Haute-Savoie : le parcours du combattant de Fabienne pour retrouver un emploi malgré son handicap… Vidéo…

Retrouver le chemin de l’emploi relève souvent du parcours du combattant pour les personnes en situation de handicap.

En Haute-Savoie, Fabienne Neige participe à un stage pour préparer un diplôme de secrétaire.

Elle raconte son long combat pour y parvenir.

Le taux de chômage des personnes en situation de handicap se situe à 19%. / © France 3 Alpes

Accepter son handicap, vivre avec et s’y adapter. Un long parcours pour les adultes en situation de handicap. Et une fois la sidération passée, les questions se bousculent. « On se demande ce que l’on va faire. Quelle est la suite pour moi ? Est-ce qu’il y a encore une place pour moi quelque part ? », se demande Fabienne Neige. La jeune femme prépare un diplôme de secrétaire avec la Ligue pour l’adaptation du diminué physique au travail (Ladapt) à Evian-les-Bains, en Haute-Savoie.

Avec une soixantaine d’autres participants, elle est inscrite à un stage organisé par l’association pour préparer un diplôme dans le tertiaire. Secrétaire, comptable, métier du tourisme… Toutes sont en reconversion professionnelle pour retrouver un emploi compatible avec leur handicap. En France, le taux de chômage chez les personnes handicapées est de 19% contre 9% pour le total de la population active.

Grâce à ces 18 mois de formation, Fabienne a retrouvé confiance en elle et prépare son retour dans le monde du travail. Elle fait partie des 80% d’adultes dont le handicap est dit invisible. Si son handicap est invisible, le tabou demeure.

« C’est un tabou »

« Aux yeux des employeurs, ce n’est pas évident. On ne sait pas si on doit le dire ou pas. Si je le dis, il pourrait imaginer que je ne suis pas capable, que je vais l’embêter, que je vais être malade tout le temps… Alors qu’il y a plein de façons d’être handicapé. C’est un tabou, il y a encore beaucoup de travail à faire pour se sentir comme tout le monde malgré tout », estime la jeune femme.

Toutes les participantes à la formation ont leur parcours avec des lombalgies très sévères, des cervicales fragiles ou des problèmes psychologiques. Elles sont reconnus personnes handicapées, ce qui n’est pas toujours facile à assumer, surtout quand on a été très active. « Il faut accepter que l’on soit diminuées physiquement, c’est très dur. Je n’ai jamais exercé dans le bureautique, c’est tout nouveau pour moi. Et la nouveauté, quand on a un certain âge, ça fait peur. La peur de ne pas retrouver du travail derrière », ajoute Fabienne Neige.

Hormis ce dispositif, de nombreux moyens d’information ont été mis en place par le ministère du Travail pour permettre aux personnes en situation de handicap de s’informer sur leurs droits. Selon les statistiques de Ladapt, 70% de leurs stagiaires retrouvent un emploi dans les deux ans. Mais la première chose qu’elles retrouvent ici, c’est la confiance. Qualité primordiale dans le monde du travail.

Source FR3.

Auticonsult, l’entreprise qui valorise les compétences des autistes…

HandicapDepuis 2015, Auticonsult emploie et coache des consultants en informatique autistes, souvent discriminés. Une première en France.

L'équipe d'Auticonsult dans les locaux de l'entreprise, qui emploie 23 personnes autistes.

  • La Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées se tient du 18 au 24 novembre.
  • Le monde du travail est peu adapté aux personnes autistes, notamment les méthodes de recrutement.
  • Auticonsult compte 23 consultants autistes envoyés dans toute la France. Ils sont coachés par des experts, pour gérer le stress ou les interactions sociales.
  • Les entreprises sont elles aussi sensibilisées aux spécificités de l’autisme.

Du labeur, mais pas de sueur, ni d’agitation. A Courbevoie (Hauts-de-Seine), Auticonsult propose un cadre de travail aux antipodes des open spaces fourmillants, jusque dans ses équipes. Ici, tous les consultants informatiques sont atteints de trouble du spectre de l’autisme (TSA). « Il y a une vraie discrimination », remarque le président William Cunche, selon qui l’écrasante majorité des personnes autistes seraient sans emploi ou sous-employées.

Créée en 2015, l’entreprise en compte aujourd’hui 23, recrutées à Paris puis envoyées en mission à travers toute la France, voire à l’étranger. Pour Flora Thiébaut, la cofondatrice, les méthodes de recrutement actuelles sont inadaptées aux autistes, notamment l’entretien d’embauche. Elle prend l’exemple d’un consultant à qui le recruteur avait posé la question suivante : « Qu’est-ce qui fait de vous un meilleur candidat que les autres ? » Réponse de l’intéressé : « Je ne sais pas, je ne les connais pas. »

Leur franchise : une richesse

Une repartie pour le moins déstabilisante, qui pourrait être mal perçue par l’interlocuteur. « Les personnes autistes ne comprennent pas le second degré », observe William Cunche. Pour Catherine Yama, qui les accompagne sur le plan technique, leur franchise est au contraire une richesse. « S’ils ne comprennent pas ou ne savent pas, ils ne vont pas hésiter à le dire. Cela rend la communication plus simple. »

Riourik a rejoint la société il y a un peu plus d’un an, après cinq ans d’inactivité. Il apprécie de pouvoir travailler dans « de meilleures conditions, sans stigmatisation ». Avec une plus grande autonomie à la clé : « Avant, je dépendais de mes parents, aujourd’hui je vis seul », déclare-t-il derrière son écran d’ordinateur.

Un coaching personnalisé

Avec Cyrielle Grandclement, psychologue de formation, il apprend à gérer l’estime de soi, le stress et les interactions sociales. Chaque consultant est accompagné par un coach d’Auticonsult et par un référent au sein de l’organisation où il est envoyé en mission. L’entreprise de services numériques prévoit en outre des interventions de sensibilisation au sein des sociétés partenaires.

Source 20 MINUTES.

 

Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées : portrait d’Annabelle qui travaille dans un pressing à Muret…

Annabelle Pimentel, 43 ans, présente une déficience auditive et intellectuelle légère. C’est un handicap invisible.

Depuis mars 2019, la jeune femme travaille « comme tout le monde », dans un pressing.

Fière de travailler « hors les murs », à l’extérieur d’un institut spécialisé.

Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées : portrait d'Annabelle qui travaille dans un pressing à Muret

En 2018, le taux de chômage de personnes en situation de handicap était de 19% contre 9% de la population active. LADAPT  (l’association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées) organise depuis plus de 20 ans la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées. Une action militante devenue emblématique pour une association dont le travail quotidien est d’accompagner les personnes handicapées dans leur vie de tous les jours.

« Dans ce pressing, je me sens très bien »

Annabelle Pimentel, 43 ans, a un handicap « invisible ». Elle a une légère déficience auditive et une légère déficience intellectuelle. La jeune femme confie qu’elle n’ose pas en parler.

« Je n’aime pas parler de mes problèmes de santé à tout le monde. »

Depuis le mois de mars 2019, c’est son premier travail « hors les murs ». 2 jours par semaine, le mardi et le jeudi, elle va repasser du linge au pressing de Michèle Alary à Muret.

« Dans ce pressing, je me sens très bien, à l’aise. Je me concentre sur mon travail. Il n’y a pas de souci. Je parle avec les clients et j’aime repasser les corbeilles des clients. »

Annabelle tout sourire est heureuse dans son travail / © X.M / FTV
Annabelle tout sourire est heureuse dans son travail / © X.M / FTV

Malgré un parcours qui en aurait refroidi plus d’un, Annabelle garde le sourire. Elle a enchaîné de multiples stages pendant une vingtaine d’années. En cuisine dans une maison de retraite, elle a fait aussi le ménage dans une maison d’accueil spécialisée à Fonsorbes. Mais c’est dans la blanchisserie où elle a obtenu un CAP qu’elle préfère travailler. Elle a réussi son niveau 3 de reconnaissance de compétence professionnelle à l’ESAT (Etablissement de service d’aide au travail) les pins de Rieumes.

« Cela fait des années que je voulais travailler dans le monde extérieur, c’est difficile de trouver du travail. Il nous faut des diplômes avec des compétences.
Les personnes avec un handicap ont du mal à aller vers l’extérieur, elles n’osent pas faire le pas vers le « milieu ordinaire », pour trouver du travail. »

« Il y a eu un bon feeling, je me suis sentie à l’aise assez rapidement »

C’est sa référente, Myriam Boutonet (responsable de la blanchisserie à l’ESAT de Rieumes), qui lui a dit d’aller voir le pressing de Michèle Alary. Cette dernière avait besoin de main d’oeuvre.

« C’est ma référente qui m’a conseillé d’aller voir ce pressing, je me suis présentée avec mes diplômes et tout s’est bien passé avec Michèle Alary. Nous nous sommes bien entendues tout de suite, il y a eu un bon feeling. Je me suis sentie à l’aise assez rapidement. »

Pour Michèle Alary, la patronne du pressing, travailler avec Annabelle a soulagé son planning. Elle précise :

« Annabelle est ponctuelle et très agréable. C’est une vraie professionnelle et elle s’est vite intégrée dans le groupe. J’avais un peu peur de la réaction des clients mais tout s’est très bien passé. Elle va vers les clients et n’hésite pas à leur parler. »

Michèle Alary dans son pressing avec Annabelle Pimentel / © X.M / FTV
Michèle Alary dans son pressing avec Annabelle Pimentel / © X.M / FTV

L’objectif de ces personnes en situation de handicap est l’inclusion dans les entreprises et dans la société. Elles réclament un parcours comme des personnes normales. Annabelle qui est très motivée et aimerait bien travailler plus régulièrement.

Pour l’instant je suis remplaçante, mais plus tard j’aimerais bien être embauchée.

En contrat de prestation de service payé à l’heure, Annabelle se verrait bien intégrer un jour cette société.

80 000 postes dans le numérique

A partir du 1er janvier 2020, de nouvelles règles s’appliqueront pour les entreprises. Celles de plus de 20 salariés devront employer au moins 6% de personnes handicapées, faute de quoi elles payeront une amende.
Le numérique est une piste pour améliorer l’emploi des travailleurs handicapés. Selon le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, 80 000 postes restent à pourvoir dans ce domaine. Développeurs, chefs de projet digital, techniciens en cybersécurité ou administrateurs de réseau. Des métiers accessibles aux personnes handicapées à condition qu’elles soient formées.

Handicap : travail en établissement et service d’aide par le travail (ESAT)

L‘ESAT est une structure qui permet aux personnes en situation de handicap d’exercer une activité professionnelle tout en bénéficiant d’un soutien médico-social et éducatif dans un milieu protégé. Cette structure accueille des personnes qui n’ont pas acquis assez d’autonomie pour travailler en milieu ordinaire ou dans une entreprise adaptée à leurs besoins.

Source FR3.

Emploi et handicap : de la galère aux nouvelles opportunités offertes par le digital… Vidéo…

Du 18 au 24 novembre 2019, se tient la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées.

En Bourgogne-Franche-Comté, fin 2018, 10,5% des demandeurs d’emploi étaient des personnes en situation de handicap, soit près de 22 000 personnes.

Fabienne Sarrasin, directrice du centre de formation, et Eloïse Rabilloud, assistante administrative.

Le parcours d’Éloïse Rabilloud, salariée handicapée

« Ce poste est la chance de ma vie et c’est mon plus grand bonheur ! », rayonne Éloïse Rabilloud. Cette jeune femme est atteinte d’hypochondrodysplasie, une forme de nanisme. La trentaine dynamique, elle occupe le poste d’assistante administration, communication et formation dans un centre de formation dijonnais depuis un peu plus d’un an. Elle y est également formatrice. L’épilogue heureux d’un long parcours du combattant pour décrocher son premier emploi !  Car Éloïse aura passé, en tout, sept années cumulées au chômage.

Éloïse Rabilloud, salariée en situation de handicap

Ce parcours chaotique vers l’emploi est-il lié à son handicap ? Éloïse ne l’évoque pas de prime abord. « Les recruteurs me reprochaient mon manque d’expérience. Ils me parlaient aussi de mon Bac Pro secrétariat suisse puisque je suis originaire de Suisse. Mais, j’ai parfois également ressenti de la discrimination. Au téléphone, les recruteurs semblaient motivés mais quand ils me recevaient, je voyais des petits regards interloqués. Une fois, en entretien d’embauche, on m’a dit  »à quel moment votre handicap va poser problème ? ». Là, c’est la douche froide ! ».

La jeune femme aurait pu baisser les bras. Elle décide de se reprendre ses études pour acquérir de nouvelles compétences et réhausser sa qualification avec un cursus niveau bac + 2. Éloïse intégre un centre de formation sur Dijon pour devenir assistante Ressources Humaines et c’est ce même centre de formation qui l’embauche quelques mois plus tard. « Je ne me suis pas dit : je fais une bonne action ou je vais rendre mon entreprise plus inclusive », avoue Fabienne Sarrasin, la directrice d’Accords Majeurs et employeur d’Éloïse. « Je l’ai embauchée pour ses compétences et sa personnalité. J’ai une grande confiance en elle. Je savais que ça collerait ! ».

Le point en Bourgogne-Franche-Comté

Selon Pôle Emploi, fin juin 2018, notre région comptait 21 931 demandeurs d’emploi en situation de handicap. Ces personnes se répartissaient comme suit par département :

  • 4 991 en Saône-et-Loire
  • 3 967 en Côte-d’Or
  • 3 644 dans le Doubs
  • 2 223 en Haute-Saône
  • 2 790 dans l’Yonne
  • 1 752 dans le Jura
  • 1 632 dans la Nièvre
  • 932 dans le Territoire-de-Belfort

Toujours dans notre région, 48% de ces chômeurs handicapés sont des femmes. 51% ont 50 ans et plus. 43% ont un faible niveau de qualification. Bref, ils cumulent parfois plusieurs freins à l’emploi. Résultat, ils connaissent plus que le reste de la population le chômage de longue durée.  59% d’entre eux sont à la recherche d’un emploi depuis au moins un an, 25% depuis au moins trois ans. L’ancienneté moyenne d’inscription au chômage est de 838 jours contre 614 jours pour les autres demandeurs d’emploi.

Source FRANCE BLEU.

En situation de handicap, il crée son entreprise et témoigne…

Cette semaine est lancée la 23ème semaine de l’emploi des personnes handicapées.

Même si un handicap ne se voit pas forcément, il reste bien souvent un frein pour un développement professionnel.

David a voulu témoigné.

Après un accident, David Géraud crée son entreprise malgré son handicap / © C. François - France Télévisions

Un dos fragilisé par un accident de voiture et plusieurs opérations lourdes, David Géraud a été reconnu travailleur handicapé en 2017. Il était alors chef d’atelier dans l’agroalimentaire. Mais devant la difficulté de l’entreprise à lui trouver un emploi plus adapté, l’idée de créer son entreprise lui est venue : il a décidé de faire une rupture conventionnelle et de s’orienter vers un métier qui l’intéressait, être pilote de drone.

« Lorsque l’on se sent capable de vouloir changer sa vie professionnelle, il ne faut surtout pas hésiter et foncer ! » dit l’entrepreneur. Il s’est alors reconverti, a passé son brevet de pilote de drone et a ensuite décidé de créer sa propre entreprise.

Désormais, l’outil de travail de David Géraud tient dans le coffre de sa voiture, un coffre adapté car son matériel est fixé sur un plateau coulissant. Il peut ainsi faire évoluer le plateau pour sortir le matériel sans se pencher et sans forcer avec son dos.

Son projet professionnel a été encadré et en partie financé par l’Association de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées (Agefiph). Car créer son entreprise est l’une des solutions de retour à l’emploi notamment pour les travailleurs handicapés. Cela permet de se reconvertir et surtout de pouvoir gérer son rythme de travail.

entrepreneur et handicap

L’Agefiph et le BGE (un réseau d’accompagnement à la création d’entreprise) permettent la mise en place d’un dispositif afin d’accompagner les porteurs de projet, d’apporter une aide financière à la création et de bénéficier d’un micro-assurance.

En 2018, 179 personnes ont bénéficié du dispositif en Pays de La Loire :

  • 42 % étaient des femmes
  • 31 % avaient 50 ans et +
  • 56 % avaient le BAC et +

Le dispositif est peu connu. L’Agefiph espère que cette Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées apporte un éclairage particulier aux projets déjà en place. Plus de 77% des entrepreneurs qui ont bénéficié des aides ont toujours leur entreprise 3 ans après.

Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées 2019 / © LADAPT Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées 2019 / © LADAPT

Source FR3.

Egalité des droits sur le marché de l’emploi: encore des efforts à faire envers les personnes en situation de handicap…

La Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées débute.

La loi du 11 février 2005, sur l’égalité des droits des chances, a fait évoluer la situation avec l’obligation pour les entreprises de plus de vingt salariés d’en recruter.

Reste que le contexte est toujours tendu en Bretagne.

Travailler, c’est le voeu de nombreuses personnes en situation de handicap. Pour autant, les embûches sont encore trop nombreuses sur le chemin de l’emploi. C’est encore le cas en Bretagne selon une étude de l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées).

Dans la région, le nombre de personnes handicapées au chômage reste plus important que celles qui travaillent.

En Bretagne, autour de 22 OOO personnes handicapées travaillent mais elles sont encore pres de 28 000 inscrites à Pôle emploi. Cela correspond à 10,9% de la part totale des demandeurs d’emploi. C’est plus qu’au niveau national et c’est un chiffre en augmentation.

Concernant leur profil : 51% sont des femmes, 46% ont plus de 50 ans et 32% ont un faible niveau  de qualification.

Egalité des droits sur le marché de l'emploi: encore des efforts à faire envers les personnes en situation de handicap

En moyenne, en Bretagne une personne handicapée reste 812 jours au chômage  contre  636 pour une personne valide soit un écart de 176  jours.

Egalité des droits sur le marché de l'emploi: encore des efforts à faire envers les personnes en situation de handicap

Les métiers les plus recherchés touchent les services à la personne et à la collectivité: 23%. Viennent ensuite le support à l’entreprise et le commerce, la vente et la grande distribution. En revanche, les travailleurs handicapées sont sous-représentées dans le milieu du spectacle, les secteurs de la communication et de la santé.

Des dispositifs  pour aider les personnes handicapées à trouver et à conserver un emploi.

Ces dispositifs portent leurs fruits, même si les chiffres sont encore à améliorer . Sur les 4000 entreprises bretonnes de plus de 20 salariés,  plus de 3000 emploient déjà  une ou plusieurs personnes handicapées. Seules 197 entreprises n’ont engagé aucune action et versent donc une contribution a l’Etat

Les entreprises peuvent désormais s’appuyer sur les Cap emploi . Des structures qui aident les travailleurs handicapés à  trouver un emploi et à s’y  maintenir. Il y en a dans tous les départements .

Au premier semestre 2019, les Cap emploi ont ainsi favorisé la signature de 2 255 contrats  dans notre région. C’est 12% de plus qu’en 2018. Ils ont permis aussi à 82 personnes, majoritairement des femmes, de créer leur propre activité.

Egalité des droits sur le marché de l'emploi: encore des efforts à faire envers les personnes en situation de handicap

Au premier janvier prochain, une nouvelle loi

Une loi  pour la liberté de choisir son avenir professionnel a été votée l’an passée.
Elle réforme en partie l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés en simplifiant notamment les procédures de recrutement pour les employeurs .
Elle va aussi permettre aux  entreprises d’embaucher plus facilement des séniors, ou  d’avoir recours à de la sous traitance auprès des ESAT, les Etablissements et Services d’Aide par le Travail.
Des avantages seront aussi accordés pour réaliser des travaux qui favorisent par exemple l’accessibilité des locaux aux personnes handicapées ou qui facilitent leur reconversion professionnelle. 

Source OUEST FRANCE.

Accompagner des personnes autistes vers l’emploi…

La semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées se déroule du 18 au 25 novembre.

Dans les Pays de la Loire, Pôle emploi expérimente un accompagnement des demandeurs d’emploi autistes par un « job coach », de la recherche d’emploi au maintien dans le poste.

Accompagner des personnes autistes vers l’emploi

Après sa licence d’histoire, Romain s’était accordé une pause. «Ces trois années avaient été éprouvantes physiquement et mentalement : la vie en ville, les transports, la foule, le rythme», raconte ce Vendéen de 22 ans, diagnostiqué autiste Asperger. Sa première entrée dans le monde du travail – des missions d’intérim dans l’agroalimentaire – s’est révélée encore plus difficile, en raison « des cadences, des tâches simultanées et du bruit ».

Un environnement calme et bienveillant

Grâce à un service inédit de Pôle emploi, il vient de décrocher un service civique dans une mairie, où il travaille pour le service communication et les archives, dans un environnement calme et bienveillant. «Cet accompagnement a été décisif pour l’obtention de mon emploi, salue-t-il. J’ai bénéficié d’un suivi régulier et de qualité qui m’a permis de m’adapter à mon poste. »

Depuis septembre 2018, Pôle emploi des Pays de la Loire expérimente un accompagnement spécifique des demandeurs d’emploi autistes (sans déficience intellectuelle) vers un poste en milieu ordinaire. Une idée née d’une proposition d’une salariée de l’agence régionale, mère d’un enfant autiste. « Notre ambition est de démontrer que ces personnes ont aussi droit à leur place dans le monde du travail», explique Yvonne Janneau, coordinatrice du projet, financé par Pôle emploi, l’Agefiph et l’État (1).

Des préjugés tenaces

Outre la formation de vingt conseillers en interne, Pôle emploi s’appuie depuis janvier sur des « jobs coachs » issus de trois associations partenaires (2). Ils sont mobilisables par les candidats, comme par les employeurs, qui peuvent par exemple organiser une réunion de sensibilisation de leurs salariés. Car les préjugés sur ce fonctionnement cognitif atypique sont encore tenaces. « Ce ne sont pas tous des génies de l’informatique, prévient Yvonne Janneau, mais des personnes pouvant effectuer tout type de métier, à condition qu’il soit compatible avec leurs modes d’interactions sociales. »

Cela nécessite certaines adaptations. Par exemple, remplacer l’entretien d’embauche par une mise en situation professionnelle. «Cet exercice de jeux de rôle peut être particulièrement déstabilisant », précise Manon Jeanneau, « job coach » à L’association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (Ladapt), qui, en cas de maintien de l’entretien, se propose d’accompagner les candidats. Elle est également à leurs côtés lors de la prise de poste, «car il y a énormément de nouvelles informations à ingurgiter».

Le besoin de bulles pour se ressourcer

Au quotidien, les aménagements peuvent aussi se traduire par la possibilité de ne pas répondre au téléphone (pour éviter d’avoir à gérer un imprévu), de ne pas participer aux réunions (ou ne pas y prendre la parole), de faire l’impasse sur les pauses-café avec les collègues ou de pouvoir manger seul à son bureau. «Ces personnes ne sont pas asociales mais ont besoin de bulles pour se ressourcer, poursuit-elle. S’adapter en permanence à nos normes est extrêmement fatigant. D’ailleurs, on leur conseille plutôt des postes à temps partiel. »

Assumer son handicap

À Pornic (Loire-Atlantique), le responsable du restaurant Marius, qui vient d’embaucher deux personnes autistes, a pris la mesure de ces besoins. «Pour mon serveur, avec qui le contact avec la clientèle demande beaucoup d’énergie, je prévois des pauses et des moments avec moi en cuisine», raconte Gildas Sibiril, qui a encouragé le jeune homme à assumer son handicap. «Aujourd’hui, il en parle aux clients qui le reçoivent très bien. Avant, il avait toujours caché son autisme et n’avait jamais tenu plus de deux mois au même endroit… »

De nombreux atouts

Au-delà des adaptations nécessaires, les conseillères mettent en avant les nombreux atouts de ces salariés : ponctualité, rigueur, fiabilité, souci de bien faire, honnêteté… « Ces personnes, qui ont souvent eu un parcours scolaire ou professionnel difficile, ont besoin d’être valorisées et d’avoir un retour sur leur travail », ajoute Manon Jeanneau. Ce que confirme Romain, qui a de nouveau confiance en ses compétences et se projette déjà vers l’avenir. « Je vais reprendre mes études à distance pour faire un master 1 et chercher des stages en entreprise pour devenir scénariste de jeux vidéo », prévoit-il.

Depuis 2018, 34 % des 73 personnes accompagnées ont retrouvé le chemin de l’emploi. Cette expérimentation doit prendre fin en décembre, mais tous espèrent qu’elle sera reconduite.

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Une stratégie interministérielle

La ministre du travail Muriel Pénicaud, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées Sophie Cluzel et le secrétaire d’État auprès du ministre de l’action et des comptes publics, Olivier Dussopt, doivent présenter ce lundi 18 novembre de nouvelles mesures pour favoriser l’emploi des personnes handicapées, après dix-huit mois de concertation. Un comité national de suivi et d’évaluation sera installé à cette occasion, qui sera chargé du suivi du plan interministériel. En 2018, le taux de chômage des personnes handicapées s’est établi à 18 %, soit un point de moins qu’en 2017, mais plus de deux fois le taux de chômage moyen.

(1) L’ARS et la DIRECTTE, avec le soutien du Centre ressources autisme (CRA) des Pays de la Loire.

(2) Ladapt, Alpha 49-job et Geist 53

Source LA CROIX.

Au 1er janvier, toutes les entreprises devront déclarer leur taux d’emploi de personnes handicapées…

À partir du 1er janvier 2020, les obligations en matière d’emploi des personnes handicapées évoluent. Même les entreprises de moins de 20 salariés seront désormais concernées.

Au 1er janvier, toutes les entreprises devront déclarer leur taux d'emploi de personnes handicapées. L’objectif est de développer l’emploi direct, l’inclusion dans l’entreprise (Photo d'illustration).

Claire Quintin-Vicquelin, déléguée régionale Pays de la Loire pour l’Agefiph détaille ce qui change au 1er janvier 2020.

Du 18 au 24 novembre se tient la 23e Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées organisée par LAdapt (association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées).

L’occasion de rappeler que le taux de chômage de ces actifs reste deux fois supérieur à la moyenne. Leur taux d’emploi atteint 3,8 % dans le secteur privé et 5,6 % dans le public.

Sur ces cinq dernières années, 400 000 personnes ont obtenu une RQTH, c’est-à-dire une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (soit une hausse de 25 %). Une conséquence sans doute du vieillissement de la population active mais aussi de l’utilité pour les concernés d’obtenir des aménagements de poste (techniques ou organisationnels). Le travail de sensibilisation porte donc ses fruits.

Pour aller plus loin, la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » promulguée le 5 septembre 2018, a apporté quelques changements. Depuis le 1er janvier 2019, les entreprises de plus de 250 salariés doivent d’ores et déjà désigner un référent handicap.

Mais les principales nouveautés entrent en vigueur en janvier 2020, comme l’explique Claire Quintin-Vicquelin, déléguée régionale Pays de la Loire pour l’Agefiph, l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées.

Aujourd’hui, toute entreprise d’au moins 20 salariés doit employer des personnes en situation de handicap dans une proportion de 6 % de l’effectif total. Ce taux évolue-t-il au 1er janvier ?

Ce taux plancher reste à 6 %. Il pourra être réévalué tous les 5 ans à compter de la promulgation de la loi, soit la prochaine fois en 2023. L’idée étant qu’il soit en adéquation avec la réalité de la population française.

Qu’est-ce qui va changer à compter du 1er janvier 2020 pour les plus petites structures ?

Aujourd’hui, personne ne sait ce qui se passe dans les entreprises de moins de 20 salariés. À partir du 1er janvier 2020, même si elles ne sont pas soumises à l’obligation d’emploi, elles feront remonter leur taux via la Déclaration sociale nominative (DNS). On pourra ainsi connaître le réel taux d’emploi des personnes en situation de handicap en France.

L’objectif est-il d’inciter les plus petites entreprises à faire davantage d’efforts ?

En réalité, leurs efforts ne sont pas valorisés. Dans le Grand Ouest par exemple, le tissu est essentiellement composé de PME. L’intégration des demandeurs d’emploi en situation de handicap se fait donc principalement dans celles-ci, alors que ces employeurs ne sont pas soumis à l’obligation d’emploi.

C’est l’occasion de montrer que même les plus petites entreprises sont engagées. Ce qui peut faire évoluer celles de plus de 20 salariés. Elles sont engagées à travers les recrutements mais aussi tout particulièrement dans le maintien dans l’emploi. Et ce en raison d’une relation interpersonnelle entre le salarié et le dirigeant. C’est un collaborateur mais il est bien plus que ça.

Quels sont les autres changements ?

L’objectif est de développer l’emploi direct, l’inclusion dans l’entreprise. Aujourd’hui, il y a quatre moyens de répondre à l’obligation d’emploi : l’emploi direct, la sous-traitance à travers les entreprises adaptées ou les Établissements et services d’aide par le travail (Esat), l’accueil de stagiaires et les accords agréés par l’État.

Demain, seul le nombre de personnes employées directement aura un impact. Cela concernera tout type d’emploi, tous les contrats. Même un stage d’une journée sera valorisé. Passer par de la sous-traitance réduira la pénalité pour celles qui n’atteindront pas les 6 %, mais ce ne sera plus comptabilisé dans le taux d’emploi. Financièrement parlant, cela ne changera rien. Les calculs ont été faits pour aboutir à une neutralité et permettre de poursuivre le développement en entreprises adaptées ou en Esat.

Les accords ne permettront donc plus d’échapper à la contribution financière ?

Tant qu’il y a un accord, les entreprises ne paieront pas la contribution. Mais pour certaines structures, ils s’étendaient sur 20 ou 30 ans. L’idée est bien de dire que l’accord a pour but d’aider à mettre en place une politique d’emploi en faveur des personnes handicapées. Ces accords n’auront plus qu’une durée maximale de trois ans, renouvelable une fois.

Les méthodes de calcul sont également modifiées. Qu’est-ce qui change ?

Une entreprise qui avait 4 établissements de 10 personnes n’était pas soumise à l’obligation d’emploi. Demain, dans un souci de simplification, on prendra en compte l’ensemble, c’est-à-dire dans cet exemple les 40 salariés. Ces entreprises ne seront pas tout de suite pénalisées financièrement, pour leur permettre de s’adapter. L’État a prévu une période de transition de 4 ans.

Les calculs seront aussi plus simples car ils prennent tout simplement en compte le nombre de salariés concernés au prorata du temps de présence. Toutefois, dans un souci d’accompagnement du maintien dans l’emploi des seniors, un salarié handicapé de plus de 50 ans sera valorisé à hauteur de 1,5 fois.

L’Agefiph propose d’accompagner les entreprises dans ces changements et a mis en place un simulateur en ligne.

Source OUEST FRANCE.

« Pour les gens, si je ne suis pas en fauteuil, je ne suis pas handicapée » : l’impossible recherche d’emploi pour les travailleurs avec un handicap invisible…

Radija Amraoui souffre d’arthrose au dos et s’est vu reconnaître un taux d’incapacité de 79%.

Elle vient seulement de trouver un travail dans un centre pour demandeurs d’asile.

Radija Amraoui, au centre d'accueil des demandeurs d'asile, à Montigny-les-Cormeilles (Val-d\'Oise).

Radija a signé son CDD d’agent d’accueil social depuis un mois. « Vous avez pris votre courrier ? » Derrière son comptoir, la rayonnante quinquagénaire aide et oriente les résidents de ce centre d’accueil pour demandeurs d’asile. « J’essaie de parler en français avec eux. Quand ce n’est pas du tout possible, je le fais en anglais, et si c’est vraiment nécessaire, j’utilise l’arabe. » Ça ne se voit pas mais Radija s’est vu reconnaître un taux d’incapacité de 79%. Elle souffre notamment d’arthrose du dos. « Quand je suis en crise, c’est compliqué », confie-t-elle. « Je ne peux presque pas marcher. »

La semaine européenne pour l’emploi des personnes en situation de handicap débute lundi 18 novembre. Le taux de chômage des travailleurs handicapés est toujours deux fois plus élevé que la moyenne, 18% d’entre eux sont à la recherche d’un poste. Cette année, un coup de projecteur est donné sur les handicaps dits invisibles, comme les troubles musculo-squelettiques, le diabète, les séquelles d’AVC… Ils représentent 80% des cas, dont celui de Radija Amraoui. Après dix années difficiles, elle vient de retrouver un travail, à Montigny-Les-Cormeilles (Val-d’Oise).

« Les gens vous insultent »

Elle a dû quitter son précédent poste de gouvernante en hôtellerie, avant dix ans de formations et de réorientations avortées à cause de la douleur. Depuis la signature de son CDD, elle revit. « Ah mais je suis heureuse ! », s’enthousiasme Radija. « Je suis épanouie d’avoir ma place dans la société. » Accompagnée par une association, LADAPT, Radija bénéficie d’un contrat aidé à temps partiel, avec 24  heures par semaine. C’était son choix et en cas de pic de douleur, son chef, Dominique Amiard, l’invite à rentrer chez elle. « C’est loin d’être compliqué », affirme-t-il. « Le fait que madame Amraoui puisse être momentanément absente, en lien avec son handicap, est largement compensé par sa présence, ses compétences et son enthousiasme au quotidien. »

« Me dire que je travaille comme tout le monde, ça change la vie ! » Radija Amraouià franceinfo

Radija redoute que cette souplesse de l’employeur puisse être un jour perçue par ses collègues comme un privilège, alors même que son handicap n’est pas apparent. Dans la vie de tous les jours, cette invisibilité du handicap lui pose parfois problème, comme quand elle sort sa carte de priorité pour éviter de faire la queue. « Quand vous faites vos courses, vous passez avec votre carte et les gens vous insultent, parce que ça ne se voit pas. Je ne suis pas en fauteuil. Donc si je ne suis pas en fauteuil, je ne suis pas handicapée », explique Radija. « Ca m’est aussi arrivé à la poste. La nana, elle a piqué une colère, jusqu’à ce que le vigile ait dû intervenir ! »

Désormais, Radija n’ose plus présenter sa carte de priorité dans le RER. Quitte à rester debout et souffrir en silence, chaque semaine, quand elle se rend à Paris pour compléter sa formation.

Source FRANCE TV.

Une semaine d’actions pour l’emploi des personnes avec un handicap…

Aider les chômeurs avec un handicap à retrouver du travail et briser les préjugés : c’est le but des actions mises en place par Pôle Emploi et Cap Emploi dans le cadre de la semaine européenne dédiée à l’insertion de ces travailleurs.

Une quinzaine d’événements est prévue dans le Finistère.

Pôle Emploi et Cap Emploi mettent en place des événements cette semaine dans le Finistère pour promouvoir l'emploi des personnes avec un handicap

Elles représentent 14% des chômeurs dans le Finistère : « les personnes avec un handicap restent plus longtemps sans activité que les autres », constate Sophie Rogery, directrice de Pôle Emploi dans le Finistère. Les structures d’accompagnement redoublent donc d’effort pour les aider à se réinsérer sur le marché du travail. A l’occasion de la semaine européenne pour l’emploi des travailleurs en situation de handicap, une quinzaine d’événements sont organisés dans le département.

Sensibiliser les employeurs potentiels

De Carhaix à Quimper en passant par Douarnenez, plusieurs entreprises vont ouvrir leurs portes dans les prochains jours pour faire découvrir leurs métiers à des chômeurs avec un handicap. « Une fois qu’il y a eu un premier contact, ça permet de dépasser les idées reçues, aussi bien sur les postes concernés que sur le handicap de la personne », indique Annick Besnier, directrice de Cap Emploi dans le Finistère.

La structure travaille étroitement avec les agents Pôle Emploi, en démarchant de son côté des entreprises pour leur proposer des profils correspondant à ce que les employeurs cherchent : « on cible les candidatures et on présente les compétences avant tout, explique Annick Besnier. On explique directement quels aménagements il faudra faire sur le poste, que ce soit rehausser le plan de travail, un éclairage différent pour quelqu’un qui a une déficience visuelle. »

« La difficulté, c’est qu’on pense souvent au handicap moteur et non à ceux invisibles, explique Chantal Guennec, conseillère et référente auprès des chômeurs handicapés au Pôle Emploi de Quimper Nord. Ça peut être un trouble mental ou musculo-squelettique qui ne se voit pas, et il faut faire de la pédagogie auprès des collègues. »

Source FRANCE BLEU.