Loisirs Pluriel : des centres d’accueil pour tous les enfants, valides ou handicapés…

Loisirs Pluriel est un réseau de centres de loisirs pour enfants en situation de handicap, de 3 à 13 ans, quelles que soit la nature ou la gravité de leur pathologie.

Un mode d’accueil adapté, ouvert le mercredi et pendant les vacances scolaires, pour aider les parents à maintenir leur emploi et de bénéficier d’un peu de répit.

« Tous différents, tous ensemble ! »

Fonctionnant selon le principe de la mixité, ces centres accueillent autant d’enfants handicapés que d’enfants valides. Le but étant de  « permettre à tous, de jouer, de vivre et de grandir ensemble », de participer comme tous les enfants à des activités de loisirs et de vacances, source d’enrichissement mutuel.

« Les enfants ne voient pas le handicap »

« Il n’y a pas de problème pour les enfants à être ensemble, explique Lucie Grall, responsable du centre de Loisirs Pluriel de Rennes. Ils ne voient pas le handicap. On voit que certains qui sont là depuis des années développent une vraie patience. Ils prennent l’habitude de faire attention les uns aux autres, de faire en sorte que chacun soit dans l’activité. 

À Loisirs Pluriel, il y a des enfants qui n’entendent pas, des enfants qui ne voient pas, et des enfants comme moi qui ne mettent pas les mêmes chaussettes.
Le témoignage d’une petite fille valide.

À ce jour, Loisirs Pluriel compte 22 centres d’accueil principalement répartis dans l’ouest de la France et accueillent  plus de 1 500 enfants chaque année, en situation de handicap ou valides. Le premier a ouvert ses portes en 1992 à Rennes.

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Source FR3.

Dijon : une entreprise invente une ceinture airbag contre les fractures du col du fémur…

La société Helite, basée dans l’agglomération de Dijon, conçoit déjà des gilets airbags pour les motards, les cavaliers, les skieurs. Sa dernière innovation est une ceinture airbag qui protège les seniors des fractures du col du fémur.

 

La société Helite, basée en Bourgogne, a conçu la première ceinture airbag qui protège les seniors des fractures du col du fémur.

L’entreprise Helite, qui est installée à Fontaine-lès-Dijon, a vu le jour en 2002.
Elle a été créée par Gérard Thévenot, un ingénieur passionné d’ULM, de delta et autres sports où les accidents sont légion. Il commença par déposer un premier brevet pour des airbags de protection individuelle. Aujourd’hui, il y a des systèmes Helite pour la moto, l’équitation, le ski… et même pour les seniors.

Hip’Air est un système airbag capable de détecter les chutes et de protéger le col du fémur. Ce nouveau produit a fait l’objet d’une dizaine d’années d’études : il se présente sous la forme d’une ceinture disponible en plusieurs tailles qui s’adapte sur les hanches. Elle est équipée de deux airbags latéraux et d’un détecteur de chute électronique.

Un système électronique analyse les mouvements de la personne en temps réel : lorsqu’une chute est détectée, les deux airbags se gonflent automatiquement de chaque côté. Cette ceinture 100% automatique est dotée d’une autonomie de 15 jours et pèse un kilo.

Ce dispositif innovant est actuellement en test dans 16 Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) en Bourgogne.

Quelle est l’innovation apportée par la société Helite ?

Des protecteurs de hanches existent déjà pour éviter les fractures du col du fémur. « On les trouve sous forme de sous-vêtements, shorts ou pantalons dans lesquels des protections dures ou en mousses sont insérées au niveau du col du fémur. Cependant, ces protecteurs même s’ils permettent de réduire le nombre de fractures du col du fémur ont été délaissés petit à petit par les médecins pour deux raisons : des études ont montré qu’ils sont totalement inefficaces pour réduire la force de l’impact d’une chute. De plus, ces protecteurs sont lourds, difficiles à porter et réduisent considérablement la mobilité« , assure la société Helite.

En revanche, « notre système airbag Hip’Air réduit de 85% la force de la chute. Il a donc le potentiel de réduire considérablement le nombre de fractures du col du fémur », ajoute l’entreprise dijonnaise.

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Source FR3.

L’Association des paralysés de France s’inquiète des premières décisions du gouvernement…

L’APF est préoccupée par les conséquences de la réforme du code de travail sur l’emploi des personnes en situation de handicap. Elle dénonce aussi la diminution des emplois aidés et s’inquiète de la réforme de l’assurance-chômage.

Selon l’Association des Paralysés de France, « le nombre de personnes en situation de handicap au chômage ne cesse d’augmenter »

L’Association des paralysés de France s’inquiète des conséquences des premières décisions du gouvernement sur le taux d’emploi des personnes en situations de handicap. Dans un communiqué publié le lundi 6 novembre, elle tient notamment « à alerter sur le risque d’accroissement de la précarité » lié aux ordonnances réformant le code de travail.

Selon l’APF, ces textes pourraient toucher négativement des personnes en situation de handicap, mais aussi « des proches aidants, majoritairement des femmes ». L’association constate en effet que ces réformes n’apportent « aucune garantie supplémentaire ou droit nouveau » pour ce public et « font craindre une perte d’expertise » et « une moindre prise en compte » du handicap.

La réforme de l’assurance-chômage, sujet de préoccupation

Alors que la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées commence lundi 13 novembre, l’Association des paralysés de France se dit aussi préoccupée par des décisions à venir, en premier lieu la réforme de l’assurance-chômage. « La durée de l’indemnisation et les conditions d’accompagnement doivent s’accorder et être dignes face à la gravité des situations auxquelles sont surexposées les personnes en situation de handicap », estime-t-elle.

L’APF « dénonce » par ailleurs la diminution des contrats aidés, en demandant que leur « nombre soit réajusté pour répondre aux besoins des personnes handicapées ». Elle rappelle qu’elle sera « particulièrement attentive aux recommandations formulées par la mission confiée à Jean-Marc Borello sur l’insertion des plus éloignés de l’emploi ».

Pour l’APF, une mesure comprise par le projet de loi de finances pour 2018, qui va faire baisser les financements accordés aux entreprises dites « adaptées », est également « inacceptable ». Elle « s’insurge » enfin contre « la suppression de la prime d’activité pour les invalides ou victime du travail en emploi ».

Une pétition lancée

Selon l’Association des paralysés de France, « le nombre de personnes en situation de handicap au chômage ne cesse d’augmenter » et a atteint le total de 495 000 fin mars, un « record ». Avec 10 autres associations, elle a lancé une pétition pour dire « non au recul des droits et à l’aggravation de la précarité ». Ce collectif dénonce des « économies réalisées sur le dos des personnes en situation de handicap » et demande au « gouvernement la suppression de ces mesures ».

Source LA CROIX.

Ostéoporose: une combinaison novatrice de médicaments contre le risque de fracture …

Des chercheurs canadiens évoquent les résultats d’un essai clinique prometteur mené chez des patients à haut risque atteints d’ostéoporose. Ce dernier porte sur un traitement comportant un nouvel anabolisant osseux suivi d’un inhibiteur de la résorption osseuse capable de réduire significativement les fractures.

L’ostéoporose est une maladie grave qui touche les femmes et les hommes, les femmes ménopausées étant particulièrement à risque. La perte progressive de masse osseuse rend les personnes atteintes plus à risque de fractures. « Avec l’allongement de l’espérance de vie, l’ostéoporose et les fractures qui lui sont associées représentent un problème de santé publique important: autour de l’âge de 65 ans, on estime que 39% des femmes souffrent d’ostéoporose. », indique l’Inserm.

À ce jour, son traitement repose sur plusieurs médicaments dont le mode d’action diffère: soit ils freinent la résorption osseuse, soit ils stimulent la formation osseuse. Des chercheurs de l’université McGill évoquent les promesses soulevées par un essai clinique qui démontre que la masse osseuse peut être régénérée avec une classe de médicaments (un anabolisant osseux) et maintenue avec une autre classe de médicaments (un inhibiteur de la résorption osseuse).

Ce traitement « deux en un » s’est avéré réduire considérablement le risque de fracture chez les femmes ménopausées atteintes d’ostéoporose grave, selon les résultats de cette étude publiés dans le New England Journal of Medicine. Sur une période de deux ans, 4 093 patientes présentant une fracture de fragilisation ( une fracture qui ne se traduit pas normalement par une fracture chez un adulte en bonne santé) ont été réparties au hasard dans deux groupes.

Moins de risques de fractures en tout genre

Le premier groupe a reçu du romosozumab pendant un an, un nouvel anticorps efficace pour la reconstruction rapide de la masse osseuse en augmentant la formation osseuse et en diminuant la résorption osseuse. Celui-ci était suivi par l’alendronate, un inhibiteur de la résorption osseuse couramment utilisé comme traitement de première intention, qui maintient les niveaux de masse osseuse. Le deuxième groupe a seulement reçu l’alendronate.

Les résultats ont montré que les femmes du premier groupe ont présenté un taux 48% plus faible de nouvelles fractures vertébrales, avaient 19% moins de risque de fractures non vertébrales et 38% moins de risque de fracture de la hanche que le deuxième groupe.  »Maintenir une masse osseuse constante chez les patientes n’est pas une stratégie adéquate lorsqu’elles souffrent déjà d’ostéoporose et que leurs os ne sont pas assez solides pour résister à une fracture. », affirme le Dr Andrew Karaplis, professeur de médecine à l’Université McGill.

Celui-ci ajoute:  »nous avons observé moins de fractures lorsque nous étions d’abord en mesure d’augmenter la masse osseuse de la patiente pour ensuite administrer un traitement pour la maintenir.  » L’étude atteste néanmoins que de graves incidents cardiovasculaires ont été observés plus fréquemment dans le groupe romosozumab-alendronate (2,5% dans le 1er groupe contre 1,9%, dans le deuxième groupe).

« Prudence dans le choix du patient à traiter »

« Bien que les chiffres soient relativement faibles, c’est un signal qui nécessite des éclaircissements supplémentaires », selon le Dr Karaplis. « Nous devons chercher plus loin la cause du déséquilibre observé dans les incidents cardiovasculaires et être prudents dans le choix des patients à traiter, du moins pour l’instant. » Outre le traitement, il convient d’adopter de bonnes habitudes hygiéno-diététiques pour bien vivre avec une ostéoporose.

Il est ainsi recommandé de pratiquer régulièrement une activité physique journalière telle que la marche, des exercices d’étirement et de la relaxation. Qui plus est, les médicaments seront plus efficaces si les capacités physiques sont entretenues. « Chez la femme ménopausée, elle permet de freiner la perte de densité osseuse. Chez les personnes âgées, elle va, de plus, entretenir la musculature et l’équilibre, diminuant ainsi le risque de chute et de fracture. », précise l’Inserm sur le sujet.

Au quotidien, les patients doivent aussi adopter une alimentation équilibrée riche en calcium et vitamine D pour renforcer les os, même si elle ne constitue pas un traitement suffisant contre une ostéoporose avérée. Ces derniers doivent également veiller à maintenir son poids à un niveau correct car un poids insuffisant accroît le risque de fracture. Enfin, le tabagisme et la consommation excessive d’alcool sont à proscrire car ils favorisent la perte osseuse.

Source SANTE MAGAZINE.

Ce que risquent les parents hostiles aux vaccins…

S’ils ne disposent pas d’un motif légitime, les parents qui ne font pas vacciner leurs enfants seront sanctionnés.

Ce que risquent les parents hostiles aux vaccins

Obliger sans sanctionner. C’est l’objectif de la ministre de la Santé. Le gouvernement a même fait supprimer les sanctions prévues par le Code de santé publique réprimant le refus de vacciner. Une décision qui donne l’illusion aux parents récalcitrants qu’ils ne risquent rien. En réalité, des poursuites pénales pour mise en péril des mineurs peuvent toujours être appliquées. «Comme auparavant, les parents pourront être poursuiviss’ils se soustraient, sans motif légitime, à leurs obligations légales au pointde compromettre la santé ou la sécurité de leur enfant», rappelle Clémentine Lequillerier, chercheuse à l’Institut Droit et Santé.

Le Code pénal prévoit deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende. «C’est donc l’atteinte à la santé de l’enfant qui sera au centre des sanctions pénales et non plus le refus de vaccination», fait-on valoir au ministère.

Ces dernières décennies les poursuites pénales exercées contre les parents antivaccins ont plus souvent été fondées sur cette dispositiondu Code pénal. «Mais les condamnations sont en réalité rares, les juges se prononçant au cas par cas», relève Clémentine Lequillerier, maître de conférences à l’université Paris Descartes.

En fait, la premièreet principale sanctionest l’interdiction d’inscrireet de maintenir les enfants non vaccinés à la crèche, à l’école ou en colonies de vacances. Les contrôles débuteront le 1er juin 2018. «Soit les parents accepteront cette situation, soit ils auront recours à des médecins enclins à rédiger de faux certificats. Mais ces derniers risquent des condamnations pénales et des sanctions disciplinaires de l’Ordre des médecins», prévient la chercheuse.

Source LE FIGARO.

Grippe : un nombre inquiétant de cas graves…

L’épidémie de grippe, qui se cantonnait jusqu’ici à quelques régions seulement, s’étend désormais à l’ensemble de la France métropolitaine.

grippe - cas graves

Le couperet est tombé dans le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé Publique France, publié le 28 décembre : « L’épidémie de grippe s’étend sur l’ensemble de la France métropolitaine, hormis la Corse. » D’où une augmentation significative du nombre de consultations pour syndrome grippal. En effet, si, au cours de la semaine du 4 au 10 décembre, seules 4 % des consultations de SOS Médecins avaient pour motif un syndrome grippal, la semaine dernière, ce chiffre est monté à 15 %. Même constat à l’hôpital. « Depuis le début de l’épidémie, aux urgences, nous avons mesuré un pic de 40 % d’activité supplémentaire« , indique le Dr Christophe Prudhomme, urgentiste au SAMU 93.

Un virus particulièrement virulent

Selon Santé Publique France, du 18 au 24 décembre, 6 213 passages aux urgences pour syndrome grippal ont été signalés. Des chiffres alarmants pour le Dr Prudhomme, qui explique qu’en cette fin d’année, il a observé un nombre inquiétant de cas graves. Ce qui étonne par ailleurs, c’est l’âge des malades. Contre toute attente, ce ne sont pas les personnes âgées qui sont touchées par les formes les plus sévères de la maladie. « Nous avons recensé deux cas gravissimes. Ce sont des gens jeunes entre 35 et 40 ans. Nous avons dû mettre en circulation extra-corporelle. Pour l’instant, leur pronostic vital est réservé« , alerte le médecin.

Selon lui, cette situation pourrait s’expliquer par une mutation du virus : « Deux cas pareils en huit jour, c’est très préoccupant. Ca faisait longtemps qu’on n’avait pas vu ça ! Le virus semble très virulent cette année. » Et s’il admet que la grippe tue tous les ans, il affirme que « ce week-end a été particulièrement meurtrier, en tout cas plus que d’habitude« .

D’où le déclenchement du niveau 2 du plan d’épidémies hivernales par l’AP-HP. Celle-ci annonce, dans un communiqué publié le 29 décembre, qu’il « paraît probable que l’impact de l’épidémie sur l’activité hospitalière soit maximum ce week-end et la semaine prochaine« . En conséquence, elle prévoit de « renforcer les mesures d’organisation pour maintenir le maximum de capacités d’accueil« , notamment via « des sorties anticipées et de l’aide au maintien à domicile, la déprogrammation de certaines activités moins urgentes, le regroupement de patients atteints d’infections respiratoires et l’ouverture supplémentaire de lits« .

Aussi Santé Publique France rappelle-t-elle dans son BEH que la vaccination reste « la meilleure protection » et qu’i’il est encore possible de se faire vacciner. D’autres gestes sont également nécessaires pour limiter la propagation du virus de la grippe, comme se laver les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique, limiter les contacts avec les personnes malades, aérer son logement chaque jour, et porter un masque lorsque l’on présente un syndrome grippal.

Source FRANCE INFO.

Obésité: la prise d’antibiotiques dans la petite enfance mise en cause…

L’obésité et le surpoids sont plus fréquents chez les enfants ayant pris plusieurs traitements antibiotiques au cours de leurs deux premières années de vie.

Obésité: la prise d’antibiotiques dans la petite enfance mise en cause

Les antibiotiques sont des médicaments comme les autres. À ce titre, ils peuvent, comme tout médicament, entraîner des effets indésirables, transitoires et bénins pour la plupart (allergies, troubles digestifs). Ces dernières années, de nombreuses études suspectent cependant l’existence d’un autre effet indésirable: le risque d’obésité. Des cures d’antibiotiques avant l’âge de deux ans pourraient en effet favoriser la prise de poids.

En juillet 2017, une équipe de scientifiques chinois a passé en revue 15 d’études incluant près de 450.000 participants et explorant le lien entre antibiotiques et risque d’obésité. Bien que la méthodologie employée varie d’une étude à l’autre, les résultats sont sans appel: la prise d’antibiotiques avant l’âge de deux ans augmente significativement le risque de surpoids et d’obésité infantile. Par ailleurs, plusieurs études semblent indiquer que ce risque pourrait augmenter avec le nombre de traitements antibiotiques. Selon les études, ce risque pourrait être aggravé de 10 à 50%.

Le microbiote pris pour cible

À première vue, le lien entre la prise d’antibiotiques et la survenue de l’obésité est loin d’être intuitif. Pourtant, il existe bien un dénominateur commun: le microbiote intestinal. Autrefois appelé «flore intestinale», il désigne les 100.000 milliards de bactéries qui ont élu domicile dans nos intestins. En contrepartie de la chaleur et de la nourriture que nous leur offrons, ces bactéries réalisent des tâches indispensables pour notre compte, telles que la maturation de notre système immunitaire et la digestion de certains nutriments.

De nombreux facteurs sont susceptibles de modifier la composition du microbiote intestinal, tels que le mode de naissance (césarienne ou voie basse), l’allaitement, l’alimentation, la survenue d’une maladie infectieuse ou encore… les antibiotiques! Car ceux-ci, en luttant contre les bactéries pathogènes qui nous assaillent, altèrent également notre précieux microbiote intestinal. Or avant l’âge de deux ans, celui-ci est en pleine construction, donc potentiellement très sensible.

Une prescription au cas par cas

En 2013, deux études publiées dans la revue Nature ont révélé que les personnes obèses présentent une forte perturbation de la diversité et de la richesse bactériennes dans leurs intestins. Un peu plus tôt, en 2006, une étude également publiée dans la revue Nature a montré que le transfert du microbiote de souris obèses chez des souris en bonne santé induit une obésité chez ces dernières. Difficile toutefois de savoir si l’appauvrissement du microbiote intestinal est une cause ou une conséquence de l’obésité chez l’être humain. Une chose est sûre, certaines espèces bactériennes jouent très probablement un rôle dans la prise de poids et les processus d’inflammation associés.

Dans son numéro de décembre 2017, la revue médicale Prescrire, qui consacre un article à ce sujet, appelle les médecins à la prudence: «Dans le doute, ces éléments constituent un argument de plus pour envisager attentivement et au cas par cas la balance bénéfices-risques de la prescription d’antibiotique chez un enfant, sans banalisation ni automatisme».

Source LE FIGARO.

 

Unijambiste, il parcourt 7 000 km en 172 jours….

En 172 jours, le Français Guy Amalfitano, 53 ans, a parcouru le Canada d’ouest en est, sur une seule jambe, avec des béquilles.

Amputé à 18 ans après un cancer, il a récolté des fonds pour la recherche et les malades, et rendu hommage à un jeune athlète canadien décédé de la même maladie en 1981.

Tout a commencé il y a 36 ans, quand, à peine majeur, Guy Amalfitano apprend qu’il est atteint d’un cancer au genou, un ostéosarcome. Pour avoir une chance de survivre, il doit se faire amputer de la jambe. Juste après son opération, sur son lit, il tombe par hasard sur un reportage parlant de Terry Fox.

Atteint de la même maladie, ce jeune Canadien de 21 ans s’était lancé en 1980 dans une traversée du Canada pour récolter des fonds pour la lutte contre le cancer. Mais après avoir parcouru 5 373 kilomètres, Terry Fox a dû interrompre son parcours : rattrapé par sa maladie, il est décédé peu après.

« Jétais au fond du trou mais en entendant son histoire, je me suis dit que ma vie nétait pas finie. » Trois mois après son amputation, Guy Amalfitano se met au ski et participe aux Jeux Paralympiques de 1984, 1988 et 1992. « Le ski ma évité de mapitoyer sur mon sort. »

« Me rendre utile »

Pendant presque vingt ans, après sa carrière professionnelle, Guy Amalfitano continue de pratiquer du ski, de la randonnée et travaille comme agent administratif à la mairie d’Orthez, dans les Pyrénées-Atlantiques. Mais, blessé en 2010, il est immobilisé cinq mois.

« Javais pris du gras, alors jai commencé à courir pour retrouver ma ligne. » Il fait son introspection. « Jai eu de la chance de rester en vie donc jai voulu me rendre utile. »

Inspiré par Terry Fox, Guy Amalfitano s’entraîne un an pour son Marathon de l’Espoir. « Lidée était de traverser la France pour récolter des fonds pour la lutte contre le cancer. » Il parcourt alors 4 000 kilomètres sur des béquilles en 2011, puis 6 000 kilomètres en 2013, lors d’une deuxième traversée.

Sa marque de fabrique, son double appui au sol, lui vaut le surnom de « Kangourou ». Au total, l’athlète récolte 100 000 € de dons et empoche le record du monde de la plus longue distance parcourue sur une jambe. « Ces deux traversées mont enrichi, jai rencontré tellement de personnes »

41 km par jour

Après ces deux tours de France, Guy Amalfitano décide que son prochain Marathon de l’Espoir se fera au Canada, pour honorer Terry Fox. Après des années de préparation, il traverse l’Atlantique en mai 2017. Sur ses béquilles, il s’élance depuis Saint-Jean-de-Terre-Neuve, sur la côte Est.

Des chauffeurs conduisent le camping-car qui le suit et dans lequel il mange et dort. Chaque jour, l’athlète unijambiste parcourt en moyenne 41 kilomètres, soit un marathon, avec une moyenne de 7 à 8 kilomètres par heure. 172 jours plus tard, le 6 novembre dernier, Guy Amalfitano arrive à Vancouver. Avec 7 085,7 kilomètres au compteur exactement, l’athlète a battu son propre record du monde…

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Source OUEST FRANCE.

Santé, automobile, salaires,prix des carburants,… : ce qui va changer au 1er janvier….

Amendes de stationnement, vaccins, prime à l’achat d’auto neuve, hausse du gaz,…. : de nombreux changements vont intervenir à partir de janvier dans le quotidien des Français.

ISF, revenus, taxes... ce que le budget 2018 va changer pour les Français

Vaccins

Onze vaccins, contre trois, deviennent obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier. S’ajoutent coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque et méningocoque C. Ils seront indispensables en collectivité (crèche, école…).

Bambins privés de pub

Les publicités deviennent interdites avant, pendant et après les émissions destinées aux enfants de moins de douze ans sur les chaînes du service public. Une mesure votée au nom de la lutte contre l’obésité infantile.

Forfait hospitalier

Le forfait hospitalier augmente de deux euros pour passer à 20 euros par jour, une dépense prise en charge par les complémentaires santé pour ceux qui en disposent.

Allocations

Les plafonds de ressources utilisés pour calculer le montant des allocations familiales et d’autres prestations (complément familial, prestation d’accueil du jeune enfant, allocation de rentrée scolaire) sont revalorisés de 0,2 %.

Amendes

Les villes vont fixer elles-mêmes le tarif du stationnement ainsi que le montant du forfait remplaçant l’amende, les infractions étant désormais dépénalisées.

Gaz

Les tarifs réglementés du gaz naturel, appliqués par Engie, augmenteront en moyenne de 6,9 % en janvier, du fait notamment de la hausse d’une taxe qui n’épargnera pas les autres contrats.

Chèque énergie

Les tarifs sociaux de l’électricité et du gaz sont remplacés par le chèque énergie. Il devrait aider 4 millions de ménages en situation de précarité à payer leurs factures. D’un montant moyen de 150 euros en moyenne en 2018, il sera versé au printemps.

A la pompe

Les prix à la pompe augmentent de 7,6 centimes par litre pour le gazole et 3,84 centimes pour l’essence. Le gouvernement entend aligner la fiscalité du gazole sur celle de l’essence d’ici 2021.

Prime à l’auto

Le gouvernement offre 1.000 à 2.000 euros aux automobilistes vendant leur vieille voiture (avant 1997 pour les modèles essence, 2001 ou 2006 pour les Diesel) pour en acheter une récente. Cette « prime à la conversion » montera à 2.500 euros pour l’achat d’un modèle électrique. Objectif: sortir 100.000 véhicules polluants du parc en 2018.

Salariés: au vélo !

Les entreprises de plus de 100 personnes auront à présenter un « plan de mobilité » concernant leurs salariés. Objectif: favoriser les modes de déplacement doux, comme le vélo.

Nouveaux Vélib

Les nouveaux Vélib’, dont un tiers d’électriques, arrivent dans les rues de Paris et d’une soixantaine de communes autour de la capitale.

Pouvoir d’achat

Un salarié au Smic touchera 20 euros de plus en janvier, puis 15 euros supplémentaires à partir d’octobre grâce à la revalorisation mécanique du salaire minimum et à l’exonération des cotisations chômage et maladie.

Tous les salariés profiteront de cette suppression de cotisations (-3,15 %). En revanche, la CSG augmentera de 1,7 point pour l’ensemble des Français.

Bulletin de paie

Généralisation du bulletin de paie simplifié à toutes les entreprises. Depuis un an, il était déjà obligatoire pour les entreprises d’au moins 300 salariés.

Épargne

Un prélèvement forfaitaire unique de 30 % est mis en place sur les revenus mobiliers, à l’exception du Livret A, du PEA (épargne en actions), des contrats d’assurance-vie de moins de 150.000 euros et gardés plus de huit ans. Les plans épargne-logement (PEL) ouverts à partir de janvier y seront donc soumis.

Diagnostics logements

Les propriétaires vont devoir fournir à leurs locataires deux diagnostics supplémentaires sur l’état des installations électriques et de gaz.

Tabac

Les prix de certains paquets de cigarettes, comme Camel et Winston, baisseront de 20 centimes le 2 janvier à la suite d’ajustements des fabricants, en attendant la hausse de 1,10 euro prévue en mars par le gouvernement.

Fonctionnaires

Le jour de carence en cas d’arrêt maladie est rétabli pour les fonctionnaires.

Indépendants

Les indépendants verront leur régime social progressivement intégré au régime général et bénéficieront de deux baisses de cotisations (-2,15 points sur les cotisations famille, et exonération accrue des cotisations d’assurance maladie et maternité).

Mayotte

Les Mahorais passent aux 35 heures, au lieu de 39. Les entreprises de moins de 20 salariés auront cependant encore un an pour se préparer. Les habitants de Mayotte vont aussi bénéficier de certaines conventions collectives, de la rupture conventionnelle, de la prime de précarité.

 

Source LE POINT ECONOMIE.

Autisme : la piste prometteuse des bactéries intestinales…

Le prix Marcel-Dassault pour la recherche sur les maladies mentales a été décerné à un projet sur le rôle des bactéries intestinales dans les troubles autistiques.

Autisme : la piste prometteuse des bactéries intestinales

Le lien n’est pas évident, mais c’est une piste sérieusement étudiée par la communauté scientifique depuis les années 1980: les bactéries qui peuplent nos intestins pourraient jouer un rôle dans l’autisme. L’année 2018 pourrait d’ailleurs marquer un tournant dans nos connaissances sur la question, avec le lancement d’un essai clinique inédit sous la houlette du Dr Joël Doré, directeur de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et membre de la fondation FondaMental. Ce projet, intitulé MicrobiAutisme, est lauréat de la 6e édition du prix Marcel-Dassault* 2017 pour la recherche sur les maladies mentales (300 000 euros).

«Des travaux ont mis en évidence que plus de la moitié des personnes autistes souffrent de symptômes gastro-intestinaux, contre 15 % de la population générale, explique Joël Doré. Or il est possible que ces symptômes soient liés à une altération du microbiote intestinal des patients autistes.» Le microbiote intestinal, autrefois appelé «flore intestinale» est le nom donné aux 100.000 milliards de bactéries installées dans nos intestins. Celui-ci communique avec le cerveau via la circulation sanguine et les nerfs.

Avec son équipe, Joël Doré s’apprête à étudier le microbiote intestinal de 150 patients autistes Asperger souffrant de troubles gastro-intestinaux de degrés divers, ainsi que l’état de leurs intestins. Ces données seront comparées à celles recueillies chez 50 personnes en bonne santé. «On ne va pas découvrir le moyen de guérir l’autisme, met en garde Joël Doré. Nous voulons simplement comprendre quel rôle joue le microbiote intestinal dans les troubles intestinaux dont souffrent les personnes autistes et, éventuellement, trouver un moyen de les soulager». Autre objectif, les scientifiques espèrent découvrir une signature de l’autisme dans le microbiote des patients, afin, éventuellement, d’améliorer le diagnostic. 

Inflammation chronique

Selon le chercheur, ces symptômes pourraient être le fruit d’un cercle vicieux. «Imaginons que le microbiote intestinal soit déstabilisé. Cela provoque une perméabilité de la paroi intestinale, qui laisse alors passer toutes sortes de petites molécules, de toxines et de virus, voire de bactéries pathogènes, explique Joël Doré. En réaction, le système immunitaire se met en alerte, entraînant une inflammation chronique qui entretient à son tour une altération du microbiote.» En temps normal, les bactéries de notre microbiote font barrière contre les intrus, les empêchant ainsi de passer dans la circulation sanguine et donc dans le cerveau.

Le chercheur et son équipe vont également implanter le microbiote des patients autistes inclus dans l’essai chez des souris sans microbiote. Ces dernières vont-elles développer des symptômes gastro-intestinaux, voire une anxiété?

«Les facteurs génétiques ne suffisent pas à expliquer l’augmentation très rapide du nombre de cas d’autisme observés ces dernières décennies, affirme le chercheur. Il existe forcément des facteurs environnementaux nouveaux, dont certains pourraient avoir un impact sur le microbiote intestinal.»

Source LE FIGARO.