L’inclusion du handicap par le judo…

Samedi dernier, le club de judo de Peyrehorade s’est déplacé à Dax, pour une manifestation au dojo départemental. Elle a connu un véritable succès.

L’inclusion du handicap par le judo

Il s’agissait de participer à une animation par équipes handi-valides organisée par la commission judo et personnes en situation de handicap de la Ligue de judo de Nouvelle-Aquitaine, soutenue par le Conseil régional, le Comité des Landes, la Ville de Dax, le Centre national pour le développement du sport (CNDS) et la commission nationale JPSH de la Fédération française de judo et disciplines associées. 100 judokas venus de toute la région se sont rencontrés sur les tatamis dacquois. Trois équipes landaises, trois girondines, deux du Lot-et-Garonne, deux de Dordogne et une des Pyrénées-Atlantiques.

Ensemble sur le tatami

L’équipe peyrehoradaise était composée des résidents du foyer de vie l’Airial de Cauneille et de Stéphane Simon et Pascal Thirion, ceintures noires du club. Au programme, affronter deux anciens athlètes médaillés internationaux, Thierry Fabre et Cathy Arnaud. La conclusion de cette rencontre, où pendant trois heures, les judokas en situation de handicap, toutes déficiences confondues, se sont mesurés dans la joie et la bonne humeur à des valides, est que « personne ne doit rester au bord du tatami ».

En référence aux valeurs morales du judo, l’objectif de la manifestation, l’inclusion des personnes en situation de handicap, a bien été respecté.

Source SUD OUEST.

Le Crotoy : le centre équestre la Cavalcade accueille les cavaliers en situation de handicap…

Depuis 10 ans, le centre équestre du Crotoy, dans la Somme, accueille des handicapés.

Aujourd’hui, le Comité Régional d’équitation a financé un lève-personne pour mettre les cavaliers en selle.

Un véritable tremplin pour les personnes handicapées et une sécurité pour le centre.

Le Crotoy : le centre équestre la Cavalcade accueille les cavaliers en situation de handicap

L’accueil des handicaps est une priorité depuis 10 ans au centre équestre La Cavalcade de Le Crotoy, dans la Somme. Aurélie Berger, cogérante est diplômée du Brevet Fédéral d’Equihand. Elle peut donc encadrer des handicapés moteurs, mentaux et sensoriels. Avec Rebecca, son associée, elles sont totalement convaincues des bienfaits de l’Equithérapie. 

Depuis longtemps, elles souhaitaient acheter un élévateur pour mettre les cavaliers en selle. Malheureusement, elles ne pouvaient pas investir 4 000 euros dans cet achat. C’est le Comité Régional d’équitation qui leur a proposé de l’installer. Il reste propriétaire de ce lève-personne mais le met à disposition des cavaliers du centre équestre. Il n’en existe que 2 dans le département de la Somme.

L’élévateur rend encore plus accessible l’équitation aux personnes handicapées : monter sur le cheval se fait en toute sécurité et de façon moins fatigante pour tout le monde. Le lève-personne fait peu de bruit et les chevaux n’ont aucun mal à s’y habituer.

Chaque semaine, ce centre permet à une vingtaine de personnes handicapées de pratiquer l’équitation.

Source FR3.

Les bienfaits du sport chez les enfants handicapés, l’exemple en Normandie…

La septième semaine du sport adapté se déroulait du 12 au 15 novembre 2018 au kindarena de Rouen ….

 

Les bienfaits du sport chez les enfants handicapés, l'exemple en Normandie

Le sport adapté a pour objectif de gommer les différences : intégrer, socialiser grâce au sport, c’est possible. La ligue de Normandie oeuvre dans ce sens depuis près de 10 ans.
C’est le club d’Ymar qui est à l’origine de ce projet qui grandit de plus en plus avec maintenant des clubs comme Sotteville-lès Rouen en athlétisme.

VIDEO : le reportage : François Verly. Patrice Cornily avec les interwiews de :

  • Amandine Bourhis, doctorante  » sport et autisme » ligue sport adapté
  • Madeleine Jossier, conseillère technique ligue sport adapté Normandie
  • Anthony Prouteau, comité départemental d’athlétisme de Seine Maritime

Source FR3.

 

Route du Rhum : Christophe Souchaud navigue pour l’association Cap handi…

Parmi les skippers qui s’alignent au départ de la Route du rhum, certains sont sûrs de ne pas jouer les premières places.

C’est le cas de Christophe Souchaud, il navigue pour une association qui fait connaître la voile aux personnes handicapées.

Christophe Souchaud et son voilier Cap Handi / © Didier Gomez Francetv

Christophe Souchaud s’aligne sur la Route du Rhum sur un Bénéteau 40.7, un bateau de série. C’est un peu comme si vous gariez votre voiture de ville sur la grille de départ d’un grand prix de formule un. Mais ce n’est pas important, Christophe Souchaud sait qu’il ne va pas gagner, il ne navigue pas pour cela de toute façon.

Lui, son but, c’est d’aider l’association Cap Handi qui permet de faire connaître et pratiquer la voile à des personnes handicapées. Il y a 4 ans. Lors de la précédente Route du Rhum, il avait fait le voyage retour de Pointe-à-Pitre avec des équipiers paraplégiques mal et non-voyants.

L’association Cap Handi organise régulièrement des voyages à la voile avec des équipages mixtes, handicapés et valides, elle travaille aussi maintenant avec des classes de l’agglomération rochelaise et notamment des unités localisées pour l’inclusion scolaire( Ulis).

Reportage de Yann Salaün, Didier Gomez et Nadine Pagnoux-Tourret. Intervenants: Christophe Souchaud, skipper « Rhum Solidaire pour Cap Handi ». Camille, élève de la classe Ulis. Jenny Papin-Luco, responsable de la classe ULIS.

Source FR3.

Enzo a rencontré son bienfaiteur le footballeur Florian Thauvin qui lui a offert une nouvelle poussette…

Le jeune Enzo, 9 ans, et sa famille ont assisté dimanche au Classico OM/PSG, à Marseille.

A l’issue du match, ils ont pu rencontrer le footballeur Florian Thauvin, qui avait offert une nouvelle poussette au jeune handicapé, victime d’un vol.

 

La rencontre a eu lieu dimanche 28 octobre, à l'issue du match OM/PSG / © DR

C’était un week-end fort en émotions. Dimanche, la famille du jeune Enzo, 9 ans, a pu assister au match OM/PSG, au Vélodrome de Marseille. Une rencontre était organisée entre la famille normande et leur bienfaiteur, le joueur de l’OM Florian Thauvin. 

Ce dernier avait en effet offert une nouvelle poussette à Enzo, après avoir découvert l’appel à témoins lancé par sa mère sur les réseaux sociaux en juin dernier suite au vol de son équipement.

Arrivés la veille à Marseille, Enzo et sa famille ont été accueillis au stade Vélodrome par le staff de l’OM dimanche 28 octobre.

« On a vu les caméras d’arbitrage, l’entrée des joueurs et on a assisté au match depuis une tribune VIP famille », raconte Ludivine Guillot, la mère d’Enzo.

Une rencontre « magique »

A l’issue du match – qui s’est soldé par une défaite des Marseillais -, les quatre membres de la famille ont été accompagnés à la sortie des vestiaires, où chaque joueur de l’OM est venu à leur rencontre.

« Ils étaient tous joviaux malgré la défaite. Chacun a eu un mot gentil pour Enzo »

Puis, la famille Guillot a pu rencontrer leur bienfaiteur Florian Thauvin pendant une vingtaine de minutes. « Quand il est arrivé, j’ai eu les larmes aux yeux, confie la mère d’Enzo. Il était vraiment doux, gentil et humble. »

Le champion du monde s’est dit ravi de « rencontrer enfin » le jeune garçon, atteint d’une maladie génétique rare et incurable appelée « Sanfilippo de type A », nous relate sa mère qui évoque une rencontre « magique », « merveilleuse ».

« Dans ces moments-là, on pense moins à la maladie. »

Bientôt parrain de l’association ?

Ludivine Guillot a offert un t-shirt où l’on voit Enzo dans la nouvelle poussette offerte par le footballeur, ainsi qu’un porte-clés et un bracelet à l’effigie de leur association.

Désormais, la mère espère que Florian Thauvin acceptera de devenir parrain de « De l’Espoir pour Enzo » et lui a envoyé un courrier pour faire part de sa demande.

Source FR3.

Comment Microsoft a conçu une manette de jeu pour les personnes en situation de handicap… ?

Microsoft a sorti l’Adaptive Controller à la rentrée, première manette adaptée au handicap produite par un des géants du secteur du jeu vidéo.

Le Xbox Adaptive Controller. Comment Microsoft a conçu une manette de jeu pour les handicapés ?

 

Quand avez-vous commencé à développer ce contrôleur de jeu adapté ?

Nous nous intéressons à l’accessibilité depuis un moment et nous croyons au design inclusif. En 2014, nous nous sommes demandé comment rendre la Xbox plus accessible, avec pas mal de technologies classiques : des sous-titrages, des systèmes d’améliorations des contrastes. Mais on voulait quelque chose de spécifique, on a pensé à remapper un contrôleur en 2015. Nous nous sommes demandé quelles étaient les principales barrières pour les gens qui avaient une mobilité réduite. Les manettes ont été optimisées, à travers leurs différentes générations, pour être très efficaces pour des gens sans problème. Il y a quatre gâchettes, quatre boutons, deux sticks directionnels sur lesquels on peut appuyer, une croix directionnelle.

Mais si tu ne peux appuyer sur une gâchette avec ton doigt, on doit reconnaître que c’est une vraie barrière. Cela peut empêcher les gens de jouer, vraiment. Beaucoup de joueurs à mobilité réduite sont sur ordinateur, parce que les manettes des consoles, les contrôleurs, sont trop difficiles à manipuler.

Comment avez-vous levé ces difficultés ?

On savait qu’il est impossible de fabriquer un contrôleur qui s’adapte à tous. Il y a 17 boutons sur un contrôleur normal. Là, nous avons 19 switchs à l’arrière, sur lesquels on peut brancher des périphériques en jack, le format le plus utilisé depuis des décennies. Quelqu’un qui a déjà investi dans des périphériques adaptés (boutons, connecteur fonctionnant avec la tête…), des périphériques pour PC, par exemple, pourra les réutiliser.

De la même façon, nous avons placé des ports USB sur les côtés, parce que de nombreux sticks fonctionnent en USB. Il était essentiel que l’Adaptive Controller, qui ne peut répondre à toutes les situations de handicap, qui est surtout une interface, un hub vers la console, puisse fonctionner avec les périphériques du maximum de fournisseurs.

Source OUEST FRANCE.

Belfort : l’escalade fait tomber la barrière de l’autisme…

Depuis trois ans, un jeune autiste pratique l’escalade à Belfort. Un sport qui lui a permis de s’épanouir et progresser.

Il ne manque aucun entraînement, au gymnase Bonnet.

Belfort : l’escalade fait tomber la barrière de l’autisme

« Quand Samy est arrivé, c’était vraiment très compliqué », se souvient Dominique Louis. « Il avait envie de faire de l’escalade, mais il bloquait souvent au milieu de la voie, semblait perdu. »

Cinq ans plus tard, les progrès de Samy Blind, aujourd’hui âgé de 18 ans, sont spectaculaires. Le jeune autiste est capable de grimper comme les autres, sur toutes les voies du mur du gymnase Bonnet, sur les Hauts-de-Belfort. « Il sait distinguer les différentes voies et arrive à faire des surplombs ou la chauve-souris (la tête en bas) », confie l’ancien président du Gab (Groupe alpin belfortain).

Il a juste fallu à Samy un peu plus de temps que les autres. « Il avait de gros problèmes de concentration au début. Mais il s’est accroché, il ne manque jamais un entraînement et parvient à passer partout, en intérieur comme en extérieur, quand on va en été à la Justice. »

Samy en impose. À le voir s’accrocher aux prises et grimper jusqu’au sommet du mur d’escalade, on n’imagine pas à quel point il a dû lutter. Se battre contre lui-même souvent.

«Améliorer la motricité»

« Je voulais qu’il fasse un sport, mais il n’était pas facile de l’intégrer », se souvient sa maman, Saliha Haniche. « Avec ses problèmes de concentration, les sports collectifs n’étaient pas conseillés. Yannick Calley, de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) lui a conseillé l’escalade. Ça lui a tout de suite plu et il s’est bien amélioré, notamment au niveau de ses difficultés à s’orienter dans l’espace et le temps. L’escalade l’aide aussi pour la motricité fine et globale. Même s’il est encore dispersé, il arrive mieux à écrire, il est plus attentionné. Il sait parfaitement faire les nœuds d’escalade alors qu’il a du mal à faire ses lacets. »

Depuis qu’il grimpe chaque semaine, Samy s’est épanoui. « Il coordonne mieux ses mouvements, a su s’intégrer. Il est tellement motivé pour venir ! Je suis vraiment fière de lui », murmure Saliha.

« Relation de confiance »

Le Gab a sollicité l’association Profession sport 25 pour bénéficier d’un éducateur sportif dédié à Samy. C’est ainsi que Vincent Doutey assure le jeune homme chaque jeudi soir. « J’ai travaillé dans une structure d’accueil collective avec des personnes handicapées », explique-t-il. « J’ai une approche très décontractée avec Samy, je m’adapte à lui. Mais avant tout, je le vois comme n’importe qui, même si j’évite de le mettre en situation d’échec. Je ne lui mets pas des objectifs trop intenses, on travaille surtout la résistance. » L’élève et le maître ont, au fil des séances, noué une « vraie relation de confiance ».

« Aujourd’hui, il tient plus longtemps et arrive à faire quatre montées et descentes sans mettre le pied au sol. Il a gagné en technicité. Je fais tout pour le booster aussi, même si on a aussi des moments de pause. »

Par sa persévérance, Samy prouve que le sport est accessible à tous. Et permet de se sentir mieux dans son corps et dans sa tête. « Aujourd’hui, il est capable de tout faire », résume Vincent. « Mais, pour la sécurité, on ne le laisse pas assurer quelqu’un. »

Fort de cette première expérience réussie, le Gaf aimerait accueillir d’autres jeunes en situation de handicap.

Source EST REPUBLICAIN.

Saint-Jean-de-Losne : une initiation au canoë-kayak pour des adultes autistes… Voir la Vidéo…

A Saint-Jean-de-Losne, un club de canoë-kayak (« Les Pagaies des bords de Sâone ») propose à des adultes autistes de pratiquer cette discipline.

C’est un bel exemple d’inclusion – par le sport – en milieu ordinaire, qui a permis à 4 adultes cette année de faire cette découverte.

Le club sportif présente apprentissage adapté au rythme et aux capacités des adultes autistes / © FTV

Une initiative à destinations d’adultes autistes
Eric est résident dans un foyer spécialisé, la maison d’accueil spécialisée « Les Papillons Blancs », à Agencourt. 
Depuis fin Août, il s’initie au kayak. Une découverte où chaque rendez-vous est attendu avec impatience !
Sebastien fait aussi partie de l’équipage. Et jamais auparavant ils n’étaient montés sur un kayak.

Des progrès rapides
Il y a quelques semaines, à leurs débuts, ils faisaient reculer le bateau, et maintenant ils arrivent à diriger l’embarcation, sous la houlette de Marlène, l’éducatrice sportive.
De plus, tout un travail sur le port du gilet de sauvetage et une préparation ont été effectués en amont.
Lors des sorties, une aide médico-sociale accompagne les adultes autistes.

Des astuces de pro !
Marlène, l’éducatrice sportive, a recouru à des petites astuces pour accueillir Eric et Sébastien.
Tout d’abord, en utilisant des embarcations plus larges pour plus de stabilité, ensuite elle a installé des petits repères visuels sur les embarcations pour les guider pour planter la pagaie.
De plus, elle utilise des exercices empruntés au monde de la compétition pour travailler l’appui.
Un seul objectif demeure, celui de permettre à Eric et Sébastien d’apprendre à leur rythme, dans le respect de leurs capacités.

Une initiative, pas pour tout le monde
Le foyer-résidence, dans lequel vivent Eric et Sébastien, ne proposera pas cette activité sportive à tous ses pensionnaires.
Mais quatre d’entre eux ont déjà pu profiter de ces instants au fil de l’eau, riches de découvertes et de rencontres. L’expérience s’achèvera fin Octobre.
La Fondation Orange a subventionné cette activité.
L’expérience sera reconduite l’année prochaine.
Des moments à contre courant… de l’image qu’on se fait de l’autisme.

Le reportage de Maryline Barate et Damien Rabeisen
Intervenants :

  • Christelle Lanoux, Chef de service Maison d’Accueil Spécialisée Les Papillons Blancs
  • Marlène Bonnet, Educatrice sportive
  • Patou Coppa, Bénévole aux « Pagaies des bords de Saône »

Source FR3.

VIDÉOS à regarder ! Immersion au CMPR Bretegnier à Héricourt : le sport au cœur de la réadaptation…

Invité par la fondation Arc-en-ciel, Michaël Jeremiasz, champion olympique handisport a rendu visite aux patients du Centre de réadaptation fonctionnelle Bretegnier à Héricourt.

Nous avons voulu en savoir plus sur les pratiques du Centre de médecine physique et de réadaptation Bretegnier. Immersion.

Immersion au CMPR Bretegnier à Héricourt : le sport au cœur de la réadaptation

La journée fut belle mardi 16 octobre au Centre de Réadaptation Fonctionnelle Bretegnier à Héricourt, et pas seulement grâce au ciel bleu. Les sourires étaient au rendez-vous pour la venue du champion olympique handisport Michaël Jeremiasz, invité par la fondation Arc-en-ciel en partenariat avec Malakoff Médéric. Le but de l’événement : permettre au médaillé olympique de tennis de découvrir les installations de ce centre mais aussi d’apporter une parole réconfortante aux patients. L’après-midi, le champion a même fait découvrir le tennis fauteuil, son sport de prédilection, aux patients et à des enfants d’un collège des alentours.

« J’ai eu un accident à 18 ans, et personne n’est venu me dire ce qu’allait être ma vie après ça. C’est important de pouvoir montrer que la vie après l’accident, avec le handicap, peut être épanouissante » explique Michaël, dont le discours et la spontanéité ont réchauffé inconditionnellement les coeurs des nombreuses personnes présentes dans la salle de conférence.

Écoutez le témoignage de Michaël Jeremiasz, quadruple médaillé des Jeux paralympiques

Le centre Bretegnier est plutôt bien loti. Il dispose de 106 lits en hospitalisation complète et 30 places en hospitalisation de jour. Parmi les patients, on retrouve des accidentés de la route, de la vie ou des personnes victimes d’accidents vasculaires cérébraux. La durée de leurs séjours diffère en fonction des pathologies. Certains peuvent rester plusieurs mois au sein de l’établissement. Les installations sont de bonne qualité et les patients sont pris en charge par une équipe de professionnels, kinés, orthophonistes, psychologues mais aussi professeurs de sport adapté. On y trouve par exemple un laboratoire d’analyse de la marche (et posturographie).

Nous avons arpenté les couloirs du centre avec notre appareil photo et un enregistreur audio, avant de rejoindre le cours de tennis pour une partie pleine de bonne humeur. Découvrez le CMPR Bretegnier d’Héricourt, grâce à notre diaporama sonore :

 

Source FR3.

Vias : Adrien, 17 ans, autiste et champion de kart en herbe… !

A 17 ans Adrien, un jeune autiste héraultais, s’est transformé grâce au karting.

Ses parents ont créé l’association « Un baquet pour Adrien » pour financer l’achat de ses équipements. Une course était organisée le 7 octobre 2018 sur le circuit de Vias pour récolter des dons.

Adrien Collinet, pilote de kart autiste / © Julianne Paul, France 3 Occitanie

Mettre le handicap hors circuit : Adrien, 17 ans, s’y emploie chaque fois qu’il enfile sa tenue de pilote de kart. C’est sur le circuit de Vias (Hérault), que cet adolescent atteint d’autisme peut assouvir sa passion depuis 4 ans. C’est là que ce dimanche 7 octobre 2018, ses parents, fondateurs de l’association « Un baquet pour Adrien », ont organisé une course pour récolter des dons et pouvoir financer l’équipement du jeune homme.Parrainé par l’humoriste Arnaud Tsamère

Cet amour pour la course et la vitesse, Adrien l’a depuis tout petit. Aujourd’hui lycéen en seconde professionnelle mécanique, il est parrainé par l’humoriste et pilote Arnaud Tsamère. Ce dernier lui a offert son premier kart professionnel. Et derrière le volant, Adrien se libère, comme l’explique son père, Christophe Collinet :

Depuis qu’Adrien fait du kart, il est beaucoup plus calme, beaucoup plus posé, il est plus à l’écoute des autres, moins dans son monde. Il s’ouvre vraiment à la vie. Cela a été un changement radical.

 

Son rêve : devenir pilote professionnel

Les moteurs ronronnent, le top départ est imminent. Adrien le sait, pour atteindre son rêve et devenir pilote professionnel, la clé, c’est la confiance en soi. Et ça, il l’a :

Je veux tous les battre à plate couture !

Vias, seul circuit à l’avoir accepté

Diagnostiqué autiste à 3 ans et demi, Adrien a dû faire face aux préjugés et à la méconnaissance de son handicap. Beaucoup de clubs de kart ont refusé l’adolescent sur leur circuit. Seule la piste de Vias l’a accueilli à bras ouverts. Et Lucas Paina, le directeur du circuit, ne le regrette pas :

On s’est posé beaucoup de questions, forcément, par rapport à la sécurité. Au début, il y avait des erreurs, suivant les jours, il se comportait très bien et le lendemain, il n’avait pas du tout envie, ça fait un peu partie de la maladie. Mais malgré tout, il s’en sort super bien !

Record personnel du tour battu

Adrien n’a pas fini premier de cette course, mais il a battu son record personnel : un tour en 48 secondes, au lieu des 50 habituelles. Une belle progression pour un champion en devenir. Voici le reportage de Julianne Paul et Sylvie Bonnet Adrien Collinet, avec les images de drone de William Buchy.

100.000 Français de moins de 20 ans atteints de Troubles du Spectre de l’Autisme

L’association « Un baquet pour Adrien » organise régulièrement des courses pour financer les équipements de l’adolescent. L’autisme est reconnu comme un handicap en France depuis 2016. Dans notre pays, selon l’INSERM, environ 700.000 personnes présentent des Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA), dont 100.000 ont moins de 20 ans.

 

Source FR3.