blanchir ou intensifier la brillance des produits alimentaires. Mais elle renferme des nanoparticules, et est suspectée d’être un cancérogène possible. La loi alimentation, promulguée en novembre, a validé le principe d’une suspension de l’additif. Mais Bruno Le Maire refusait d’appliquer dans l’immédiat cette suspension, comme il l’expliquait mardi sur France 5. Après une rencontre ce vendredi avec des associations environnementales, le ministre de l’Economie s’engage finalement à interdire son utilisation à la mi-avril 2019.

Un additif dénoncé par les ONG depuis des années

Depuis plusieurs années, des associations de défense de consommateurs et de l’environnement alertent sur la dangerosité potentielle de cet additif, qui contient des nanoparticules, d’une taille inférieure à 100 nanomètres, facilitant leur pénétration dans l’organisme.

La loi alimentation vote la suspension de l’additif

En mai dernier, la secrétaire d’Etat à la Transition écologique Brune Poirson avait annoncé la suspension de son utilisation dans les produits alimentaires d’ici fin 2018 – suspension et non interdiction, qui dépend de l’UE. La disposition a été reprise dans la loi alimentation promulguée en novembre.

Bruno Le Maire refuse de signer, avant de changer d’avis

Pour faire appliquer cette suspension, un arrêté du ministère de l’Economie doit être signé. « Pas si vite » avait d’abord indiqué Bruno Le Maire, dans l’émission « C à vous » sur France 5 diffusé mardi : le ministre affirmait son intention de ne rien signer dans l’immédiat, mettant en avant des « évaluations différentes » sur la dangerosité potentielle du produit. Changement de pied ce vendredi soir après une réunion : « Bruno Le Maire revient sur ses propos et s’engage à bel et bien signer l’arrêté tant attendu pour rendre effective la suspension du dioxyde de titane mi-avril« , se réjouissent Agir pour l’Environnement, Foodwatch et Générations Futures, dans un communiqué conjoint.

Le « E171 » bientôt interdit, quelles que soient les conclusions de l’ANSES

L’Institut national de la recherche agronomique (INRA) avait souligné en 2017 que l’exposition au E171 favorisait la croissance de lésions pré-cancéreuses chez le rat., sans que ces résultats ne permettent de conclure sur ses effets sur l’homme.

Mais en juillet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) estimait que cette étude et trois autres soumises par la France ne remettaient pas en cause son évaluation de 2016, qui concluait que le dioxyde de titane n’était « pas de nature à entraîner un risque sanitaire ». Le mois suivant, la Commission européenne lui commandait toutefois un nouvel avis, attendu pour mi-2019, pour se pencher en particulier sur la taille des particules.

Bruno Le Maire demande à l’Agence nationale de la sécurité sanitaire et de l’environnement (ANSES) « d’accélérer ses travaux sur les nanoparticules sur le volet TiO2 pour le 15 avril« , afin de réunir les conditions juridiques nécessaires à cette interdiction. Le ministère devrait signer l’interdiction du « E171 », quelles que soient les conclusions de l’ANSES.

Des industriels retirent déjà la substance de leurs produits

Face aux critiques, certains industriels ont annoncé retirer le dioxyde de titane de leurs recettes ou magasins, comme Carambar and Co pour les Malabar, ou encore Carrefour, Super U, Leclerc, Picard et William Saurin. 

Mais d’autres ont mis en avant des délais d’adaptation. Le groupe américain Mars a annoncé en décembre un investissement de 70 millions d’euros dans son usine alsacienne, principalement pour supprimer le dioxyde de titane de ses produits « d’ici mi-2020 ». Cette usine, qui fabrique 90% de la production européenne de M&M’S, commencera à produire ce bonbon sans E171 mi-2019, a précisé le groupe.

Source FRANCE BLEU.

 

Bordeaux : Vidéo – un jeune paraplégique remarche grâce à un exosquelette…

Anthony Estève est le premier français à avoir utilisé cette technologie qui a changé sa vie.

Le jeune homme a fait un appel aux dons pour acheter ce matériel qui coûte 80 000 euros.

Anthony Estève, 26 ans, a suivi six semaines de formation pour apprendre à marcher avec un exosquelette. / © Bernard Bonnarme

Il y a quatre ans Anthony Estève est devenu paraplégique après une chute de 15 mètres lors d’une soirée trop arrosée. Il perd l’usage de ses jambes.

« La première fois que j’ai utilisé l’exosquelette, j’ai dit : WOUAH ! »

L’exosquelette, une technologie de pointe

A 26 ans, Anthony Estève qui vit à Bègles dans la banlieue de Bordeaux, est le premier français à avoir utilisé un exosquelette appelé Rewalk. C’est un harnais motorisé qui s’attache au dos et aux jambes aide la personne paraplégique à faire des mouvement de jambes et de genoux , et de remarcher avec l’appui de béquilles pour garder l’équilibre.

Une prouesse. Ce matériel a été conçu et fabriqué par la société israélienne « Argo medical technologies« . Anthony est un pionnier puisque c’est aussi le premier français à pouvoir utiliser l’exosquelette en dehors du cadre des centres de rééducation. Une filiale de la mutuelle Harmonie (Harmonie medical service) qui distribue la machine dans l’hexagone, lui en a prêté un exemplaire.

Depuis le 1er janvier, Anthony Estève a signé un contrat de commercial chez Harmonie médical service. Fort de son expérience, il va s’occuper de la promotion de l’exosquelette auprès des médecins et des centres de rééducation.

En Aquitaine, seul le centre de réadaptation de la Tour de Gassies à Bruges en utilise un exemplaire pour la rééducation de patients. Une cagnotte Leetchi pour récolter 80 000 euros.

Une cagnotte Leetchi pour récolter 80 000 euros

L’exosquelette a changé sa vie. Anthony Estève souhaite acheter un exemplaire pour l’utiliser au quotidien chez lui et au travail. Mais le matériel coûte très cher : 80 000 euros.

Le jeune homme a donc lancé une cagnotte en ligne pour récolter des fonds.

La cagnotte s’appelle « Espoir Rewalk ». 6 813,60 euros ont été récoltés à ce jour.  Cliquez ici pour y accéder

« J’ai aujourd’hui l’opportunité de pouvoir faire ce que la vie m’a enlevé : REMARCHER . Et j’ai besoin de votre solidarité afin de m’aider au financement de cette merveille qui pourrait changer ma vie , ou plutôt l’embellir . « 

Source FR3.

A SAVOIR – Cancer: quels traitements pour limiter les risques de séquelles à long terme ?…

En cancérologie, l’efficacité des traitements est une nécessité absolue, parfois au prix d’effets à long terme. Les techniques s’améliorent pour réduire ces séquelles souvent lourdes.

Cancer: quels traitements pour limiter les risques de séquelles à long terme?

En France, 3 millions de personnes ont ou ont eu un cancer. Selon l’enquête Vican 5 publiée par l’Inserm et l’INca en juin 2018, 63,5% d’entre elles souffrent encore de séquelles cinq ans après le diagnostic de ce cancer. Modifications de l’image corporelle, fatigue, douleurs, troubles moteurs ou sensoriels, difficultés sexuelles sont les plus fréquentes. Mais dans trois quarts des cas, ces séquelles ne font l’objet d’aucun suivi spécifique.

Extrêmement variables d’une personne à l’autre selon la nature, la localisation et le stade du cancer, les séquelles à long terme sont liées au cancer mais aussi aux traitements indispensables pour le vaincre, qui combinent souvent chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. L’essor de la chirurgie mini-invasive par cœlioscopie, parfois robot-assistée, a diminué l’impact des interventions. Cette chirurgie oncologique va aussi vers la désescalade.

Cancer : quelles séquelles cinq ans après le diagnostic ?

Les troubles, dysfonctionnements ou séquelles spontanément déclarés après un cancer selon l’enquête Vican 5 publiée par l’Inserm et l’INCA

– Des modifications de l’image du corps 12,6 %

– Douleurs modérées à sévères 12,3 %

– Fatigue chronique 10,4 %

– Troubles moteurs ou troubles de la vision 9,7 %

– Difficultés sexuelles 6,5 %

– Troubles chroniques des fonctions urinaires 6,3 %

– Troubles chroniques des fonctions gastro-intestinales basses 4,9 %

– Neuropathie périphérique 4,5 %

– Syndromes hormonaux ou de la ménopause 3,8 %

-Lymphoedème des membres 2,9 %

-Troubles cognitifs comme des troubles

de la mémoire ou de la concentration 2,9 %

-Troubles chroniques des fonctions gastro-intestinales hautes 2,4 %

– Difficultés respiratoires 2,2 %

-Troubles chroniques dentaires ou buccaux 2%

-Désordres endocriniens comme un déficit thyroïdien, ovarien ou une prise de poids 1,8%

 

«Pour les petits cancers du sein, la technique du ganglion sentinelle – qui consiste à n’enlève que le premier ganglion lymphatique du creux de l’aisselle, en plus de la tumeur – remplace quand c’est possible le curage complet des ganglions axillaires», explique le Pr Gilles Houvenaeghel, chirurgien (Institut Paoli Calmette, Marseille). On réduit ainsi le risque de lymphœdème, de «gros bras». L’imagerie tumorale plus précise diminue le risque de récidive donc de mastectomie totale. Dans les cancers de l’utérus et du col, c’est surtout la chirurgie mini-invasive qui a apporté des progrès, mais l’ablation de l’utérus reste la règle.

«En cancérologie digestive, la cœlioscopie a aussi réduit l’impact de la chirurgie et ses séquelles. Dans le cancer du rectum, on fait plus d’ablations partielles pour préserver l’anus et éviter la stomie, explique le chirurgien. En cancérologie ORL, la tendance est aussi à une chirurgie partielle de préservation d’organe quand c’est possible.»

En oncologie médicale, l’intensité des chimiothérapies classiques a longtemps été privilégiée comme gage d’efficacité. «Les anthracyclines conservent une place importante dans le traitement du cancer du sein, mais on a réduit la dose cumulée pour diminuer la toxicité cardiaque à long terme. Idem pour le cisplatine, très utile dans de nombreux cancers, mais parfois à l’origine de séquelles auditives et sensitives», explique le Pr Pierre-Yves Pierga, oncologue (Institut Curie, Paris).

Des séquelles imprévisibles

«La prédiction des séquelles à long terme est difficile. Il n’y a pas de modèle animal pour prévoir une toxicité à dix ou quinze ans. Nous nous basons donc surtout sur le recueil de ces effets par la pharmacovigilance», explique l’oncologue. Autre inquiétude, le risque à long terme de second cancer lié à l’effet sur l’ADN des anticancéreux et de la radiothérapie. «Dans certains cas rares, on peut identifier des malades à risque génétique accru.»

La préoccupation immédiate, c’est l’efficacité du traitement contre le cancer, mais en restant très vigilant sur la toxicité. «Les immunothérapies semblent avoir moins de toxicité à long terme. Avec de nouveaux médicaments, les inhibiteurs de checkpoint immunitaire, il peut y avoir de rares réactions à long terme d’auto-immunité sur la peau ou la thyroïde.» Les progrès dans la prévention de ces séquelles à long terme viennent surtout du choix accru entre molécules, et d’une meilleure préservation de la fertilité chez les malades jeunes.

La radiothérapie a sa place dans la plupart des cancers non disséminés et à faible risque métastasique, dans presque tous les cancers du sein ou ORL, certains cancers du poumon ou de la prostate… «Les séquelles dépendent de la dose cumulée de rayons et du volume irradié, avec des progrès importants grâce au couplage de la radiothérapie à des outils d’imagerie moderne. Nous pouvons donc mieux estimer le volume cible au millimètre près et mieux préserver les organes voisins», explique le Pr Christophe Hennequin, radiothérapeute (hôpital Saint-Louis, Paris). «Les séquelles possibles, de gravité variable, vont d’effets cutanés mineurs jusqu’à l’atteinte cardiaque. Ce risque est très fortement majoré par le tabagisme.»

Dans les cancers ORL, le risque de sécheresse buccale par destruction des glandes salivaires peut être divisé par deux par la radiothérapie en modulation d’intensité. Les irradiations pelviennes engendrent parfois une sécheresse vaginale altérant la qualité de vie, que les gynécologues peuvent un peu améliorer. Autre séquelle de ces irradiations, l’atteinte ovarienne et la ménopause précoce. «Chez les femmes jeunes ayant un cancer gynécologique précoce, une préservation de fertilité peut être proposée si elle ne retarde pas le traitement.» Dans les cancers digestifs, des séquelles peuvent survenir, avec des selles très fréquentes dont la prise en charge reste très difficile.

Pour le Pr Hennequin, «la gestion des séquelles, la prise en compte de la qualité de vie après le cancer est une préoccupation croissante des cancérologues. Même si l’effort n’a peut-être pas été suffisant jusqu’à présent».


L’exemple du cancer du sein

Chaque année, plus de 50.000 femmes ont un cancer du sein en France, dont 80 % vivront plus de dix ans après. Avec 12.000 patientes incluses depuis 2012, Canto est la plus grande cohorte mondiale sur les effets à long terme du cancer du sein et de ses traitements.

Premier objectif: identifier les facteurs prédictifs chez les patientes avec un cancer du sein précoce afin d’adapter leur traitement. Plusieurs études ont montré la fréquence de symptômes comme la fatigue, les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale, les douleurs ostéo-articulaires, l’insomnie, les difficultés neurocognitives. «Certains sont typiques de traitements. Ainsi la douleur ou le lymphœdème sont plus associés aux thérapies locales, chirurgie et rayons, indique le Dr Ines Vaz-Luis, oncologue (IGR, Villejuif), chargée du programme Canto. D’autres, comme les symptômes de ménopause, les dysfonctions sexuelles, les troubles musculo-squelettiques, à l’association thérapies locales et chimiothérapie, et surtout à l’hormonothérapie.»

Source LE FIGARO.

E 171 : l’additif alimentaire controversé ne sera pas suspendu …

Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a justifié sa décision par « des évaluations différentes » de la dangerosité du colorant.

Dans une tribune publiée fin décembre, une vingtaine d’associations lui avaient enjoint de signer l’arrêté d’interdiction.

Entre les ministères de l’économie et des finances, et celui de la transition écologique et solidaire, le bras de fer durait depuis plusieurs mois ; Bercy a, semble-t-il, remporté l’arbitrage. Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a annoncé, mardi 8 janvier sur le plateau de « C à Vous », sur France 5, qu’à brève échéance, l’additif alimentaire E 171 ne serait pas suspendu en France.

Ce colorant controversé, formé de nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2), est présent dans de nombreux produits alimentaires, en particulier des confiseries, des biscuits, des plats préparés, des gommes à mâcher, etc. Et ce même si plusieurs industriels se sont récemment engagés à l’ôter de leurs recettes. Suspecté de présenter un risque cancérogène, sa suspension est prévue par la loi « EGAlim », adoptée en novembre 2018. Mais cette mesure conservatoire ne peut entrer en vigueur qu’après la prise d’un arrêté ministériel que M. Le Maire a exclu de signer dans l’immédiat, renvoyant cette décision au résultat de nouvelles expertises, qui n’interviendront pas avant plusieurs mois.

Dans une tribune publiée fin décembre par Le Monde, une vingtaine d’associations – dont la Ligue contre le cancer, Greenpeace, Foodwatch, 60 Millions de consommateurs ou encore l’Alliance pour la santé et l’environnement (HEAL), qui rassemble plusieurs dizaines d’ONG, de sociétés savantes et d’instituts de recherche européens – avaient enjoint au ministre de signer le fameux arrêté…

Source BOURSORAMA.

Lait contaminé. Le « Canard enchaîné » affirme que Lactalis a négligé des alertes de parents…

Selon le « Canard enchaîné » paru ce mercredi matin, le groupe Lactalis serait soupçonné de ne pas avoir prêté suffisamment attention à un cas de décès d’enfant en avril 2017, huit mois avant le scandale de la contamination à la salmonelle.

Il aurait également négligé des alertes de parents dont les nouveau-nés ont déclaré une salmonellose, également plusieurs mois avant les rappels décidés en fin d’année dernière. Le groupe dément formellement.

Lait contaminé. Le « Canard enchaîné » affirme que Lactalis a négligé des alertes de parents...

Le Canard enchaîné, dans son édition du mercredi 9 janvier 2019, affirme que selon l’enquête de la répression des fraudes (DGCCRF), transmise aux magistrats chargés d’instruire ce dossier, un nourrisson de 6 semaines ayant consommé du lait produit par Lactalis est décédé en avril 2017, huit mois avant qu’éclate l’affaire de la salmonelle. Sa mère, du fait de l’alerte nationale lancée en décembre, a demandé au groupe agroalimentaire à ce que soit expertisé le lait dont elle disposait encore et qu’avait consommé l’enfant.

L’hebdomadaire affirme que l’enquête en cours a révélé que le groupe avait détecté dans le même lot des traces de cronobacter, une bactérie très dangereuse. Mais qu’il n’a pas fait le maximum d’analyses pour en rechercher la présence dans le lait fourni par la mère de l’enfant décédé. Notre confrère écrit également que l’enquête de la DGCCRF a établi que le groupe mayennais s’est contenté de rechercher une salmonelle qui se serait révélée absente de cet échantillon de lait.

Des cas signalés à l’été 2017

Autre accusation du Canard enchaîné « à l’égard du groupe selon ce que révéleraient l’instruction en cours : à quatre reprises, entre juillet et septembre 2017 – avant, donc, qu’éclate la crise – des parents auraient prévenu l’entreprise que leurs nouveau-nés avaient déclaré une salmonellose après consommation du lait infantile » sans que l’entreprise réagisse.

Selon l’hebdomadaire, les enquêteurs déclarent dans leur rapport que l’une des réclamations, datée du 8 septembre 2017, « aurait dû faire l’objet d’une attention particulière puisque l’usine (avait) pris connaissance quelques jours auparavant de la détection de salmonelles dans un prélèvement environnemental » (c’est-à-dire non pas dans la poudre de lait produite, mais dans les lieux servant à la fabriquer).Contactée par l’AFP, la répression des fraudes n’a pas souhaité s’exprimer sur ces informations, invoquant le secret de l’instruction.Contacté par Ouest-France et par l’AFP, le groupe Lactalis « conteste avec la plus grande fermeté les graves accusations et insinuations contenues dans l’article publié aujourd’hui par le Canard Enchaîné ».Lactalis évoque « des informations erronées et des propos calomnieux qui portent gravement atteinte au principe de la présomption d’innocence », et indique envisager des « actions judiciaires ».

À la suite du scandale lié à la contamination à la salmonelle agona, Lactalis avait été contraint d’arrêter sa production à l’usine de Craon en décembre 2017 et de rappeler l’ensemble de la production de lait infantile de cette usine.

Les salmonelloses sont des intoxications alimentaires, qui vont de la gastroentérite bénigne à des infections plus graves, notamment pour les jeunes enfants, les personnes âgées ou affaiblies.

Source OUEST FRANCE.

Bientôt un test de grossesse biodégradable, jetable dans les toilettes…

La société américaine Lia Diagnostic a mis au point le premier test de grossesse entièrement biodégradable.

À mettre au compost ou à jeter dans les toilettes après utilisation.

À peine utilisés, aussitôt jetés. Les tests de grossesse terminent habituellement leur courte vie dans les poubelles, sans être recyclés. Mais cette pollution pourrait à l’avenir être évitée, grâce à la jeune société américaine Lia Diagnostic, lancée par deux anciennes étudiantes de l’université de Pennsylvanie.

Elles sont les conceptrices de Lia, un test de grossesse 100 % biodégradable. « Cela fait plus de trente ans qu’il n’y a pas eu de véritable innovation dans les tests de grossesse, explique Bethany Edwards, cofondatrice et PDG de Lia, interrogée par le média américain Fast Company. La plus grande nouveauté a été l’ajout d’un écran électronique et d’une mini-batterie, ce qui a augmenté les déchets… »

Même fibre que le papier toilette

Les jeunes femmes ont alors imaginé, en 2015, un test de grossesse fabriqué dans la même fibre que la majorité des papiers toilette. Sa fabrication requiert l’équivalent de six carrés de papier hygiénique à trois épaisseurs et ne nécessite pas de colle.

L’utilisation est très simple. À l’instar de tous les tests de grossesse, il faut uriner dessus. Le test est doté d’une zone détectant le taux d’hormone chorionique gonadotrope (HCG), présente dans l’urine en cas de grossesse.

Après quelques minutes, le résultat s’affiche : deux barres si la femme est enceinte, une barre si elle ne l’est pas. Lia est efficace à 99 % dès le premier jour de retard des règles, promettent ses créatrices sur leur site MeetLia.com.

Une fois utilisé, le test peut être jeté dans les toilettes, en tirant la chasse d’eau, ou composté. Ses fibres à base de protéines, de plantes et de minéraux se biodégradent intégralement en dix semaines.

Un peu de discrétion

Autre atout de Lia, et non des moindres, sa discrétion. Quel que soit le résultat du test de grossesse, difficile de le garder secret lorsqu’il est jeté dans la poubelle familiale. Alors un test qui disparaît dans la cuvette des toilettes assure une vraie intimité.

Le test de grossesse biodégradable a reçu le prix Fast Company 2018 des « idées qui changent le monde », dans la catégorie santé. Un beau coup de pouce pour un produit qui n’est pas encore disponible à la vente.

Les deux créatrices l’assurent, Lia sera disponible en achat sur internet dès cet hiver, et dans certains points de vente aux États-Unis, « au même prix que les autres tests de grossesse ».

Source OUEST FRANCE.

 

Arrêt cardiaque : on peut sauver des vies grâce à son portable et aux Bee Gees…

Les pompiers du département des Pyrénées-Atlantiques et l’application « Staying Alive » signent en ce début d’année 2019 un partenariat pour sauver des vies avec son téléphone portable grâce à la géolocalisation de tous ceux qui maîtrisent le massage cardiaque.

Captures d'écran de l'application Staying Alive

Le SDIS 64 a signé une convention avec une application smartphone gratuite. Elle s’appelle « Staying Alive ». C’est une application dont l’ambition est de lutter contre les malaises cardiaques qui font plus de 50.000 morts par an. Staying Alive a deux fonctionnalités : la cartographie des défibrillateurs, et surtout le réseau « bon samaritain », la géolocalisation de tous ceux qui maîtrisent le massage cardiaque.

100 battements par minute

Cette application reprend le titre de la célèbre chanson « Staying Alive » des Bee Gees. Parce que cela signifie « rester en vie », mais aussi parce que le rythme de cette chanson est celui du parfait massage cardiaque : 100 battements par minute.

Il suffit de battre la mesure de cette chanson que l’on a tous en tête, pour avoir le bon rythme, et donc pour que le « secouru » « stay alive ». Cette application, c’est un réseau de secouristes, professionnels ou amateurs. Des gens qui connaissent ce geste essentiel de secours. Ils sont déjà 35.000 en France à s’être inscrits. Ce sont les pompiers alertés qui appellent ces bons samaritains, idéalement placés pour intervenir au plus vite.

Gagner un temps vital

Il faut savoir que lors d’un arrêt cardiaque, on doit réagir dans les quatre premières minutes. Le temps moyen d’intervention des secours est de 10 minutes. Donc pouvoir mobiliser quelqu’un au plus vite pour pratiquer ce geste de maintien en vie est essentiel.

Source FRANCE BLEU.

Tétraplégique après un match de foot, Titouan Drui n’a « pas digéré à 100 % »…

Atteint de tétraplégie à la suite d’une célébration pendant un match de foot, Titouan Drui fait face depuis cinq ans à sa nouvelle vie.

Combatif et volontaire, cet habitant de Richeling fait aussi état lucidement de son calvaire quotidien.

Tétraplégique après un match de foot, Titouan Drui n’a "pas digéré à 100 %"

Lundi, il a célébré ses 25 ans. Et il y a bientôt cinq ans, il a célébré autre chose. Un but, tout bête, mais qui comptait. « On avait pris 6 – 1 au match aller, contre Lucy. Alors là, avec ce premier but, on a exulté », se souvient Titouan Drui, l’ancien latéral droit de l’US Holving. Dans l’euphorie, bras dessus-dessous avec le buteur à qui il a délivré la passe décisive, il chute. « Trois ou quatre autres coéquipiers me tombent dessus. » C’est la dernière fois où Titouan a marché.

Paralysie, ambulance, hôpital, coma, diagnostic définitif. Tétraplégie.

Le fameux temps qui passe et guérit ou apporte la sagesse, c’est bien, mais c’est surtout dans les films. Titouan reconnaît sans fard son état d’esprit actuel : « Je ne dis pas que je suis encore dans la période noire. Simplement, je n’ai pas encore digéré le truc à 100 % ». Lui qui était champion de Moselle 2014 de futsal et champion académique 2013 de badminton a compris que ses rêves sportifs sont loin, vraisemblablement de façon définitive.

Mais dans sa maison de Richeling, près de Sarreguemines, il passe beaucoup de temps « sur internet. Je fais des recherches sur la domotique ». Ce qui a trait à l’électricité le passionne, lui qui voulait et veut en faire son métier : « J’aimerais être consultant puis faire de la mise en relation de clients. Et embaucher un ou deux gars en montant ma micro-entreprise ».

Histoire d’avoir une vie plus classique. Et histoire d’« avoir d’autres revenus que les allocations ». Parce que tant que la Civi (lire ci-dessous) n’a pas reconnu son accident, l’achat du matériel hors de prix est un fantasme. « Mon père et d’autres personnes ont réussi à faire d’une ancienne grange mon appartement ; mais sans le soutien financier des gens ou d’entreprises qui ont fait cadeau de certains matériels, ça aurait été impossible. »

L’élan de solidarité à son égard ne se discute pas mais il s’en excuse presque : « Je n’aime pas l’idée, c’est comme faire l’aumône, mais on n’a tellement pas le choix », soupire-t-il d’une voix cassée, restant d’une trachéotomie.

« De pote à p*** »

Le soutien des inconnus est un bien sans nom. Autant que celui de ses amis. Enfin, ses amis… Ceux qui sont restés. « J’ai découvert qu’entre p*** et pote, il n’y a qu’une lettre de différence. Certains m’ont carrément tourné le dos du jour au lendemain. D’autres se manifestent en klaxonnant dans la rue ou en mettant un truc sur mon Facebook. Autant ne rien faire… »

Et puis il y a les fidèles, ceux partis aux six coins de l’Hexagone mais qui viennent le voir à chacun de leur retour.

Mais son salut, c’est avant tout la présence de Corinne et Damien, ses parents, et de son frère Roman. « Je suis avec lui de 9 h à minuit », confie sa maman, battante comme son fils, mais à qui l’évocation de l’accident rend les yeux humides. Parce que cinq ans après, personne ne s’est habitué au drame. Le courage n’étouffe pas la lucidité.

Et Titouan ne peut s’empêcher de se souvenir : « Je ne devais même pas jouer ce match : je m’étais fait une entorse une semaine avant. Mais sinon on aurait eu trop peu de remplaçants et on avait un affront à laver. Et voilà… On m’a pris les plus belles années de ma vie… »

Se battre aussi pour les indemnisations

L’autre combat de la famille Drui se fait sur le terrain judiciaire. « J’ai déposé une plainte après l’accident. Mais quand on lit le PV, personne ne semble impliqué. C’est presque comme si Titouan s’était fait ça en tombant tout seul », s’étouffe Corinne, la maman.

L’indemnisation devient un combat car pour Titouan, chaque déplacement ou acte de vie normal, au-delà de ce qu’il a de compliqué physiquement, est un gouffre financier. Les démarches sont d’autant plus gênantes que pas un des membres de la famille n’est attaché à l’argent, mais rendre la vie de Titouan un peu moins pénible passera nécessairement par les indemnisations. Si elles arrivent.

« On a perdu en première instance. » Alors a commencé un parcours du combattant pour recueillir les témoignages de spectateurs, d’arbitres, de joueurs de Lucy et de Holving. Des procédures, des avocats, de la paperasse. Simplement pour prouver à la Civi (commission d’indemnisation des victimes d’infractions) la réalité des faits. « On a fait appel et on a eu gain de cause, mais la Civi fait à son tour appel. » Statu quo. Mais finalement, la commission a désigné un expert pour aller examiner le cas du jeune homme. « Qu’ils fassent cette démarche est un premier pas », se réjouit la mère.

Pour autant, même quand un drame est évident, le faire reconnaître par les instances compétentes relève très souvent de la double peine. C’est le cas pour la famille de Richeling.

Source EST REPUBLICAIN.

Santé – Le savon est-il meilleur pour la peau que le gel douche ?

Le savon, démodé ? Non ! La savonnette signe son grand retour dans les salles de bain.

Longtemps boudé au profit du gel douche, ce pain solide évoque les doux souvenirs de notre enfance. Mais il est également apprécié pour des raisons économiques et écologiques. Mais quel est le mieux pour la peau ? Un dermatologue nous aide à y voir plus clair.

Pourquoi le savon redevient-il tendance ?

Longtemps boudé et laissé de côté au profit du gel douche, le savon retrouve sa place dans les salles de bain. Ce retour en grâce du savon n’a pas échappé aux marques de luxe qui se sont, elles aussi, emparées de la tendance des savons solides. Hermès, Chanel, Guerlain, Dior… Toutes ont décliné leurs savons chics et parfumés. Comment expliquer cet engouement soudain pour la savonnette ?

La tendance du vintage n’y est pas pour rien. Le savon évoque probablement pour de nombreux consommateurs les doux souvenirs de leur enfance. Mais ce qui séduit surtout actuellement, constatent les magazines mode et beauté, c’est que le savon s’inscrit dans une volonté grandissante d’opter pour une routine de soins plus écolo, plus naturelle. La composition 100 % végétale du savon de Marseille ou du savon d’Alep est notamment appréciée.

Autre avantage : il est plus économique que le gel douche. Le pain solide (biodégradable) dure bien plus longtemps et coûte moins cher. La durée de vie moyenne d’un savon solide, à raison d’une douche quotidienne, est estimée à deux mois contre un mois seulement pour un gel douche. À condition, évidemment, de bien le conserver au sec entre chaque utilisation…

Le choisir en fonction de sa peau

Votre type de peau doit conditionner le type de savon vers lequel vous tourner. « Il existe deux types de peau : grasse ou sèche, signale Marc Perussel, dermatologue au CHU de Rennes. En fonction, il faut choisir un certain type de détergent censé retirer la crasse et les salissures que notre peau absorbe au fil de la journée. »

Concrètement, si vous avez la peau sèche, évitez un produit trop détergent qui risque de provoquer irritations, rougeurs voire des poussées d’eczéma. « Et pour celles et ceux qui estimeraient que si ça ne mousse pas, ça ne lave pas, les marques ont évolué vers des émulsions, des crèmes, des gels douches spécialisées pour peau sèche qui respectent également le pH. »

Si, en revanche, vous avez plutôt une peau grasse, vous pouvez vous permettre d’utiliser un détergent un peu plus agressif qui présentera l’avantage d’éliminer l’excès de sébum.

Attention à la composition du produit

Sous la pression marketing, le savon se décline en une variété infinie de formes, de senteurs et de couleurs. Il en existe pour tous les goûts et toutes les bourses : pour peau grasse ou sèche, hypoallergiques, sans parabènes… « Mais il s’avère que très souvent, ils contiennent des produits chimiques qui ont des conséquences sur l’environnement et sur l’individu », rappelle le dermatologue. Soyez donc vigilant à la composition du produit.

Choisir un savon liquide ou solide ?

Là encore, tout dépend de votre peau et de sa tolérance. Mais l’essentiel est « d’éliminer ce qui est superficiel : les parfums parce qu’ils peuvent provoquer des réactions allergiques », précise le spécialiste.

Si vous avez la peau très sèche, sensible et réactive, « privilégiez un syndet (pour synthetic detergent, ou savon sans savon), aussi appelé pain dermatologique qui respecte le pH de l’épiderme pour un nettoyage en douceur sans mousser ni décaper ou encore une huile lavante qui permet de reconstituer la barrière cutanée », explique Marc Perussel.

Dans le doute, le dermatologue conseille d’utiliser un produit « qui déterge, mais pas trop, de façon à ne pas décaper la peau. Les pains doux ou les savons surgras (à l’huile de karité ou d’amande douce, par exemple) voire des syndets, moins agressifs pour la peau, sont à privilégier. » Et rappelez-vous enfin que rien ne nettoie mieux que le savon.

Source OUEST FRANCE.