Rochechouart – Bellac en Fauteuil : la traversée de l’espoir passe en Limousin

Édouard Detrez, jeune Gersois de 26 ans, espère rejoindre Paris et parler au Président de la République pour parler handicap et savoir-faire « Made in France ». Nous l’avons rencontré lors de son passage en Haute-Vienne.

Edouard Detrez - Traversée de l'espoir

Parcourir 710 kilomètres en 21 jours à la seule force des bras, en fauteuil roulant, quelle folle idée ! C’est l’incroyable défi que s’est lancé Édouard Détrez, 26 ans, le 4 janvier 2018. Le jeune entrepreneur s’est élancé de Lectoure dans le Gers et compte bien rejoindre le Palais de l’Élysée à Paris.

Un très long voyage qui passe par la Haute-Vienne avec une étape entre Rochechouart et Bellac le jeudi 11.

Maître-mot : INTERPELLER’’

Ses parents, Muriel et Serge, et son frère Stephen, le suivent en camping-car. Son objectif : sensibiliser sur les grands thèmes du handicap – 12 millions de personnes sont reconnues avec un handicap en France – et défendre « le choix d’acheter français » son fauteuil roulant. 

«Le fauteuil roulant est reconnu comme un matériel médical, certes. Néanmoins, ce n’est pas une raison pour qu’il soit dénué de style. Je veux que mon fauteuil reflète ma personnalité’’.

L’occasion de parler de l’atelier du Fauteuil Roulant Français qui se situe dans le Gers, à Lectoure, Après un lancement réussi, sa start-up doit aujourd’hui répondre à la demande et faire face à des investissements très importants.

« Mes fauteuils roulants, fabriqués en petite série, rencontrent un grand succès. La survie de mon entreprise dépend d’investissements, notamment financiers, pour que, dans les années à venir, les personnes handicapées aient le choix de rouler français, en réponse à une concurrence exclusivement étrangère. »

Édouard fera 17 étapes, traversera 18 villes et de nombreux villages pour partir à la rencontre des Français.

Source FR3.

L’Alsacien Clément Gass, non-voyant, bat le record du monde du marathon en autonomie totale…

Marathon – Ce week-end à Cernay-la-ville, en région parisienne, le coureur alsacien Clément Gass a battu le record du monde du marathon pour un non-voyant sans assistance.

Marathon -Clément Gass a battu le record du monde du marathon non-voyant en 4h24'27"

 

Equipé d’un GPS parlant et d’une canne pour sonder les reliefs, il a parcouru les 42,195 km en 4 heures 24 minutes et 27 secondes.

L’Alsacien Clément Gass, 30 ans, est un habitué des records. Equipé d’un GPS parlant et d’une canne pour sonder les reliefs, déjà le 4 septembre 2016, il court les 54 kilomètres du Trail du Haut Koenigsbourg à Kientzheim dans le Haut-Rhin en 9 heures et 40 minutes. Résultat, record du monde pour un non-voyant sur un trail en montagne. Plus récemment, au dernier marathon de Colmar, le 17 septembre 2017, toujours équipé de son GPS et de sa canne, il réalise un excellent chrono en 4 heures 29 minutes et 41 secondes. Avec ce dernier marathon à Cernay-la-Ville , couru sans assistance en 4 heures 24 minutes et 27 secondes, il s’offre un nouveau record du monde, record en cours d’homologation, précise t-il sur sa page facebook.

Parti dans des conditions difficiles, il se ménage dans le dernier tiers du parcours. « Le plan était de rester facile pendant 3h et de me mettre à fond pour les 14 derniers km ». Il remonte ainsi dans la dernière heure une quarantaine de places pour finir 190e au général sur 261 arrivants.

Clément Gass ne compte pas en rester là et affirme ce record ne tiendra pas longtemps. « Je peux viser les 4h avec un alignement des astres (préparation non perturbée, bonne forme le jour J, météo favorable) et sur un parcours plus facile. »

Source FR3.

 

Lyon: nouvelle journée de mobilisation dans un EHPAD…

C’est une nouvelle journée de mobilisation pour un EHPAD Lyonnais géré par le groupe Domusvi... Ces Établissements d’Hébergements pour Personnes Âgées Dépendantes.

Les personnels ont décidé de débrayer de 11h à 16h, ce mercredi 10 janvier, pour dénoncer le manque de moyens matériels et humains.

Lyon: nouvelle journée de mobilisation dans un EHPAD

Des manques de moyens humains et matériels qui impactent la qualité des soins aux pensionnaires, mais qui impactent également la qualité de vie des soignants. Des revendications récurrentes et qui avaient déjà fait l’objet d’une journée de grève en octobre dernier.
Ce mercredi 10 janvier, à l’appel du syndicat Sud, un mouvement de grogne s’est formé à l’Ehpad Tiers temps lyon, 40 rue des granges à Lyon 5e.

Les revendications sont assez larges mais portent sur « un manque de dialogue social, des conditions de travail qui se dégradent, des salariés qui ne peuvent plus mener à bien leurs missions et des résidents de moins en moins bien pris en charge. » « La santé mentale et physique des salariés est atteinte. Quant aux personnes âgées, elles n’ont plus de repères! »

Les élus syndicaux dénoncent un « mépris des résidents et des soignants » par le groupe Domusvi, qui gère l’établissement. Ils affirment que l’ensemble de leurs demandes ont été portées à la connaissance du groupe mais que rien ne change. Le syndicat SUD/Solidaires réclame une revalorisation salariale de 500 € pour les salariés non-cadres, la prise en compte des troubles psychosociaux des salariés, plus de postes et le remplacement des absences.

Dans son communiqué, le personnel de l’Ehpad Tiers-Temps, fait état d’une « charge trop lourde de travail qui nuit à un accompagnement de qualité des résidents et qui épuise le personnel, les temps de pause régulièrement entamés. »

La direction n’a pas souhaité s’exprimer.

Montpellier: Un magasin spécialisé pour les femmes atteintes d’un cancer…

CANCER Marie Bellot a vaincu deux cancers du sein. Dans son magasin à Montpellier, elle conseille, réconforte et aide ses clientes à se sentir femmes malgré la maladie et les traitements…

 

Montpellier: Un magasin spécialisé pour les femmes atteintes d’un cancer

« Je suis enfin à ma place. » Marie Bellot a vaincu deux cancers du sein. Le premier à trente ans, le second dix ans plus tard. Cette Sétoise d’origine s’était promis de tout faire pour aider celles qui sont confrontées au crabe. Elle a tenu parole.

Dans La boutik de Marie, à Montpellier, elle aide les femmes à lutter contre la maladie. A sa façon, par ses conseils et l’aide morale. « Je me suis dit qu’il fallait faire un endroit qui rassemblerait tout ce dont on a besoin quand on tombe malade », détaille-t-elle.

« Rester jolie, se sentir femme dans ces moments difficiles »

On y trouve des prothèses capillaires ou mammaires, du maquillage, des cosmétiques haute tolérance pour lutter contre l’assèchement de la peau, mais aussi des accessoires de mode (foulards, bonnets…) « J’ai suivi des formations pour l’application des prothèses mammaires. Je suis très fière d’être reconnue par la sécurité sociale qui permet aux personnes qui viennent me voir de bénéficier des remboursements mais aussi d’avoir obtenu la charte des perruquiers. »

On y trouve aussi la lingerie adaptée après une mastectomie. « Il est tellement important de rester jolie pour garder le moral dans cette période compliquée ». Y compris en les aidant, si besoin, à se maquiller. « Je ne suis pas socio-esthéticienne qui est un vrai métier, je les aide seulement à se trouver plus belles. Même en étant malade, il y a plein d’alternatives et de petits trucs qui permettent de se sentir femme. »

Un endroit accessible et loin des regards

Au 160 rue d’Alco à Montpellier, La Boutik de Marie est un endroit discret mais accessible. « A mon premier cancer, lorsque j’ai été chercher ma prothèse capillaire, il m’a fallu marcher dans la rue. J’ai eu l’impression que le monde entier me regardait. C’est un souvenir très douloureux. Alors j’ai voulu un local accessible mais éloigné du centre-ville, avec un parking pour que les femmes qui n’ont plus de cheveux, plus de cils et de sourcils à cause de la chimiothérapie, n’aient pas à vivre ça. »

Mais son endroit préféré, c’est au fond de la boutique. Dans le salon cosy où elle accueille clientes et accompagnants. « On échange et c’est ce que je préfère dans ma nouvelle vie », souligne celle qui a dû affronter après le cancer une désillusion professionnelle : « Je suis passée du bras droit à préposée aux étiquettes. Mais je l’ai pris comme un signe de la vie. »

« Les rapports humains me donnent la foi »

Depuis son ouverture en septembre, la boutique est devenue un lieu d’espoirs. « J’y fais de belles rencontres, je vis des moments magnifiques », conclut-elle. « On m’a proposé de créer une franchise, mais ça ne m’intéresse pas du tout. Je reçois mes clientes sur rendez-vous pour avoir le temps de parler. Ce sont ces rapports humains qui me donnent foi en ce que je fais. »

Source 20 Minutes.

Toulouse: Impossible de sortir sur sa terrasse, une locataire handicapée saisit la justice…

Une Toulousaine loue depuis cinq ans un appartement censé être adapté à son handicap. Problème, une marche de plus de 30 centimètres l’empêche d’accéder à sa terrasse. Elle a saisi la justice…

 

Toulouse: Impossible de sortir sur sa terrasse, une locataire handicapée saisit la justice

  • La locataire a attaqué mardi son bailleur social en justice.
  • Le tribunal d’instance rendra sa décision le 20 février 2018.

Quand on a une belle terrasse en rez-de-chaussée, c’est dommage de ne pas en profiter. Pourtant Carina Lebbad, une quinquagénaire toulousaine, n’a que rarement mis le nez sur la sienne en cinq ans, depuis qu’elle habite dans un logement social du quartier des Tibaous. Elle est en partie invalide et une marche de 30 bons centimètres l’empêche de profiter pleinement de son petit patio.

Elle n’a pas visité le bon appartement

Lorsque le bailleur Toulouse Métropole Habitat lui a proposé le logement, il lui a assuré qu’il était adapté aux personnes à mobilité réduite (PMR). Elle l’a d’ailleurs constaté par elle-même lors de la première visite. Sauf qu’elle a visité un appartement témoin du 1er étage, ceux du rez-de-chaussée n’étant pas achevés.

D’où sa surprise en entrant dans les murs. « La trappe pour régler la chaudière est inaccessible sous l’évier, il n’y a pas de rampe dans la douche, et il y a donc cette marche pour accéder à la terrasse, haute de 33 à 38 centimètres selon qu’on y accède depuis la chambre ou le séjour », énumère Pascal Nakache, l’avocat de Carina Lebbad. Car la locataire, épaulée par l’association Handi-Social, a décidé d’attaquer son bailleur en justice pour « non-conformité aux règles d’accessibilité ».

Le bailleur estime l’appartement conforme

Mardi, lors de l’audience devant le tribunal d’instance, l’avocate de Toulouse Métropole Habitat, Claire Fages, a insisté sur les tentatives de médiation du bailleur. Estimant le logement conforme, elle a surtout fait valoir un « vide juridique » en termes d’accessibilité des terrasses au moment de la construction de la résidence, soit en 2009.

La locataire demande à être dédommagée pour la non-jouissance de sa terrasse et qu’on mette son appartement aux normes ou – au pire – qu’on la reloge. Le tribunal rendra sa décision le 20 février, après avoir vérifié les arguments de chacun dans la jungle des législations successives sur l’accessibilité.

En attendant, Odile Maurin, la présidente de Handi-Social compte sur le dossier de son amie pour faire avancer le débat. « Je connais des tas de cas de ce genre chez d’autres bailleurs, assure-t-elle. Le problème, c’est que pendant longtemps les associations de handicapés ont demandé les choses trop gentiment. »

Source 20 Minutes.

Travailleurs handicapés : la Cour des comptes épingle « l’utilité » des deux organismes d’insertion…

Dans un rapport, les Sages de la Cour des comptes estiment que l’Agefiph et le FIPHFP ne sont pas gérés de manière optimale.

 

« Gestion coûteuse », « complexe », absence de priorités : la Cour des comptes étrille lundi le fonctionnement des deux organismes d’insertion professionnelle pour les personnes handicapées, recommandant au gouvernement de « recentrer » les priorités et de s’interroger sur leur utilité.

« Impasse financière ». La gestion de l’Agefiph (fonds d’insertion pour le secteur privé) et du FIPHFP (fonds pour la fonction publique) est « coûteuse et mal maîtrisée » et ces deux organismes se trouvent dans une « impasse financière », indique la Cour dans un référé rendu public lundi, adressé au mois d’octobre au gouvernement. Ces deux organismes assurent pour leur secteur la collecte des pénalités des entreprises ne respectant pas l’obligation de 6% de travailleurs handicapés et mettent en oeuvre la politique d’insertion professionnelle des personnes handicapées.

Les besoins en insertion restent élevés. Lors du Comité interministériel du handicap, en septembre, le gouvernement avait annoncé une réflexion « sur la pertinence de ce dispositif ». Car plus les entreprises embauchent de personnes handicapées, plus les réserves des deux fonds s’amenuisent, alors que les besoins en insertion restent élevés.

Les fonds remis en question. Pour la Cour, il ne faut pas « limiter la réflexion engagée à un simple changement de modèle de financement de nature à garantir leur pérennité », mais il « convient de s’interroger également sur l’utilité même de ces fonds et sur le bien-fondé des principes qui sous-tendent leur action ».  Le référé pointe « la faible valeur ajoutée » de ces organismes, qui interviennent essentiellement comme « de simples financeurs », et regrette l’absence depuis 2011 d’une convention d’objectifs passée entre l’État et l’Agefiph.

Source EUROPE 1.

Maladie d’Alzheimer: Un médicament contre le diabète réduirait les troubles de la mémoire…

Un médicament contre le diabète de type 2 pourrait s’avérer efficace pour lutter contre le développement de la maladie d’Alzheimer…

Maladie d'Alzheimer: Un médicament contre le diabète réduirait les troubles de la mémoire

Un médicament de type agoniste triple, médicament habituellement prescrit dans le traitement du diabète de type 2, protégerait le cerveau de la dégénérescence liée à la maladie d’Alzheimer, selon une étude publiée mardi 2 janvier dans la revue scientifique Brain Research..

La substance aurait pour effet d’activer les récepteurs du glucagon, du GIP et du GLP-1. Or, la réception de ces hormones, qui favorisent la croissance cérébrale, est détériorée chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

Les scientifiques à l’origine de cette découverte ont administré le triple agoniste à des souris présentant une dégénérescence cérébrale avancée de type Alzheimer.

Ralentissement de la perte de cellules nerveuses

Les rongeurs ont obtenu de meilleurs scores que leurs congénères non-traités dans le cadre de tests d’apprentissage et de mémoire.

L’administration de l’antidiabétique a ainsi dynamisé un facteur de croissance cérébrale, causant un ralentissement de la perte de cellules nerveuses, un meilleur fonctionnement de ces dernières et une diminution de la formation dans le cerveau des plaques amyloïdes, un processus typique de la maladie d’Alzheimer.

Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour confirmer l’efficacité de ce processus sur l’homme.

Source 20 Minutes.

Ibuprofène: L’antalgique pris en trop grande quantité ferait chuter le taux de testostérone…

ANTI-DOULEUR La prise massive de cet antalgique, notamment utilisé par les sportifs, serait dangereuse…

 

Ibuprofène - ANTI-DOULEUR : L'antalgique pris en trop grande quantité ferait chuter le taux de testostérone

L’ibuprofène serait nocif pour la production hormonale des jeunes hommes. Des scientifiques de Rennes viennent de démontrer que ce médicament contre la douleur utilisé à forte dose par les athlètes à titre préventif, peut déséquilibrer la production de testostérone, rapporte Ouest France.

« Les marathoniens, les footballeurs professionnels ou les sportifs de haut niveau peuvent en consommer massivement pendant une saison ou avant des épreuves », explique le professeur Bernard Jegou, coauteur de l’étude, « surtout pour prévenir ou anticiper la douleur ».

Une production de testostérone perturbée

Les travaux, menés par des chercheurs de l’Institut de recherche en santé environnement et travail (Irset) de Rennes en partenariat avec un laboratoire danois, ont été publiés dans la revue américaine Proceedings of the national Academy of Sciences.

Les chercheurs français ont administré pendant 14 puis 44 jours, des doses quotidiennes de 1.200 mg d’ibuprofène à de jeunes hommes – la quantité régulièrement utilisée par certains sportifs. « Nous avons alors observé et démontré », poursuit Bernard Jegou, « un déséquilibre de la production de testostérone par les testicules. Mais aussi, que l’hypophyse, petite glande située dans le cerveau, était exacerbée pour compenser cette perte. »

Usage massif déconseillé

Ce dérèglement est habituellement observé chez des personnes très âgées. Dans le cadre de jeunes hommes, « ce dérèglement peut avoir des conséquences sur les muscles, le squelette, les reins, le cœur, le système digestif mais aussi des effets psychologiques », analyse Bergard Jegou.

« L’ibuprofène a un vrai rôle pour les personnes atteintes par exemple de rhumatismes chroniques », conclut-il. Mais en dehors de ces indications, « sa consommation massive est à éviter ».

Source 20 Minutes.

Cancer : Le travail de nuit est associé à 11 types de tumeurs chez la femme…

Les femmes travaillant de nuit ont 19 % de risques supplémentaires d’être victimes d’un cancer…

 

Cancer: Le travail de nuit est associé à 11 types de tumeurs chez la femme

Une étude publiée dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention classe le travail de nuit comme un facteur de risque du cancer chez la femme et recommande examens médicaux et dépistages réguliers.

Quatre millions de femmes

L’analyse s’appuie sur 61 études internationales portant sur près de 4 millions de femmes vivant en Europe, aux États-Unis, en Australie et en Asie ayant travaillé de nuit sur le long terme. Elles présentent au total 19 % de risques supplémentaires d’être touchées par un cancer que celles ayant des horaires de travail traditionnels.

Et ces risques portent précisément sur 11 types de cancer. Dans le détail, les scientifiques ont constaté un accroissement du risque de 41 % s’agissant des cancers de la peau, 32 % pour les tumeurs du sein et 18 % des cancers digestifs.

Les infirmières particulièrement touchées

Pour chaque tranche de cinq ans travaillée de nuit, le risque de cancer du sein augmenterait de 3,3 %. Parmi toutes les professions étudiées, les infirmières sont les plus touchées : un risque aggravé de 58 % pour le cancer du sein, 35 % pour celui du système digestif (estomac, œsophage, foie, pancréas, côlon rectum) et 28 % pour le poumon.

Selon les auteurs de l’étude, ces chiffres peuvent s’expliquer par la dureté du travail de nuit, mais aussi parce que ces femmes sont plus souvent soumises à des examens de dépistage. Et de conclure que le travail de nuit doit bien être considéré comme un facteur de risque du cancer chez la femme et conseille des examens plus fréquents.

Dépendance aux smartphones: Comment éviter que les enfants soient accros… ?

ADDICTION Deux actionnaires d’Apple, préoccupés par les effets sur la santé mentale d’un usage excessif des iPhone, ont demandé à la marque à la pomme une étude sur l’addiction des enfants à ses téléphones mobile…

Dépendance aux smartphones

  • Les deux actionnaires, qui, à eux seuls, détiennent pour 2 milliards de dollars d’actions Apple, pressent le géant américain de lancer une étude sur l’addiction des enfants à ses smartphones.
  • Selon eux, « un nombre croissant de preuves qui montrent que, pour au moins certains des jeunes utilisateurs les plus assidus, cela pourrait avoir des conséquences négatives involontaires » sur la santé.
  • Pour Michael Stora, psychologue, psychanalyste et fondateur de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH), ce n’est qu’après l’adolescence que des comportements addictifs peuvent apparaître, mais encadrer l’usage des smartphones dès l’enfance permet d’éviter les dérapages ultérieurs.

Peut-on être accro au smartphone dès l’enfance ? C’est ce que redoutent deux actionnaires du géant américain Apple, dans une lettre datée du 6 janvier. Préoccupés par les effets sur la santé mentale d’un usage excessif des iPhone, ils ont demandé à la marque à la pomme une étude sur l’addiction des enfants à ses téléphones mobiles, selon l’agence Bloomberg. Les enfants peuvent-ils développer une addiction au smartphone ? Faut-il leur interdire d’y jouer avant un certain âge ?

Des conduites excessives

« Il y a un nombre croissant de preuves qui montrent que, pour au moins certains des jeunes utilisateurs les plus assidus, cela pourrait avoir des conséquences négatives involontaires » sur la santé, s’inquiètent Jana Partners LLC et les caisses de retraite des enseignants californiens (Calstrs), les investisseurs qui à eux deux détiennent pour deux milliards de dollars d’actions Apple. Serait-ce au point de déclencher une addiction ? Pour l’experte britannique des addictions, Mandy Saligari, il n’y a pas l’ombre d’un doute : « Je dis toujours aux gens : « Lorsque vous donnez à votre enfant une tablette ou un smartphone, c’est comme si vous lui donniez une bouteille de vin ou un gramme de cocaïne » », déclarait-elle en juin dernier.

Un point de vue trop extrême selon Michael Stora, psychologue, psychanalyste et fondateur de  l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH). « Physiologiquement parlant, le comportement addictif, qui se caractérise par une incapacité à contrôler ses propres pulsions, apparaît plutôt à la post-adolescence, vers 17-18 ans, assure-t-il. On peut observer une potentialité addictive durant l’adolescence, mais pendant l’enfance, on ne parle pas d’addiction, éventuellement de conduites excessives. »

Entre interdiction et usage très contrôlé…

Plus d’information, cliquez ici.

Source 20 Minutes.