INQUIETANT ! Des traces de métaux retrouvées chez toutes les femmes enceintes…

L’étude de Santé Publique France montre que consommer du tabac, des poissons et autres produits de la mer est une source d’exposition commune à plusieurs métaux.

Des traces de métaux retrouvées chez toutes les femmes enceintes

Mercure, arsenic, plomb… Ces , soupçonnés d’avoir des répercussions sur le fœtus et le développement futur de l’enfant, sont omniprésents dans notre environnement. Une étude de Santé Publique France publiée ce mardi révèle qu’à l’exception de l’uranium, les 12 substances étudiées (antimoine, arsenic, cadmium, césium, chrome, cobalt, étain, mercure, nickel, plomb, uranium et vanadium) sont retrouvées chez près de la totalité des femmes enceintes.

«C’est une première photographie de l’imprégnation des femmes enceintes françaises par ces polluants environnementaux, signale au Figaro Clémentine Dereumeaux, chargée d’études scientifiques chez Santé Publique France. Maintenant l’objectif est de suivre l’évolution de ces expositions et de comprendre les modes d’imprégnation pour les limiter.» Ces résultats sont la suite des travaux présentés en mars dernier concernant l’exposition des femmes enceintes aux polluants, dont le bisphénol A et les pesticides.

À nouveau, l’agence sanitaire a analysé des échantillons d’urines, de sang de cordon ombilical et de cheveux de 4145 femmes ayant accouché en 2011. Toutes participent à la cohorte Elfe, la première étude française consacrée au suivi de 18.000 d’enfants de la naissance à l’âge adulte.

Pour les substances les plus connues, que sont le mercure et le plomb, l’étude annonce une bonne nouvelle: les niveaux d’imprégnations tendent à baisser par rapport aux années précédentes. «Cela est lié notamment à l’interdiction de l’essence plombée» souligne Clémentine Dereumeaux. Reste qu’il est impossible d’échapper à ces substances toxiques. L’étude montre ainsi qu’une dizaine de femmes, dont la majorité consommait deux fois plus de poissons que les autres, affichaient des taux de mercure plus élevés que la valeur de référence fixée à 2,5 µg par gramme de cheveux. Pour le plomb, une soixantaine de femmes avaient des concentrations supérieures au seuil de 25 µg/l de sang de cordon, dont 15 à plus de 50 µg/l car elles utilisaient des plats en céramique artisanale ou utilisaient des cosmétiques contenant ce métal lourd. Cependant, dépasser la valeur seuil ne signifie pas qu’il existe systématiquement un effet défavorable pour la santé, insiste Santé Publique France dans son rapport.

Ces travaux révèlent, par ailleurs, que les Françaises sont plus exposées à l’arsenic et au mercure que les Américaines, en raison d’une consommation plus importante de poissons et fruits de mer dans l’Hexagone. La concentration moyenne d’arsenic dans les urines est de 11 µg/g, soit un taux 5 fois inférieur à la valeur seuil.

Évaluer l’impact de ces polluants

L’étude montre également que la consommation de tabac, d’eau en bouteille ou de robinet, ou encore de thé expose à d’autres métaux comme le nickel, le cadmium ou le cobalt. Les modes de vies jouent également un rôle. Certaines sources sont par ailleurs communes à plusieurs polluants.

En revanche, pour l’uranium, le chrome et le césium, les chercheurs n’ont pas pu déterminer les sources d’imprégnation. Mais ces travaux n’ont pas évalué les expositions liées à l’activité professionnelle ou le lieu de résidence. «Connaître ces modes d’exposition permettra d’établir des stratégies de prévention afin de diminuer ces expositions chez les femmes enceintes. Pour interpréter d’un point de vue sanitaire les niveaux d’imprégnation nous avons aussi besoin de plus de connaissances scientifiques», explique la chercheuse. Les données collectées jusqu’en 2031 par la cohorte Elfe seront une mine d’or pour ces recherches. Elles devraient permettre notamment d’évaluer l’impact de ces métaux sur le développement des enfants.

Source LE FIGARO.

Rennes. Dans ce coffee-shop, tous les salariés sont handicapés….

Demain mercredi ouvrira, rue Vasselot à Rennes, un coffee-shop original. Vous pourrez y déguster de très bons cafés et viennoiseries, mais surtout découvrir un service joyeux assuré par des gens différents!

Tous les employés (ées) sont handicapés (ées) et sont particulièrement heureux de vous accueillir.

coffee-shop, tous les salariés sont handicapés

« Ils ont vraiment hâte de vivre cette ouverture. Pour eux, c’est le début d’une aventure qui s’annonce fantastique », assure Yann Bucaille Lanrezac. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais c’est notamment grâce à lui et à sa fondation, Émeraude solidaire, que va ouvrir, mercredi, au 14, rue Vasselot, dans le centre-ville, un coffee-shop baptisé Le Joyeux.

« Il s’agit d’abord d’un établissement où vous pourrez boire un excellent café et déguster de très bonnes pâtisseries. Mais surtout, vous serez accueillis par des gens un peu différent, pour qui ce coffee-shop représente beaucoup. »

Une belle histoire

Il y a Vianney, Fabian, Brandon, Mathilde, Lucie, Cécile, Thérèse et Eliza. Ils sont un peu différents, car ils sont handicapés. Certains sont trisomiques, d’autres autistes. « Pour eux, c’est l’occasion de travailler dans un commerce comme un autre, au coeur du centre et non pas dans une structure spécialisée éloignée de tout. » Mine de rien, ça change tout.

« Le but est aussi d’abolir ses différences et de ne plus en tenir compte. Que tout le monde passe un bon moment dans un cadre agréable. » Les clients ne seront d’ailleurs pas déçus sur ce dernier point. La décoration est chaleureuse et originale. À l’image, par exemple, de ces petites tasses anglaises transformées en lampes…

Mais comment est venue cette idée? Retour quelques années en arrière. Yann Bucaille Lanrezac est un patron qui a fondé une entreprise spécialisée dans l’énergie solaire. Ses affaires tournent bien et comme il le dit, « j’ai été gâté par la vie ».

Mais c’est aussi un homme qui veut agir pour les autres. Il acquiert, en 2012, un beau catamaran de 18 m dont le port d’attache est Dinard.

« Un jour Théo m’a demandé… »

« Avec des amis, on proposait à des personnes handicapées de larguer leurs différences et de passer des journées en mer. On en a fait déjà près de 400. » Sa seule satisfaction, les sourires.

Puis en 2014, d’un retour d’une sortie en mer, il tombe sur Théo, un jeune de 20 ans souffrant de troubles autistiques. « Il m’a demandé si je pouvais lui trouver du travail. Je lui ai répondu que malheureusement non et il s’est mis en colère. Il m’a dit que ce n’était pas juste et que ce n’est parce qu’il était handicapé qu’il ne pouvait pas être utile. »

Un épisode qui le marque. « Je me suis alors demandé pourquoi ne pas créer une petite entreprise. Puis, ça a fait tilt ! Pourquoi pas quelque chose au coeur de la ville. » Le coffee-shop est né et va devenir réalité grâce à la fondation et un investissement financier non négligeable. « C’est à eux maintenant de jouer et de montrer ce qu’ils ont dans le ventre et dans le coeur. » Et surtout d’être « joyeux ».

L’établissement ouvrira ses portes mercredi, à partir de 9 h. Alors si vous avez envie d’un café et d’une sacrée dose de sourires…

Source OUEST FRANCE.

C’EST GRATUIT !!! L’application Lpliz fait ouvrir les yeux sur le handicap invisible…

LPLIZ : La plateforme « d’entraide et de bienveillance » aide les personnes dont la différence est invisible…

Application Lpliz vient en aide aux personnes dont le handicap est invisible.

Quand Léna chausse ses skis, son handicap ne se voit pas. Pourtant, cette adolescente de 15 ans a besoin d’aide. Pour porter ses planches, attraper les perches des remontées mécaniques et se relever après une chute. Afin d’aider Léna à dévaler les pentes sans difficulté, son père Daniel Tinmazian a imaginé une plateforme « d’entraide et de bienveillance ». Sa start-up Lpliz a pour objectif de faire ouvrir les yeux sur le handicap invisible.

« Quand je disais aux pisteurs qu’il fallait l’aider, on me répondait : “Mais lâchez votre fille”, se rappelle-t-il. Avoir un handicap qui ne se voit pas, c’est faire face aux réflexions. Et ce qui est valable pour le ski, l’est à l’école, à la danse, au travail, dans le bus. » Le 8 décembre, après avoir levé près de 15.000 euros grâce au financement participatif, Daniel Tinmazian a lancé l’application Lpliz.

Bientôt un label

Sur cette plateforme, la personne handicapée précise l’activité qu’elle pratique et les aides dont elle pourrait avoir besoin. « Les gens aux alentours reçoivent une notification qui signale sa présence, détaille-t-il. Ils seront sensibilisés et ainsi plus attentifs. » Et peut-être davantage enclins à aider.

Gratuite, l’application disponible sur Google Play compte déjà une centaine d’utilisateurs. Mais Daniel Tinmazian envisage déjà son intégration à des établissements qui deviendront « labellisés » : « Pour des stations, des parcs d’attractions, des hôtels, ce sera l’assurance que le personnel est bienveillant et informé », espère-t-il.

Source 20 Minutes.

Travailleurs handicapés : « l’obligation d’aménagement » expliquée aux employeurs…

Le Défenseur des droits Jacques Toubon publie ce 13 décembre un guide pratique pour aider les employeurs à respecter « l’obligation d’aménagement raisonnable » fixée par la loi de 2005, destinée à faciliter le travail des personnes handicapées.

Employeur de travailleurs handicapés - Aménagement obligatoire

« L’obligation d’aménagement raisonnable » est inscrite dans la loi depuis 2005. Adaptation des horaires, accessibilité des locaux, installation d’un matériel de communication adapté… son objectif est de mettre le travailleur handicapé à égalité de traitement avec les autres travailleurs, à toutes les étapes de son parcours professionnel (recrutement, période d’essai, exercice de l’emploi, promotion, accès à la formation, reclassement).

Toutefois, selon le Défenseur des droits Jacques Toubon, cette obligation « reste largement méconnue des employeurs et plus généralement des acteurs de l’insertion professionnelle des personnes handicapées et elle est peu respectée ». Dans un communiqué, il rappelle que « le refus de prendre [les mesures prévues dans la loi] est constitutif d’une discrimination ».

L’emploi concerne 37% des saisines relatives au handicap adressées au Défenseur des droits.

Dans ce contexte, il met à disposition un guide une centaine de pages, qui rappelle les grands principes de cette obligation, propose des outils concernant l’identification des besoins ou la faisabilité des mesures d’aménagement, et formule les sanctions encourues.

Le document est téléchargeable gratuitement sur le site du Défenseur des droits, et sera notamment adressé au ministère du Travail et à la secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées.

Carmaux : des boules de Noël fabriquées par des handicapés…

Un réel business s’est formé autour des boules de Noël. France 3 s’est rendue à Carmaux (Tarn), où un centre qui accueille des handicapés fabrique des boules de Noël.

Situé à Carmaux (Tarn), l’Établissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT) fabrique chaque année des boules de Noël et a acquis au fil des années une certaine réputation. Réputées incassables, les boules de Noël rebondissent comme un ballon. Avant de s’accrocher sur le sapin, il reste quelques étapes. Fabriquées à base de plastique, elles prennent leur forme lors de la phase de soufflage. Si le marché est essentiellement chinois, l’établissement a su se maintenir à flot grâce à une solide réputation.

350 000 boules de Noël chaque année

La production est principalement exportée en Europe et environ 350 000 boules de Noël sortent chaque année des ateliers, entièrement confectionnées par des personnes en situation de handicap. Dans quelques jours, ces boules auront pris place sur les sapins, ou ailleurs. Elles apporteront un peu plus de magie aux fêtes de Noël.

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Source France TV.

Feuilleton : Vidéos à découvrir – Handicap et travail, le rôle primordial des ESAT….

Le feuilleton de cette semaine est consacré aux Esat, établissements et Services d’Aide par le Travail. Ce sont des établissements médico-sociaux qui ont pour objectif l’insertion sociale et professionnelle des adultes handicapés…

Esat de Condé-sur-Noireau

Episode 1/4 : Le rêve et la voile…

Ce premier épisode est consacré à l’ESAT Les Tilleuls à Condé-sur Noireau (Calvados), un établissement qui acueille 88 personnes, pour la plupart déficientes mentales. Le travail est un moyen, pour elles, de se sentir en prise avec l’extérieur, avec la société. A leur manière, quelques usagers ont ainsi participé à la récente Transat Jacques Vabre

Episode 2/4: Des chocolats gourmands

A Colombelles, l’établissement géré par l’APEI (association de parents d’enfants inadaptés) de Caen a pour principale activité la fabrication de chocolat. La production de 5 tonnes par an est en grande partie vendue aux salariés dans les entreprises de la région parisienne avant Noël et avant Pâques. Là-bas, les usagers se chargent eux-mêmes d’en assurer la vente, une manière de se confronter au monde dit « ordinaire » qui se signale souvent par son indifférence à leur égard…

Episode 3/4 : Un salarié comme les autres à Renault-Trucks 

…revenez demain pour la suite!

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Source FR3.

Dépakine : une amende de 3 millions d’euros pour Sanofi…

Sanofi, qui commercialise l’antiépileptique Dépakine, a été condamné à verser 3 millions d’euros à une famille victime du médicament et à la CPAM. Le laboratoire va se pourvoir en cassation.

Dépakine - Sanofi condamné

C’est une première pour Sanofi : le groupe pharmaceutique a été condamné pour sa responsabilité dans la malformation d’une enfant dont la mère a pris de la Dépakine pendant la grossesse. Et l’amende est conséquente : le laboratoire devra verser 2 millions d’euros à la famille de la victime, 1 million d’euros à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM), et une rente à vie à la jeune fille. Celle-ci présente en effet, selon la cour d’appel d’Orléans, « un syndrome malformatif général » et des « anomalies des membres supérieurs« .

Sanofi estime qu’il a respecté ses obligations d’information

La cour d’appel confirme ainsi la décision de 2015 du tribunal de grande instance de Tours. Elle « engage la responsabilité de la société Sanofi-Aventis France du fait de produits défectueux » et précise que la Dépakine « n’offre pas la sécurité à laquelle on peut légitimement s’attendre« . Le laboratoire a déjà annoncé qu’il allait se pourvoir en cassation.

Le groupe estime que dès les années 1980, il a communiqué aux autorités de santé les risques de malformation du fœtus associés à la prise de Dépakine pendant la grossesse. « Les risques de malformations liés à la prise d’un traitement antiépileptique (Valproate de sodium) pendant la grossesse étaient bien mentionnés à l’époque des faits (2001) dans les documents d’information du médicament » et « les médecins avaient transmis cette information à la patiente« , peut-on lire dans son communiqué.

A lire aussi : « Dépakine : la première action de groupe est lancée »

« Cette décision confirme l’absence d’informations sur les dangers du produit pour la femme enceinte que je dénonce depuis près de sept ans« , a réagi Marine Martin, la présidente de l‘Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant (Apesac). « Désormais, Sanofi ne peut plus nier sa responsabilité dans ce scandale sanitaire majeur où certaines victimes ont perdu la vie« , a-t-elle ajouté. En octobre dernier, lors d’une audience intermédiaire au tribunal de grande instance de Paris, l’association de défense des victimes de la Dépakine avait perdu la première manche de son action de groupe contre Sanofi. Plusieurs de ses demandes financières avaient notamment été rejetées.

Source FR3.

Handicap – Concours Fab Life : les grands gagnants de l’édition 2017….

Découvrez les grands gagnants de l’édition 2017 !!!!!

Les prix du concours Fab Life 2017 ont été remis le 2 décembre dernier. Découvrez les grands gagnants de cette 20e édition !

concours Fab Life de Handicap International

  • 1er prix du jury : le joystick adapté
  • 2e prix du jury : la sacoche de béquille
  • 1er prix du public : le manteau adapté de Chloé
  • 2e prix du public : le pousse-pousse adapté

Il y a déjà deux ans, le concours changeait de nom et lançait sa plateforme digitale. Aujourd’hui, ils sont plus de 12 400 adeptes réunis au sein de la communauté Fab Life à :

  • consulter gratuitement les fiches tutoriels de 290 inventions ;
  • avoir accès aux plans et vidéos ;
  • rencontrer et échanger avec d’autres inventeurs passionnés et inspirés.

Fab Life a lancé une « boîte à idées » où les moins bricoleurs peuvent partager leurs idées, trouver le fab lab le plus proche de chez eux ou encore échanger avec la communauté pour obtenir les meilleurs conseils brico.

Répondre aux besoins particuliers

Avec le même mot d’ordre pour tous : faciliter le quotidien d’une personne en situation de handicap, d’un proche vieillissant et dépendant ou encore d’une personne alitée et/ou en perte de mobilité temporaire. En bref, toute personne à besoins particuliers. Bien sûr, l’inventeur peut lui aussi être le bénéficiaire !

Les dossiers retenus par le jury sont soumis au vote du public en ligne. Pour les autres, Fab Life fait aussi gagner des imprimantes 3D toute l’année sur Facebook, n’hésitez pas à nous rejoindre : facebook.com/concoursfablife

Le pari de l’innovation

Depuis deux ans, le concours s’est aussi ouvert à d’autres publics en misant sur les idées solidaires et économiques des fab labs, ces laboratoires de bidouille où règnent création, partage et entraide.

Fab Life, c’est quoi ?
Le concours Fab Life (ex concours des Papas Bricoleurs, Mamans Astucieuses et Cie) est organisé depuis 20 ans par Handicap International et son partenaire Leroy Merlin. Il permet de proposer des inventions et innovations visant à faciliter le quotidien des personnes à besoins particuliers. www.concoursfablife.orgFab Life, pour qui ?
Parmi les 290 inventions, une poussette « side-car » qui se clipse sur le fauteuil roulant d’Aurore, un « créallongé » qui permet à Anne de pouvoir dessiner allongée, un mini-fauteuil roulant qui permet à Vianney, 1 an, de se déplacer seul, un siège assis-debout qui permet à Michel de moins se fatiguer en se déplaçant chez lui… et bien d’autres encore ! Voir les inventions

Rendez-vous en 2018 pour la 21e édition !

Source Handicap International.

Vesoul : apprendre aux jeunes handicapés à circuler en ville en toute sécurité…

L’Institut Médico-Educatif de Vesoul, en collaboration avec la Prévention Routière, organise des sessions d’apprentissage des règles de sécurité de circulation en ville.

Objectif : que les adolescents handicapés puissent à se déplacer seuls en bus, jusqu’au centre d’aide par le travail.

apprendre aux jeunes handicapés à circuler en ville en toute sécurité

Pour la seconde année consécutive l’Institut Médico-Educatif de Vesoul, en collaboration avec la Prévention Routière, organise des sessions d’enseignement des règles de sécurité de circulation en ville, avec apprentissage de la signalisation du Code de la Route. Depuis septembre, grâce à un cycle de dix séances au total, 10 adolescents handicapés âgés de 16 à 18 ans se forment à cette autonomie. Alternant séance théorique et mise en pratique encadrée, ils apprennent ainsi à se déplacer seuls. L’objectif est de leur apprendre à se déplacer en toute sécurité afin qu’ils parviennent à prendre le bus pour se rendre seuls au centre d’aide par le travail (CAT).
A l’issue de cette formation, les stagiaires vont passer un test et s’ils le réussissent, recevront leur diplôme de prévention routière.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Droit à l’école pour tous…Et les enfants handicapés ?…

Quand certains enfants pleurent parce qu’ils ne veulent pas aller à l’école, d’autres enfants handicapés trépignent et voudraient y aller, mais sont refusés faute d’AVS à leur côté.

C’est quoi un AVS ? Quel est son rôle et sa formation?

enfants handicapés - droit à l'école

Un handicap moteur, un retard cognitif, un syndrôme autistique chez un enfant et la vie bascule. Pour lui et ses parents. Le simple fait d’aller à l’école devient compliqué, voire impossible. Il existe pourtant un métier qui peut tout changer pour eux. Celui d’auxiliaire de vie scolaire. Ce sont des hommes et des femmes prêts à se former pour accompagner ces enfants dans leur salle de classe, à les assister sans trop en faire mais juste assez pour leur permettre de s’épanouir, de s’intégrer aux autres élèves et de progresser.
Parmi les AVS, il y a ceux qui s’occupent exclusivement d’un enfant, les AVS individuels et ceux qui s’occupent de plusieurs enfants en même temps, les AVS collectifs.
A l’école Ampère de Strasbourg, cinq enfants bénéficient de l’aide d’un ou une avs, individuellement ou collectivement. Aboubacar Kaba est l’un d’entre-eux. Depuis un an il fait équipe avec une enseignante qui en est à sa troisième année de travail avec un AVS. Pour rien au monde, elle ne reviendrait en arrière.

Ancien sportif et formateur sportif, Boubakar Kaba apprécie aussi pleinement ce travail d’ auxiliaire de vie scolaire collectif.

Dans cette classe, qui accueille plusieurs enfants en situation de handicap, une avs individuelle les rejoint régulièrement. Ils sont donc trois adultes à devoir s’entendre, coordonner leurs actions et trouver le bon équilibre.

L’académie de Strasbourg forme actuellement 850 personnes à ce métier, car les demandes sont très nombreuses. La formation s’étale sur 60 heures pendant une année. Ces sont des ateliers pratiques, des conférences, des débats entre autres. Pour postuler à cette formation, aucun niveau d’étude particulier n’est requis, si ce n’est la maîtrise du français, puisque l’accompagnement peut aller jusqu’au BTS. Des tests de pré-sélections sont organisés par Pôle emploi et l’inspection académique insistent surtout sur le bon sens des candidats.

Les bénéficiaires de cette formation sont plus nombreux que jamais. Pour cette conférence-débat animée par deux spécialistes de l’accompagnement et du soin aux enfants en situation de handicap, ils étaient près d’une centaine dans les locaux de Canope, le centre de création et d’accompagnement pédagogique à Strasbourg.

Débloquer des fonds pour former encore plus de candidats et toujours mieux, un défi à relever rapidement. En effet le gouvernement vient d’annoncer qu’il créera 4800 postes d’AVS supplémentaires pour la rentrée 2018. Ce qui fera grimper le chiffre total des AVS en France à 11200. Un progrès certain mais encore insuffisant pour faire en sorte qu’un jour prochain, plus aucun parents d’enfant handicapé ne soit obligé de grimper sur une grue pour obtenir à corps et à cris le droit de scolariser son enfant, comme le prévoit la loi depuis 12 ans.

Plus d’information, découvrir les Vidéos, cliquez ici.

Source FR3.