Lille : un père de famille veut acheter une place de spectacle pour sa fille handicapée, on lui impose la plus chère…

Un habitant de Lille qui souhaitait assister à un spectacle avec sa fille en fauteuil roulant n’a pas pu l’acheter au meilleur tarif.

Contrairement à ce que prévoit la loi.

Emmanuel Delbergue et sa fille Fanny voulaient assister ensemble à un spectacle

Son histoire (révélée par La Voix du Nord), Emmanuel Delbergue, père de famille lillois, a voulu la raconter publiquement, pour faire « bouger les choses ». Début janvier, il appelle Divan production pour réserver deux places, dont une dite « PMR » (Personne à Mobilité Réduite), pour le spectacle « D’pendanse » au théâtre Sébastopol.

Dans ces cas-là, il faut appeler le producteur et non la salle de spectacle. Le théâtre Sébastopol n’est donc pas concerné par ce qui va se passer ensuite. C’est bien Divan production qui va refuser la demande d’Emmanuel Delbergue : une place pour personne handicapé au tarif le moins cher. « C’est la loi, indique le père de famille. Dans cette salle, il n’ y a pas d’ascenseur pour accéder aux places balcon, qui sont moins chères. Le producteur doit donc nous vendre les places situées en bas au tarif le moins cher. »

Refus de Didier Vanhecke, le directeur de Divan Production. Dans le cas de ce spectacle, les places les moins chères sont à 28€, les plus chères (en bas), 38€. En clair, si Emmanuel Delbergue accepte de payer le prix fort, il n’y a aucun souci….

« C’est discriminant et illégal »

Au téléphone, le ton monte entre les deux parties. « Le directeur m’a dit que je faisais perdre du temps à son employé et que j’étais un «casse-couilles». » Alors que la loi impose de trouver une solution pour ce type de demande. « C’est à lui d’ajuster le prix pour qu’on puisse assister au spectacle. Je n’ai jamais eu ce problème avant, au Zénith, dans plein de salles… »

Emmanuel Delbergue décide alors de porter plainte pour « discrimination » et « injure » : « Ce n’est pas parce qu’on est en situation de handicap qu’on doit payer obligatoirement le prix fort, c’est discriminant et illégal ».

Il poste son histoire sur sa page Facebook. Les réactions de soutien ne tardent pas. « Ça a pris de l’ampleur. Le cabinet de Martine Aubry nous a appelés. Le Théâtre Sebastopol a appelé, ils vont nous inviter à un prochain spectacle. J’ai l’impression que ça a fait avancer sur le problème. J’ai reçu plein de témoignages de gens qui ont malheureusement vécu la même chose. »

Le directeur de Divan productions, lui, se retranche derrière l’absence d’ascenseur et de structure adaptée au Sébasto, salle construite en 1923. « La question de la mise aux normes des vieux Théâtres inadaptés pour l’accueil des personnes en fauteuils roulants ou à mobilité réduite est un vrai problème auquel les collectivités doivent trouver des solutions, explique Didier Vanhecke sur Facebook (message supprimé depuis). La mise en conformité ne peut venir des sociétés de productions artistiques, qui ne sont que locataire des lieux de spectacles. »

En attendant, Emmanuel Delbergue et Fanny ne peuvent toujours pas assister au spectacle qu’ils souhaitaient voir ensemble.

Source FR3.

www.handicap-info.fr référencé sur le guide Handitourisme « Le petit futé »… !

Le site www.handicap-info.fr référencé sur le guide Handitourisme « Le petit futé »

Un guide tourisme national consacré aux personnes handicapées (moteurs, auditifs, visuels et mentaux), qui s’avèrera aussi utile aux personnes dont la mobilité est momentanément changée, comme les parents de jeunes enfants…

www.handicap-info référencé sur le guide Handitourisme 2019 " Le petit futé"

Dans une première partie, ce guide livre des informations et conseils d’ordre général (coordonnées des associations et acteurs touristiques concernés, notions de droit, assurances, label…), tandis qu’une seconde partie, déclinée par région, recensera les bonnes adresses en matière de tourisme (transport, sites touristiques accessibles, hôtels et restaurants, activités sportives de loisirs…).

Tétraplégique après un match de foot, Titouan Drui n’a « pas digéré à 100 % »…

Atteint de tétraplégie à la suite d’une célébration pendant un match de foot, Titouan Drui fait face depuis cinq ans à sa nouvelle vie.

Combatif et volontaire, cet habitant de Richeling fait aussi état lucidement de son calvaire quotidien.

Tétraplégique après un match de foot, Titouan Drui n’a "pas digéré à 100 %"

Lundi, il a célébré ses 25 ans. Et il y a bientôt cinq ans, il a célébré autre chose. Un but, tout bête, mais qui comptait. « On avait pris 6 – 1 au match aller, contre Lucy. Alors là, avec ce premier but, on a exulté », se souvient Titouan Drui, l’ancien latéral droit de l’US Holving. Dans l’euphorie, bras dessus-dessous avec le buteur à qui il a délivré la passe décisive, il chute. « Trois ou quatre autres coéquipiers me tombent dessus. » C’est la dernière fois où Titouan a marché.

Paralysie, ambulance, hôpital, coma, diagnostic définitif. Tétraplégie.

Le fameux temps qui passe et guérit ou apporte la sagesse, c’est bien, mais c’est surtout dans les films. Titouan reconnaît sans fard son état d’esprit actuel : « Je ne dis pas que je suis encore dans la période noire. Simplement, je n’ai pas encore digéré le truc à 100 % ». Lui qui était champion de Moselle 2014 de futsal et champion académique 2013 de badminton a compris que ses rêves sportifs sont loin, vraisemblablement de façon définitive.

Mais dans sa maison de Richeling, près de Sarreguemines, il passe beaucoup de temps « sur internet. Je fais des recherches sur la domotique ». Ce qui a trait à l’électricité le passionne, lui qui voulait et veut en faire son métier : « J’aimerais être consultant puis faire de la mise en relation de clients. Et embaucher un ou deux gars en montant ma micro-entreprise ».

Histoire d’avoir une vie plus classique. Et histoire d’« avoir d’autres revenus que les allocations ». Parce que tant que la Civi (lire ci-dessous) n’a pas reconnu son accident, l’achat du matériel hors de prix est un fantasme. « Mon père et d’autres personnes ont réussi à faire d’une ancienne grange mon appartement ; mais sans le soutien financier des gens ou d’entreprises qui ont fait cadeau de certains matériels, ça aurait été impossible. »

L’élan de solidarité à son égard ne se discute pas mais il s’en excuse presque : « Je n’aime pas l’idée, c’est comme faire l’aumône, mais on n’a tellement pas le choix », soupire-t-il d’une voix cassée, restant d’une trachéotomie.

« De pote à p*** »

Le soutien des inconnus est un bien sans nom. Autant que celui de ses amis. Enfin, ses amis… Ceux qui sont restés. « J’ai découvert qu’entre p*** et pote, il n’y a qu’une lettre de différence. Certains m’ont carrément tourné le dos du jour au lendemain. D’autres se manifestent en klaxonnant dans la rue ou en mettant un truc sur mon Facebook. Autant ne rien faire… »

Et puis il y a les fidèles, ceux partis aux six coins de l’Hexagone mais qui viennent le voir à chacun de leur retour.

Mais son salut, c’est avant tout la présence de Corinne et Damien, ses parents, et de son frère Roman. « Je suis avec lui de 9 h à minuit », confie sa maman, battante comme son fils, mais à qui l’évocation de l’accident rend les yeux humides. Parce que cinq ans après, personne ne s’est habitué au drame. Le courage n’étouffe pas la lucidité.

Et Titouan ne peut s’empêcher de se souvenir : « Je ne devais même pas jouer ce match : je m’étais fait une entorse une semaine avant. Mais sinon on aurait eu trop peu de remplaçants et on avait un affront à laver. Et voilà… On m’a pris les plus belles années de ma vie… »

Se battre aussi pour les indemnisations

L’autre combat de la famille Drui se fait sur le terrain judiciaire. « J’ai déposé une plainte après l’accident. Mais quand on lit le PV, personne ne semble impliqué. C’est presque comme si Titouan s’était fait ça en tombant tout seul », s’étouffe Corinne, la maman.

L’indemnisation devient un combat car pour Titouan, chaque déplacement ou acte de vie normal, au-delà de ce qu’il a de compliqué physiquement, est un gouffre financier. Les démarches sont d’autant plus gênantes que pas un des membres de la famille n’est attaché à l’argent, mais rendre la vie de Titouan un peu moins pénible passera nécessairement par les indemnisations. Si elles arrivent.

« On a perdu en première instance. » Alors a commencé un parcours du combattant pour recueillir les témoignages de spectateurs, d’arbitres, de joueurs de Lucy et de Holving. Des procédures, des avocats, de la paperasse. Simplement pour prouver à la Civi (commission d’indemnisation des victimes d’infractions) la réalité des faits. « On a fait appel et on a eu gain de cause, mais la Civi fait à son tour appel. » Statu quo. Mais finalement, la commission a désigné un expert pour aller examiner le cas du jeune homme. « Qu’ils fassent cette démarche est un premier pas », se réjouit la mère.

Pour autant, même quand un drame est évident, le faire reconnaître par les instances compétentes relève très souvent de la double peine. C’est le cas pour la famille de Richeling.

Source EST REPUBLICAIN.

Des scientifiques préoccupés par le temps passé dans des mondes virtuels…

Smartphones, tablettes, jeux vidéo… Les enfants et adolescents passent en moyenne 15 heures par semaine sur internet.

Des scientifiques s’inquiètent de l’utilisation souvent trop fréquente d’avatars, ces personnages auxquels on s’identifie dans le monde numérique.

Des scientifiques s'inquiètent de l'utilisation souvent trop fréquente d'avatars dans les jeux vidéo

Lorsque l’on est amateur de jeux vidéo, on est souvent amené à choisir un personnage, une créature virtuelle, c’est ce que l’on appelle un avatar. C’est en quelque sorte notre double dans les jeux vidéo, ou les réseaux sociaux. On peut grâce à lui devenir un chevalier, un magicien… Mais il arrive que l’on s’identifie « de façon extraordinairement puissante » à ces créatures numériques et cela peut déboucher sur « des dédoublements de personnalité » déplore le neurophysiologiste Alain Berthoz.

L’utilisateur de ces avatars va trouver dans le monde numérique une capacité à s’épanouir et à trouver une vie relationnelle plus plaisante » explique de son côté le Dr Bruno Rocher, psychiatre addictologue au CHU de Nantes.

Angoisses, doublement de personnalité, troubles du langage

« Souvent la vie numérique est développée, mais la vie réelle est très difficile, voire très impossible et le jeu n’aide pas à développer la vie réelle » poursuit le psychiatre nantais.  Une utilisation trop intensive de ces mondes virtuels peut conduire à des angoisses à l’idée de rencontrer quelqu’un, à une incapacité à être en lien avec les autres, c’est un repli sur soi » explique le Dr Bruno Rocher.

Lorsque ces addictions touchent les enfants, le rôle des parents est important. « Un enfant ne peut se développer que dans des interactions sociales » poursuit Bruno Rocher.

« C’est dangereux mais aussi merveilleux » Alain Berthoz.

Selon le Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information (CLEMI)  et la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf) les enfants et adolescents passent en moyenne 15 heures par semaine sur internet. Pour les tout-petits de 1 à 6 ans, la durée approche les cinq heures hebdomadaires. Une campagne a été lancée courant novembre pour alerter le grand public sur les dangers des écrans et du monde numérique.

Alain Berthoz lors d'une conférence à Laval le 27 novembre 2018 - Radio France

Si le fait de s’identifier à un avatar dans la vie réelle engendre des troubles psychologiques, cela peut aussi permettre, dans certains cas, de soigner des patients atteints de schizophrénie par exemple, d’autres qui ont des problèmes de santé mentale, ou encore « aider des patients qui souffrent de problèmes de motricité à se rééduquer » précise le neurophysiologiste Alain Berthoz.

Source FRANCE BLEU.

 

Accueils de loisirs : une dotation de 30 millions demandée pour les enfants handicapés… Les 20 propositions…

Faute de moyens, les accueils de loisirs sans hébergement peinent encore à accueillir les enfants en situation de handicap.

La mission nationale Accueils de loisirs & handicap recommande une bonification de la prestation de service à hauteur de 9 euros de l’heure par enfant accueilli.

Accueils de loisirs : une dotation de 30 millions demandée pour les enfants handicapés

La mission nationale Accueils de loisirs & handicap a remis le 14 décembre son rapport à Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, et Jacques Toubon, Défenseur des droits qui l’a parrainée. C’est ce dernier qui l’a annoncé. Laurent Thomas, délégué général de la mission, en avait fixé l’ambition lors de son lancement le 23 octobre 2017 : « Lever, de manière définitive et irréversible, l’ensemble des freins et des obstacles afin de faire de l’accès des enfants en situation de handicap aux accueils de loisirs, dans notre pays, un droit fondamental et une obligation nationale. »

Retrouvez les 20 propositions, cliquez ici.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Longwy : comprendre la réalité du handicap à travers le sport…

Durant une matinée, une soixantaine d’élèves de seconde du lycée Darche, à Longwy, ont pu se mettre dans la peau des personnes handicapées.

Ils ont découvert différentes disciplines du handisport.

Fabrice Redin (à gauche) a enseigné les rudiments du handibasket à une soixantaine d’élèves de seconde ASSP (Accompagnement, soins et services à la personne) au lycée Darche, à Longwy.  Photo RL

En fauteuil roulant, les élèves se passent la balle et tentent d’avancer jusqu’au panier. Les mouvements sont hésitants mais il faut dire que pour la plupart d’entre eux, c’est une première. Aucun de ces lycéens n’est réellement handicapé. Ils participent seulement à une matinée de sensibilisation à travers le handisport. L’initiative vient de leur prof d’EPS, Christiane Zasadzinski, à qui ce projet tient à cœur. « Cela fait cinq ans qu’il existe. Chaque année, on organise plusieurs manifestations avec l’Association sportive du lycée Darche. »

Créer du lien social

Lundi, ce sont deux classes de seconde du lycée professionnel longovicien qui ont découvert le quotidien des handicapés. « Les jeunes suivent un cursus ASSP (Accompagnement, soins et services à la personne). Ça fait partie de leur formation et ça nous permet de changer leur regard sur le handicap. » Pour des élèves qui seront sans doute confrontés plus tard à des personnes en situation de handicap, la matinée a un intérêt pédagogique. Mais le but premier est avant tout de pousser valides et handicapés à se rencontrer et à interagir ensemble. Intitulé « Si la différence ne rencontrait pas l’indifférence », le projet est là pour créer un lien social à travers le sport.

« Il y a de l’appréhension »

Durant la matinée, cinq ateliers attendaient les lycéens. Sarbacane, curling, volley-ball assis et handibasket leur ont permis de se mettre dans la peau de personnes handicapées. « Ils étaient très motivés et à l’écoute », souligne Fabrice Redin. Basketteur handisport à l’US Jarny, c’est lui qui leur a appris le maniement du fauteuil roulant. « Il y avait une bonne cohésion, c’est à refaire ! »

Une fois les fauteuils rangés, un petit débat a conclu la matinée et a permis de répondre aux interrogations des élèves sur le handicap. « Il y a de l’appréhension par rapport à celui-ci. Ça peut être difficile de se mettre à la place de la personne en fauteuil. Le sport permet de mieux comprendre leur situation et leur quotidien », précise Christiane Zasadzinski. Elle compte bien continuer ces rencontres. Le prochain rendez-vous permettra à des élèves de première de s’initier au goalball, une discipline réservée aux déficients visuels.

Source LE REPUBLICAIN LORRAIN.

VIDEO. Un MUST ! L’incroyable clip de promo d’une chaîne anglaise pour les Jeux paralympiques de Rio… ! Génial !!!

La musique est top, les images sont géniales .

Ce spot de promotion pour les Jeux paralympiques de Rio est un petit bijou à ne surtout pas rater !

L'incroyable clip de promo d'une chaîne anglaise pour les Jeux paralympiques de Rio

La chaîne britannique Channel 4 a réalisé un spot démontrant l’habileté des athlètes handisports, à travers des séquences aussi drôles que spectaculaires.

A l’occasion des Jeux paralympiques 2016 de Rio, qui suivront les Jeux Olympiques, la chaîne britannique Channel 4 a réalisé un clip promotionnel hors norme. Publié le 14 juillet, ce clip de 3 minutes présente les disciplines handisport sous un regard neuf, mêlant humour et spectacle.

Il n’y est d’ailleurs pas uniquement question de sport. Avec pour musique de fond un morceau dont le refrain dit en boucle « Yes I Can » (« Oui, je peux le faire »), des sportifs en fauteuil ou encore des non-voyants y enchaînent des exploits impressionnants. Jusqu’à ce qu’une personne dans un bureau refuse un boulot à un athlète paralympique, lui répondant : « No You Can’t » (« Non, vous ne pouvez pas »).

« Nous sommes les superhumains »

Et le plus impressionnant, c’est que ce clip n’exagère rien car les Jeux paralympiques, qui seront retransmis sur France Télévisions du 7 au 18 septembre prochain, se résument à un enchaînement d’exploits et de performances époustouflants. Rien d’étonnant donc, à ce que le titre du clip de Channel 4 soit « We’re the Superhumans » (« Nous sommes les superhumains »).

Source FRANCE TV.

 

Nouvelle alerte sur le « Slime » fait maison, à l’approche de Noël…

A l’approche de Noël et huit mois après une première alerte, l’Agence nationale de sécurité sanitaire met en garde ce vendredi contre les dangers du « slime fait maison ».

La pâte gluante à malaxer, très prisée des enfants provoque de graves problèmes cutanés. Le nombre de cas a doublé en cinq mois.

Nouvelle alerte sur le "Slime" fait maison, à l'approche de Noël

Les autorités de santé rappellent à l’approche des fêtes de Noël les risques liés à une pâte à malaxer très prisée des enfants et des adolescents, le « slime« . Cette pâte qui avait connu son heure de gloire en 1984 avec le film « Ghostbusters » (SOS Fantômes), et remise à la mode par des Youtubeurs, peut provoquer des irritations et allergies cutanées sévères.

Lésions sur les mains, les ongles, brûlures, rougeurs, eczéma

Dans un rapport publié jeudi, l’Agence de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail (Anses) souligne que le nombre de cas signalés aux Centres antipoison a déjà doublé sur les cinq premiers mois de 2018 par rapport à l’année précédente : atteintes de la peau et des ongles, brûlures, rougeurs, eczéma, démangeaisons à la suite de manipulations de la pâte.

Le faire soi-même augmente les risques

La pâte « slime » est en effet soit commercialisée prête à l’emploi ou dans des coffrets d’ingrédients à mélanger, soit fabriquée à la maison à l’aide de tutoriels sur internet.

Mais l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) déconseille particulièrement de la fabriquer soi-même. Dans les recettes diffusées sur internet pour fabriquer du slime, de nombreux composants, comme de la lessive, du produit d’entretien pour lentilles de contact ou du sodium de borate contiennent de l’acide borique.

Les dangers de l’acide borique contenu dans la lessive ou le produit vaisselle

Les autorités rappellent que la manipulation répétée et prolongée de « slime »  n’est pas dénuée de risques pour la santé.

« Quand on est confronté à de l’acide borique de manière répétée, cela peut avoir une incidence sur la santé, au niveau de la fertilité« , explique le docteur Magali Labadie, du centre anti-poison du CHU de Bordeaux.

Cette substance est présente dans le « slime » vendu en magasin, mais en petite quantité. « _Quand on le fabrique, on fait ça au pifomètre_. Les gens mettent n’importe quoi, ils en mettent plus, parce que quand on en met plus, cela marche mieux« , alerte le médecin.

Magali Labadie souligne que « ce sont des produits qui ne sont pas faits pour être mis au contact de la peau, et les enfants se mettent à avoir des atteintes cutanées qui peuvent être parfois très sévères et très longues à guérir ».

Quatorze Slime du commerce retirées de la vente

Dans un communiqué commun, la Direction générale de la santé, la Direction de la concurrence (DGCCRF) et l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) « appellent à rester vigilants » au vu des contrôles effectués : sur 44 produits analysé en 2018, quatorze contenaient une teneur en bore supérieure à la limite autorisée et ont été retirés du marché.

En septembre, l’UFC Que-Choisir avait déconseillé aux parents d’acheter du « slime », après un test de 13 produits tout prêts ou en kit faisant apparaître des contaminants de type mercure ou arsenic ou bore, qui donne son élasticité à la pâte.

Source FRANCE BLEU.

L’info des ados #13 : et si on parlait de la pratique du handisport ?…

Les élèves de quatrième du collège Victor Hugo à Besançon ont choisi d’aborder la question du handicap, à travers la pratique du handisport.

L'info des ados #13 : et si on parlait de la pratique du handisport ?© Catherine Schulbaum

L’édito des ados

Dès le début d’année, un groupe d’élèves de la classe a été intéressé par le handisport. Marisa nous a ainsi parlé d’une de ses copines qui pratique le basket-fauteuil. Nous avions donc envie de savoir comment on fait du sport tout en étant handicapé, ce que le sport permet d’obtenir, d’acquérir, s’il y a de nombreuses compétitions avec des handicapés, si valides et non-valides peuvent jouer ensemble, si notre région est très avancée là-dessus ou pas.

Nous avons profité de la biennale du handicap au Palais des Sports le 22 novembre pour prendre des contacts.
Et c’est ainsi que le jour du tournage nous avons pu voir M. Weil, ancien basketteur en fauteuil et actuel tennisman et skieur en fauteuil qui a pu nous faire un petit historique du handisport et nous montrer son évolution. Puis nous avons poursuivi nos découvertes avec M. Monnier, M. Lebee et Ludo qui sensibilisaient des élèves de CM d’une école de Besançon au handicap en leur faisant pratiquer le basket en fauteuil roulant et le torball (voir les règles sur notre blog).
A 15h, nous avons rencontré Christine Bouquin, la Présidente du Département du Doubs qui nous a renseignés sur la candidature du Doubs pour les Jeux Paralympiques de 2024.
Et notre journée s’est poursuivie par la rencontre de Katheline Quinnez qui nous a fait découvrir la danse fauteuil.

Tout le monde a été accueillant, sympathique et au final, on s’est bien amusé même sur un sujet sérieux. On a appris plein de choses, on espère que vous aussi !!

Gabin, Antoiy et Simon

Parler de handicap à travers le sport, voilà le projet des élèves ce mois-ci. Avec en prime l’annonce, pendant la préparation du reportage, de la candidature du Département du Doubs pour être acteur de l’organisation des jeux paralympiques de 2024. Bref, un sujet dans l’actualité ! Avec la volonté d’expliquer comment le handisport est devenu plus facile d’accès pour les personnes en situation de handicap.

Pour cela, nos trois élèves reporters ont rencontré Denis Weil, figure du handisport dans la région, venu à la rencontre des jeunes dans les locaux de son club de tennis. Avec lui, ils ont notamment évoqué les premiers jeux paralympiques de l’après-guerre et l’évolution phénoménale du matériel au fil des années.

Sensibilisation dans les écoles

Autre axe important pour faire évoluer les mentalités autour du handicap : la sensibilisation des élèves dans les écoles. Ainsi, pendant le temps périscolaire, les enfants de l’école Viotte de Besançon s’initient au basket-fauteuil ou au Tor-ball. Les élèves ont pu eux-mêmes à cette occasion tester les fauteuils mis à disposition pendant la séance et ainsi se rendre compte du plaisir de faire du sport.

Cap sur les J.O

La classe avait également pris rendez-vous avec la Présidente du département. Les trois représentants de la quatrième ont été reçus avec beaucoup d’enthousiasme par Christine Bouquin qui entend s’appuyer sur la jeunesse pour emmener le département dans l’aventure des JO 2024. Une aventure pas encore très précise pour le moment, mais qui pourrait se traduire par une grand implication du département et même peut-être l’organisation d’épreuves dans la région.

Danse-fauteuil

La journée s’est achevée par la découverte d’une discipline peu connue : la danse-fauteuil, pratiquée aux Salins de Bregille par des handicapés et des valides. Les élèves ont constaté qu’on peut danser avec un ou une partenaire,  même quand on est en fauteuil et faire des chorégraphies de groupe. Ils ont surtout compris que le plaisir est toujours au rendez-vous et permet une complicité entre les danseurs.
Aucun doute, les enfants ne porteront plus jamais le même regard quand ils croiseront une personne handicapée.

L’info des ados, un dimanche par mois dans votre 19/20

Un professeur de français, un professeur d’histoire-géo et deux documentalistes encadrent ce projet qui va durer toute une année scolaire. Le but ? Aider les collégiens à mieux appréhender l’actualité, prendre du recul, développer son sens critique, savoir décrypter l’information, d’où qu’elle provienne.

Parallèlement à ce travail, les élèves rédigent un blog sur cette expérience (bonus, coulisses, précisions, développement, photos de tournage…) que vous pouvez découvrir en cliquant ici !

Source FR3.

 

INQUIETANT : «Fortnite»: Des enfants et ados obligés d’aller en cure de désintoxication aux Etats-Unis….

JEUX VIDÉO Certains passent plus de 12 heures par jour sur le jeu…

«Fortnite»: Des enfants et ados obligés d'aller en cure de désintoxication aux Etats-Unis...

Depuis sa création en 2017, « Fortnite » connaît un succès immense – un peu trop même. Selon une étude de Common Sense, 61 % des adolescents y auraient déjà joué aux Etats-Unis, rapporte BFMTV.

Mais le phénomène inquiète. Certains parents ont même décidé d’envoyer leurs enfants accros en cures de désintoxication de 3 à 4 semaines, révèle Bloomberg. « Je n’ai jamais vu un jeu avec un tel contrôle sur l’esprit des enfants », décrit Debbie Vitany, mère d’un ado de 17 ans qui passait 12 heures par jour sur le jeu vidéo.

« Ce jeu est comme l’héroïne »

La recette de « Fortnite », avec ses 200 millions de joueurs dans le monde semble en effet bien trop efficace. Le jeu fonctionne selon un mécanisme qui ne permet qu’à une seule personne de gagner. De plus, il n’y a ni sang ni violence et peut donc plaire à tous types de public. La durée des parties – quelques minutes à peine – et sa gratuite sur tous les supports (PC, PS4, Xbox, Nintendo Switch, iOS et Android) jouent aussi.

« Ce jeu est comme l’héroïne », explique Lorrine Marer, spécialiste britannique du comportement qui travaille avec des enfants addicts aux jeux vidéo. « Une fois que l’on est accro, c’est dur de décrocher. » En 2022, l’addiction aux jeux vidéo entrera dans la classification internationale des maladies de l’OMS.

Source 20 Minutes.