Montpellier : La famille de Manon attend désespérément un logement adapté à son handicap….

Voilà des années que Magali et Ludovic cherchent à quitter leur appartement, qui n’est pas adapté au handicap de l’adolescente.

NOTE DE LA REDACTION HANDICAP INFO

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Montpellier : La famille de Manon attend désespérément un logement adapté à son handicap

  • Manon, une adolescente de 14 ans, souffre du syndrome de Rett.
  • L’appartement qu’elle occupe avec sa famille n’est pas adapté à son handicap.
  • Depuis des années, la famille se bat avec l’administration pour trouver un logement.

Malgré la froideur administrative à laquelle elle fait face depuis des années, la famille de Manon n’a jamais baissé les bras. Ses parents, Magali et Ludovic, ne demandent rien de plus qu’un logement social où l’adolescente, atteinte du syndrome de Rett, puisse vivre décemment, avec son frère de 8 ans, Hugo, sans que le quotidien ne soit un enfer.

L’appartement géré ACM Habitat qu’ils occupent depuis des années à Montpellier, dans l’Hérault, est inadapté au handicap de Manon. Dans le couloir et la salle de bains, le fauteuil de l’adolescente ne passe pas. Le lève-personne non plus. « Il est au garage, confie sa maman. Nous portons constamment Manon pour l’amener d’une pièce à une autre. » A l’heure de la douche, c’est un vrai casse-tête. La famille a investi dans un brancard, qu’elle pose sur la baignoire, et qu’elle replie après le bain.

Reconnue prioritaire au printemps

Hugo, qui partage une petite chambre avec sa sœur, ne passe, lui, plus une nuit sans se réveiller. « Manon fait des fausses routes salivaires ou des crises d’épilepsie, explique sa maman. Et son appareil [qui l’aide à respirer la nuit] fait parfois du bruit. »

Depuis des années, la famille, qui a été reconnue prioritaire au printemps par la commission du Droit opposable au logement, attend désespérément un F5, voire un F4, en rez-de-chaussée et de plain-pied, qui soit adapté au handicap de Manon. De préférence dans une commune au nord de Montpellier, l’adolescente étant scolarisée à Prades-le-Lez et Ludovic travaillant à Saint-Mathieu-de-Tréviers. « Nous avions reçu une proposition d’appartement d’un autre bailleur social [Hérault Habitat, qui n’a pas donné suite à nos demandes d’informations mardi], il y avait une chambre de plus, mais la salle de bains, c’était exactement la même que la nôtre à l’heure actuelle, déplore Magali. Et dans le quartier de Montpellier dans lequel il se trouvait, impossible de garer le camion, avec la rampe à l’arrière, qui nous permet de nous déplacer avec Manon. »

« Cela fait des années que l’on est abandonné »

Il y a quelques mois, leur parcours du combattant a connu un tournant fâcheux : Magali et Ludovic ont été brutalement radiés de leur droit au logement. Ils n’auraient pas renouvelé leur demande, pointe l’administration. « Je l’ai fait, c’est clair et net », promet la maman de Manon, qui déplore une erreur administrative. Depuis, le couple est baladé de service en service, rempli des dossiers, reçoit des SMS, des mails, des coups de fil… Mais ne voit venir aucune proposition satisfaisante. « Cela fait des années que l’on est abandonné », gronde son mari, Ludovic, qui a créé l’association Tous pour Manon, pour tenter de faire connaître la maladie génétique qui ronge l’adolescente.

Sollicité par 20 Minutes, ACM Habitat indique ne pas disposer de logements disponibles dans les communes demandées par la famille, l’essentiel de son patrimoine ne trouvant à Montpellier. La structure confie cependant avoir contacté d’autres bailleurs sociaux pour tenter de trouver un logement qui convienne. Ultra-soudée, la petite famille souhaite de tout cœur que les choses bougent, dans les couloirs des administrations.

Ne sachant plus vers qui se tourner, Magali a tourné une petite vidéo à l’attention de Cyril Hanouna, en espérant qu’il se penche sur son cas dans l’une de ses émissions.

Source 20 MINUTES.

Handicapée, elle est cloîtrée chez elle depuis 9 mois à cause d’un logement inadapté…

Trop grand, son fauteuil roulant ne peut passer la porte d’entrée.

Corinne Duval, Handicapée, elle est cloîtrée chez elle depuis 9 mois à cause d'un logement inadapté.

Voilà bientôt dix mois que Corinne Duval n’est pas sortie de son salon. Cloîtrée dans 20 m², cette retraitée vit un cauchemar depuis qu’elle a perdu l’usage de ses jambes l’été dernier.

Après deux mois d’hospitalisation, elle a regagné son logement de 3 pièces, paralysée, en septembre 2018. Depuis, Corinne Duval ne peut pas en sortir. Le problème majeur est que son fauteuil roulant ne peut pas passer la porte d’entrée. « C’est un peu démoralisant« , confie la retraitée.

Pas de relogement avant plusieurs mois

Après son accident, la locataire a immédiatement prévenu son bailleur social, Eure Habitat. Mais neuf mois plus tard, ce dernier ne lui a toujours rien proposé – même dans les communes avoisinantes. Interrogé par France 3 Normandie, Eure Habitat affirme qu’un appartement « devrait se libérer dans les prochains mois » :

Une étude technique est en cours pour savoir si le logement peut faire l’objet d’une adaptation pour personne en situation de handicap. Si c’est le cas, le logement fera l’objet d’une proposition à Madame Duval, répond Fabien Mancel, directeur du pilotage interne chez Eure Habitat, à France 3 Normandie.

Corinne Duval peut aussi compter sur le soutien de l’association Monnaie Cuivre Collecte : « On doit tout faire pour maintenir ces personnes qui ne veulent pas aller en maison de retraite », défend Luc Huvé, président de l’association.

Aucune obligation légale

Dans le cas de Corinne Duval, comme dans la majorité des situations, son bailleur n’est pas obligé d’adapter le logement à son handicap. Depuis la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chance, le propiétaire a l’obligation d’adapter le logement à l’âge ou au handicap du locataire dans trois cas : les bâtiments d’habitation collectifs neufs, la construction de maisons individuelles et les bâtiments d’habitation collectifs existants faisant l’objet de travaux de modification ou d’extension et les bâtiments existants où sont créés des logements par changement de destination.

Selon l’INSEE, 1,2 million de personnes rencontrent d’importants problèmes d’accessibilité à leur logement. Les personnes porteuses de handicap et les seniors sont particulièrement concernés.

Source FR3.

Dépendance des seniors : portrait d’une France inégale face au vieillissement…

Pour la première fois, une enquête nationale permet de mesurer le taux d’autonomie des personnes âgées qui vivent toujours à domicile.

Difficulté à monter un escalier, à se laver seul, à utiliser des ciseaux ou encore compter de l’argent… Pour la première fois, une grande enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Dress) publiée cette semaine permet de mesurer l’état de la France en termes d’autonomie de ses personnes âgées vivant à domicile.

Sans surprise, l’étude conclut à une grande dépendance des seniors dans l’Hexagone, qui doivent faire face à de multiples difficultés lorsqu’ils ne sont pas en établissement. Mais elle montre surtout de grandes disparités entre les territoires.

Parmi les plus de 75 ans, 12 % sont considérés comme très dépendants, cumulant des limitations physiques, sensorielles (perte de la vue, de l’ouïe…) et cognitives (se concentrer, se souvenir…), ainsi qu’une prise en charge insuffisante. Dans certains départements, la proportion de ces seniors particulièrement affectés atteint presque un quart des 75 ans. C’est le cas en Outre-Mer mais aussi dans le Gers (21 %). Ce département d’Occitanie est le plus mal loti de la France métropolitaine, si l’on prend en compte l’ensemble des critères réunis par la Dress dans une catégorie spéciale (représentée en rouge sur notre carte).

L’Ariège arrive en deuxième position des départements qui comptent le plus de « très dépendants » parmi ses seniors de plus de 75 ans (19 %). Aux deux extrémités de la France métropolitaine, le Pas-de-Calais (17,5 %) et la Haute-Corse (17 %) suivent, ainsi que la Haute-Loire (16,8 %) et la Corrèze (16,6 %). Globalement, la moitié sud de l’Hexagone est plus touchée, avec de forts taux de dépendance dans le centre de cette partie de la France (Haute-Vienne, Vienne, Puy-de-Dôme…). L’extrême-nord est également très affecté.

À l’inverse, les départements ayant le moins de seniors considérés comme très dépendants sont le Morbihan, la Vendée et l’Essonne (autour de 7 %).

26 % ont du mal à se laver

Cet indicateur spécial créé par la Dress prend également en compte les restrictions dans les activités « normales » pour un senior et le sentiment d’être limité depuis au moins 6 mois. Si l’on isole ce critère appelé Gali (Indicateur de limitations d’activité générales), 20 % des plus de 75 ans sont concernés. Là encore, les départements d’Outre-Mer sont particulièrement touchés, avec un record 30 % des plus de 75 ans qui se déclarent véritablement limités en Guadeloupe, 28 % en Martinique et 27 % à La Réunion.

Le Pas-de-Calais (26,5 %), l’Ariège (26,3 %) et la Corrèze (26 %) sont là encore dans le haut du classement. La même tendance se dégage que pour l’indicateur global, avec deux zones très touchées, le nord et le centre de la France.

Selon les auteurs de l’enquête, « l’exposition à certaines pollutions, des conditions de travail difficiles, l’obésité, le diabète constituent des facteurs déclenchant de limitations cognitives ». Par ailleurs, « des réponses institutionnelles ou familiales mieux adaptées aux personnes ayant ces troubles peuvent leur permettre de rester plus longtemps à domicile, contrairement à d’autres territoires dans lesquels les personnes ayant ces troubles peuvent être contraintes d’entrer en institution, et donc sortent de notre champ d’étude », rappellent les auteurs qui se sont concentrés sur les seniors étant à domicile.

L’étude permet aussi de constater que près de 26 % des plus de 75 ans déclarent avoir de grandes difficultés pour se laver et 62 % ont des maladies ou problèmes de santé chroniques. En revanche, plus de 50 % bénéficient d’une aide, même s’ils ne sont pas en établissement. Mais là aussi, de grandes disparités existent entre les départements. Globalement, 41,5 % sollicitent une aide familiale et 32 % une aide professionnelle, les deux pouvant être cumulées.

Source LE PARISIEN.

 

Personnes à mobilité réduite: L’accessibilité des logements neufs en danger, selon des associations…

Des associations protestent contre un projet de loi qui pourrait faire baisser le nombre d’habitations accessibles à 10 %, contre 100 % aujourd’hui…

Personnes à mobilité réduite: L'accessibilité des logements neufs en danger

Moins de logements pour les personnes à mobilité réduite ? C’est ce qui inquiète une dizaine d’associations, qui publient un communiqué commun ce vendredi contre un futur projet de loi Logement, qui revoit les règles de l’accessibilité dans les logements neufs.

Le projet de loi Élan (Évolution du logement et aménagement numérique), attendu mercredi en Conseil des ministres, comporte des mesures qui « vont à l’encontre des besoins, quantitatifs et qualitatifs, des personnes en situation de handicap et des personnes âgées », regrettent dans un communiqué treize organisations représentatives des personnes en situation de handicap et de la lutte contre l’exclusion.

Une réduction à 10 % de logements adaptés

Selon les signataires, dont l’Association des paralysés de France et ATD Quart Monde, une mesure prévoit « de réduire à 10 % le nombre des logements neufs accessibles, au lieu de 100 % aujourd’hui ». Cela équivaut à « l’introduction de quotas de logement, discriminatoires, en contradiction avec le droit des personnes à choisir librement leur lieu de vie », poursuivent-ils.

Selon le projet de loi, les logements collectifs ne devraient plus être entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite. Au sein de chaque bâtiment à usage d’habitation ou à usage mixte, seuls un dixième des logements devront l’être, tandis que les autres devront être « évolutifs », c’est-à-dire adaptables à la perte d’autonomie et au vieillissement (cloisons amovibles…).

Les personnes en situation de handicap et âgées n’auraient ainsi accès « qu’à un peu plus de 2.000 logements neufs chaque année », ont calculé les associations.

Au nom d’une « approche universelle », elles réitèrent en outre dans leur communiqué leur souhait de voir les immeubles de trois étages et plus, au lieu de quatre étages actuellement, desservis par un ascenseur.

Source 2 Minutes.

Ascenseur – Haute-Garonne: En fauteuil roulant, elle est coincée depuis trois mois à cause d’une panne d’ascenseur…

Une septuagénaire polyhandicapée est bloquée depuis trois mois dans son appartement de Beauzelle, en Haute-Garonne, à cause d’une panne d’ascenseur. Elle a porté plainte…

Ascenseur - En fauteuil roulant, elle est coincée depuis trois mois

Depuis trois mois, Marie-Josette n’est pas sortie de chez elle. Pas par choix, mais à cause d’une panne d’ascenseur rapporte France Bleu Occitanie. Âgée de 70 ans, cette habitante de Beauzelle, en Haute-Garonne, est polyhandicapée et ne se déplace qu’en fauteuil roulant.

Le 28 décembre, l’ensemble des ascenseurs de la résidence où elle a emménagé en juillet sont tombés en panne après une inondation.

Un incident qui la bloque depuis au deuxième étage de son immeuble, avec son chat et sa chienne. Une situation qui la fait se sentir prisonnière et lui fait perdre le moral. « Ça commence à être plus que déprimant, je ne veux plus rester ici », a expliqué au micro de France Bleu Marie-Josette qui souffre d’une forme de sclérose en plaques.

Accélérer les travaux

Locataire, la septuagénaire a demandé un geste à son agence commerciale. Sans succès. Elle a donc décidé de porter plainte.

Pour le syndic, les dysfonctionnements sont « liés à la construction » et des actions ont été entamées contre l’entreprise. Il s’est engagé à faire accélérer les travaux pour un rétablissement de l’ascenseur de Marie-Josette a-t-il indiqué à France Bleu Occitanie.

Source France Bleu.

Marseille : une jeune femme handicapée moteur interpelle les autorités sur le manque de logements…

Une jeune femme handicapée moteur a décidé de débuter une grève de la faim lundi 19 mars devant la préfecture, à Marseille pour attirer l’attention des autorités sur le manque de logements adaptés pour les personnes en situation de handicap….

Marseille : une jeune femme handicapée moteur interpelle les autorités sur le manque de logements

Delphine Robert est en colère. Elle est venue le clamer dans le vent et le froid ce lundi 19 mars, clouée dans son fauteuil roulant, devant les grandes portes de la Préfecture de région, à Marseille. La jeune femme de 41 ans, handicapée moteur, a décidé d’entamer une grève de la faim pour attirer l’attention des autorités sur sa situation désespérée.

« Il y a deux ans je me suis retrouvée à la rue, j’y suis restée un an jusqu’à ce que mes parents me viennent en aide et arrivent à me trouver un logement de secours par des marchands de sommeil, »

raconte-elle. Mais son logement a été reconnu insalubre par la mairie. « La CAF m’a coupé l’allocation logement », nous dit Delphine Robert, qui a trouvé un soutien auprès de l’Association des Paralysées de France, laquelle lui a trouvé un logement adapté à son handicap à Istres.

Lourdeurs administratives

Et là, nouveau problème : pour avoir ce logement, l’association a dû assurer la caution demandée pour le loyer pour neuf mois. La CAF n’ayant pas donné son accord, Delphine n’a pas les moyens de payer ce loyer. A la fin du mois d’avril, elle risque donc de se retrouver à nouveau sans toit.

La situation de Delphine Robert illustre plus largement le problème de manque de logements pour les personnes en situation de handicap, confrontées par ailleurs à la lourdeur des démarches administratives.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Tribunal – Toulouse: Une locataire handicapée privée d’accès à sa terrasse gagne au tribunal…!

Tribunal – Une Toulousaine handicapée vient de faire condamner son bailleur. Depuis 2013, une marche de 30 cm l’empêchait d’accéder à sa terrasse…

Une locataire handicapée privée d’accès à sa terrasse gagne au tribunal

  • Privée d’accès à sa terrasse par une marche de 30 cm, une locataire handicapée, avait saisi la justice.
  • Le tribunal d’instance de Toulouse vient de se prononcer en sa faveur.
  • Il a condamné son bailleur à lui verser 2.000 euros pour la perte de jouissance de sa loggia.

Voilà quatre ans que Carina Lebbad, une quinquagénaire de Toulouse, se contente de regarder sa loggia depuis l’intérieur de son appartement neuf du quartier des Tibaous. Et pour cause, une marche d’une bonne trentaine de centimètres l’empêche d’y accéder.

Elle avait visité un appartement témoin du 1er étage avant de signer le bail, mais elle ignorait que le sien, encore en travaux au rez-de-chaussée, ne serait pas aux normes d’accessibilité.

L’obstacle ne s’est pas effacé par miracle mais elle vient d’obtenir réparation devant la justice. Le tribunal d’instance de Toulouse a en effet condamné son bailleur, Toulouse Métropole Habitat (TMH), à verser 2.000 euros d’indemnisation à la locataire pour perte de jouissance et 1.000 euros pour les frais de justice.

« C’est une bonne nouvelle, peut-être qu’ils vont arrêter de construire n’importe comment », réagit Odile Maurin, la présidente de l’association Handi-Social​, qui soutenait Carina Lebbad dans sa démarche. La militante, qui a connaissance d’autres cas similaires, espère que cette décision « fera jurisprudence » et appelle d’ailleurs les locataires handicapés qui connaissent des problèmes similaires, et dont le logement a été construit entre 2010 et 2016, à se manifester.

Le bailleur ne fera pas appel

Le bailleur, dont c’est la première condamnation de ce type, indique de son côté qu’il ne fera pas appel de la décision du tribunal. Car ce dernier a aussi « estimé que le bâtiment est conforme aux normes exigées au moment de sa construction ». Pour TMH, « cette condamnation repose uniquement sur la perte de jouissance d’une partie du logement ». Or, l’organisme a proposé à Carina Lebbad de la reloger ou d’aménager les lieux.

Mais elle a tenu bon pour le principe. Et désormais, elle attend une nouvelle proposition d’appartement.

Source 20 Minutes.