Une petite fille handicapée ne trouve pas d’école pour la rentrée…

Rose, 6 ans, est atteinte d’une maladie génétique très rare. Sa mère se bat pour qu’elle reste scolarisée mais elle ne trouve pas d’école pour sa rentrée en CP.

En signe de soutien, l’association Motards solidaires a accompagné la petite fille jusque devant son école, à Châtelaillon-Plage.

Rose, au centre, accompagnée de sa mère et de Romuald Brisy, président de l'association Motards solidaires.

Un cortège de 35 motards arrive en klaxonnant dans les rues de Châtelaillon-Plage. Les bikers s’arrêtent devant l’école maternelle Pierre Jonchéry pour déposer Rose, 6 ans. Atteinte d’une maladie génétique très rare, elle ne peut ni marcher, ni parler mais une fois installée dans le side-car d’une moto, elle ne manque rien de son voyage. En atteste son sourire à l’arrivée.

L’association Motards solidaires a mené cette action en signe soutien pour Rose et sa mère, Marylise Reichell. Cette dernière ne trouve pas d’école qui accepte d’accueillir Rose à la rentrée prochaine. Devant l’école maternelle Pierre Jonchéry, les parents s’émeuvent de la situation.

« Ce n’est pas normal. Ce n’est pas parce qu’une petite fille est handicapée qu’elle ne peut pas avoir d’école l’année prochaine »

L’inspection académique de la Charente-Maritime a bien proposé deux écoles spécialisées à Rose mais « elles sont situées à 150 kilomètres de chez moi« , regrette Marylise Reichell. Autre problème : la maman préférerait placer sa fille dans une école « classique ». Selon elle, Rose fait beaucoup de progrès en étant en contact avec des élèves valides. La petite fille est atteinte d’une maladie génétique très rare (il existe moins de 150 cas dans le monde), qui s’appelle hypoplasie ponto-cérébelleuse. Sa condition lui permet tout de même d’aller à l’école et d’apprendre « par mimétismes et répétitions, précise Marylise Reichell, d’où l’importance d’être dans une école ordinaire. C’est comme cela qu’elle peut progresser« , insiste-t-elle.

L’inspection académique de Charente-Maritime ne sait pas encore où Rose sera scolarisée à la rentrée mais elle assure qu’une solution sera trouvée. C’est inscrit dans la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées.

De son côté, la mère de Rose a écrit au président de la République Emmanuel Macron, au ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, à la secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées Sophie Cluzel ainsi qu’à Brigitte Macron. Elle espère sensibiliser l’Etat afin de maintenir une scolarisation « classique » à Rose.

Source FRANCE BLEU.

Pour marque-pages : Permaliens.