HANDICAP – Trois astuces à connaître pour se simplifier la vie quand on est voyageur…

Signaler son expédition, obtenir un passeport temporaire, concilier tourisme et handicap… Quelles sont les astuces qui permettent de se simplifier la vie lors d’un voyage ?

Du passeport au signalement de votre voyage, plusieurs astuces simples vous permettent de partir à l'étranger en toute quiétude.

D’une part, les vacances d’été approchent, et avec elles les séjours en France ou à l’étranger. Des départs, notamment hors des frontières hexagonales, qui peuvent réserver leur lot d’imprévus. D’autre part, certains doivent se rendre en urgence dans un pays tiers, mais n’ont pas un passeport en règle. Pour tous ces voyageurs, valides ou atteints de handicap, plusieurs astuces sont à connaître afin de se simplifier la vie.

Signalez votre expédition

On ne sait jamais ce qui peut se passer lors d’un séjour à l’étranger. Par précaution, vous pouvez enregistrer gratuitement votre voyage sur la plate-forme officielle Ariane, mise en place par le ministère des Affaires étrangères. Par ce biais, vous pourrez recevoir des recommandations de sécurité, être contacté en cas de crise dans le pays et désigner une proche à alerter en cas de besoin.

Obtenir un passeport temporaire

Vous devez sortir du pays pour vous rendre au chevet d’un proche alors que votre passeport n’est plus valable ? Une procédure accélérée vous permet d’obtenir ce titre d’identité dans les plus brefs délais. Pour y prétendre, vous devez justifier d’un déplacement urgent à l’étranger en raison de la maladie grave ou du décès d’un membre de la famille, ou bien pour des raisons professionnelles ne pouvant pas être différées.

La demande s’effectue au guichet habituel des passeports. Si elle est acceptée, un titre temporaire valable un an vous sera délivré le jour même ou quelques jours plus tard. À noter : si le passeport est pour un mineur, il devra être présent s’il a plus de 12 ans.

Concilier tourisme et handicap

Afin de permettre aux personnes atteintes d’un handicap de profiter comme tout le monde de leurs vacances, l’État a lancé une marque officielle estampillée « Tourisme & Handicap » pour identifier les professionnels engagés qui proposent des solutions d’accueil adaptées. Pour rechercher des établissements labellisés partout en France selon vos besoins spécifiques, rendez-vous sur le site dédié.

Source 20 MINUTES.

HANDICAP INFO PARTENAIRE DE…..    

Au Jardin d’acclimatation, une jeune fille atteinte d’autisme interdite de manège…!

Melissa, une jeune fille atteinte d’autisme, s’est vue refuser mercredi l’accès à l’une des attractions du Jardin d’acclimatation.

Si la direction se défend en évoquant des questions de sécurité, la mère de l’enfant pointe une discrimination.

Atteinte d’autisme, Melissa (à gauche) s’est vu refuser l’accès aux chaises volantes du Jardin d’acclimatation, mercredi. / © E. Ferret / France 3 Paris IDF

Les chaises volantes sont son manège préféré au Jardin d’acclimatation. Melissa, une jeune fille âgée de 13 ans et atteinte d’autisme, n’a pas pu en profiter mercredi après-midi. Les agents responsables de l’attraction lui ont interdit de monter.

« Vous ne faites pas l’attraction mademoiselle parce que vous êtes autiste », raconte l’adolescente, qui reprend les mots des agents.

Melissa, qui se dit « triste » après l’incident, va au Jardin d’acclimatation depuis une dizaine d’année avec sa mère. C’est la première fois qu’on lui refuse l’accès à un manège, y compris dans les autres parcs d’attractions qu’elle fréquente.

« L’autisme n’est pas une maladie, c’est un handicap »

« Je trouve ça extrêmement choquant, explique Jacqueline Domnez, maman de Melissa et par ailleurs présidente de l’association Mélissa l’union de tous. Qu’on le dise en plus les yeux dans les yeux à ma fille… Ils l’ont fait évacuer devant tout le monde. Donc j’ai dû la gérer parce qu’elle a eu des crises de frustration pendant plus de 30 minutes. Elle n’était vraiment pas bien. Ce lieu qu’elle aimait, maintenant elle le déteste. »

La mère pointe une situation discriminatoire: « Les premiers termes utilisés par la personne responsable de l’attraction m’ont particulièrement choqué : « Les personnes atteintes d’une maladie mentale et psychiatrique n’ont pas le droit de monter dans un manège ». L’autisme n’est pas une maladie, c’est un handicap. On était censé passer une après-midi en famille, ça s’est transformé en enfer. »

Une plainte déposée

Les agents du manège ont présenté leurs excuses. Les responsables du parc, eux, ont remboursé la journée à la famille.

Pour justifier l’incident, le président du Jardin d’Acclimatation Marc-Antoine Jamet met en avant le règlement interne au site et une question de sécurité : « Tout enfant doit pouvoir attendre de manière autonome les secours, pour pouvoir être évacué. A la fois le bureau de contrôle, le constructeur et le cabinet de conseil en accessibilité avec qui nous travaillons ont établi que les enfants qui ne pouvaient pas être évacués de manière autonome ne pouvaient pas monter dans ce manège. »

De son côté, Jacqueline Domnez vient de porter plainte ce jeudi matin. Elle a également contacté dès mercredi soir le Défenseur des droits afin de saisir l’institution.

Mercredi soir, la mère de Melissa a par ailleurs adressé un courrier destiné à la fois au ministre chargé de la Ville et du Logement Julien Denormandie, à la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées Sophie Cluzel, au maire de Neuilly-sur-Seine Jean-Christophe Fromantin, à la direction du parc, ainsi qu’au groupe LVMH – propriétaire du Jardin acclimatation.

Source FR3.

Avec ses mains et un plateau, il fait vivre les matches de football aux personnes aveugles…

Le Colombien Cesar Daza est un passionné de football qui partage sa passion avec des personnes aveugles.

En bougeant ses mains sur un plateau, il leur permet de vivre le match de manière sensorielle.

Tout simplement beau ! 

Avec ses mains et un plateau, il fait vivre les matches de football aux personnes aveugles

Ceux qui sont déjà allés dans un stade pour voir un match de football (ou de rugby par exemple) savent à quel point l’ambiance peut être extrêmement animée. Les supporters scandent le nom de leur joueur préféré, chantent pour motiver leur équipe, font vibrer le sol à chaque nouveau but… Bref, aller voir un match au stade, c’est la garantie de vivre une expérience et une ambiance unique, que l’on soit supporter ou non.

Mais malheureusement, tout le monde n’a pas la chance de pouvoir vivre le match de son équipe préférée sur le même pied d’égalité que les autres. Les personnes qui vivent avec un handicap comme la cécité ou la surdité (et parfois les deux) ne peuvent malheureusement pas vivre le match et ressentir les mêmes émotions que les autres supporters. Mais c’était sans compter sur Cesar Daza un passionné de football d’origine colombienne qui s’est lancé dans un concept original et social. Ce dernier permet aux personnes aveugles de vivre les matches de football au stade en utilisant ses mains et un plateau.

Plus concrètement, il s’installe avec la personne autour d’un plateau qui représente le terrain de football. En utilisant ses mains, Cesar Daza lui décrit le match en temps réel : les déplacements des joueurs, les corners, les tirs, les passes, les centres… De manière concrète, il utilise la gestuelle avec brio pour aider les supporters aveugles à vivre les sensations uniques d’un match de football.

Pour l’anecdote, Cesar Daza a eu l’idée de se lancer dans ce projet après avoir fait la rencontre de Jose Richard Gallego, un supporter de football colombien qui a perdu l’ouïe et la vue à cause d’une maladie alors qu’il n’avait que 9 ans. Très touché par sa situation, Cesar Daza s’est lancé dans ce projet pour lui partager encore plus fort sa passion pour le foot.

L’idée a rapidement eu beaucoup de succès et Cesar Daza a pris l’initiative de s’accompagner d’autres volontaires pour permettre à d’autres personnes handicapées de tenter l’expérience. Un très beau projet, simple mais intelligent, qui fait chaud au coeur par sa solidarité et qui oeuvre en faveur de l’inclusion dans le sport. À partager !

SOURCE CREAPILLS.

 

À Marseille, du rugby pour mieux lutter contre le cancer…

L’Institut Paoli-Calmettes et le Rugby Club Stade Phocéen, viennent de lancer à Marseille une nouvelle section : du rugby « sans contact violent », destiné d’abord aux femmes qui luttent conter le cancer.

Michèle, atteinte d'un cancer, battante dans la vie comme sur le terrain

Le sport, et encore plus le rugby, comme thérapie.. le sport santé…  C’est le choix de certaines patientes atteintes d’un cancer, et c’est tout nouveau à Marseille. Le fruit d’un partenariat entre l’IPC, l’institut Paoli-Calmettes -centre de prise en charge globale du cancer- et le Rugby Club Stade Phocéen dans le 11e arrondissement. Cette nouvelle section est d’abord destinée aux femmes, pour leur redonner confiance, et moralement et physiquement.

« On voulait associer le rugby et ses valeurs à des gens qui peuvent avoir à traverser des moments difficiles, comme la maladie, et en particulier le cancer » Augustin Marie, président du Rugby Club Stade Phocéen

Augustin Marie, président du Rugby Club Stade Phocéen - Radio France

Ces femmes se retrouvent ainsi sur le terrain chaque mardi soir dans le 11e arrondissement de Marseille, pour jouer un rugby sans contact violent. « c’est du rugby à toucher, qui se joue normalement à cinq contre cinq, explique l’entraîneur Ludovic Chaix, formé à la pratique du sport adapté. Il n’y a pas de contact, on se touche juste légèrement à deux mains. Et dès que le porteur du ballon est touché, il pose le ballon, et quelqu’un vient prendre le relais. Donc c’est surtout du plaisir, on court et on s’amuse beaucoup. » La 2e séance vient d’avoir lieu cette semaine.

« Ce que ces femmes gagnent à venir avec nous ? De la confiance en soi, beaucoup de confiance en soi. Et le fait d’être en groupe, socialement de rencontrer beaucoup de monde. » Ludovic Chaix, l’entraîneur

Les séances mêlent à la fois des patientes et du personnel de l'IPC, l'institut Paoli-Calmettes - Radio France

La genèse du projet vient en fait de Toulouse. A l’Oncopole, des patientes traitées pour des cancers sont ainsi invitées à jouer au rugby depuis 2015. « C’est une action créée à Toulouse, reconnaît Augustin Marie. On n’a rien inventé. On s’en est inspiré. On veut suivre leur exemple. (..) A Toulouse, c’est impressionnant. On voit des gens qui étaient malades il y a 3 ans, qui ne le sont plus et qui en rencontrent d’autres qui sont en plein traitement ou en rémission.. et quand certaines ne vont pas bien, les autres les motivent pour venir s’entraîner. Il n’y a que des battantes! »

Parmi les premières patientes à avoir franchi le pas : Michèle, 51 ans. Elle a subi 2 opérations en un an, la dernière il y a seulement un mois. Et elle enchaîne les séances. Michèle avait arrêté le sport, elle s’y est remise dès que sa maladie a été détectée : « ça fait du bien physiquement, psychiquement, c’est stimulant, explique-t-elle. De toute façon, ça a été le point de départ. Dès que j’ai commencé le traitement, je me suis remise au sport. » De la natation, du vélo, mais aussi depuis la semaine dernière donc le rugby à Marseille.

‘ »On fait le plein d’énergie. Dès qu’on fait du sport, la fatigue disparaît, on a envie de plein de choses et on avance encore plus vite ». Michèle, patiente et aussi première sur le terrain le mardi soir.

Qu’en pensent les médecins ? Quels sont leurs retours d’expérience ? Il n’y a pas de certitude scientifique proprement dit, mais des convictions. L’IPC espère élargir sa base de données, pour mieux appréhender la question.

« On n’a pas d’étude qui démontre qu’on va guérir avec le sport. Evidemment. Mais le sport, comme beaucoup d’autres choses, va participer à améliorer le pronostic d’une pathologie ; à la fois sur le plan physique, sur le plan nutritionnel et sur le plan psychologique. Ce sont 3 éléments majeurs dans la prise en charge de patients,. en particulier de patients pris en charge pour des cancers. » Eric Lambaudie chirurgien oncologue à l’IPC, l’institut Paoli-Calmettes à Marseille.

 

Amnéville – Antoine a passé une journée « inoubliable » au zoo…

Durant le week-end de Pâques, l’association Renaissance-Handicap a offert « Un week-end de rêve » à Antoine, un jeune homme handicapé.

Il a pu visiter le zoo et ses coulisses. Antoine a notamment approché les animaux, sous l’œil avisé des soigneurs.

Antoine, son chien Iouki et leurs accompagnateurs ont été émerveillés par la visite des coulisses du zoo d’Amnéville.  Photo RL

Les 2 000 animaux du zoo d’Amnéville n’ont plus de secret pour Antoine, jeune homme handicapé originaire de Hoenheim, en Alsace. L’association Renaissance-Handicap lui a offert « Un week-end de rêves ».

« Par le biais de Michel Louis, directeur du zoo d’Amnéville, trois jeunes handicapés ont été invités à découvrir le parc zoologique, mais deux n’ont pas pu se déplacer », expliquent Bruno Delhay et Serge Manankoff, membres de Renaissance-Handicap. « Nous avons ciblé Amnéville car c’est un zoo très attractif. Nous remercions les donateurs. »

Accompagné de sa mère et son chien Iouki, Antoine a été chouchouté par Philippe Camaratta, soigneur animalier mis à sa disposition pour une visite guidée : « On lui fait découvrir les coulisses du zoo. Alimentation, soins, contacts avec les animaux, etc. », explique le soigneur. Antoine a découvert ébahi la bambouseraie la plus importante au nord de la Loire et même pouvoir toucher certains animaux sous l’œil avisé des soigneurs.

« Un merveilleux cadeau »

« C’est pour moi un merveilleux cadeau durant ce week-end pascal et je remercie Renaissance-Handicap. Je suis aux anges en parcourant le zoo et je découvre tout le travail méticuleux accompli par les employés pour le bien-être des animaux. J’adore tous les animaux mais j’en ai toujours eu très peur ! J’ai pu caresser sans crainte les otaries, m’approcher des lions, des flamants roses, etc. C’est magique ! Je souhaite que beaucoup de jeunes comme moi puissent en profiter. »

Les 2 000 animaux du zoo d’Amnéville n’ont plus de secret pour Antoine, jeune homme handicapé originaire de Hoenheim, en Alsace. L’association Renaissance-Handicap lui a offert « Un week-end de rêves ».

« Par le biais de Michel Louis, directeur du zoo d’Amnéville, trois jeunes handicapés ont été invités à découvrir le parc zoologique, mais deux n’ont pas pu se déplacer », expliquent Bruno Delhay et Serge Manankoff, membres de Renaissance-Handicap. « Nous avons ciblé Amnéville car c’est un zoo très attractif. Nous remercions les donateurs. »

Accompagné de sa mère et son chien Iouki, Antoine a été chouchouté par Philippe Camaratta, soigneur animalier mis à sa disposition pour une visite guidée : « On lui fait découvrir les coulisses du zoo. Alimentation, soins, contacts avec les animaux, etc. », explique le soigneur. Antoine a découvert ébahi la bambouseraie la plus importante au nord de la Loire et même pouvoir toucher certains animaux sous l’œil avisé des soigneurs.

« Un merveilleux cadeau »

« C’est pour moi un merveilleux cadeau durant ce week-end pascal et je remercie Renaissance-Handicap. Je suis aux anges en parcourant le zoo et je découvre tout le travail méticuleux accompli par les employés pour le bien-être des animaux. J’adore tous les animaux mais j’en ai toujours eu très peur ! J’ai pu caresser sans crainte les otaries, m’approcher des lions, des flamants roses, etc. C’est magique ! Je souhaite que beaucoup de jeunes comme moi puissent en profiter. »

Source LE REPUBLICAIN LORRAIN.

La Picarde Amélie Gosse championne de France de judo sport adapté…

La judokate du club de Longueau, Amélie Gosse, s’est brillamment illustrée au championnat de France de judo sport adapté ce dimanche à Jurançon dans les Pyrénées Atlantiques.

Elle remporte pour la troisième fois le titre dans la catégorie senior -70kg. 

Amélie Gosse sacrée championne de France de judo sport adapté à Jurançon (Pyrénées-Atlantiques) le 28 avril 2019 / © Judo club Longueau

C’est sans difficulté que la judokate Amélie Gosse a réussi à s’imposer haut la main ce dimanche lors du championnat de France de judo sport adapté à Jurançon dans les Pyrénées-Atlantiques. « Tout s’est très bien passé, elle a gagné ses combats assez facilement donc j’étais confiante », raconte sa professeure Mélanie Brunner.

La Picarde, âgée de 21 ans, n’en est pas à son premier titre, c’est la troisième fois qu’elle est championne de France dans la catégorie senior -70kg. « Je commence à être habituée des compétitions, donc j’étais plutôt sereine surtout quand j’ai vu que j’enchaînais les ippons », confie Amélie.

3e médaille d'or pour Amélie Gosse en championnat de France de judo sport adapté / © Judo club Longueau

La jeune femme, qui vit au foyer d’hébergement de Cagny, tout près d’Amiens, pratique le judo depuis l’âge de 9 ans et s’entraîne deux fois par semaine. Nul doute que le judo club de Longueau lui réservera ces jours prochains un bel accueil.

Source FR3.

Handicap : une sortie en boite de nuit à Périgueux… Vidéo….

C’est sur la musique des années 80 qu’ils sont venus se déhancher.

L’association des paralysés de France a organisé cette sortie à laquelle ont participé 160 personnes vivant avec un handicap parfois lourd.

Handicap : une sortie en boite de nuit à Périgueux. © FTV

Le rendez-vous avait été donné un après-midi, dans une discothèque de Périgueux. Et c’est sur le rythme des chansons de Gilbert Montagné ou de Michael Jakson qu’ils ont été accueillis pour cette opération inédite dans le département.

Pour Angélique, c’est la première fois. Elle n’avait jamais mis les pieds dans une boite de nuit. « J’aime la boite de nuit, mais j’aime surtout les années 80 », dit-elle.

Loin des traitements et de l’enfermement, 160 personnes sont venues, parfois en fauteuil roulant. L’une d’entre eux explique :

« Ça fait 26 ans que je suis comme ça,mais ça ne fait rien, je me bats de toutes mes forces et je suis contente de voir beaucoup de monde. »

Monique elle, a connu les boites de nuit mais c’était il y a 30 ans. Elle y revient enfin. « Ça me fait chaud au cœur parce que déjà, j’aime la musique, j’aime les gens, j’aime le monde, et j’aime la danse ».

Seuls ou accompagnés de leurs éducateurs, ils partagent un moment tous ensemble. La piste de danse leur est réservée, rien que pour eux. Une idée de Mireille Noppe, bénévole à l’association les Paralysés de France. « Ils connaissent des freins importants. Des freins logistiques puisqu’ils ont besoin d’accompagnants, ils ont besoin de véhicules aussi. Ce n’est pas facile à gérer. Ils ont des freins physiques aussi, ce sont des gens avec des handicaps assez lourds qui se fatiguent énormément ».

Vu le succès rencontré par cette opération, elle pourrait bien être renouvelée avec la prochaine fois des adolescents et adultes « valides » aux côtés des personnes présentant un handicap.

Source FR3.

Stade Toulousain-Clermont: «Nous devons être leurs yeux»… Comment le match va être décrit aux aveugles et malvoyants…

RUGBY Déjà mis en place lors des deux derniers matchs du TFC au Stadium, un système d’audiodescription sera proposé à 30 aveugles et malvoyants, dimanche lors de la rencontre entre Stade Toulousain et Clermont.

Stade Toulousain-Clermont: «Nous devons être leurs yeux»… Comment le match va être décrit aux aveugles et malvoyants

  • Grâce à un récepteur, 30 aveugles et malvoyants pourront suivre le sommet du Top 14 entre le Stade Toulousain et Clermont en audiodescription, dimanche au Stadium.
  • Ce dispositif est animé par des étudiants, futurs professionnels de la radio. L’un d’eux explique à « 20 Minutes » les spécificités de l’audiodescription.

Après le foot avec TFC – PSG puis TFC – Nantes, au tour du rugby, avec Stade Toulousain – Clermont. Dimanche, à l’occasion du choc du Top 14 entre le leader et son dauphin, les spectateurs aveugles ou malvoyants du Stadium pourront suivre un match en audiodescription pour le troisième week-end d’affilée.

Enfin, pas tous : seuls 30 récepteurs seront disponibles en prêt dès 14h30 au guichet invitations, sur présentation d’un justificatif et d’une carte d’identité (il n’est pas possible de réserver). De l’autre côté de l’appareil : des élèves de Sudformadia, école de formation aux métiers de la radio basée à Balma, en partenariat avec Toulouse Métropole et l’université Jean-Jaurès.

« Nous devons être leurs yeux, afin qu’ils puissent suivre les matchs comme les autres spectateurs à travers nous », explique Lucas Aizpurua, 20 ans.

Jonathan Bothelo, Florian Lafon et Lucas Aizpurua (de gauche à droite) lors de TFC - PSG le 31 mars 2019.

L’étudiant a déjà officié lors des deux matchs de foot avec ses collègues Florian Lafon (21 ans) et Jonathan Bothelo (22 ans). Cette fois, il sera en duo avec Florian. « Comme il est Toulousain, il commentera les actions du Stade, et moi celles de Clermont, précise le jeune Dacquois au patronyme basque. Ainsi, les auditeurs associent une voix à une équipe. »

« Toujours expliquer où est le ballon »

Sinon, qu’est-ce qui différencie l’audiodescription d’un commentaire radio ordinaire ? « Il faut toujours expliquer où est le ballon. Pour les premiers matchs, j’avais une feuille avec le plan du Stadium et le nom des tribunes. » Et qu’est-ce que ça pouvait donner ? « Verratti fait une transversale pour Mbappé, côté tribune honneur sud, qui essaie de rentrer dans la surface, sur le côté droit du gardien… »

Dimanche, il s’agira de rugby et Lucas en salive d’avance. « J’ai arbitré pendant des années, donc je pourrai bien expliquer les règles. Cela devrait aussi aller moins vite qu’un match de foot, avec plus de phases statiques, des rucks… Il y a également davantage de lignes sur un terrain de rugby, donc plus de repères à donner dans l’audiodescription. »

Le dispositif est rare en France, mais pas unique. Côté foot, Lille l’a adopté alors qu’en rugby, Toulon, par exemple, l’a déjà expérimenté. A Toulouse, les trois derniers matchs à domicile du TFC cette saison (contre Lille, Rennes et Marseille) seront également « audiodécrits ». Et le système pourrait très vite s’étendre à des sports de salle, ainsi qu’à des spectacles vivants, comme des pièces de théâtre.

Source 20 MINUTES.

Brest lance sa Handibox, pour une culture accessible à tous…

La ville de Brest propose sa Handibox, un dispositif incluant matériel et informations liés à différentes handicaps, à destination du monde culturel.

L’objectif ? Permettre à tous de profiter d’un événement. 

La Handibox ouvre des perspectives aux personne en situation de handicap avec un prêt de matériel aux acteurs du monde culturel / © DR

« Les gens vont voir le handicap, c’est génial et cela va rassurer les personnes concernées. » Marie-Hélène Jigourel ne cache pas son enthousiasme. Présidente de l’association Les oiseaux libres épilepsie Finistère, elle a fait partie de l’équipe de travail autour de la Handibox, lancée par la ville de Brest.

La Handibox (deux grandes boîtes à roulettes) comprend du matériel adapté à chaque type de handicap : chaise, boucle magnétique pour personnes malentendantes, rampe amovible, bornes sonores, des gamelles pour les chiens d’assistance, une tente d’accueil… En plus de ce matériel, la pédagogie est de mise, avec des fiches communication expliquant les besoins spécifiques des personnes en situation de handicap, ainsi qu’un carnet de contacts ressources pour les organisateurs de tout événement culturel qui auraient besoin d’aide sur place, ou avant. Des besoins immatériels font aussi partie de cette Handibox comme le salaire d’un/e interprète en langue des signes si nécessaire.

« L’idée c’est de la proposer à un événement festif, dans un lieu atypique et qui n’est pas équipé »

« Le projet a mobilisé l’expertise d’usage des personnes concernées et les acteurs culturels » indique Anne-Marie Kervern, adjointe chargée des droits et de la citoyenneté des personnes en situation de handicap à la mairie de Brest. « L’accessibilité s’inscrit dans le temps, il faut l’anticiper bien avant l’événement. » ajoute t-elle. « Ce qui est intéressant, c’est de fractionner le matériel. Tout le monde n’a pas besoin de tout. » précise Madame Kervern. « La Handibox dans son intégralité est volumineuse et nécessite un transport en fourgon. »

Pour Marie-Hélène Jigourel des Oiseaux libres épilepsie Finistère, ce dispositif permet de donner des informations sur tous les handicaps, y compris invisibles : « les gens ne savent pas que l’épilepsie c’est très fatigant, que certains patients ont des troubles associés. » Elle évoque aussi un autre aspect : « avec la tente d’accueil, savoir qu’il y a quelqu’un, en cas de besoin, ça rassure. » 

« Cette boîte à outils va vraiment trouver sa place, quand les mentalités évolueront. Mais c’est aussi grâce à elle que les mentalités vont évoluer. »

De son côté, Béatrice Lebel, représentante départementale de l’APF 29 estime que « c’est déjà une bonne avancée ». « Quand on a ce type d’information, on va à un événement avec plus de confiance, sans penser à la logistique, on en profite plus. » Elle avance quelques interrogations : est-ce que la quantité sera suffisante de manière générale ?
Béatrice Lebel a surtout hâte de voir comment les gens vont s’en saisir. « L’état d’esprit autour du handicap doit encore avancer. On est dans le bon discours, mais le jour où il faut passer aux actes. Le handicap reste accessoire. »

« Il y en aura toujours qui diront que ce n’est pas normal, que cela devrait être accessible partout. Malheureusement ce n’est pas comme ça dans la vraie vie et c’est déjà un premier pas » constate Arnaud Le Deun, président de l’association Valentin Haüy. Pour lui, « ce dispositif enlève la peur d’être dans une foule, ça va ouvrir les manifestations culturelles en extérieur. »Pour les personnes malvoyantes, l’aide la plus importante reste humaine, notamment pour se déplacer sur un site. », un aspect couvert par la Handibox.

La Handibox s’annonce gratuite pour les Brestois et sera louée à l’extérieur. Les festivals environnants pourraient bien en profiter. Son coût ? 63 730 euros, financés par le Conseil départemental du Finistère, la Fondation de France, le Ministère de la Culture et la ville de Brest. Une réservation est nécessaire pour l’obtenir, via l’adresse mail culture-animation@mairie-brest.fr.

Source FR3.

Bientôt les Vacances : Voyager comme tout le monde malgré son handicap…!

Alors que les Journées nationales Tourisme & Handicaps se déroulent tout le mois, «Le Figaro» a enquêté sur cette clientèle qui franchit les obstacles pour ne pas se priver du plaisir de la découverte.

Voyager comme tout le monde malgré son handicap

Le guide Handitourisme du Petit Futé est une mine d’infos et de conseils, par région et par pays. 15,95 €, version numérique à 6,99.

www.handicap-info.fr

Handicap – Info référencé sur le guide Handitourisme 2019

 

Audrey n’oubliera jamais son vol entre Hongkong et Paris. Après un voyage en solo de trois mois en Asie, cette jeune handivoyageuse pensait rentrer en France en toute sérénité. Sauf qu’à son arrivée à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, elle ne reconnaît plus son fauteuil électrique. «Les cale-pieds étaient complètement en vrac, la roue arrière droite fracassée, les rayons entièrement fêlés et fissurés», déplore-t-elle sur son blog (1). Ce genre de mésaventure est la principale crainte des voyageurs appareillés.

«L’aérien est le premier frein au voyage chez les personnes à mobilité réduite», reconnaît Marie-Odile Vincent, tétraplégique et consultante handicap chez Comptoir des voyages. Même en respectant les règles et précautions édictées par les compagnies (réservation d’une assistance 48 heures avant le départ, indication du type et des dimensions du fauteuil), le risque zéro n’existe pas. «Pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut éviter les compagnies low-costs et prendre des vols sans escale, quitte à payer plus cher», conseille Marie-Odile Vincent.

Les journées du tourisme et du handicap, dont la 13e édition se tient partout en France tout le mois d’avril, donnent l’occasion aux professionnels de trouver des solutions pour cette clientèle négligée. Une population difficile à chiffrer – le handicap étant considéré comme un facteur de recensement discriminant -, mais qui ne veut pas se priver du plaisir de voyager. «Dès les années 1990, les personnes atteintes d’un handicap ont commencé, via des associations, à revendiquer leur droit d’utiliser leur pouvoir d’achat pour avoir des loisirs et partir en vacances comme tout le monde», détaille Annette Masson, présidente de l’association Tourisme & Handicaps, organisatrice de ces journées.

Si l’offre de voyage est encore loin d’être parfaitement adaptée, les handivoyageurs comptent sur leurs petites astuces. «Quand elles existent, les informations sur l’accessibilité des hébergements manquent de précision. Lire “chambre accessible” sur Booking ne signifie rien. Alors, avant de réserver, je contacte plusieurs hôtels pour connaître leurs aménagements, comme la largeur des portes, la taille de la salle de bains ou la présence ou non d’une marche. Et, surtout, je leur demande des photos», abonde Blandine (2), une Belge de 27 ans qui a récemment conclu un tour du monde d’un an en solo. Il s’agit aussi de se renseigner sur les lieux et activités adaptés. «Il n’y a pas de place pour l’improvisation, je dois planifier mes visites à l’avance. Je ne peux pas prendre le risque de me déplacer pour, au final, me retrouver devant un musée ou un monument qui ne peut pas m’accueillir», ajoute Charlotte (3). Autre solution: solliciter des agences spécialisées.

Comptoir des voyages propose des séjours sur mesure dans une trentaine de destinations. «Pour qualifier ses besoins, le client fournit des informations très précises: les dimensions et le poids exacts du fauteuil, son degré d’autonomie, sa capacité à faire sa toilette seul ou non», précise Marie-Odile Vincent. L’agence recommande ensuite les logements les plus appropriés, tous testés et approuvés. Hauteur du lit, largeur de la porte, taille des sanitaires, équipements lors des excursions…

Aucun détail n’échappe à son œil expert. «Un hôtel parfaitement aux normes peut ne pas être proposé si les infrastructures aux alentours, comme l’accès à la plage, ne sont pas adaptées», prévient-elle. Quant à savoir si ces voyages coûtent plus cher, elle rétorque: «La vie quotidienne d’une personne en fauteuil coûte déjà plus cher en soi, il est logique que le séjour le soit aussi.»

En 2009, Yoola a investi un marché quasiment inexistant en France. L’agence s’est d’abord fait connaître en proposant des circuits 100 % accessibles lors de grands événements sportifs. Puis elle s’est élargie au tourisme plus traditionnel. Pourquoi s’en priver? Selon son fondateur, Malik Badsi, «les personnes à mobilité réduite sont mal informées sur l’offre disponible. Résultat, elles se privent de partir malgré leur capacité physique et financière à voyager». Comptoir des voyages, Yoola, ces deux spécialistes proposent entre autres loisirs sportifs du parapente, des safaris, des balades en quad ou à dos de dromadaire, et prévoient une assistance médicale sur place, en option.

En France, les handivoyageurs peuvent se référer au label «Tourisme & Handicaps», attribué par l’association éponyme. Cette marque d’État, créée en 2005 par le ministère de l’Économie, est décernée aux hébergements, restaurants et lieux de loisirs qui répondent aux besoins d’au moins deux handicaps parmi les quatre reconnus (moteur, auditif, visuel et intellectuel). Aujourd’hui, près de 5300 sites ou organismes bénéficient de ce label attribué sur demande pour une période de cinq ans renouvelable. Un chiffre qui paraît assez faible au regard du très grand nombre d’établissements recevant du public, touristique ou non. La loi accessibilité de 2005 leur donnait dix ans pour être se mettre aux normes. Mais entre les impossibilités techniques, les contraintes liées à la conservation du patrimoine et le coût des travaux, il semble difficile de faire respecter strictement la loi. Aujourd’hui, moins de 40 % de ces établissements sont accessibles.

Le métro de Paris bénéficie d’une dérogation, les travaux étant contraints par l’ancienneté du réseau. Seule une dizaine de stations sur 300 peuvent accueillir des personnes en fauteuil. Mais ne pas pouvoir traverser la capitale en transports en commun n’empêche pas d’aller à l’autre bout du monde.

La plupart des handivoyageurs s’accommodent très bien du manque d’infrastructures. «Les pays les moins accessibles matériellement sont souvent les plus accessibles humainement, note Blandine. Lorsque j’avais besoin d’aide en Asie, des dizaines de personnes se pliaient en quatre pour moi.»«En voyage, j’aime perdre mon autonomie. Cela m’oblige à innover, à imaginer et à me dépasser», avoue de son côté Marie-Odile Vincent. Quant à Jean-Pierre Brouillaud, voyageur non voyant, il se dit «peu tracassé par ces questions d’accessibilité». Auteur du blog «L’Illusion du handicap» (4) et de l’autobiographie Aller voir ailleurs(Points Aventure), il affirme: «Si tout était traduit en braille, je me sentirais trop dépendant. Je perdrais la force que je tire de ma vulnérabilité. Et surtout, je serais privé de l’essentiel du voyage: les belles rencontres.»

Carnet de route

TRAIN
Pour les trajets nationaux, internationaux et TER sous conditions: service Accès Plus de la SNCF, au plus tard 48 heures avant le départ. Gratuit. Assistance en gare et réduction sur le billet de l’accompagnateur. Tél.: 0890 640 650 et accessibilite.sncf.com

AVION
Service Saphir d’Air France à réserver dès l’achat des billets jusqu’à 48 heures avant le départ. Pour faciliter les déplacements du terminal au siège de l’avion et le transport de fauteuils en soute. En France et 19 autres pays. Tél.: 09 69 36 72 77 et www.airfrance.fr

CIRCUITS
Avec Comptoir des voyages: 5 jours / 4 nuits à Séville dès 530 € ; 4 jours / 3 nuits à Stockholm ou Oslo dès 600 € ; 11 jours / 8 nuits de safari au Kenya dès 2 700 €. Tél.: 01 53 10 30 15. www.comptoir.fr
Avec Yoola, 3 jours / 2 nuits dès 590 € dans la plupart des villes européennes (Rome, Barcelone, Londres, Berlin…) ; 7 jours dans les Antilles dès 1 790 € ; 7 jours à Bali dès 2 590 € ; circuit de 10 jours en Argentine
dès 3 490 €. Tél.: 01 83 64 70 06 et yoola.fr

Source LE FIGARO.