Handicap : la réforme des entreprises adaptées est reportée…

La ministre du Travail vient d’annoncer le report à 2019 de la réforme du financement des entreprises adaptées.

Représentant à elles trois près de 200 entreprises adaptées, l’APF, l’Unapei et la Fédération des APAJH se félicitent de la décision de la ministre du Travail de reporter au 1er janvier 2019 la réforme du financement des entreprises adaptées, « dispositif essentiel pour l’emploi des personnes en situation de handicap ». Alors que les entreprises adaptées emploient 26 000 personnes handicapées, les propositions initiales du projet de loi de finances (PLF) pour 2018 « les mettaient potentiellement en grave difficulté en prévoyant une augmentation du nombre d’aides au poste mais aussi une diminution de leurs financements à hauteur de 16 millions d’euros », expliquent les trois associations. Annoncée par Muriel Pénicaud lors de l’examen final du PLF 2018, définitivement adopté par l’Assemblée nationale ce jeudi 21 décembre, cette décision fait suite à la mobilisation du secteur ces dernières semaines et aux négociations approfondies menées avec l’État.

Ce report « ouvre la voie à une concertation plus sereine sur les perspectives des entreprises adaptées durant le premier semestre 2018 », se réjouissent l’APF, l’Unapei et la Fédération des APAJH. Celle-ci portera sur le devenir du modèle, notamment en termes de simplification et d’innovation pour l’emploi des personnes en situation de handicap. Les trois associations s’engagent à participer activement à ces travaux, au cours desquels « elles porteront l’ambition d’apporter des réponses concrètes au chômage des personnes en situation de handicap ».

Autre bonne nouvelle pour l’APF, l’Unapei et la Fédération des APAJH : la ministre du Travail a également confirmé l’engagement de porter le nombre d’aides au poste à 24 000 en 2018 (+ 1 000 par rapport à 2017).

Source WEKA.

Pensionnaires Polyhandicapés : « Ce que je dénonce, ce sont des enfants attachés, enfermés dans trois mètres carrés »…

Céline Boussié avait été licenciée pour avoir dénoncé les conditions d’accueil indignes d’un Institut médico-éducatif (IME) en 2013. Poursuivie en diffamation, elle a été relaxée.

 pensionnaires polyhandicapés- La lanceuse d’alerte - Céline Boussié

Céline Boussié, ancienne employée de l’institut médico-éducatif (IME) de Moussaron (Gers), a été poursuivie en diffamation par son ex-employeur. En 2013, elle avait dénoncé les mauvais traitements envers les jeunes pensionnaires polyhandicapés de cet établissement. Le 20 novembre dernier, elle a finalement été relaxée par le tribunal de Toulouse. Une première. Le 21 décembre, elle est venue témoigner sur le plateau du Magazine de la Santé.

  • Que reprochiez-vous aux gérants de l’établissement ? On le rappelle, ils ne font l’objet d’aucune poursuite à l’heure actuelle.

Céline Boussié, lanceuse d’alerte : Ce que je leur reprochais a été corroboré par l’Agence régionale de santé, mais aussi par l’Organisation des nations unies : en janvier 2016, le rapporteur a parlé très clairement de traitement indigne et dégradant au sein d’établissements français. Il a dénoncé leur impunité, et a cité Moussaron. C’est ce qu’on a d’ailleurs vu dans le documentaire de Nicolas Bourgoin, pour Zone Interdite : des enfants attachés, surmédicamentés, enfermés dans trois mètres carrés, sans toilettes, sans point d’eau. Et ces enfants n’ont pas de suivi dentaire, gynécologique, rien ! Cinq en sont décédés.

  • Vous aviez tenté d’alerter la direction de l’établissement. Comment a-t-elle réagi ?

Céline Boussié, lanceuse d’alerte : Dans cet établissement, il n’y a aucun protocole. J’ai tout noté et tout fait remonter au personnel, au syndicat et à la direction, et à chaque fois, on m’a fermé les portes. C’est un peu comme une secte : on en est arrivé à vouloir me faire croire que le problème, ce n’était pas eux, mais que c’était moi, et que ce que je dénonçais était normal.

  • Comment avez-vous fait pour continuer à travailler dans cet institut ?

Céline Boussié, lanceuse d’alerte : Vous avez trois options : soit vous restez et vous cautionnez ce qui se passe, soit vous partez et vous ne dites rien, soit vous choisissez de dénoncer, mais il faut rester et accumuler les preuves. J’ai fait le choix de résister. Bernadette Collignon et Didier Borgeaud avaient dénoncé cet établissement en 1995, ils ont été condamnés. Bernadette et Christelle Cornier l’ont de nouveau dénoncé en 1999, elles ont été condamnées. Je l’ai dénoncé en 2013 : il y a eu 10 plaintes, mais neuf d’entre elles ont été balayées par le procureur du Gers, au motif qu’on avait instrumentalisé la justice. La dixième plainte a débouché sur un non-lieu. Ma relaxe, c’est reconnaître que ces enfants ont été maltraités.

Source FRANCE INFO.

Lactalis – Laits infantiles contaminés : le parquet de Paris ouvre une enquête…

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris, notamment pour « blessures involontaires » et « mise en danger de la vie d’autrui », dans l’affaire des laits infantiles contaminés par des salmonelles qui a contraint Lactalis à rappeler des milliers de tonnes de produits.

 

Lait contaminé - Lactalis

Les salmonelloses sont des intoxications alimentaires allant de la gastroentérite bénigne à des infections plus graves. Elles sont potentiellement plus dangereuses pour les jeunes enfants, les personnes âgées ou affaiblies.

Dans l’affaire des laits infantiles contaminés aux salmonelles, une enquête préliminaire a été ouverte ce 22 décembre pour « tromperie aggravée par le danger pour la santé humaine »,  « blessures involontaires », « mise en danger de la vie d’autrui », « inexécution d’une procédure de retrait ou de rappel d’un produit » préjudiciable à la santé.

Elle a été confiée aux gendarmes de la section de recherches d’Angers et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), spécialisé dans ce type de dossier.

Lactalis, premier groupe laitier français, a procédé à deux rappels de produits avant d’annoncer le 21 décembre le rappel de toute sa production de laits infantiles de l’usine de Craon (Mayenne) depuis février. « Une contamination dispersée s’est installée » dans cette usine « suite à des travaux réalisés courant premier semestre 2017 », a-t-il expliqué. Le volume des produits concernés par ce rappel se chiffre en milliers de tonnes. Mais le groupe, connu pour sa discrétion, n’avait pas voulu le préciser.

Une autre plainte déposée plus tôt dans le mois

Une première plainte avait été déposée à la mi-décembre par Quentin Guillemain, père d’une fille de trois mois qui avait consommé un lot concerné par les rappels mais n’était pas tombée malade. L’association de consommateurs UFC-Que Choisir avait annoncé son intention de faire de même.

« L’ouverture de cette enquête est une très bonne nouvelle. Le parquet a été très réactif et cela montre que les éléments que nous avions dénoncés donnaient matière à une enquête. J’attends désormais la désignation d’un juge d’instruction et l’ouverture d’une information judiciaire », a réagi auprès de l’AFP Me Jade Dousselin, l’avocate de M. Guillemain. Selon elle, de « très nombreux parents » ont également fait part de leur souhait de déposer une plainte dans ce dossier.

Au 20 décembre, l’autorité de surveillance Santé publique France avait recensé 35 nourrissons (dont 20 filles) atteints de salmonellose en France depuis la mi-août. Ce nombre inhabituel l’a amenée à parler d' »épidémie », mais la santé de tous ces enfants est bonne, y compris pour les 16 qui ont été hospitalisés.

Les employés de l’usine de Craon au chômage technique

Pour 31 enfants malades, il a été prouvé qu’ils avaient consommé un lait infantile de l’usine Lactalis de Craon. Le retrait concerne des produits de marque Picot (poudres et céréales infantiles), Milumel (poudres et céréales infantiles) et Taranis (mélange d’acides aminés en poudre destinés au traitement de pathologies), selon Lactalis.

Une partie des 350 employés de l’usine vont subir des mesures de chômage technique, qui doivent être annoncées dans les prochains jours, selon le groupe. La production de l’usine, qui appartient depuis 2006 à Lactalis, a été arrêtée le 8 décembre pour un grand nettoyage des installations. Elle avait déjà subi une contamination par des salmonelles en 2005, juste avant son rachat.

Source FRANCE INFO.

Un antidépresseur efficace contre la sclérose en plaques ?…

La clomipramine, un antidépresseur tricyclique, pourrait se révéler efficace chez les patients souffrant de sclérose en plaques (SEP). On fait le point.

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune et inflammatoire du système nerveux central : la myéline (la « gaine » qui protège les neurones) subit une réaction de défense du système immunitaire et se dégrade progressivement, ce qui perturbe la transmission de l’information entre le cerveau et les différents organes du corps.

En France, 100 000 personnes sont directement concernées par la sclérose en plaques – celle-ci se déclare principalement chez les femmes entre 25 et 35 ans, est davantage présente dans le nord-est du pays et environ 4000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.

Une réduction de l’inflammation chez les souris

D’après une nouvelle étude menée conjointement par la University of Calgary (au Canada) et par la Ruhr-Universität Bochum (en Allemagne), un médicament de la famille des antidépresseurs pourrait être efficace contre la sclérose en plaques.

En réalisant une expérience sur des souris atteintes par la SEP, les scientifiques ont découvert que la clomipramine permettait de préserver plus longtemps les mitochondries (les « usines à énergie » des cellules), diminuait l’agressivité des leucocytes (des agents du système immunitaire) et réduisait l’inflammation au niveau cérébral, dont la dégradation des fibres nerveuses.

La clomipramine (qui est commercialisée en France sous le nom d’Anafranil, entre autres) est un antidépresseur tricyclique prescrit en cas d’épisodes dépressifs majeurs. « Bien entendu, des études complémentaires seront nécessaires afin, notamment, de déterminer les effets secondaires indésirables de ce médicament pour les personnes atteintes de SEP » expliquent les chercheurs, qui ont publié leurs travaux dans la revue spécialisée Nature Communications.

Source TOP SANTE.

Le débat sur le coût de la thérapie génique relancé…

Les autorités de santé américaines viennent de donner le feu vert à un traitement, dont le prix pourrait avoisiner le million de dollars. En Europe, un échec commercial a créé un précédent défavorable pour les thérapies géniques.

LUXTURNA

C’est une première pour les Etats-Unis, même si l’Europe les a ici devancés : la Food and Drug Administration (FDA) a donné son feu vert à la commercialisation d’un produit de thérapie génique, le Luxturna , mis au point par la société de biotech Spark Therapeutics.

Ce produit est destiné au traitement d’une maladie héréditaire ultra-rare – elle affecte 3.500 patients dans les pays développés – qui se traduit par la cécité. Administré par injection dans l’oeil, le Luxturna vise à remplacer le gène défectueux par un gène fonctionnel avec un taux de succès dans l’essai clinique de 93 %.

Une seule patiente pour le Glybera

Pour autant, l’efficacité du traitement dans une maladie où aucun traitement n’existe ne garantit pas son succès commercial, comme l’a prouvé l’échec commercial du Glybera, développé par la société hollandaise Uniqure.

Après avoir obtenu le vert européen pour cinq ans en 2012, pour son produit qui s’adressait à une maladie métabolique, ultra-rare elle aussi, cette biotech a annoncé en avril dernier qu’elle ne solliciterait pas de renouvellement de l’autorisation en raison de l’absence de demande.

Au cours des cinq ans, une patiente seulement a été traitée. Depuis, elle n’a pas eu besoin de retourner à l’hôpital alors que sans le traitement elle aurait dû y aller une douzaine de fois.

La question du juste prix

La raison de cet échec ? Le prix du Glybera, fixé à plus d’un million de dollars. Pour obtenir une prise en charge, son médecin avait dû appeler directement le patron d’une compagnie d’assurances allemande.

Or Spark envisagerait justement de vendre son Luxturna 1 million de dollars. Peut-être est-ce chose possible sur le marché américain, mais cela ne sera pas aisé malgré tout et se pose la question du juste prix pour des traitements de thérapie génique, fussent-ils curatifs et destinés à de petites populations.

Transplantation

Le britannique GSK a lui aussi obtenu en mai 2016 le feu vert européen pour le Strimvelis, destiné à une immunodépression héréditaire grave. Ce médicament est vendu 650.000 euros. Quant à la société française Gensight dont le premier produit, actuellement en phase III d’essais cliniques, s’adresse comme le Luxturna à une cécité héréditaire, il envisage un prix dans la fourchette de 450.000 à 1,2 million de dollars. De tels montants se comparent avec le coût d’une transplantation d’organes (300.000 à 1,5 million de dollars) qui seule apporte au patient un bénéfice comparable.

Pour autant, le modèle de remboursement devra être adapté. « En Europe, les autorités sont plus réceptives à un système de paiement à la performance, étalé sur plusieurs années, qu’aux Etats-Unis où les patients changent souvent d’assureurs », explique Bernard Gilly, patron de Gensight. Avec le retour en grâce de la thérapie génique , le débat est loin d’être achevé.

Source LES ECHOS.

L’émouvante lettre au père Noël adressée par Florent, enfant polyhandicapé, au président Macron…

La famille du petit garçon domicilié à Héninel, comme celles d’enfants d’Arras et de Liévin réunis au sein du collectif Handi-Actif, a écrit au président de la République pour réclamer de l’aide dans la prise en charge de son handicap, cruellement défaillante.

Florent, 5 ans ce samedi, avec ses parents et ses frères Viktor, 6 ans et demi, et Marcus, 14 mois.

«  Je m’appelle Florent, j’ai bientôt 5 ans et j’habite près d’Arras, dans les Hauts-de-France. J’ai une maladie génétique orpheline (…), l’hyperglycinémie sans cétose. De ce fait, je porte un lourd polyhandicap, et je suis dépendant de ma famille.  » La lettre de Florent «  à l’attention de M. le président de la République  », sa maman l’a envoyée à l’Élysée, à Emmanuel Macron, à son épouse Brigitte, mais aussi à la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, pour «  multiplier les chances d’être entendue  ».

Dans le cadre d’une démarche du collectif Handi-Actif, créé cette année à Paris par une maman d’une petite fille handicapée, le but est d’attirer l’attention du gouvernement, du législateur et de l’opinion publique sur l’isolement de ces familles, leurs difficultés matérielles, morales et financières.

Avec l’Arrageoise Sonia Allouani, la maman de Liam, un garçon de 7 ans et demi handicapé après un accident médical à sa naissance, Justine Lavogez a été reçue par la députée Jacqueline Maquet. Et leurs actions vont se poursuivre tous azimuts.

Dans sa liste au père Noël, Florent, avec l’aide de sa maman, enseignante de profession, réclame «  des professionnels formés et plus nombreux  » pour prendre en charge sa rééducation (orthophonie, kiné, osthéopathie, ergothérapie), l’accès aux soins de bien-être et leur remboursement, au moins partiel, ou encore «  une reconnaissance du statut d’aidant familial  ».

Enseignante de formation, Justine Lavogez, en congés parental après la naissance de son troisième enfant, se demande en effet comment elle fera pour reprendre son travail et continuer de s’occuper de Florent. Car dans le même temps, le papa, Justin, est fort occupé par l’adaptation du logement au handicap du garçonnet, aux frais de la famille, en plus de son emploi.

« L’esprit de Noël »

«  Nous essayons de vivre «l’esprit de Noël» de la même façon que les familles dites «normales», mais nos préoccupations sont toutes autres que les leurs, témoigne la maman de Florent. En lieu et place de la traditionnelle dinde de Noël, nous essayons d’adapter un repas de fête que Florent puisse avaler du fait de ses difficultés de mastication. En guise de cadeau, nous nous cotisons en famille pour lui offrir du matériel lié au handicap, et qui coûte cher. La préparation du sapin et des décorations se fait sans lui car il ne peut tenir une bougie dans ses mains ; nous installons des éclairages dont il peut profiter et ce seront ses frères qui ouvriront son paquet de Noël, profiteront des chocolats, et le cajoleront pour qu’il puisse sentir lui aussi l’effervescence, un peu de la fête.  »

Source LA VOIX DU NORD.

Maudy Piot, militante pour la cause des femmes handicapées, est décédée…

Elle luttait contre la « double discrimination » qui consistait, selon elle, à « être femme et être handicapée ».

Maudy Piot est décédée - fondatrice et présidente de l'association "Femmes pour le dire, femmes pour agir"

La militante Maudy Piot, présidente et fondatrice de l’association « Femmes pour le dire, femmes pour agir » (FDFA), est morte, a annoncé le Haut conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCE), lundi 25 décembre, lui rendant hommage sur Twitter.

Des hommages dans la classe politique

Psychanalyste mal-voyante, elle avait créé l’association FDFA en 2003. Elle était membre du Haut conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes depuis 2015.

Sur Twitter, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, l’ancienne ministre Laurence Rossignol et la maire de Paris Anne Hidalgo ont salué son engagement militant.

Plus d’information, cliquez ici.

Source FRANCE TV.

Guingamp – Ce restaurant breton propose sa carte en braille…

Dans ce restaurant de Guingamp (Côtes-d’Armor), les clients malvoyants et non-voyants peuvent choisir eux-mêmes leur menu. La table bretonne leur propose une carte en braille.

Sabine Dondorffe et son conjoint Ludovic Lefèvre, à la tête du restaurant Le Grain de Sable, depuis neuf ans, à Guingamp (Côtes-d’Armor), se plaisent à innover. « Pas pour nous mettre en avant, remarquent-ils d’emblée. Nous avons plutôt l’envie de faire avancer les choses, en proposant de nouvelles façons de faire. »

Ainsi, depuis plus d’un an, cette table guingampaise a pris le pli de mettre les insectes à l’honneur… Mais cette fois, la nouveauté ne se dégustera pas. Car elle consiste à proposer une carte en braille !

« Un petit plus »

Un petit plus « pas compliqué à mettre en place, qui rend leur autonomie aux personnes malvoyantes ou non-voyantes », revendique Sabine.

Car, pour celle qui assure le service quotidien, force est de constater, que ses clients souffrant de cécité dépendent de leurs proches pour effectuer leur choix parmi les différents menus proposés. « Une personne qui vient déjeuner ou dîner dans un restaurant aime à prendre le temps de choisir parmi les différentes propositions, détaille-t-elle. Pour cela, elle doit être à même de prendre le temps de lire la carte. Ce qui, jusqu’alors, n’était pas possible pour ceux qui ont de gros problèmes de vision. »

Cela, elle a pu le constater à maintes reprises, au sein de son établissement. « Nous avions un client qui venait régulièrement avec son épouse, raconte-t-elle. À chaque fois, c’était madame qui devait lire à haute voix la carte à son mari »

Certes, aujourd’hui, ce fidèle est décédé. Mais, elle est persuadée qu’il aurait particulièrement apprécié de pouvoir choisir, de son propre chef, son menu. « Il aurait pu décrypter, par lui-même, la carte », glisse-t-elle. Une mise en bouche que son épouse aurait tout autant savourée…

« Être autonome »

« En fait, nous avions vraiment le souhait d’offrir cette possibilité à nos clients, indique-t-elle. Le tout était de trouver la bonne porte où frapper pour convertir notre carte, qui change à chaque saison, en braille. » Des portes, Sabine avait donc commencé à en entrebâiller.

Mais, c’est en échangeant tout simplement avec Stéphanie, une de ses amies habitant et travaillant à Nancy, qu’elle a trouvé la solution. « Elle n’est pas malvoyante, mais travaille auprès de personnes âgées, dont certaines sont atteintes de cécité. Et elle connaît le braille »

Aussi, le couple de restaurateurs guingampais n’a eu qu’à adresser les documents par mail. Pour recevoir quelques jours après les cartes blanches tant attendues. « Nous avons même fait transcrire notre menu de la Saint-Sylvestre en braille », sourient-ils.

Et pour parachever le tout, ils ont découvert un producteur de côtes-du-rhône, qui estampille ses bouteilles d’étiquettes en braille… Autant de petites attentions à destination d’une partie de leur clientèle, qu’ils conçoivent comme leur petit cadeau de Noël. « Eux aussi ont le droit d’être autonomes »

Le Grain de Sable, 3, rue des Salles, à Guingamp ; ouvert tous les jours, sauf le lundi, toute la journée, et le samedi midi. Tél. 02 96 43 82 86.

Source OUEST FRANCE.

 

UNE HONTE ! – Finistère : «Incompétent», le médecin absent a été payé pendant trente ans par l’hôpital… !!!!!

COUR DES COMPTES L’hôpital de Quimperlé lui versait plus de 7.000 euros par mois…

«Incompétent», le médecin absent a été payé pendant trente ans par l'hôpital

Epinglé. La cour régionale des comptes de Bretagne vient d’épingler l’hôpital de Quimperlé (Finistère) pour avoir payé un médecin pendant trente ans. Alors que ce dernier était tout bonnement absent. !

« Des problèmes de comportement »

Ce médecin avait été nommé chef de service en 1984 au sein de l’établissement finistérien mais n’y travaillait plus du fait de son « incompétence avérée », comme l’ont noté plusieurs rapports émis à son sujet. Le praticien avait également « des problèmes de comportement, tant vis-à-vis du personnel que des patients, incompatibles avec ses fonctions », indique la chambre dans son rapport.

Ce dernier est pourtant resté dans les effectifs de l’hôpital et continuait à être payé. Au 31 octobre 2016, il percevait une rémunération brute de près de 7.400 euros par mois. L’établissement a parfois tenté de mettre fin à la situation, sans y parvenir. En 2010, le directeur de l’hôpital avait demandé au médecin de faire valoir ses droits à la retraite mais ce dernier avait refusé. « Nous avons travaillé en concertation avec l’Agence régionale de santé pour régler le problème. Le médecin a pris sa retraite en janvier », a réagi Carole Brision, nouvelle directrice de l’hôpital de Quimperlé.

Plus de 5 millions d’euros en quatre ans

Le médecin absent aurait coûté 5,5 millions d’euros à l’hôpital pour la seule période 2012-2016, écrit la chambre régionale des comptes de Bretagne. « Outre un déficit d’image, il en est résulté un coût salarial de 130.000 euros par an et une privation de recettes annuelles estimée à 980.000 euros, soit un coût total de 5,5 millions d’euros entre 2012 et 2016 » pour l’hôpital, résume la chambre régionale des comptes.

En 2004, l’agence régionale de l’hospitalisation (ARH) avait même attribué une enveloppe de 124.000 euros par an à l’hôpital pour « compenser le surcoût lié à ce praticien sans affectation ni activité ».

Source 20 Minutes.

PRENEZ GARDE…. !!!! Des nanoparticules dangereuses retrouvées dans les bûches de Noël… !

CONSOMMATION – Après les bonbons, biscuits et autres chocolats, ce sont désormais les bûches de Noël de la grande distribution et des marques plus prestigieuses qui sont pointées du doigt…

Certaines bûches de Noël contiendraient des nanoparticules cancérogènes d'après l'association « Agir pour l’environnement ».

Une association de défense de l’environnement a pointé du doigt la présence de nanoparticules nocives dans une centaine de desserts glacés, la plupart commercialisés à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Vendus dans dix enseignes différentes, ces produits contiendraient en effet des colorants E171 (dioxyde de titane) et E172 (oxydes de fer) à l’échelle nanoparticulaire.

Grandes surfaces et marques prestigieuses

Or, une étude a récemment montré que « l’ingestion de E171 favorise des lésions précancéreuses du colon chez les rats au bout de 3 mois seulement », rappelle l’ONG « Agir pour l’environnement » dans son enquête publiée ce jeudi.

Les bûches et autres gâteaux de Noël concernés sont disponibles dans les enseignes de grande distribution mais aussi dans des magasins plus prestigieux. Parmi les marques mises en cause se trouvent Leclerc, Lidl, Auchan, Monoprix, Picard, Lenôtre ou encore Fauchon.

« Les nanoparticules s’invitent en secret »

La situation interpelle d’autant plus que les pâtisseries de Noël ne sont pas les seuls aliments sucrés dans lesquels des colorants sous forme de nanoparticules ont été retrouvés alors qu’aucune indication n’en mentionnait la présence.

« Une fois encore, les nanoparticules s’invitent en secret à notre table ! Après Halloween et les bonbons, Pâques et les chocolats, c’est maintenant Noël et les bûches ! Ces substances dangereuses doivent être interdites et, au minimum, mentionnées sur l’étiquette, comme l’exige la loi », déplore ainsi Magali Ringoot, coordinatrice des campagnes de l’ONG.

En tout, pas moins de 350 références de friandises, chocolats, épices, biscuits et autres aliments populaires auprès des enfants seraient concernés.