Nice : l’athlète handisport Jean-Baptiste Alaize accuse un agent de sécurité de l’aéroport de l’avoir « humilié »…

L’athlète handisport Jean-Baptiste Alaize, amputé d’une jambe, a été contraint mardi matin de se déshabiller devant un agent de sécurité de l’aéroport de Nice.

Le sportif drômois et son avocat envisagent de porter plainte.

Nice : l'athlète handisport Jean-Baptiste Alaize accuse un agent de sécurité de l'aéroport de l'avoir "humilié".

La scène a eu lieu dans la matinée du mardi 5 février, à l’aéroport de Nice (Alpes-Maritimes). Un agent de sécurité a voulu contrôler la prothèse de jambe de Jean-Baptiste Alaize, spécialiste du saut en longueur. Il a demandé à l’athlète handisport de se déshabiller, rapporte France Bleu Drôme Ardèche, jeudi. Le sportif drômois, amputé d’une jambe, et son avocat envisagent de porter plainte. Une scène vécue comme une humiliation par l’athlète handisport qui a tenu à le faire savoir très vite sur son fil Twitter.

Son attachée de presse fait aussi part de son indignation sur le réseau social. Florence de Silva explique sur Twitter que « le portique sonne comme toujours à cause de sa prothèse. [Jean-Baptiste Alaize] explique pourquoi et la montre à l’agent de sécurité qui le fait aller dans une cabine et lui demande de se déshabiller ! »

Florence de Silva poursuit son explication dans un second tweet : « Jean-Baptiste Alaize, très choqué, accepte de se déshabiller, et s’en suit une altercation. L’agent de sécurité appelle la police qui, elle, s’est excusée. Lui, rien ! Pas un mot après cette humiliation gratuite ! Jamais dans aucun aéroport du monde on ne lui a demandé ça ! » poursuit-elle, accompagnant son tweet par le hashtag #discrimination. Jean-Baptiste Alaize, qui « trouve ça très pervers », a confié à France Bleu Drôme Ardèche que « même aux États-Unis ou à Dubaï, on ne [lui] a jamais infligé ce type de contrôle ».

L’aéroport de Nice a présenté ses excuses, sur Twitter, « pour cette mauvaise expérience. Sachez que nous sommes très sensibles au bien-être de tous nos passagers », a-t-il répondu. Jean-Baptiste Alaize espère que cette mésaventure pourra faire ouvrir les yeux des Français sur le handicap et les humiliations quotidiennes qu’on inflige aux personnes handicapées. Un film est en préparation sur la vie sur l’athlète, qui regarde un peu plus loin, vers les mondiaux d’athlétisme et les Jeux paralympiques de Tokyo.

Source FRANCE INFO.

Des petits Vendéens handicapés font le buzz en invitant Maître Gims à leur rendre visite…

Les enfants handicapés de l’institut d’éducation motrice de La Roche-sur-Yon ont tourné un clip sur la chanson « La même » de leur idole Gims, et lui demandent de venir le regarder avec eux. Va-t-il répondre ?

En tout cas, l’invitation fait le buzz sur les réseaux sociaux.

Des petits Vendéens handicapés font le buzz en invitant Maître Gims à leur rendre visite. Martin avec les lunettes de soleil à la façon de son idole.

La Roche-sur-Yon, France

Plus de 7.000 partages en deux semaines, et ça continue de grimper. Martin, sept ans, et ses camarades de l’Institut d’éducation motrice (IEM) de La Roche-sur-Yon ont tourné avec leurs éducateurs un clip où ils reprennent la chanson « La même » de Gims et Vianney. Et ils ont lancé une invitation au chanteur, pour qu’il vienne le regarder avec eux.

Ils ont bien sûr les lunettes de soleil de Maître Gims, ils utilisent une carotte ou un ustensile de cuisine pour micro, et ils ont le sourire jusqu’aux oreilles. » – Florence

Le petit Vendéen est né grand prématuré, il a un handicap moteur et intellectuel. Il est aussi… fan du chanteur : « Si j’allume la radio et qu’il y a La même ou Sapé comme jamais qui passe, ça le met dans un état ! Il est expressif, il fait des mouvements avec ses bras. Il adore vraiment cette chanson », sourit Florence, sa mère.

Source FRANCE BLEU.

Le défi d’un Troyen, conjuguer sport et handicap…

Jean-Baptiste François-Jubert est un passionné d’athlétisme. Le Troyen de 35 ans est à mobilité réduite, mais jure que le sport et le handicap sont compatibles.

Jean-Baptiste François-Jubert au dernier marathon de Troyes en 2018 / © Usac athlétisme photos

« Poursuivre un rêve, le toucher du doigt, l’effleurer, s’en approcher à nouveau, se battre, tomber, se relever, ne jamais renoncer malgré les doutes, les déceptions et une remise en question »

énonce Jean-Baptiste François-Jubert, avec aplomb.

À la suite d’un accident en saut en longueur, en 2008, il souffre d’une fracture au bas de la colonne vertébrale qui touche ses lombaires. Si sa lésion est désormais consolidée, ses vertèbres se soudent et l’empêchent de faire des courses ordinaires. On le dit souvent, un malheur peut en attirer un autre. En juillet 2018, le Troyen est de nouveau victime d’un accident. Cette fois-ci, il chute sur son lieu de travail et s’en sort avec une entorse cervicale et un traumatisme crânien. Depuis, il souffre de la maladie de Scheuermann, une pathologie qui fragilise ses os

Cela ne l’empêche pas de s’engager au sein de la section handisport athlétisme de l’AV3S dans l’Aube, sensibilisé au sport pour tous. « J’ai choisi ce club parce qu’il a créé une branche handisport et s’y implique beaucoup depuis septembre dernier. Je peux également compter sur mon épouse et mon coach qui sont également énormément impliqués », témoigne-t-il avec émotion. Effectivement, le club est rattaché à la Fédération française handisport et travaille en collaboration avec le comité départemental handisport de l’Aube (CDH10), dont Jean-Baptiste François-Jubert est membre du bureau.

Un élan de solidarité pour nourrir un rêve

Passionné par la course à pied, je me dois, pour réaliser mon rêve, de travailler davantage dans cette discipline en fauteuil que je découvre depuis septembre. Cependant, pour pouvoir encore progresser, je dois investir dans du matériel de compétition sur-mesure

dit-il avec ardeur. Pour l’instant, il se débrouille avec un fauteuil que lui prête le CDH10. Ce qui ne l’empêche pas de s’entraîner assidûment, comme il le montre sur sa page Facebook

https://www.facebook.com/jeanbaptiste.francoisjubert.5/videos/1350659331742781/?t=0

Une passion si prenante que Jean-Baptiste cumule les objectifs. « Je me prépare pour la course de l’intégration ouverte aux valides et non-valides des Noës-près-Troyes du 16 mars, au semi-marathon de Troyes du 12 mai. Je souhaite surtout sortir du département et me mesurer aux autres marathoniens. À ceux du lac du Der en juin, au Run in Reims en octobre, et pourquoi pas, en 2020 ou 2021, au marathon de Paris. C’est mon objectif ultime », énumère-t-il avec engouement.

Une détermination que constate Cédric Martin, son coach sportif et référent de la section handisport, à chaque entraînement :

Jean-Baptiste est un athlète déterminé, courageux et très joyeux. C’est un véritable rayon de soleil, il apporte beaucoup de motivation à son coéquipier [lui aussi sportif à mobilité réduite, NDLR]. Je le soutiens en tant qu’entraîneur et suis persuadé qu’il réussira à atteindre ses objectifs.

Pour se rapprocher de son rêve, il a besoin de matériel mais cela coûte cher. Sans compter les frais de logistique et de déplacement… De quoi décourager les personnes vulnérables, qui subissent à la fois leur maladie et une forme de discrimination, regrette-t-il.

Afin de financer son équipement et ses autres frais, il fait appel à la générosité des donateurs qui pourront lui permettre de réaliser son rêve : « J’ouvre une cagnotte de 4.000 € et me fixe comme objectif de l’atteindre dans les 90 jours. » Aujourd’hui, elle s’élève à 230 € auxquels vont se rajouter 400 € de promesse de ses gérants-employeurs Memphis Saint-Parres-aux-Tertres, comme en témoigne sa publication Facebook du vendredi 1er février.

JB Athlète Handisport du 10

vendredi dernier

Merci a tous mes contacts de partager cette cagnotte qui a pour objectif de m’aider a financer un fauteuil d’athlétisme sur mesure afin de pouvoir réaliser plusieurs défis sportifs dont le semi de Troyes, le marathon du lac du der et run in Reims pour 2019.

Le but est aussi de montrer que d’être handicapé ne se voit pas forcement et que l’on peut continuer à se faire plaisir dans le sport.
Athlétic Villacerf trois Seine Comité handisport de l’Aube – CDH10 Marathon du Lac du Der Ville de Troyes Run In Reims Comité d’athlétisme de l’aube

Les personnes à mobilité réduite n’ont pas forcément les moyens d’acquérir du matériel et il est anormal selon lui, de n’obtenir aucune aide. Outre récolter des dons, Jean-Baptiste souhaite pousser un cri d’espoir, « telle l’adrénaline que l’on peut avoir lorsque l’on s’approche de la ligne d’arrivée. »

En savoir plus sur Jean-Baptiste François-Jubert :

Né à Beaune, en Côte-d’Or en 1983, il découvre la ville de Troyes à 2 ans, à la suite de la séparation de ses parents. Cette ville, il la chérit, tout autant que son épouse et ses 4 enfants, âgés de 10, 8, 5 et 2 ans. Il y a notamment fait ses armes en cuisine, restauration et hôtellerie au Centre de formation et d’apprentissage (CFA) de Pont-Sainte-Marie et a poursuivi par une mention complémentaire traiteur au CFA de Châlons-en-Champagne dès ses 19 ans.

D’ailleurs, si son nom ou son visage ne vous sont pas inconnus, c’est que vous l’avez déjà croisé au Memphis de Saint-Parres-aux-Tertres, un restaurant à thème venu tout droit des États-Unis, où il officie comme directeur.

Source FR3.

Rennes. Handicapé, Nicolas lance un coup de gueule contre la SNCF…

« Pitoyable et inhumain contrôleur !…. » Rédaction Handicap Info

Nicolas Pousset, originaire de la région rennaise, a fait les frais d’un contrôle zélé dans un TGV entre Bordeaux et Rennes.

Il est voyageur handicapé et sa carte a expiré à cause d’un délai de renouvellement, par la Maison des personnes handicapées (MDPH), trop long. Il doit payer une place plein tarif pour son auxiliaire de vie : 126 € au lieu de 3 €.

Nicolas Pousset, 35 ans, souffre d’une maladie génétique évolutive. Sa carte d’invalidité n’est plus valable et il a dû payer le billet de son auxiliaire de vie 126 €, au lieu de 3 €, dans le TGV.

« Je ne fraude pas ! » Nicolas Pousset, 35 ans, qui habite près de Rennes, ne décolère pas. Souffrant d’une maladie génétique évolutive, il est contraint d’être en fauteuil roulant électrique et a besoin d’une assistance respiratoire. Sur sa carte d’invalidité, délivrée par la Maison des personnes handicapées d’Ille-et-Vilaine, il est écrit noir sur blanc « besoin d’accompagnement ». Il doit avoir près de lui un auxiliaire de vie 24 heures/24.

La semaine dernière, le jeune homme, passionné de musique, décide d’assister au concert des Restos du cœur, à Bordeaux. C’est lors du retour en train que les faits se sont produits.

126 € au lieu de 3

Ce grand voyageur prend place dans le TGV avec son accompagnatrice, comme à l’accoutumée, lorsqu’il est contrôlé. Sa carte d’invalidité a expiré le 31 octobre 2018. « Le contrôleur n’a pas fait preuve de bienveillance  » , regrette Nicolas, qui prend la décision d’enregistrer la conversation qu’il diffuse dans une vidéo sur Twitter.

Le contrôleur exige que Nicolas achète un billet plein tarif pour son auxiliaire de vie. La facture s’élève à 126 €… Au lieu de 3 €.

Dans la vidéo, on entend le contrôleur lui expliquer « qu’il ne fait qu’appliquer le règlement  » , refusant de tenir compte de la situation de handicap bien visible. Il ajoute « qu’il fallait faire la demande à temps  » . Nicolas Pousset explique qu’il a pourtant fait sa demande en juin. « Je pensais que ce délai serait suffisant. »

« Délais à rallonge »

Carole Guéchi, directrice de l’accessibilité du groupe SNCF, répond dans un tweet que le contrôleur « a bien fait son travail. Tout autre voyageur dans une situation comparable aurait pris une amende  ». Dans un autre tweet, elle déclare que « le problème vient de la MDPH et de ses délais à rallonge ».

« Je suis révolté, insiste Nicolas Pousset. Je n’ai jamais été confronté à pareille situation. Les autres contrôleurs voient bien que je suis lourdement handicapé et ne me réclament jamais ma carte. L’un d’entre eux, que j’ai l’habitude de croiser lors de mes voyages, m’a d’ailleurs apporté son soutien public sur les réseaux sociaux. »

Pas de souci avec la carte Korrigo

Quelques semaines auparavant, Nicolas Pousset a fait renouveler sa carte de transport Korrigo, à Rennes, en présentant sa carte, pour le moment périmée, sans que cela ne pose le moindre problème.   De retour chez lui, le jeune homme tente de contester sur la page dédiée mais, dans la mesure où il n’a pas écopé d’une « amende », il n’arrive pas à engager cette procédure.

Le contrôleur lui avait conseillé d’expliquer sa situation dans un courrier. « Il ne se rend pas compte des démarches que l’on peut faire et du temps que cela prend. » Finalement, au bout de quelques échanges et de longues journées de bataille, Nicolas Pousset sera remboursé par la SNCF.

Source OUEST FRANCE.

 

Vidéo – Indre-et-Loire : des patients atteints d’Alzheimer jouent dans une pièce de théâtre, Une thérapie qui semble fonctionner !…

Quatorze patients atteints de la maladie d’Alzheimer du Centre hospitalier de Luynes ont joué une pièce de théâtre qu’ils avaient eux-mêmes créée.

S’il s’agit là d’une prouesse, c’est surtout un objet thérapeutique sans médicament pensé par les spécialistes de santé du centre hospitalier.

14 résidents du Centre hospitalier sont à l'origine de cette initiative lancée en janvier 2018.

 

Luynes, France

Faire faire du théâtre à des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Le projet est ambitieux et il est lancé par les 14 résidents du Centre hospitalier de Luynes. Cette pièce, qu’ils ont eux-mêmes créée avec l’aide d’un metteur en scène, a été jouée mercredi après-midi devant leur famille et le personnel hospitalier. Mais cette initiative s’inscrit aussi dans une thérapie qui a pour but de n’utiliser aucun médicament.

Dans les coulisses, les patients s’impatientent de montrer leur création à leurs familles. Sur le visage ou dans la voix de Marie-Michelle, aucune trace de stresse à l’horizon. Elle assure :  » Ils m’ont fait toute belle, c’est le grand jour aujourd’hui. Mais je n’ai absolument pas le trac ! ».

Une thérapie qui semble fonctionner

Au fond de la salle, Alix Launey est attentive. Elle est la psychologue qui a participé à chapeauter ce projet. Sa mission est d’observer sur quels points la création de cette pièce est bénéfique pour les patients.  » Six mois après le début du projet, on a mesuré les bénéfices que cela avait pu apporter. Et on a vu que pour les patients qui présentaient une apathie – une forme de léthargie – ce trouble allait être plus facile à canaliser et moins fréquent.  »

L’improvisation au cœur de la pièce

Comment faire retenir un texte à des personnes qui, précisément, ont des troubles de la mémoire ? Frédéric Darbon, le metteur en scène de la pièce, a trouvé la solution : avoir recourt à l’improvisation en la cadrant avec une trame précise.  » _Il n’y avait pas d’écriture_, cette base d’improvisation était en mime. Et au bout d’un moment, les automatismes sont venus ensuite. » 

https://twitter.com/i/status/1075439910608363528

Pour sûr la pièce a conquis les familles et le personnel de santé présent d’autant que la salle était comble. Au total, près de 80 personnes sont venues assister à cette représentation au Centre hospitalier de Luynes.

Source FRANCE BLEU.

Ils vendent 5 tonnes de pommes pour offrir un fauteuil de course à Hugo….

Hugo Loison, 14 ans, est atteint de la myopathie de Duchenne, ce qui l’empêche d’accompagner Arnaud, son papa, amateur de course à pied.

Touché par son histoire, le Rotary Club de Laval Ambroise-Paré, en Mayenne, a vendu cinq tonnes de pommes, afin de financer un fauteuil adapté pour l’adolescent, ce qui va lui permettre de suivre son père joggeur.

 

« Je n’ai qu’une hâte : c’est de le tester ! » C’est le cri de joie d’Hugo Loison, à propos de son nouveau fauteuil roulant. Mercredi 30 janvier 2019, le Rotary Club Laval Ambroise-Paré l’a offert à ce Lavallois de 14 ans, atteint d’une maladie génétique provoquant une dégénérescence progressive appelée myopathie de Duchenne.

Le « X Rover », un modèle « tout-terrain », selon Michel Porhel, directeur du club, offre « un maximum de sécurité et de confort », d’après le fabricant.

Plus de soixante personnes mobilisées

Le Rotary Club de Laval Ambroise-Paré, dont la devise est « là pour servir », cherchait un nouvel objectif. Il a, par hasard, entendu parler de l’histoire du collégien lavallois et a décidé de l’aider.

Pour financer un « outil » qui vaut 3 000 €, le Rotary a rameuté les foules. « Nous avons mobilisé plus de soixante personnes », raconte Michel Porhel. Les 16 et 17 novembre 2018, presque tous les membres du club, leurs conjoints, des jeunes des Interactiens [club pour ados qui partagent les mêmes valeurs que celles des Rotariens, NdlR] et des volontaires de l’association Un Trait pour l’Horizon, créée par la grand-mère d’Hugo, se sont retrouvés devant trois grandes surfaces de la Mayenne (les Leclerc de Saint-Berthevin et de Laval et le Carrefour de Laval) pour y vendre des pommes.

Au total, cinq tonnes avaient été achetées : « Le vendeur, Abdel Tifaoui, des Vergers de Vallonnières à Saint-Berthevin, nous a fait un très bon prix », note Michel Porhel. Les volontaires ont vendu des pommes pour 3 000 €, dont quatre tonnes en deux jours. Puis ils ont offert le reste aux Restos du Cœur de la Mayenne.

On peut le pousser « sans trop d’efforts »

Hugo a deux objectifs : accompagner sa famille pendant les sorties à vélo et son papa pendant ses footings. Il aime le suivre « par complicité avec moi, témoigne Arnaud Loiso,n et aussi pour l’ambiance. C’est un moment de plaisir qui lui permet d’oublier un peu le handicap. »

Le fauteuil est parfaitement adapté à la situation : « Le X Rover est très léger et peut se fixer directement sur un vélo. À l’arrière, une poignée similaire à celle d’une poussette permet de le pousser sans trop d’efforts », explique le directeur du Rotary Club qui est aussi amateur d’épreuves sportives extrêmes.

Grand sportif, Arnaud Loison a déjà emmené son fiston avec lui en 2017 : « Grâce au prêt d’un fauteuil, nous avions couru ensemble le marathon de Tours, qui est ouvert aux personnes à mobilité réduite. Mais ce fauteuil n’était pas adapté, ce n’était donc pas pratique », témoigne-t-il.

Source OUEST FRANCE.

Une traversée Marseille-Carthage, le rêve de trois malvoyants…

Ils sont cinq, dont trois malvoyants et ont un rêve : réaliser la traversée Marseille – Carthage à la voile.

Plus qu’un défi, c’est une performance sportive que l’équipage veut atteindre. Ils espèrent prendre le large au printemps.

Un Rêve à perte de vue, c’est une association, mais c’est surtout un message : malgré un handicap visuel, on peut tout réaliser, même traverser la Méditerranée à la voile !

C’est dans cet esprit que Joël Paris a construit son projet. Son équipage, sera composé de cinq marins : deux non-voyants, lui-même malvoyant, et deux étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure Maritime. Leur objectif, relier Marseille à Carthage en Tunisie, soit 848 km de traversée, en deux jours et demi : un temps proche de la performance, dans le monde de la voile.

Un barreur aveugle, le meilleur au monde

Joël Paris, fondateur de l’association Un Rêve à perte de vue, a un message : casser les préjugés sur le handicap visuel, et prouver que tout est possible, tout but est atteignable avec la volonté :

Notre barreur est aveugle, et c’est pourtant le meilleur barreur au monde. Il ne voit rien, et pourtant il sent mieux que personne l’assiette du bateau. Il sent les mouvements, la vitesse, et peut réagir vite. Car quand on a handicap visuel, on est meilleur dans l’adaptation »

Pour Joël Paris, les nonvoyants sont catalogués, notamment dans la vie professionnelle : « pourquoi font-ils toujours les mêmes métiers ? Parce-que les chefs d’entreprises ne voient pas tout ce qu’ils sont capable de faire. »

C’est pourquoi cette aventure, est avant tout un projet pour vaincre les limites, gagner en confiance et en compréhension de l’autre, et démontrer que la différence est un facteur de performance.

Une cagnotte en ligne pour financer l’expédition

Du courage, les cinq marins n’en manquent pas. En revanche, ils ont besoin d’un coup de pouce financier. C’est pourquoi une cagnotte en ligne à été créée. Aujourd’hui, il leur manque encore 10000 euros pour boucler le budget. Cette somme sera entièrement dédiée à l’amélioration du bateau, en particulier les systèmes électroniques de navigation.

A bord du Timoun, un half tonner de 9 mètres, et vieux de plus de 30 ans, les skippers espèrent pouvoir prendre la mer au printemps, lorsque la météo sera plus clémente. D’ici là, ils s’entraînent dans la rade de Marseille, avec toujours le même esprit qui les anime : l’envie de se dépasser, et surmonter toutes les difficultés.

Source FR3.

“DanseHand” : à Orléans, des handicapés en boîte de nuit…

C’est une éducatrice de l’ADAPEI 45 (Association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales) qui a créé et qui porte le projet « DanseHand » à Orléans.

Grâce à elle, des handicapés mentaux et physiques peuvent faire deux « sorties en boîte » par an. 

“DanseHand” : à Orléans, des handicapés en boîte de nuit

C’était au départ un projet un peu fou, le genre de rêve dont on pense qu’il ne se concrétisera jamais.

Sauf qu’il a germé dans l’esprit de Cindy Grandjean, une jeune femme qui exerce le métier d’Accompagnant Educatif et Social dans un établissement pour polyhandicapés de la banlieue d’Orléans.

Dans ce centre, qui accueille des enfants et des adolescents en situation de handicap mental et physique, Cindy Grandjean a tout bonnement voulu répondre à l’interrogation de deux jeunes pensionnaires, âgés d’une vingtaine d’années : « comment c’est une boîte de nuit ?« .

Puisqu’elle a aussi une vingtaine d’années, Cindy a d’abord expliqué ce qu’étaient ses propres « sorties en boîte », puis elle s’est persuadée qu’il n’y avait aucune raison pour que les pensionnaires de son établissement ne puissent, eux-aussi, découvrir cet univers jusqu’alors presque totalement fermé aux personnes en situation de handicap mental.

La détermination étant le trait de caractère majeur de Cindy Grandjean, elle s’est ensuite tournée vers les discothèques d’Orléans capables d’accueillir toutes les personnes en situation de handicap. Son choix s’est porté sur une entreprise de la nuit situé au nord de l’agglomération, dont les gérants ont spontanèment exprimé leur soutien au projet.

Ensuite elle a patiemment convaincu une dizaine de foyers de vie, d’instituts médico-éducatifs ou de services d’accompagnement, de faire venir quelques-uns de leurs pensionnaires à des » boums » organisées l’après-midi, sans alcool, mais avec la plus grande liberté possible, puisque sans aucun regard critique ou de jugement.

En janvier, ce type d’après-midi festif a connu sa 3ème édition et sera réitéré au début de l’été prochain.

Secrétement, Cindy Grandjean espère multiplier les « sorties en boîte » dans les années à venir et maintenant tout le monde sait que quand Cindy a une idée en tête…

Source FR3.

Agincourt : à la découverte du sport adapté….

Torball, bocca… Les élèves de CP et CE1 ont été placés en situation de handicap moteur ou visuel et se sont essayés au handisport, avec beaucoup de curiosité et d’intérêt.

Attention les fauteuils n’ont pas de frein » avertit le responsable de l’atelier circulation en fauteuil et lui-même en situation de handicap. Jeudi matin, le comité départemental handisport de Meurthe-et-Moselle a animé quatre ateliers au sein de l’école du Pain de Sucre d’Agincourt, afin de sensibiliser les élèves de Mélanie Gualandi, les CP et CE1, à une pratique sportive particulière et adaptée. L’utilisation dynamique des fauteuils avec circulation entre des obstacles a retenu toute l’attention des enfants, très appliqués à respecter les consignes malgré une température peu engageante.

Guidé par le son des grelots, les yeux bandés, chaque joueur a tenté de marquer des buts au torball. Ce sport, ouvert d’abord aux déficients visuels, est également pratiqué par tous. C’est à une maman d’élève de la classe que l’école doit ce moment particulier. Celle-ci a entraîné le comité et les bénévoles, tous licenciés comme elle, au club de basket fauteuil de Vandœuvre.

Dans une autre salle avec la concentration et le calme que requiert la bocca, un autre bénévole dévoile aux enfants les finesses et tactiques de cette pétanque pratiquée en salle avec des boules de cuir.

Dans la plus grande salle sur un parcours parsemé d’obstacles, chaque élève est mis en situation de handicap visuel. En binôme, le guide fait tinter des grelots pour indiquer au marcheur les yeux bandés le parcours à effectuer lui permettant d’éviter les pièges rencontrés, comme dans la vie de tous les jours des non voyants.

A la manœuvre, Aurélien Cucini, le coordinateur et agent de développement du comité départemental Handi 54 qui aura permis avec l’aide de personnes bénévoles, d’informer et de sensibiliser de façon ludique ce jeune public au handicap et à la pratique de disciplines sportives adaptées.

Source EST REPUBLICAIN.

Handicap : une salle de sport adaptée pour tous s’ouvre à Toulouse… Vidéo…

C’est une salle de bien différente de toutes celles que l’on peut voir habituellement qui vient de s’ouvrir à Toulouse (31).

Elle est entièrement adaptée aux handicapés. Une infrastructure trop rare alors qu’elle est précieuse pour mettre la pratique sportive à la portée de tous.

Handicap : une salle de sport adaptée pour tous s'ouvre à Toulouse

Plus de problèmes de rampe d’accès, d’équipements non adaptés, de place pour passer entre les machines. Désormais à Toulouse, les personnes handicapés peuvent aussi se rendre en salle de sport. L’équipement sportif a ouvert ses portes le 15 janvier 2019, dans le quartier Montaudran.
C’est Patrick Cazes qui en a eu l’idée. L’ancien joueur du Stade toulousain rugby handisport considérant que l’on n’est jamais si bien servit que par soit même.
Pas question pour lui de faire de cette salle, un lieu exclusivement réservé aux personnes en situation de handicap. L’un des objectifs est de faire évoluer les mentalités.
Le tarif d’inscription est de 59 euros par mois comprenant le programme personnalisé, le suivi par des diététiciens et ostéopathes et l’accès illimité aux cours collectifs et aux machines. Pour les personnes en situation de handicap bénéficiant de l’allocation aux adultes handicapés, ils pourront bénéficier d’une réduction de 50 %.

Source FR3.