Antonin, né sans avant-bras droit pratique le VTT grâce à une prothèse…

Antonin a 14 ans. Né sans son avant-bras droit, il est passionné de VTT. Pour exercer au mieux son sport, et à haut niveau, l’institut Saint Pierre de Palavas-les-flots lui a conçu une prothèse sur mesure.

Son rêve: participer aux jeux paralympiques en 2024 en France.

Antonin, né sans avant-bras droit pratique le VTT grâce à une prothèse.

Une bande de copains, Antonin, Maxime et Quentin s’entraîne tous les samedis au VTT, dans le sud de l’Aveyron. Pour Antonin Théron, cette passion, exercée à haut niveau, l’aide à dépasser son handicap. « Le VTT, j’aime beaucoup. Pour moi, c’est une délivrance, je pense à autre chose, je m’éclate. Surtout lorsque j’en fait avec mes copains. »

« Il a un gros mental. Parce que quand même, arriver dans la vie avec un handicap comme ça, il faut le porter au quotidien, » explique Maxance De-Tremerie, ami d’enfance d’Antonin.

Né sans son avant-bras droit

Car Antonin est né sans son avant bras-droit. Mais malgré cette invalidité, hors de question de rester derrière. Il y a quatre ans, il s’est inscrit au vélo club de la Vallée de la Sorgues. Et il a déjà participé à trois coupes de France.

Jordan Gaudy, son moniteur est impressionné: « Sur les premières sorties, j’avais essayé de voir comment ça faisait avec un bras. Mais lui, il a son propre équilibre. C’est lui qui s’adapte. Là, depuis peu, il a une nouvelle prothèse et il descend comme nous. »

Un prototype

Pour pratiquer le VTT de manière intensive, Antonin compte sur une prothèse. Un prototype conçu à sa demande, et sur mesure, par un médecin de l’institut saint Pierre de Palavas dans l’Hérault. Il y est suivi depuis l’âge de 6 mois. Sa prothèse dite « de vie sociale », n’était pas adaptée.

« A peine, je tire sur le guidon, elle s’enlève très facilement, trop facilement et la nouvelle, elle est exactement du diamètre de ma poignée et je n’ai plus qu’à l’emboîter et ça me permet de tirer quand je saute, de faire des roues arrière plus facilement, précise Antonin.

Objectif : les Jeux paralympiques 2024.

Une prothèse unique en son genre, qui lui permettra peut être de filer droit vers son rêve de sportif : les Jeux paralympiques de 2024.

 

Source FR3.

VIDEO. Paraplégique, il parcourt 6000 kilomètres sur son vélo adapté…

À 69 ans, Patrick Gentilhomme, paraplégique, vient de parcourir 6 000 kilomètres en handbike, un vélo adapté à son handicap qu’il fait avancer à la force de ses bras.

Un périple qui devrait lui permettre de récolter près de 50 000 € pour le comité régional handisport de Franche-Comté.

Paraplégique, il parcourt 6000 kilomètres sur son vélo adapté

6 000 kilomètres et 7 pays en 10 semaines sur un vélo qui avance à la force des bras. C’est l’expédition incroyable qu’a entreprit Patrick Gentilhomme  et ses trois acolytes le 22 juin dernier. Paraplégique depuis 18 ans, il a décidé de relever un défi sportif sur son handbike, son vélo adapté, et traverser l’Europe depuis le Cap Nord en Norvège.

Assisté par une personne le suivant à vélo et de deux autres personnes à bord d’un camping-car, l’homme de 69 ans arrivera ce samedi 1 septembre à Melincourt, en Haute-Saône d’où il est originaire. Le sexagénaire refuse qu’on parle d’exploit, il lui préfère le terme « défi sportif ». Et sportif, on peut dire que ça l’a été puisque les deux comparses à vélo ont perdu 10% de leur poids pendant le voyage. Patrick Gentilhomme s’est aussi fait quelques frayeurs sur les routes suédoises sans pistes cyclables.

Un récidiviste du défi sportif

Mais l’homme n’en est pas à son premier challenge : rallier Lourdes, le Mont Saint-Michel et se lancer dans long Nantes-Budapest. Il sait mouiller le maillot et pour la bonne cause en plus. Grâce à ses sponsors, il devrait récolter 50 000 € pour le comité régional handisport qui s’en servira pour acheter du matériel adapté.

Stéphanie Bourgeot, Franck Menestret et Rémy Bolard sont allés à la rencontre de ce sportif à la détermination qui force le respect à Saint-Vit dans le Doubs à quelques jours de son arrivée finale.

https://youtu.be/4TcMC9DYP3o

Source FR3.

Territoire de Belfort Bavilliers (90) : malgré son handicap, il réalise son rêve et saute en parachute…

Malgré son handicap moteur, Édouard Scheidecker a réalisé un de ses rêves mi-août : sauter en parachute.

Retour sur ce défi et sur les sensations vécues par ce trentenaire très touchant.

Le bonheur se lit sur le visage d’Édouard Scheidecker accroché à son guide, tout aussi heureux, quelques secondes après le saut.  © Parachutisme71

Quand on croise le chemin d’Édouard Scheidecker, on ne peut laisser indifférent. Son toutou, Câline, tenue en laisse d’une main, de l’autre, il manie les manettes de son fauteuil avec aisance un large sourire accroché à son visage. Parfois, il laisse passer quelques éclats de rire au fil du récit de sa vie extrêmement poignant. Véritable rayon de soleil, Édouard Scheidecker force l’admiration. Atteint d’une infirmité motricité cérébrale (IMC) depuis sa naissance, le jeune homme croque la vie à pleines dents. « Je suis épanoui. Mon handicap, c’est ma force. Si je n’avais pas été en fauteuil roulant, je n’aurais pas fait la moitié de ce que j’ai fait. J’aime les défis. Les projets me font avancer », confie-t-il. Outre de longs voyages qui l’ont mené en Tunisie, au Maroc, aux États-Unis, Édouard Scheidecker caressait l’envie de voler.

« J’étais euphorique »

« Pugnace, le mot est faible, et charismatique » comme le décrit son employeur – Bernard Hennequin, d’une société de vente et de location de matériel médical à Bavilliers -, le jeune handicapé moteur a contacté le club de parachutisme où son père et son cousin avaient sauté quelques années auparavant. Il a réussi à convaincre les moniteurs diplômés. Un an plus tard, avec l’aval de son médecin, de son kinésithérapeute et entouré de ses proches, Édouard Scheidecker est prêt pour l’aventure sur le tarmac de l’aérodrome de Champforgeuil.

Admiratif de son salarié, le patron du jeune homme est monté également à 4 000 m d’altitude pour sauter dans le vide comme son protégé.

Par une belle journée d’été, le 11 août dernier, les deux ont plané dans les airs au-dessus de Chalon-sur-Saône en Saône-et-Loire grâce à Parachutisme71, école de chute libre.

« Je me suis senti en confiance avec Luca Maccaferri, moniteur. Il est très professionnel et sympa », raconte Édouard Scheidecker. « J’étais euphorique quand je suis monté dans l’avion. Quand mes fesses ont décollé, cela m’a fait bizarre de sentir l’air contre mon corps, de ressentir des sensations sans fauteuil », rapporte-t-il. « Et puis, le moniteur m’a laissé les commandes pendant le vol. Il n’y a pas de mot pour décrire ce que j’ai ressenti. C’est indescriptible. C’est une bonne expérience. Je suis heureux. » Et d’ajouter avec son cœur gros comme cela : « Si cela peut faire avancer les choses, donner de l’espoir aux personnes valides ou handicapées, je serais ravi. » Quelle belle leçon de vie.

Source EST REPUBLICAIN.

 

Haute-Savoie : un restaurant pour les seniors…

Dans un restaurant d’Annecy (Haute-Savoie), tous les clients sont des retraités. Une initiative de la mairie pour lutter contre l’isolement.

Sur la commune nouvelle d’Annecy (Haute-Savoie), il existe cinq restaurants réservés aux seniors. À 97 ans, Madeleine Michel se prépare pour un événement qu’elle attend tous les jeudis avec impatience. Elle va au Ritz, le restaurant municipal des seniors. « C’est mon jour. Je ne prends aucun rendez-vous, je ne voudrais pas louper le Ritz pour rien [au monde] ». Après 8 mois de travaux, le Ritz a rouvert ses portes. Seule condition pour venir y manger : être retraité, avoir plus de 60 ans et réserver sa place. Convivialité et bonne humeur garanties autour d’un bon repas, c’est ce qui plaît à Mado et à ses amis. « Même à quatre pattes je viendrai, quand je ne pourrai plus marcher« , dit-elle.

À Annecy, 5 restaurants réservés aux seniors

Ici, il n’y a pas que la restauration et la convivialité. Il y aussi la belle rencontre. Bernard Tocchio était chef de chorale, Simone Bertrand avait une jolie voix. « Il m’a fait chanter de 2h à 7h sans m’arrêter« , raconte Simone. Leurs chemins se sont croisés ici il y a six ans. Depuis, ils ne se quittent plus. Pour autant, pas question de vivre seulement d’amour et d’eau fraîche. Les repas de qualité sont toujours appréciés des convives. En cuisine, le personnel s’active depuis 6h30 du matin avec des produits locaux et bio. Les prix sont adaptés aux personnes âgées. Ils sont modulés en fonction de leurs revenus. La convivialité du restaurant se prolonge souvent après le repas pour Mado et ses amies. Elles profitent ainsi de la fraîcheur du lieu, en jouant au scrabble.

Découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FRANCE INFO.

Le défilé de mode pour tous HandiFashion recrute ses modèles ce samedi à Hyères…

Après une première session en juin dernier, ce défilé qui revendique « la mode pour tous » lance un second casting à Hyères samedi 1er septembre.

Cet événement s’adresse aux personnes handicapées et valides.

Le défilé de mode pour tous HandiFashion recrute ses modèles ce samedi à Hyères

La mode est une affaire de tous : c’est en tout cas le message que souhaitent faire passer l’Adapei Var Méditerranée et APF France Handicap.

Les deux organisations lancent un casting pour recruter une vingtaine de modèles de moins de 35 ans, handicapés et valides : tous défileront le 19 octobre prochain dans l’Auditorium du Casino Partouche à Hyères, pour le HandiFashion.

Pour participer, les candidats et candidates sont attendus à l’Espace de la Villette samedi 1er septembre. Les inscriptions se font auprès de Corine au 06 37 85 63 54 ou Astrid au 06 25 40 85 14, ou bien par mail à handifashion2018@gmail.com.

Salon « Amours et Handicaps »

Ce défilé pour tous sera le point d’orgue du salon « Amours et Handicaps« , qui se tiendra du 19 au 20 octobre prochains.

« C’est notre première édition », explique Astrid Simoneau-Planes, l’une des organisatrice de l’événement.

Le thème de la sexualité des personnes en situation de handicap sera abordé. « La mode rentre complètement dans la thématique, car on touche à la confiance en soi et à la séduction« , continue Astrid.

Pendant ces deux jours, des tables rondes, des ateliers et des projections seront également organisés.

Source FR3.

Handicap : Traverse veut «Faire corps» avec la danse…

A Bagnères-de-Bigorre, la saison de l’association Traverse bat son plein.

À peine la photo terminée, l’association prévoit pour l’automne prochain un projet artistique dédié, cette fois-ci, à la danse contemporaine sous la forme d’un cycle d’ateliers encadré par Valérie Brau-Anthony, danseuse et pédagogue.

Un projet qui associe handicapés et valides

Baptisé «Faire corps», le projet «se traduit par la mise en place d’un atelier autour du mouvement et de la danse, ouvert à un public porteur d’un handicap et à un public dit valide afin de participer à une recherche artistique sans but de création», invite l’association. «On propose depuis douze ans une programmation pluridisciplinaire, nomade et contemporaine sur le territoire de la CCHB. Depuis 2014, on expérimente une autre forme de relation au territoire en proposant une résidence de territoire autour de l’art de la photographie, rappelle Emmanuelle. Les objectifs de ce projet sont multiples. Il s’agit de faire de la danse contemporaine un outil d’émancipation individuel et collectif, d’ouvrir un atelier de recherche artistique au long cours à destination d’un public mixte (public porteurs d’un handicap et public dit «valide») et de dépasser les présupposés sur le handicap en pensant que la fragilité peut s’avérer être une force», poursuit-elle.

Un atelier hebdomadaire

Les participants bénéficieront d’un atelier hebdomadaire de deux, de septembre à décembre (soit 16 ateliers). Après l’acquisition des techniques de base de la danse, le groupe sera invité à élargir le champ artistique grâce à l’intervention d’un scénographe, d’un créateur sonore et d’une costumière. Le troisième temps de la recherche sera dédié à un partage d’expérience entre le groupe de danseurs et une classe d’élèves de maternelle. Ces différents temps seront ponctués de plusieurs sorties, notamment au Parvis, scène nationale, afin de voir ensemble et d’échanger autour des créations contemporaines.

«Le projet, fonctionnant par incrémentation, se laissera la possibilité de voir comment l’aventure peut se poursuivre et se développer au fil du temps», indique Emmanuel.

Source LA DEPECHE.

Gruissan : il se fait voler son vélo handbike dans sa résidence…

Alors qu’il se préparait à participer au tour de l’Aude en septembre prochain, Georges Abbamonte, très actif dans les compétitions handisport, s’est fait voler son vélo handbike chez lui dans la soirée du 20 août à Gruissan dans l’Aude.

Georges Abbamonte venait d'acquérir son vélo handbike depuis seulement 4 mois avant de se le faire voler lundi 20 août 2018 / © Claire AL

« Je suis très malheureux, ce vélo, je l’utilisais tous les jours », confie Georges Abbamonte, encore choqué par le vol de son hanbike lundi dernier.

Paraplégique, il participe depuis de nombreuses années à des compétitions handisport nationales et internationales.

« Ce handbike lui permettait de garder sa santé et sa forme physique, en plus de lui permettre d’organiser et de participer à des raids sportifs », témoigne sa fille Claire.

En septembre, il s’apprêtait à participer au tour de l’Aude, mais aussi au raid qu’il organise au Maroc le mois suivant. « Sans mon vélo, je ne peux plus rien faire, je ne peux plus m’entraîner », affirme-t-il.

Un vélo de 6 500 euros

En début de semaine, le vélo handbike d’une valeur de 6 500 euros, a disparu dans sa résidence. « J’avais pourtant mis un antivol et l’endroit est sécurisé », explique Georges Abbamonte.

Acquis il y a à peine 4 mois, le vélo était flambant neuf. « Ce type d’équipement coûte très cher, sans parler des délais pour en avoir un autre », indique sa fille.

Si l’enquête pour retrouver le handbike n’aboutit pas, une cagnotte est en ligne afin d’en acheter un nouveau. 700 euros ont déjà été récoltés ce mercredi matin.

Source FR3.

Handicap : vivre ensemble près de la mer…

L’association Ensemble pour leur avenir a permis à un groupe de personnes valides et non-valides de sortir en mer.

Une façon de souder le groupe avant un grand projet de maison partagée.

Valides et non-valides ont embarqué pour deux jours en mer avec Handi'voile.

L’idée

Construire une maison partagée, c’est l’objectif de l’association Ensemble pour leur avenir (EPLA). Créée en 2013 en pays de Lorient, l’association regroupe une vingtaine de membres, valides et non-valides avec un handicap moteur. Mais avant de se lancer dans le projet de maison partagée, il est nécessaire de souder le groupe.

Le Handi’voile pour souder l’équipe

Les membres de l’association sont des Lorientais. Des gens qui vivent avec la mer à l’horizon et qui en ont besoin. Olivier Manaud, chargé de développement pour EPLA, explique qu’ils ont donc cherché une activité en lien avec l’eau. À Brest, l’association Handi’voile a tout de suite répondu présent.

Le 7 juillet à Brest, c’est une flottille de bateaux qui a emporté une soixantaine de participants pour deux journées. Un système de poulies avec la bôme a permis de monter les personnes en fauteuil à bord. Pour aller dans le carré et les couchettes, les bénévoles valides aidaient au déplacement. Les personnes les moins mobiles étaient à bord d’un grand catamaran, stable et spacieux. « Ils ont pu se mettre sur les trampolines, sentir la mer et les embruns », explique Olivier Manaud. En monocoque, les skippers ont joué le jeu en évitant la gîte.

« C’était vraiment un moment de joie. Ça a redonné de l’élan et du goût à certains. Il y avait aussi des sportifs de handifoot pour qui le sport est vraiment important. » Objectif réussi : le groupe sort de cette expérience plus soudé, avec l’envie de continuer à construire des projets ensemble. Au retour de cette aventure, l’association a ouvert le groupe à tous ceux qui souhaiteraient les rejoindre en faisant deux soirées de rencontre par semaine.

Une maison pour vivre ensemble

Le projet d’habitat partagé d’EPLA répond à un vrai problème d’urbanisme pour les personnes handicapées. Au lieu de séparer valides et non-valides qui finissent par vivre dans des mondes parallèles, le but est de les faire vivre ensemble. « Pour sortir de la situation de handicap, on a besoin les uns des autres. Besoin des valides, mais l’inverse est aussi vrai ! Une personne handicapée moteur a un autre rapport au temps, un autre regard sur le monde qui permet aussi de relativiser et de sortir un peu de sa vie de valide qui va à 100 à l’heure », explique Olivier Manaud.

La maison partagée comprendra ainsi des espaces personnels, aménagés aux besoins de chacun, et des espaces collectifs.

Lancement pour Noël

La maison partagée concernerait au moins une vingtaine de personnes. Si le groupe continue à se renforcer et à faire cohésion, le projet sera lancé en décembre, pour l’acquisition d’un terrain et le montage financier. Terrain qui sera forcément près de l’eau ! Ce type de projet est à la pointe aujourd’hui et pourra sans doute bénéficier de financements départementaux et régionaux.

Source OUEST FRANCE.

Haut-Rhin : les seniors d’une maison de retraite font du sport à l’aide de jeux vidéo…

Les seniors font du sport, tout en s’amusant, avec la plateforme de Medimoov.

Les seniors font du sport, tout en s'amusant, avec la plateforme de Medimoov. / © F3 Alsace

Faire de l’exercice en jouant aux jeux vidéo… Cela se passe à la maison de retraite des Érables  à Guebwiller. Les seniors doivent utiliser leur corps en guise de manette de jeu et ainsi faire « du sport » en s’amusant. C’est le principe de Medimoov, et c’est une première dans le Grand Est.

Medimoov, c’est une plateforme de physio-gaming. Mais kesako? Concrètement, une caméra reconnaît les mouvements du corps qui remplace la manette de jeu vidéo. A l’aide d’un geste de la main ou d’une inclinaison du buste par exemple, la personne âgée va alors diriger l’avion qui sillonne l’écran pour attraper des ballons. Ainsi, le jeu vidéo devient instinctif pour ces seniors en maison de retraite.

Mais derrière l’aspect ludique se cache une utilisation bien plus sérieuse. Grâce à ces jeux qui les oblige à bouger, ces retraités font, sans même s’en rendre compte, de l’exercice physique. Tous adhèrent au concept qui leur permet aussi « de faire fonctionner leur cerveau et ça, ça fait du bien. »

Un travail individualisé

Chaque résident a son dossier personnel, ce qui permet d’adapter le jeu en fonction de chacun. Inclinaison du corps, prévention des chutes, travail de l’équilibre… En complément des séances de kiné deux fois par semaine, Medimoov permet de prolonger le travail des équipes médicales et soignantes.

Après seulement un mois d’utilisation, il est difficile de mesurer l’impact de ce dispositif sur la santé des résidents de l’Ephad des Érables, mais ce qui est sûr, c’est que faire de l’exercice est redevenu un plaisir.

Découvrir la Vidéo, cliquez ici.
Source FR3.

Des ateliers de musique électronique en EHPAD…

Dans le Doubs, Le Moloco, La Poudrière et l’hôpital Nord Franche-Comté font entrer l’Electro dans 2 EHPAD.

Sous la direction du musicien Sorg, les personnes âgées produisent de la musique électronique avec des outils numériques.

Electro pads en EHPAD : de la médiation musicale à destination des personnes âgées / © Stéphanie Durbic

Une personne âgée faisant de la musique électronique avec une tablette numérique
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Eh ! Pourquoi pas ?

Eh bien oui ! Cela existe, plus précisément dans le Doubs, où deux structures de musiques actuelles, La Poudrière de Belfort et Le Moloco d’Audincourt, se sont associées avec l’hôpital Nord Franche-Comté. Elles proposent un projet artistique inattendu, des ateliers de musique électronique dans 2 EHPAD : l’EHPAD-USLD Maison Joly à Montbéliard et les Magnolias à Pont-de-Roide : « Electro pads en EHPAD »

David Demange, directeur du Moloco, est l’invité de 9H50 le matin en Bourgogne-Franche-Comté le 26 Juin 2018.

Cette idée est née de la volonté de ces 2 structures de monter un projet commun, sur le territoire Belfort Montbéliard et tourné sur l’hôpital. Une structure où a déjà eu lieu un projet de médiation musicale : « Ca chante en pédiatrie ». La chorale rock de la poudrière, Poudrokers, est allée régulièrement à la rencontre des enfants hospitalisés.
Un travail qui se poursuit mais avec un autre public et une autre musique. : Des personnes âgées et de la musique électro.

L’idée de faire appel à Sorg vient dès le départ. Cet artiste régional, connu pour avoir participé au printemps de Bourges et avoir joué avec le rappeur américain Napoleon Maddo, n’est pas un débutant en médiation musicale. Il a déjà travaillé avec des publics différents : des détenus en maison d’arrêt, des jeunes dans des MJC, des lycéens dans le cadre du projet « Musiques Actuelles au Lycée ». Mais il n’a encore jamais animé d’atelier avec des personnes âgées, dont certaines sont atteintes de démence.
Sorg accepte le défi, s’adapte à ce nouveau public, avec pour but d’éveiller et de divertir son nouveau public.
Cinq ateliers sont proposés aux résidents. Sorg commence par leur faire découvrir sa musique. Puis il leur demande les sons qu’ils aiment, des bruits familiers (bruits de ville, bruits domestiques…), qui sont enregistrés numériquement.

Les sons sont ensuite retravaillés par les personnes âgées avec des outils numériques faciles et ludiques, les électro pads. Cela marche. La musique électro permet aux personnes âgées de se lâcher et de s’apaiser. Un projet qui permet à  leur créativité et à leur spontanéité de s’exprimer.
Le résultat est une musique originale qu’ils feront découvrir aux autres résidents et à leur famille à l’occasion d’un concert le 26 Juin 2018, à l’EHPAD de Pont-de-Roide.

Source FR3.