Comment rendre l’enseignement supérieur plus accessible aux étudiants handicapés?…

EDUCATION La médiatrice de l’Education, Catherine Becchetti-Bizot, émet plusieurs suggestions dans son rapport annuel rendu public ce mercredi…

Comment rendre l'enseignement supérieur plus accessible aux étudiants handicapés?

  • Seulement 23.257 étudiants handicapés sont inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur.
  • Dans son rapport révélé ce mercredi, la médiatrice de l’Education fait des recommandations pour améliorer leur accès à l’enseignement supérieur : une attention particulière doit être portée à leurs candidatures sur Parcoursup, les dispositifs pour faciliter leurs apprentissages doivent être développés…
  • Les modalités de passage des examens doivent être revues dans certains cas pour permettre aux étudiants de composer dans de meilleures conditions.

Ils sont encore trop peu nombreux à poursuivre leurs études après le bac. Actuellement, 23.257 étudiants handicapés sont inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur (dont 91 % à l’université). Et ils ne représentent que 1,22 % de la population étudiante. « Or, dans les années à venir, ils seront beaucoup plus nombreux », a déclaré ce mercredi Catherine Becchetti-Bizot, la médiatrice de l’Education en dévoilant son rapport annuel.

Mais pour que les portes des universités et des écoles post-bac s’ouvrent davantage aux lycéens handicapés, il va falloir agir. Car de trop gros obstacles se dressent sur leur route. Catherine Becchetti-Bizot a d’ailleurs reçu cette année une centaine de réclamations émanant de jeunes en situation de handicap, qui témoignent de leurs difficultés d’accès aux études supérieures ou des soucis qu’ils rencontrent une fois inscrits, pour mener à bien leur cursus.

La « fiche avenir » de Parcoursup a posé problème

Cette année, certains d’eux ont par exemple, buté sur la nouvelle plateforme d’admission post-bac, Parcoursup. La « fiche avenir » (où sont détaillés les projets d’orientation, les notes, les appréciations des enseignants et l’avis du chef d’établissement) a ainsi posé problème à certains lycéens handicapés. « La raison des absences en classe de certains élèves pour raisons de santé n’apparaissait pas. Ce qui a pu être préjudiciable pour eux, car certains lycéens ayant par ailleurs d’excellentes notes, n’ont été pris nulle part », explique la médiatrice…

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Source 20 Minutes.

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