Couches pour bébés: L’Anses alerte sur des «risques», les fabricants sommés d’agir… Inquiétant !

Le gouvernement exige que certaines substances chimiques détectées dans les couches jetables soient éliminées par les fabricants dans les meilleurs délais…

Couches pour bébés: L'Anses alerte sur des «risques», les fabricants sommés d'agir. Illustration

Parfums, dioxines… Certaines substances chimiques détectées dans les couches jetables peuvent présenter des « risques » pour la santé des bébés et devront être éliminées par les fabricants dans les meilleurs délais, a exigé le gouvernement ce mercredi.

Selon un avis de l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) publié ce même jour, il n’existe « aucune donnée épidémiologique permettant de mettre en évidence une association entre des effets sanitaires et le port de couches ». En clair, pas de preuve que les couches jetables portées par 95 % des bébés de France soient néfastes.

Les professionnels reçus par le gouvernement

Les industriels et distributeurs du secteur des couches jetables pour bébés doivent être reçus à Bercy mercredi à 8h00, à la suite du rapport de l’agence de sécurité sanitaire Anses, a annoncé le gouvernement dans la nuit de mardi à mercredi.

François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, et Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, « recevront les industriels et distributeurs concernés à Bercy mercredi 23 janvier à 8h00 », annonce le communiqué.

Cet avis réclamé par le gouvernement en janvier 2017 après un article de 60 millions de consommateurs « ne met pas en évidence de danger grave et immédiat », résument aussi les ministères de la Santé, de l’Economie et de la Transition écologique dans un communiqué commun. Malgré tout, « on ne peut pas exclure un risque (…) puisqu’on observe un dépassement des seuils sanitaires pour un certain nombre de substances », explique à l’AFP Gérard Lasfargues, directeur général délégué de l’Anses.

Risque potentiel calculé « dans des conditions d’usage réalistes »

Il s’agit de deux parfums (butylphényl méthyle propional et hydroxyisohexyl 3-cyclohexène carboxaldéhyde), ainsi que de certains hydrocarbures aromatiques polycycliques (parfois cancérogènes), de dioxines ou de furanes.

Pour son évaluation, « la première » de ce type au niveau mondial sur les couches, l’Anses a utilisé les analyses du Service commun des laboratoires (qui dépend de la répression des fraudes DGCCRF) et de l’Institut national de la consommation (qui édite 60 millions de consommateurs). Alors que l’industrie avait reproché à 60 millions de consommateurs de simplement constater la présence de substances chimiques, l’agence a ici évalué leur risque potentiel « dans des conditions d’usage réalistes ».

« On calcule une quantité absorbée en fonction du temps de port de couche, du nombre de couches portées par les bébés, jusqu’à 36 mois, et on compare à des valeurs toxicologiques de référence pour chacune des substances », explique Gérard Lasfargues, précisant qu’un bébé porte entre 3.800 et 4.800 couches.

« Prendre des engagements dans les 15 jours »

Ainsi, certains pesticides comme le glyphosate, présents dans les analyses, ne sont pas dans la liste des substances à risque. Mais pour celles qui dépassent les valeurs toxicologiques de référence, l’Anses recommande « de les éliminer ou de réduire au maximum leur présence ».

Une recommandation immédiatement reprise par le gouvernement. « Les ministres exigent des fabricants et des distributeurs qu’ils prennent avant 15 jours des engagements pour éliminer ces substances des couches pour bébé », selon le communiqué commun. Ils devront « prendre dans les meilleurs délais les mesures garantissant la sécurité des produits sur le marché », ajoutent les ministères, invitant dans l’immédiat les parents à se renseigner sur la composition des produits.

Première cible, les parfums, les seuls de ces produits chimiques à être intentionnellement ajoutés par les industriels. Les fabricants, convoqués mercredi matin à Bercy, devront réévaluer « l’usage de certaines substances ajoutées intentionnellement ». Comme le suggère l’Anses, ils devront également mieux contrôler « la qualité des matières premières utilisées » qui peuvent être contaminées au préalable et modifier « les procédés de fabrication susceptibles d’être à l’origine de la formation de certaines substances ». D’autre part, la DGCCRF renforcera les contrôles en 2019 et la France plaidera à Bruxelles pour des règles européennes plus « protectrices ».

Tous les types de couches concernés, « y compris celles dites écologiques »

Malgré cette alerte, le syndicat des fabricants de couche pour bébés a tenu à « rassurer tous les parents ». « Les consommateurs peuvent continuer à utiliser les couches proposées par les fabricants de Group’hygiène en toute sécurité », a assuré sa déléguée générale Valérie Pouillat dans un communiqué, s’engageant à « coopérer avec les autorités pour continuer à répondre aux attentes des consommateurs ».

60 millions de consommateurs a de son côté salué les recommandations de l’Anses. Mais « il faudrait pour les bébés que ça ne traîne pas trop », a déclaré à l’AFP son rédacteur en chef adjoint Benjamin Douriez.

L’avis de l’Anses est basé sur des analyses de 23 couches « parmi les plus utilisées », mais il ne cite aucune marque, les données ayant été anonymisées, explique Gérald Lasfargues. « La contamination concerne tous types de couches, y compris les couches dites écologiques », assure-t-il.

Source 20 MINUTES.

Bébés nés sans bras dans les Bouches-du-Rhône : « Evidemment qu’on pense à la pollution… »…!!!!

Trois bébés sont nés sans bras, en 2016, dans trois villes situées dans la zone industrialo-portuaire de l’étang de Berre. La cause est « probablement environnementale », estiment les médecins. Cette région est très polluée

Santé Publique France enquête sur ces malformations congénitales (illustration).

  • La pollution, très importante dans la zone de l’étang de Berre, est-elle responsable des malformations congénitales dont souffrent trois bébés nés sans bras, en 2016 ?
  • Plusieurs médecins et spécialistes s’interrogent. Il est d’ores et déjà établi que les polluants issus des industries pétrochimiques et portuaires augmentent le risque de souffrir d’un cancer ou de diabète.

La pollution est-elle responsable de malformations congénitales, aux abords de l’étang de Berre ? Plusieurs experts s’interrogent après l’annonce que trois bébés sont nés sans bras en cinq mois, entre juin et novembre 2016, dans trois communes des Bouches-du-Rhône. « Ces cas interrogent, car ils sont porteurs de la même malformation que dans les concentrations de cas déjà repérées, dans l’Ain et en Bretagne », indique à 20 Minutes Emmanuelle Amar, directrice des registres des malformations.

Les médecins ont établi qu’un enfant sur 10.000 souffre d’une « agénésie transverse des membres supérieurs », c’est-à-dire de l’absence de formation d’une main, d’un avant-bras ou d’un bras au cours du développement de l’embryon. Avec trois cas recensés pour 27.000 naissances par an dans les Bouches-du-Rhône, « ce n’est pas une anomalie statistique en l’état », rappelle Emmanuelle Amar, qui dit toutefois « s’alarmer », car « les bébés sont nés sur une période de temps très courte et dans une zone géographique restreinte. » Les trois communes, Septèmes-lès-Vallons, Gignac-la-Nerthe et Vitrolles sont en effet distantes de moins de 30 kilomètres.

« La présence de solvants augmente le risque de malformations »

La zone est par ailleurs connue pour ses très forts taux de pollution, liés aux industries pétrochimiques et portuaires toutes proches. « On a des études là-dessus, on sait que la pollution importante de l’air, de l’eau, que la présence de solvants augmente le risque de survenue de malformations », reprend Emmanuelle Amar, qui rappelle qu’il s’agit seulement, pour l’instant, d’hypothèses. Mais les chercheurs estiment que la cause de ces malformations est sans doute environnementale.

« Evidemment qu’on pense à la pollution ! Le fait que la zone de l’étang de Berre soit fortement contaminée est quelque chose qui nous interpelle », embraye le docteur Annie Lévy-Mozziconacci, généticienne, responsable du laboratoire de diagnostic prénatal à l’Hôpital-Nord de Marseille. Elle estime, comme Emmanuelle Amar, qu’il faut d’urgence systématiser la cartographie des malformations congénitales, afin de déterminer précisément quels sont les facteurs qui provoquent ces maladies. « On sait qu’il y a deux fois plus de diabètes et trois fois plus de certains cancers à Fos-sur-Mer. Est-ce qu’il y a plus de malformations congénitales ? La question est désormais posée », conclut-elle…

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Source 20 MINUTES.

Inquiétant ! Décès aux urgences: des dysfonctionnements exacerbés par le manque de moyens…

L’enquête diligentée après le décès d’une patiente aux urgences de l’hôpital Lariboisière (Paris) en décembre dernier brosse le contexte difficile dans lequel évolue l’équipe soignante.

Décès aux urgences: des dysfonctionnements exacerbés par le manque de moyens

«Une série de dysfonctionnements» favorisés par un manque de moyens et un contexte de travail difficile: telles sont les conclusions de l’enquête interne sur le décès, en décembre, d’une patiente de 55 ans retrouvée morte aux urgences de l’hôpital Lariboisière dans la nuit du 17 au 18 décembre, 12 heures après son admission/

Les causes du décès ne figurent pas dans le rapport remis le 12 janvier à l’Assistance publique – hôpitaux de Paris (AP-HP) et à l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France. Les auteurs – deux médecins urgentistes, la directrice de l’inspection régionale santé de l’ARS et la directrice des soins de l’AP-HP – précisent qu’«il n’entre pas dans leurs attributions de porter une appréciation qualitative sur le bien-fondé ou la pertinence des démarches diagnostiques/d’orientation et des décisions médicales prises».

Le décès fait actuellement l’objet d’une enquête judiciaire ouverte par le parquet de Paris. La famille de la patiente a par ailleurs déposé plainte lundi, pour «homicide involontaire» et «omission de porter secours à personne en danger», indique le journal Le Monde .

Une série de dysfonctionnements

Surveillance défaillante, identification erronée et délai de prise en charge trop important sont pointés par le rapport. Celui-ci décrit la chronologie des faits:

– Prise en charge par les pompiers à 18h17 «à proximité d’un centre médico-social où elle n’aurait pas pu être reçue», la patiente est amenée aux urgences où elle est enregistrée à 18h50, sous un nom qui s’avérera plus tard être inexact. C’est la première erreur relevée par les auteurs du rapport: «l’identité indiquée par les pompiers n’a pas été remise en cause et l’enregistrement n’a pas été fait sous statut provisoire alors que le contrôle n’avait pas été réalisé en s’appuyant sur une pièce d’identité».

– La patiente est classée en «priorité 3» et orientée vers un circuit court, soit un état de santé nécessitant une prise en charge médicale simple et n’impliquant pas le pronostic vital. Placée sur un brancard, elle sera vue à deux reprises en début de soirée, mais pas après 21 heures alors que les procédures réclament une «surveillance de la salle d’attente du circuit court (…) au minimum toutes les 120mn», note le rapport. Le journal Le Monde, qui indique avoir eu accès au dossier médical de la patiente, explique cependant qu’elle se serait plainte de «violents maux de tête» vers 2 heures du matin auprès d’une aide-soignante. Une information surprenante, la patiente ayant été rayée des listes peu après 1 heure selon le rapport d’enquête interne.

– Appelée (sous un nom inexact) vers minuit, soit plus de 5 heures après son inscription (pour un «temps d’attente théorique médecin 60 minutes»), la patiente ne répond pas. Après 4 appels infructueux dans la salle d’attente et à l’extérieur, le personnel pense qu’elle a quitté l’hôpital de son propre chef. Mais «l’enregistrement du mode de sortie n’a pas été réalisé en conformité avec la procédure», l’enquête pointant notamment un manque de vérifications.

Le lendemain matin vers 6 heures, une aide-soignante retrouvera la patiente inanimée, et les manœuvres de réanimation seront réalisées en vain.

Urgences surchargées

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Source LE FIGARO.

Piéton : La Vidéo « CHOC »…. Un abribus piégé pour sensibiliser les piétons !

Vous ne traverserez plus la rue n’importe comment !

Piéton : handicapé, tué, blessé…. la Vidéo « CHOC »…. ce peut être vous demain !…

Tabac : le paquet neutre a des effets sur les fumeurs…

Le paquet neutre, imposé il y a deux ans pour rendre la cigarette moins attirante, donne des résultats: il y a deux fois plus de fumeurs gênés de sortir leur paquet à cause de son aspect peu attrayant, ont indiqué les autorités sanitaires jeudi.

« Les fumeurs gênés de sortir leur paquet à la vue de tous, à cause de son aspect, sont deux fois plus nombreux en 2017 (12%) par rapport à 2016 (6%) », selon l’agence sanitaire Santé publique France.

Le nouveau conditionnement des paquets de cigarettes est devenu obligatoire à partir du 1er janvier 2017 : paquet standardisé vert foncé quelle que soit la marque, mais aussi augmentation de la taille des avertissements sanitaires, dont des photos choc sur les dommages causés par le tabac.

En outre, « entre 2016 et 2017, la part de fumeurs qui déclare que l’aspect de leur paquet de cigarettes leur plaît a été divisée par trois », passant de 53% à 16%.

Le conditionnement neutre « a probablement contribué, dans un contexte anti‑tabac particulièrement fort, à +dénormaliser+ encore un peu plus les produits du tabac en France », juge Santé publique France.

L’agence sanitaire se base sur ses « baromètres 2016 et 2017 », sondages menés par téléphone auprès de 15.000 personnes pour 2016 et 25.000 pour 2017 (avec des sous-groupes selon les classes d’âge).

La gêne liée au fait d’exhiber publiquement un paquet neutre est toutefois moins importante chez les 18-34 ans (8%) que chez les 35-75 ans (14%).

De même, les gros fumeurs y sont moins sensibles que les petits (16% de ceux qui fument de 0 à 5 cigarettes par jour, 12% de ceux qui en fument plus de 10).

Ceux qui fument de 5 à 10 cigarettes sont les moins gênés par ces paquets (8%).

Enfin, les femmes sont plus gênées que les hommes par le paquet neutre (15% contre 9%).

Selon des chiffres dévoilés en mai dernier, l’année 2017 a été marquée par une baisse historique du nombre de fumeurs, avec un million de moins en un an. Les pouvoirs publics l’ont attribuée à un ensemble de mesures : hausse du prix, paquet neutre, remboursement des substituts nicotiniques…

Source LA DEPECHE.

Saint-Lô : quand la réalité virtuelle remplace les médicaments à l’hôpital…

Depuis un peu plus d’un mois, le centre hospitalier de Saint-Lô propose à ses patients des casques de réalité virtuelle.

Une technique de relaxation, avant, pendant ou après l’opération qui réduit le recours aux anxiolytiques et antidouleurs.

Le centre  hospitalier de Saint-Lô dispose, depuis le 10 décembre 2018, de huit casques de réalité virtuelle.

C’est une première en Normandie : depuis le 10 décembre dernier, le centre hospitalier de Saint-Lô propose aux patients du pôle de chirurgie femme-enfant de porter des casques de réalité virtuelle. Ils sont plongés dans un univers relaxant avant, pendant ou après l’opération. Cette technique, qui allie sophrologie et hypnose, permet de réduire l’anxiété mais aussi les doses de médicaments. Une cinquantaine de personnes en ont bénéficié.

Ne pas entendre le chirurgien parler ou travailler

Ce sont les infirmières anesthésistes de l’hôpital qui en ont eu l’idée, comme Adeline Masson :« A Saint-Lô, le bloc opératoire est polyvalent. Il y a des personnes de toutes pathologies et de tous âges qui se rencontrent comme un jeune et une personne âgée agitée ». Le casque de réalité permet de détendre le patient avant ou après son opération mais aussi pendant l’intervention : « pour les anesthésies qui sont locales ou loco-régionales, c’est à dire qu’on endort le bras ou la jambe plutôt que d’entendre le chirurgien qui parle ou qui travaille, il (le patient) a son casque sur la tête et plongé dans son univers complet ».

Moutons, espace ou plongée sous-marine

Trois univers au choix en image et son 3D (binaural) : la verte campagne et ses moutons, l’espace ou la plongée sous-marine. « Ce n’est ni tout à fait de l’hypnose, ni tout à fait de la sophrologie, c’est un peu des deux », explique Nathalie Bisson, cheffe du pôle de chirurgie femme-enfant de l’hôpital de Saint-Lô. L’effet relaxant permet de réduire l’usage des anxiolytiques mais aussi des anti-douleurs. « l’anxiété étant diminuée, cela joue sur la diminution de la douleur, les doses d’antalgiques sont beaucoup moins fortes donc moins d’effets secondaires derrière ». Et des patients qui sortent plus vite de l’hôpital.

La réalité virtuelle pour accoucher sans douleur

Adeline Masson voudrait proposer cette technologie aux femmes enceintes, « pour retarder la mise en place de la péridurale voire de ne pas faire de péridurale si ça permet de mieux supporter la douleur des contractions ». La réalité virtuelle pourrait aussi permettre à une femme qui a accouché par césarienne de visualiser son bébé avant de pouvoir le tenir dans ses bras. La direction de l’hôpital voudrait investir dans de nouveaux casques pour en proposer dans d’autres services comme celui de la douleur.

Source FRANCE BLEU.

Avec l’âge, la cicatrisation se fait moins bien…

Chez les personnes âgées, la moindre bles­sure, le moindre coup, peut se transformer en ulcère de jambe, une plaie chronique qui peine à cicatriser.

Avec l’âge, la cicatrisation se fait moins bien

Pour une bonne cicatrisation, les tissus sous-jacents doivent être sains et correctement vascularisés. Avec l’âge, beaucoup de personnes ont, souvent sans le savoir, une circulation veineuse ou artérielle moins bonne, une insuffisance veineuse ou, s’ils ont fumé, une artérite. Sur ce terrain, la moindre blessure, le moindre coup, peut se transformer en ulcère de jambe, en plaie qui, après six semaines, n’a toujours pas cicatrisé.

Même si sa fréquence a beaucoup diminué, l’ulcère de jambe touche environ 1 % des plus de 60 ans, 5 % des plus de 80 ans. Il est à 80 % d’origine veineuse, sinon artériel ou mixte. La prise en charge de ces plaies chroniques est souvent tardive. «La grande variété des pansements en milieu humide permet surtout d’améliorer le confort du patient en absorbant les exsudats, en prévenant l’infection… Et accompagnent la cicatrisation naturelle», explique le Dr Meaume.

L’insuffisance veineuse en cause

En fait, c’est l’insuffisance veineuse sous-jacente qu’il faut traiter le plus tôt possible. «Une étude récente * montre que l’ablation chirurgicale précoce du reflux veineux chez ces malades accélère la cicatrisation et prévient mieux la récidive que si elle est faite après cicatrisation de l’ulcère.» Leur nombre diminuant, ces ulcères de jambe sont souvent pris en charge dans des unités spécialisées dont beaucoup disposent désormais d’appareils qui, en exerçant sur la plaie une pression négative, stimulent la reprise du processus cicatriciel.

Mais comme le souligne le Pr Revol, «on ne guérira pas un ulcère de jambe sans compression ou stripping pour réduire l’insuffisance veineuse et sans détersion de la plaie pour permettre à nouveau le bourgeonnement d’un tissu sain, de même qu’on ne guérira pas une plaie de pied diabétique sans d’abord équilibrer le diabète».

Chez les diabétiques, sujets aux infections, équilibrer la glycémie est indispensable pour guérir ces plaies. Leurs troubles circulatoires se doublent d’une atteinte des terminaisons nerveuses qui les rend insensibles à la douleur, notamment aux petites blessures du pied qui peuvent être prises en charge tardivement, avec un risque d’infection grave voire d’amputation. On estime qu’entre 3 et 7 % des diabétiques souffrent de ces complications du diabète responsables en France de 8 000 amputations par an.

«Toute plaie du pied, même minime, chez un diabétique doit être montrée au médecin», insiste le Dr Meaume. Les pansements, dont l’efficacité s’est améliorée, sont souvent les mêmes que dans l’ulcère de jambe. La prise en charge repose sur une évaluation globale du pied et de sa statique qui est aussi corrigée si besoin. La prise en charge des ulcères de pression qui peuvent survenir chez les paraplégiques en fauteuil roulant et chez les personnes continuellement alitées relève plutôt de professionnels spécialisés et peut, dans les cas graves, faire appel à la chirurgie et aux greffes de peau.

Source LE FIGARO.

Inquiétant ! Un Français sur quatre a déjà été confronté à une pénurie de médicaments…

Ces ruptures d’approvisionnement concernent également des traitements d’affection de longue durée telles que le cancer ou la maladie de Parkinson, ainsi que des vaccins, selon un sondage rendu public par France Assos Santé.

Un Français sur quatre a déjà été confronté à une pénurie de médicaments

Un quart des Français a déjà été confronté à une pénurie de médicaments. C’est l’enseignement principal d’un sondage réalisé par France Assos Santé, qui rassemble des associations d’usagers du système de santé, et rendu public jeudi. Concrètement, 25% des sondés* expliquent avoir déjà fait face à un refus de délivrance d’un médicament pour cause de pénurie.

» LIRE AUSSI – La pénurie de médicaments vitaux a atteint un record en 2017

Cette pénurie a des conséquences directes sur la qualité des soins: 45% des personnes confrontées à ces pénuries ont été contraintes de reporter leur traitement, de le modifier, voire d’y renoncer ou de l’arrêter complètement. En outre, 21% ont également ressenti de l’anxiété ou de l’angoisse face à cette non-délivrance. France Assos Santé souligne un effet «délétère» de ces pénuries.

Tous les types de médicaments sont concernés. Ainsi, un tiers (31 %) des personnes interrogées et atteintes d’une affection de longue durée (ALD) indiquent avoir été concernées par une telle pénurie. L’appellation ALD regroupe une série de maladies graves: AVC invalidant, cancers, maladie coronaire, Parkinson, Alzheimer, atteintes rénales, insuffisances respiratoires et cardiaques…

«Une menace potentielle pour la santé publique»

Dans plus d’un cas sur trois (36%), ces ruptures d’approvisionnement concernent des vaccins. «Au-delà du risque évident pour la santé individuelle des personnes, ces pénuries de vaccins constituent une menace potentielle pour la santé publique», selon Alain Michel Ceretti, président de France Assos Santé.

En ce qui concerne les autres pénuries également, les conséquences peuvent être graves. La non-délivrance des médicaments a entraîné une augmentation des symptômes dans 14% des cas, des erreurs dans la prise de médicaments de substitution (4%) et, plus inquiétant encore, une hospitalisation nécessaire pour une personne sur vingt (4% en population générale, 5% pour les personnes en ALD).

«Ces pénuries ou ruptures d’approvisionnement peuvent toucher des traitements contre le cancer, contre l’épilepsie, la syphilis, contre des chocs allergiques (stylos auto-injecteurs)», égrène-t-on au sein de la fédération d’associations de patients.

Les industriels mis en cause

Plus de la moitié (56%) des Français interrogés attribuent la raison de la pénurie aux industriels du médicament, qui privilégieraient la production de certains médicaments ou vaccins au détriment d’autres. Les pouvoirs publics (13%) et les grossistes répartiteurs (14%) sont aussi mis en cause.

Pour France Assos Santé, «les industriels sont très largement responsables de ces pénuries, principalement dues à des stratégies financières contestables, à un désengagement de certains médicaments et à une concentration des sites de productions». La fédération réclame «une régulation plus efficace de la part des autorités sanitaires nationales et européennes» ainsi qu’une «information claire et transparente sur les causes de ces ruptures, les plans de gestion des pénuries (PGP) mis en place, ainsi que sur les sanctions imposées en cas de manquement aux obligations de notification et de mise en œuvre de ces plans.»

*L’enquête a été réalisée fin 2018 par l’institut BVA auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 955 personnes.

Source LE FIGARO.

 

« 60 millions de consommateurs » alerte sur le danger des moules à gâteaux…

Dans son nouveau hors-série, 60 millions de consommateurs s’attaque aux moules à gâteaux, pointant du doigt plusieurs substances indésirables libérées en présence d’aliments acides ou à la cuisson.

Explications.

Après les aliments du quotidien qui nous empoisonnent, les box minceur et les produits gluten free, c’est au tour des moules à gâteaux d’être passés au crible par la revue 60 millions de consommateurs. En effet, dans son nouveau hors-série publié en janvier, elle épingle leur revêtement antiadhésif en silicone ou teflon, accusés de libérer des substances susceptibles de migrer dans les aliments sous l’effet de la chaleur, de corps gras, ou de l’usure.

Des substances toxiques dans les moules en silicone

La rédaction du magazine de l’Institut national de la consommation explique avoir testé 9 moules à gâteaux en silicone des marques Guy Degrenne, Carrefour Home, Ikea, Hema, Tefal, Mastrad, Bake Me, Zodio, De Buyer. Verdict ? Trois d’entre eux peuvent s’avérer dangereux pour la santé, pour les utilisateurs réguliers. Ils sont accusés de libérer des substances indésirables et/ou toxiques, issues de la fabrication du silicone, et ce, en quantité parfois non négligeables. C’est notamment le cas lorsqu’ils sont au contact d’ingrédients gras comme l’huile. Pour éviter cela, 60 millions de consommateurs suggère donc de bien vérifier que soit mentionné sur l’étiquette du moule le «certificat de conformité à l’aptitude au contact des aliments».

Les moules usagés synonymes de danger

Les moules en métal s’en sortent globalement mieux. Sur les 9 testés – des marques, Ikea, Ardence, Maom, De Buyer, Hema, Mastrad, Guy Degrenne, Tefal, Bake Me –, sept n’affichent aucune migration problématique retrouvée en cas de contact avec un corps gras ou acide. Ici, le problème se pose lorsqu’ils sont abîmés. Les récipients sont alors susceptibles de relâcher des particules métalliques comme de l’aluminium ou du fer, dans les préparations qu’ils contiennent. Le magazine préconise donc de ne jamais utiliser d’ustensile tranchant à l’intérieur d’un moule en teflon et de ne pas hésiter à le renouveler dès que celui-ci est rayé.

L’enquête complète est à retrouver dans le magazine 60 millions de consommateurs, actuellement en kiosques.

Source LE FIGARO.

Doctolib se lance dans la téléconsultation…

La plate-forme de prise de rendez-vous médicaux en ligne Doctolib a lancé dimanche 13 janvier son propre outil de téléconsultation.

Avec ce nouveau service, la jeune pousse française confirme son statut de champion sur le marché européen de la e-santé.

Doctolib se lance dans la téléconsultation

C’est un pas de plus vers le développement de télémédecine. La plate-forme Doctolib, spécialisée dans implifié la prise de rendez-vous médicaux en ligne, a annoncé dimanche 13 janvier qu’elle lançait son nouvel outil de téléconsultation, ou consultation vidéo, via sa propre application smartphone.

Ce nouveau service se développe peu à peu depuis le 15 septembre dernier. En effet, les consultations en visioconférence sont désormais remboursées par l’assurance maladie.

Pour débuter, Doctolib installe principalement ce nouveau service pour les médecins généralistes, particulièrement ceux de l’Ile-de-France, mais «l’ensemble de la France et les spécialistes seront couverts d’ici quelques mois», a indiqué Julien Méraud, le directeur de la stratégie de l’entreprise.

La jeune pousse française, créée en 2013, veut simplifier le processus, que ce soit du point de vue du patient comme du praticien. Concrètement, le patient, déjà habitué à l’application Doctolib, a juste à prendre rendez-vous avec son médecin comme il le fait d’habitude. Après avoir précisé la date et l’heure du rendez-vous, il peut désormais rajouter l’option «consultation vidéo», «dans le cas où elle est proposée», précise le mode d’emploi de Doctolib. Une fois le rendez-vous rajouté dans l’agenda du médecin, le patient a juste à attendre l’heure prévue pour se connecter à ce que Doctolib appelle «la salle d’attente virtuelle». Le médecin, averti de la connexion du patient, démarre dès qu’il le souhaite la consultation vidéo. En fin de séance, le médecin délivre l’ordonnance dans un espace sécurisé de l’application, facture le montant approprié en un clic et transmet la feuille de soin à l’assurance maladie pour le remboursement du patient.

Pour débuter, Doctolib installe principalement ce nouveau service pour les médecins généralistes, particulièrement ceux de l’Ile-de-France, mais «l’ensemble de la France et les spécialistes seront couverts d’ici quelques mois», a indiqué Julien Méraud, le directeur de la stratégie de l’entreprise.

La jeune pousse française, créée en 2013, veut simplifier le processus, que ce soit du point de vue du patient comme du praticien. Concrètement, le patient, déjà habitué à l’application Doctolib, a juste à prendre rendez-vous avec son médecin comme il le fait d’habitude. Après avoir précisé la date et l’heure du rendez-vous, il peut désormais rajouter l’option «consultation vidéo», «dans le cas où elle est proposée», précise le mode d’emploi de Doctolib. Une fois le rendez-vous rajouté dans l’agenda du médecin, le patient a juste à attendre l’heure prévue pour se connecter à ce que Doctolib appelle «la salle d’attente virtuelle». Le médecin, averti de la connexion du patient, démarre dès qu’il le souhaite la consultation vidéo. En fin de séance, le médecin délivre l’ordonnance dans un espace sécurisé de l’application, facture le montant approprié en un clic et transmet la feuille de soin à l’assurance maladie pour le remboursement du patient…

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Source LE FIGARO.