« Un bonus pour les crèches qui accueillent au moins 7% d’enfants handicapés » : Sophie Cluzel secrétaire d’Etat …

Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, a expliqué comment cette rentrée a été préparée et ce qui allait changer pour les enseignants et pour les parents.

"Un bonus pour les crèches qui accueillent au moins 7% d'enfants handicapés" : Sophie Cluzel secrétaire d'Etat

Simplifier la vie des parents d’enfants handicapés : c’est l’objectif que s’est fixée la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel.

Elle a expliqué que cette rentrée scolaire avait été mieux préparée que celle de l’année dernière car la réflexion avait été menée très en amont ce qui avait facilité les choses aux académies et aux enseignants.

La secrétaire d’Etat veut rendre plus simple la vie des personnes handicapées et des parents d’enfants handicapés. Les parents pourraient ne plus avoir à prouver tous les ans que leur enfant est handicapé quand ce handicap est stabilisé.

Un bonus sera donné aux crèches qui accueillent au moins 7% d’enfants handicapés.

Elle veut aussi entourer, informer et former les enseignants.

Elle travaille également avec le MEDEF pour que les entreprises  facilitent la vie des salariés qui ont des enfants handicapés, qui sont donc des aidants. Elle a rappelé par exemple que les « dons de RTT » entre collègues pouvaient aider ces parents.

Source FRANCE BLEU.

Handicap à l’école. Une association s’insurge face au nombre d’enfants déscolarisés…

L’une des principales associations de parents d’enfants handicapés a dénoncé le manque de moyens humains et financiers dans le Journal du Dimanche le 2 septembre, à la veille de la rentrée.

De nombreux élèves handicapés ne pourront pas être scolarisés, a pointé l’Unapei.

Handicap à l’école. Une association s’insurge face au nombre d’enfants déscolarisés

Des « milliers » d’élèves handicapés  « n’ont aucune solution de scolarisation » ou « bénéficient d’un temps faible d’école », dénonce dimanche, à la veille de la rentrée scolaire, une des principales associations de parents concernés, affichant ses « doutes » face aux propos rassurants du gouvernement.

« Comme chaque année », à l’occasion de la rentrée, « on passera sous silence le scandale de milliers de jeunes handicapés qui n’ont aucune solution de scolarisation, bénéficient d’un temps faible d’école ou doivent patienter sur les listes d’attente des établissements spécialisés », affirme, dans une tribune publiée par le Journal du Dimanche, l’Unapei, qui regroupe plus de 55 000 familles ayant un enfant porteur d’un handicap mental.

Manque de moyens humains et financiers

« On vend aux Français le rêve d’une école ouverte à tous qui ne se réalise pas dans les faits, à cause du manque de moyens humains et financiers », affirme encore l’association dans cette lettre ouverte adressée aux parlementaires, évoquant une « réalité cruelle » et le « désarroi » des familles.

Dans un récent entretien à l’AFP, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, a affirmé que les pouvoirs publics avaient essayé « d’anticiper au maximum », plusieurs mois avant cette rentrée 2018, les besoins d’accompagnants à l’école.

Pour ce faire, 3 584 postes supplémentaires d’accompagnants d’enfant en situation de handicap (AESH) en équivalent temps-plein ont été créés cette année, a-t-elle souligné.

Certes, « tous les recrutements ne sont pas encore faits », si bien qu’il pourrait y avoir « quelques couacs » dans les premiers jours de septembre, a-t-elle convenu. Toutefois de telles situations devraient rester « marginales », a espéré Mme Cluzel.

340 000 élèves en situation de handicap

Une ligne téléphonique non-surtaxée a été mise en place (0800.730.123) pour recenser les situations problématiques, et les parents « ne doivent pas hésiter à tirer la sonnette d’alarme », a-t-elle encore dit.

Selon les chiffres fournis par Mme Cluzel, 340 000 élèves en situation de handicap sont attendus à l’école lundi, soit 6 % de plus que l’an dernier.

Parmi eux, 175 000 ont besoin d’un accompagnement, soit 13 % de plus que l’an dernier. Pour eux, il est prévu un total de 110 000 accompagnants, certains mutualisés entre plusieurs élèves.

« On ne nie pas les efforts consentis, mais il y a effectivement des difficultés qui persistent qui ne seront pas levées à la rentrée ni même à court terme », a indiqué à l’AFP Emmanuel Jacob, chargé des questions de scolarisation à l’Unapei.

« En théorie, le nombre d’accompagnants devrait pouvoir suffire, mais on n’en est pas sûr, car il est très complexe de faire en sorte que l’offre réponde précisément à chaque besoin ».

Source OUEST FRANCE.

Galère ? Environ 2.400 élèves souffrant d’un handicap vont faire leur rentrée scolaire en Haute-Vienne…

Si l’inclusion scolaire s’améliore, la couverture des besoins des enfants souffrant d’un handicap reste incomplète.

Des difficultés sont déjà apparues et les ajustements sont souvent nécessaires après la rentrée.

Environ 2.400 élèves souffrant d’un handicap vont faire leur rentrée scolaire en Haute-Vienne

Lundi, plus de 4.600 écoliers, collégiens et lycéens présentant un handicap devraient faire leur rentrée dans l’académie de Limoges : dans une classe ordinaire ou une unité d’enseignement. D’après le rectorat, ils seraient 6 % de plus par rapport à septembre 2017. Depuis la loi de 2005 sur l’accessibilité, le nombre d’élèves accueillis a considérablement augmenté : + 110 % en Limousin, soit 2.050 élèves de plus en treize ans.

Pour autant, si l’inclusion scolaire progresse, les demandes d’accompagnement ne diminuent pas ; au contraire. « La Maison départementale des personnes handicapées fait en sorte d’instruire rapidement les dossiers qui nécessitent un accompagnement scolaire, indique Lauryanne Bolawka, présidente de l’association Autisme 87, mais même s’il y a une notification de la MDPH, c’est à l’Education nationale de recruter les accompagnants et il y a des ajustements nécessaires à la rentrée. Mais on ne peut pas nier les efforts effectués et l’ouverture au dialogue des services de l’académie. » Ou autres institutions…

C’est ce qui s’est passé pour les familles de quatre enfants autistes, scolarisés à Limoges, après leur démarche médiatique et judiciaire menée en juin. Âgés de 12 et 13 ans, les écoliers ne pouvaient plus poursuivre au Roussillon, où ils étaient en Ulis (unité pour l’inclusion scolaire, au nombre de 88 en Limousin). Problème : il n’y avait pas de place pour eux ailleurs, notamment en institut médico-éducatif (IME). Un dilemme pour les parents réunis dans l’association Sésame Autisme 87. Deux mois plus tard, une solution a été trouvée. L’agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine a débloqué des fonds pour qu’ils soient accueillis à l’IME René-Bonnefond, géré par l’association des Pep 87, pour qu’elle puisse recruter du personnel supplémentaire. « On a mené une action juridique, explique Lionel Laloy, trésorier de l’association. Si le tribunal administratif nous a déboutés sur le caractère d’urgence de notre demande, ça a quand même permis de débloquer les choses. »

Le rôle-clé des accompagnants

Si la situation de ces quatre élèves se termine bien, il n’en soulève pas moins le problème auquel de nombreuses familles sont confrontées. Comment permettre à leur fils ou fille de poursuivre sa scolarité dans un cadre ordinaire ? Ou d’être pris en charge dans une structure adaptée alors que les places sont insuffisantes et que l’attente est longue ? « Cela fait deux ans qu’on essayait de préparer la sortie d’école de notre fils et d’autres parents s’y étaient pris encore plus tôt », témoigne encore Lionel Laloy.

La clé de la réussite de l’accueil de ces enfants est aussi liée aux moyens humains mis en œuvre pour les soutenir. Il y aurait 285 contrats aidés et 388 emplois d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH, autrefois appelés auxiliaires de vie scolaire) prévus pour cette rentrée en Limousin.

Or selon le Snes, 120 possibilités d’accompagnement seraient supprimées. C’est le cas au collège de Couzeix où en juin, un mouvement de grève dénonçait la baisse du nombre d’AESH. « L’établissement doit accueillir 44 élèves souffrant de troubles du langage (type dyslexie), il nous faudrait au moins six accompagnants, or seuls trois sont prévus. Nous avons rencontré des interlocuteurs à l’inspection d’académie et au rectorat qui nous semblaient à l’écoute, mais rien n’est réglé et on n’a pas le quota nécessaire à une bonne inclusion », s’inquiète Marina Masselin, professeur de français, à trois jours de la rentrée. Répondre aux besoins, avec du personnel formé : le défi reste entier.

Source LE POPULAIRE DU CENTRE.

Crèches et maternelles : les ouvrir davantage aux enfants handicapés, plaide un rapport…

Entre 30 000 à 40 000 enfants handicapés de moins de 6 ans ont besoin d’être pris en charge de manière plus précoce. Un rapport remis mercredi 29 août au gouvernement recommande de leur faire davantage de place dans les crèches et les écoles maternelles.

Un rapport recommande de faire davantage de place dans les crèches et les écoles maternelles aux enfants handicapés.

De nombreux parents témoignent du parcours du combattant pour faire scolariser leurs enfants handicapés. Certains se retrouvent sans solution à la rentrée. « Le principe du « Zéro sans solution » doit être appliqué », affirme un rapport rédigé par le Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA), un organisme rattaché à Matignon. Un rapport remis mercredi au gouvernement.

Un enfant sur deux gardé à la maison

Il recommande de faire davantage de place dans les crèches et les écoles maternelles aux enfants handicapés de moins de 6 ans, observant que 30 000 à 40 000 de ces enfants ont besoin d’être pris en charge de manière plus précoce.

Constatant que « les familles sont confrontées à un parcours parfois erratique et éprouvant, qui pourrait leur être simplifié », les auteurs relèvent que plus de la moitié (54 %) des jeunes enfants en situation de handicap sont exclusivement gardés à la maison par leurs parents, alors que ce taux n’est que de 32 % pour les autres enfants.

« Inclure et socialiser très tôt »

Avant l’âge du CP, « les enfants en situation de handicap ne se sentent pas différents des autres » et « leurs camarades n’ont pas encore un regard façonné par les normes physiques ou comportementales », note encore le rapport, qui préconise donc d’« inclure et de socialiser très tôt » les tout-petits en situation de handicap en compagnie des enfants valides.

« Quand il y a cette mixité, tout le monde est gagnant : les enseignants, l’ensemble des élèves, les familles, les fratries », a résumé Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, qui s’est vu remettre le rapport à l’occasion d’une visite d’une crèche parisienne accueillant elle-même 30 % d’enfants handicapés.

« Culture de la bienveillance »

Pour les enfants valides, côtoyer des enfants en situation de handicap « les aide à mieux accepter la différence, à avoir une culture de la bienveillance », et à améliorer leur « capacité d’adaptation à la vie en général », a renchéri la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, qui participait également à cette visite.

Cette dernière a rappelé que la Caisse nationale d’allocations familiales allait désormais octroyer des « bonus » financiers aux organismes qui créeraient des places en crèche spécifiquement destinées aux enfants handicapés.

Et les nounous ?

Dans son rapport remis mardi, le HCFEA propose d’ailleurs d’étendre ce bonus aux assistantes maternelles qui prennent en charge des bambins porteurs d’un handicap. Le Haut conseil suggère également de revoir les conditions d’octroi des aides financières versées aux familles qui font garder leurs enfants par une « nounou », pour rendre « plus accessible » ce mode d’accueil – actuellement très peu utilisé par les parents d’enfants handicapés.

Le rapport souligne par ailleurs que, dans les écoles maternelles, environ 8 000 enfants handicapés de 3 à 6 ans sont scolarisés seulement à temps partiel, et propose de développer pour eux des « offres d’enseignements complémentaires ».

Source OUEST FRANCE.

10 900 accompagnants supplémentaires pour les enfants handicapés : « On va être très vigilants et très méfiants sur les annonces »…

Après l’annonce par le ministre de l’Education d’une augmentation des moyens pour accompagner les enfants atteints d’un handicap à l’école, Jean-Louis Garcia, président de la Fédération Association pour adultes et jeunes handicapés, a fait part jeudi sur france info de ses doutes, dans un contexte de suppression des contrats aidés.

10 900 accompagnants supplémentaires pour les enfants handicapés : "On va être très vigilants et très méfiants sur les annonces"

Alors que le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a annoncé, mercredi, une augmentation des moyens pour accompagner les enfants atteints d’un handicap à l’école, notamment avec une augmentation des AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap), Jean-Louis Garcia, président de la Fédération APAJH (association pour adultes et jeunes handicapés), a affirmé jeudi 19 juillet sur france info rester « très vigilant et très méfiant », dans un contexte de suppression, en parallèle, des contrats aidés.

Près de 11 000 accompagnants supplémentaires à la rentrée prochaine, est-ce une bonne nouvelle ?

Je ne crois que les réalités : nous verrons à la rentrée ce qui sera effectivement mis en place. Ce n’est pas la première annonce qui nous est faite. Les réalités sont toujours très, très différentes.

Le gouvernement parle d' »objectif », mais pas de « garantie ». Y voyez-vous une forme de renoncement ?

J’y vois d’abord un scandale. Qu’un enfant, handicapé ou non, ne puisse pas accéder à l’école, qui est obligatoire dans notre pays, c’est scandaleux. Ils deviennent un peu plus réalistes et annoncent d’ores et déjà que des enfants resteront à la maison, seront exclus de l’école, ce qui veut dire qu’il y a de l’inégalité au niveau des citoyens et que le handicap est un marqueur fort : « Tu es en situation de handicap, tu restes chez toi, tu ne vas pas à l’école. » Comment voulez-vous qu’on puisse regarder cette rentrée de septembre 2018 avec optimisme ? On va être très vigilants et très méfiants sur les annonces.

Le gouvernement pourrait vous répondre qu’il vaut mieux des emplois d’AESH, pérennes, mieux formés que les contrats aidés d’AVS, mais qu’on ne peut pas atteindre la perfection tout de suite…

Entre la perfection, qui est très difficile à atteindre, et la situation d’aujourd’hui, on peut déplacer le curseur très largement. On nous annonce qu’on va retravailler sur une concertation autour du métier d’AESH, tout ceci a été fait en 2012 avec le rapport Komitès. Ne perdons pas de temps à réfléchir, les réflexions sont faites, on sait ce que nous avons à faire. J’ai l’impression qu’on nous endort sur le champ du handicap, sur tous les sujets, sauf quand on prend des décisions comme rabaisser l’accessibilité du bâti neuf.

Si on en croit le ministre de l’Éducation nationale, il y a aussi un problème de recrutement de ces AVS et AESH. Même si on en avait les moyens, arriverait-on à combler tous les postes ?

Cela semble très compliqué. D’abord, le salaire n’est pas attrayant, il est donc compliqué d’aller chercher des gens en leur proposant des salaires de misère. Ensuite il faut intégrer la formation. Les AVS ne sont pas là pour faire « à la place de », ils sont là pour accompagner l’enfant, pour aider l’enseignant et pour faire que l’enseignant ayant la maîtrise de la classe, l’enfant, grâce à l’AVS, devienne de plus en plus autonome et arrive à jouer son rôle d’élève ordinairement. Par rapport aux contrats aidés, ils ont fait un nouveau contrat, sauf que les décrets d’application n’étant pas sortis, on ne peut pas basculer des contrats aidés « ancienne formule » sur les nouveaux contrats mis en place aujourd’hui. Ce qui veut dire, on l’a vécu au printemps, les contrats aidés finissant, la personne ne pouvant pas changer de type de contrat était envoyée au chômage, et l’enfant n’ayant plus d’accompagnant repartait à la maison. Voilà comment, quand on prend des décisions qui ne sont que de la communication sans en avoir les conséquences derrière, on aboutit à ce genre de situation d’exclusion.

Source France TV.

Autisme : “Qui sonnera la cloche ?”, un livre bilingue pour tous les enfants…

Des écoliers de Saint-Xandre (Charente-Maritime) ont travaillé avec des enfants autistes de l’IME du Breuil pour écrire, avec des pictogrammes, leur histoire.

Le fruit de leur travail est ce livre qu’ils ont écrit et qu’ils pourront lire ensemble.

Autisme : “Qui sonnera la cloche ?”, un livre bilingue pour tous les enfants.

Porter un autre regard sur l’autisme, c’était tout l’enjeu de ce projet pédagogique porté cette année par l’école de Saint-Xandre et l’Institut médico-éducatif du Breuil, près de La Rochelle.

Durant l’année scolaire, les 31 écoliers de CM2 de la commune ont rencontré chaque semaine des jeunes autistes de l’IME tout proche. De ces rendez-vous hebdomadaires autour de la lecture, est né « Qui sonnera la cloche? ».

Ce livre collectif raconte leur expérience incroyable avec une particularité, et non des moindres : grâce à des pictogrammes, la lecture est accessible à tous les enfants, autistes ou non.

À voir les sourires sur les visages de Mehdi, Benjamin, Éléora et les autres, les enfants sont fiers du travail accompli ensemble avec leurs enseignants et l’écrivain Olivier Lebleu.

Au delà des amitiés qui se sont liées, Marie-Noéline Blanc, enseignante à l’IME du Breuil, se réjouit surtout que ce livre ait ouvert un « accès à une culture pas forcément accessible (…) un livre en pictogrammes qu’on n’avait pas à la bibliothèque« .

Les pictogrammes sont un vrai plus pour les enfants souffrant d’autisme pour les actes du quotidien par exemple.

Source FR3.

Une petite fille handicapée ne trouve pas d’école pour la rentrée…

Rose, 6 ans, est atteinte d’une maladie génétique très rare. Sa mère se bat pour qu’elle reste scolarisée mais elle ne trouve pas d’école pour sa rentrée en CP.

En signe de soutien, l’association Motards solidaires a accompagné la petite fille jusque devant son école, à Châtelaillon-Plage.

Rose, au centre, accompagnée de sa mère et de Romuald Brisy, président de l'association Motards solidaires.

Un cortège de 35 motards arrive en klaxonnant dans les rues de Châtelaillon-Plage. Les bikers s’arrêtent devant l’école maternelle Pierre Jonchéry pour déposer Rose, 6 ans. Atteinte d’une maladie génétique très rare, elle ne peut ni marcher, ni parler mais une fois installée dans le side-car d’une moto, elle ne manque rien de son voyage. En atteste son sourire à l’arrivée.

L’association Motards solidaires a mené cette action en signe soutien pour Rose et sa mère, Marylise Reichell. Cette dernière ne trouve pas d’école qui accepte d’accueillir Rose à la rentrée prochaine. Devant l’école maternelle Pierre Jonchéry, les parents s’émeuvent de la situation.

« Ce n’est pas normal. Ce n’est pas parce qu’une petite fille est handicapée qu’elle ne peut pas avoir d’école l’année prochaine »

L’inspection académique de la Charente-Maritime a bien proposé deux écoles spécialisées à Rose mais « elles sont situées à 150 kilomètres de chez moi« , regrette Marylise Reichell. Autre problème : la maman préférerait placer sa fille dans une école « classique ». Selon elle, Rose fait beaucoup de progrès en étant en contact avec des élèves valides. La petite fille est atteinte d’une maladie génétique très rare (il existe moins de 150 cas dans le monde), qui s’appelle hypoplasie ponto-cérébelleuse. Sa condition lui permet tout de même d’aller à l’école et d’apprendre « par mimétismes et répétitions, précise Marylise Reichell, d’où l’importance d’être dans une école ordinaire. C’est comme cela qu’elle peut progresser« , insiste-t-elle.

L’inspection académique de Charente-Maritime ne sait pas encore où Rose sera scolarisée à la rentrée mais elle assure qu’une solution sera trouvée. C’est inscrit dans la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées.

De son côté, la mère de Rose a écrit au président de la République Emmanuel Macron, au ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, à la secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées Sophie Cluzel ainsi qu’à Brigitte Macron. Elle espère sensibiliser l’Etat afin de maintenir une scolarisation « classique » à Rose.

Source FRANCE BLEU.

Blois : une famille tire la sonnette d’alarme sur la situation des jeunes handicapés…

Rosalie est une jeune fille handicapée physique. Elle a 15 ans et habite le Loir-et-Cher.

Dans son département, il n’existe pas de structure pour l’accueillir, elle se rend toutes les semaines à côté de Limoges, à trois heures de route de son domicile pour y être scolarisée.

Blois : une famille tire la sonnette d'alarme sur la situation des jeunes handicapés

Rosalie est une jeune fille qui a aujourd’hui 15 ans. Elle est née à Orléans en novembre 2002, avec trois mois d’avance. Elle pèse alors 1 kg 100. Grande prématurée, elle va rester trois mois en couveuse. Ses parents, Claude et Martine la ramène à leur domicile de St-Viâtre en Loir-et-Cher. Ses poumons étant immatures, Rosalie est reliée à l’oxygène. Quelques mois plus tard, Martine, sa maman a des doutes ; elle retourne au service des prématurés à Orléans. Le couperet tombe : Rosalie est handicapée moteur. Elle ne souffre d’aucun handicap mental mais ne marchera jamais.
Elle va suivre une scolarité quasi normale en milieu ordinaire. A l’école, elle est aidée d’une AVS, une Auxiliaire de Vie Scolaire. Ensuite c’est le collège, en classe Ulis (Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire). Entre les cours et les séances de kinésithérapeute, d’orthophoniste et d’ergothérapeute, la vie de Rosalie est bien remplie. Mais voilà, en fin de classe de 5ème, on fait comprendre à ses parents que l’état physique de Rosalie ne lui permet pas de poursuivre en 4ème et il leur demandé de l’inscrire dans un IEM, un Institut Educatif de Motricité.

C’est à ce moment-là que les choses se corsent : en Loir-et-Cher, il n’existe pas d’IEM pouvant accueillir Rosalie et tous les jeunes adolescents concernés. Ils sont obligés d’aller dans d’autres départements de la région s’il y a de la place ou si la structure est adaptée à leur handicap. Pour les parents de Rosalie, commence alors un long combat. Ils ne trouvent pas de place pour leur fille dans la région et sont donc obligés de l’inscrire à plus de 200 km de leur domicile. A Couzeix exactement, à côté de Limoges… Tous les lundis, un taxi l’emmène dans le Limousin. Le trajet dure trois heures. Même punition le vendredi pour le retour.

En Loir-et-Cher, le cas de Rosalie n’est pas isolé. L’établissement qui l’accueille dans le Limousin prend en charge pas moins de 12 adolescents loir-et-chériens.

Rosalie se plait dans son établissement d’accueil. Elle peut rester dans cette structure jusqu’à l’âge de 20 ans. Mais ensuite ? que se passera-t-il ? Ses parents sont inquiets pour l’avenir de leur fille mais aussi pour tous les autres jeunes dans son cas. Ils essaient d’alerter les pouvoirs publics, ils ont écrit au président de la République, au président du conseil départemental du Loir-et-Cher, au médiateur de la République, et ont rencontré le député de leur circonscription. Tous disent prendre en compte leur courrier… sans donner de solution.
Le chef du cabinet du Président de la République a répondu en ces termes :

« Monsieur Emmanuel Macron a pris connaissance avec une grande attention de votre correspondance. Croyez bien qu’il entend votre inquiétude concernant l’orientation en Institut d’éducation motrice de votre fille (…). A sa demande, je n’ai pas manqué de relayer votre démarche auprès de la secrétaire d’Etat chargée de personnes handicapées afin que soient examinées les aides et les conseils susceptibles de vous être apportés. »

Le président de la République avait fait du handicap une priorité de son mandat. Edouard Philippe l’avait même rappelé lors du premier Comité interministériel du handicap, le 20 septembre 2017 : « Le président de la République a voulu que la politique du handicap constitue la priorité du quinquennat. Dont acte.

« Les pouvoirs publics ne font rien, ils se renvoient la balle, personne ne s’engage. Je suis inquiet et en colère, je souhaiterais qu’une structure soit construite en Loir-et-Cher pouvant accueillir les jeunes adultes qui, comme Rosalie, sont dépendants et ne peuvent vivre seuls. Ma fille a besoin d’aide tous les jours dans tous les gestes du quotidien : pour se lever, s’habiller, manger.
C’est à nous, personnes valides, d’interpeller les politiques, les pouvoirs publics, les médias pour faire bouger les choses. Que diraient des parents d’enfants valides si on leur annonçait qu’en septembre leurs enfants seront scolarisés à trois heures de route de chez eux… simplement parce qu’il n’y a plus de place à côté de chez eux ? Claude, le père Rosalie.  »

Source FR3.

Comment rendre l’enseignement supérieur plus accessible aux étudiants handicapés?…

EDUCATION La médiatrice de l’Education, Catherine Becchetti-Bizot, émet plusieurs suggestions dans son rapport annuel rendu public ce mercredi…

Comment rendre l'enseignement supérieur plus accessible aux étudiants handicapés?

  • Seulement 23.257 étudiants handicapés sont inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur.
  • Dans son rapport révélé ce mercredi, la médiatrice de l’Education fait des recommandations pour améliorer leur accès à l’enseignement supérieur : une attention particulière doit être portée à leurs candidatures sur Parcoursup, les dispositifs pour faciliter leurs apprentissages doivent être développés…
  • Les modalités de passage des examens doivent être revues dans certains cas pour permettre aux étudiants de composer dans de meilleures conditions.

Ils sont encore trop peu nombreux à poursuivre leurs études après le bac. Actuellement, 23.257 étudiants handicapés sont inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur (dont 91 % à l’université). Et ils ne représentent que 1,22 % de la population étudiante. « Or, dans les années à venir, ils seront beaucoup plus nombreux », a déclaré ce mercredi Catherine Becchetti-Bizot, la médiatrice de l’Education en dévoilant son rapport annuel.

Mais pour que les portes des universités et des écoles post-bac s’ouvrent davantage aux lycéens handicapés, il va falloir agir. Car de trop gros obstacles se dressent sur leur route. Catherine Becchetti-Bizot a d’ailleurs reçu cette année une centaine de réclamations émanant de jeunes en situation de handicap, qui témoignent de leurs difficultés d’accès aux études supérieures ou des soucis qu’ils rencontrent une fois inscrits, pour mener à bien leur cursus.

La « fiche avenir » de Parcoursup a posé problème

Cette année, certains d’eux ont par exemple, buté sur la nouvelle plateforme d’admission post-bac, Parcoursup. La « fiche avenir » (où sont détaillés les projets d’orientation, les notes, les appréciations des enseignants et l’avis du chef d’établissement) a ainsi posé problème à certains lycéens handicapés. « La raison des absences en classe de certains élèves pour raisons de santé n’apparaissait pas. Ce qui a pu être préjudiciable pour eux, car certains lycéens ayant par ailleurs d’excellentes notes, n’ont été pris nulle part », explique la médiatrice…

Plus d’information, cliquez ici.

Source 20 Minutes.

Crèches/handicap : un bonus pour les communes…

Les communes qui créeront des places en crèche pour les enfants issus de familles pauvres ou en situation de handicap se verront encouragées financièrement, a annoncé aujourd’hui la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, lors de l’Assemblée générale de l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) à Rennes.

Crèches/handicap : un bonus pour les communes

« Nous apporterons un financement supplémentaire aux communes qui créeront des places accueillant des enfants issus des familles pauvres et/ou en situation de handicap. Cet objectif est très important, parce que la mixité sociale et l’accueil des différences se construisent dès l’enfance. Il est de notre devoir de nous assurer que tous les enfants peuvent être accueillis en crèche », a déclaré la ministre.

Agnès Buzyn a précisé qu' »un nouveau mécanisme de financement des places en crèche, adossé au niveau de richesse de la commune et de ses habitants seront donc instaurés et mis en place progressivement. Il s’accompagnera d’un bonus systématique de 1000 euros, attribué au financement des places de crèche dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ».

Source LE FIGARO.