Cancer colorectal: La Sécurité sociale prend une « mesure d’urgence » pour assurer le dépistage…

Le marché, remporté en 2018 par le laboratoire Cerba, a été annulé début avril par le juge des référés du tribunal administratif de Paris.

Cancer colorectal: La Sécurité sociale prend une « mesure d’urgence » pour assurer le dépistage. Illustration d'un hôpital.

L’Assurance maladie a annoncé, ce vendredi, avoir conclu un « marché transitoire de fourniture de kits de dépistage » du cancer colorectal. Une « mesure d’urgence » censée garantir la continuité de ce programme menacé en raison d’un imbroglio judiciaire autour d’un contrat passé l’année dernière avec un laboratoire.

Grâce à cette solution prévue pour six mois, « les livraisons de kits aux professionnels de santé et aux centres régionaux de coordination et de dépistage des cancers reprendront à partir du 21 juin », a indiqué l’Assurance maladie dans un communiqué.

Les livraisons interrompues depuis janvier 2019

« Le dispositif de commandes en ligne » sera quant à lui réactivé « dès la fin du mois de mai », a-t-elle ajouté, alors que la presse locale fait état de pénuries dans plusieurs régions. L’Assurance maladie a précisé que les livraisons étaient interrompues depuis janvier 2019, « date qui correspond à une vague » d’un million de kits distribués. Elle a expliqué réaliser un recensement afin de « réaffecter les stocks » et « prioriser la réouverture des commandes » selon les besoins.

« Certaines structures départementales du dépistage organisé n’ont peut-être pas de stocks mais cela ne veut pas dire que les médecins », principaux destinataires des kits distribués, « n’ont plus de tests », a-t-elle fait valoir. Le dépistage organisé du cancer colorectal, gratuit, s’adresse depuis 2009 aux personnes âgées de 50 à 74 ans, invitées à réaliser un test indolore à domicile, afin notamment de repérer des polypes (petites lésions) et de les retirer avant qu’ils n’évoluent en cancer.

Le deuxième cancer le plus meurtrier en France

Le marché géré à cet effet par l’Assurance maladie a fait l’objet d’une procédure de renouvellement en 2018. Remporté par le laboratoire Cerba, il a été annulé début avril par le juge des référés du tribunal administratif de Paris, saisi par trois groupements d’entreprises concurrents, en raison de manquements aux « obligations de publicité et de mise en concurrence ». Contestant cette décision, l’Assurance maladie « a introduit un pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat », qui devrait se prononcer selon elle « en juillet ».

Elle a en outre relancé, « à titre conservatoire, une nouvelle procédure d’appel d’offres », qui « devrait aboutir d’ici la fin de l’année ». Le cancer colorectal est le 3e cancer le plus fréquent (45.000 cas estimés par an), et le 2e le plus meurtrier (près de 18.000 décès). Selon Santé publique France, entre 2017 et 2018, 5,5 millions de personnes âgées de 50 à 74 ans ont réalisé un test de dépistage, soit un taux de participation de 32,1 %, très inférieur « à l’objectif européen minimal acceptable de 45 % ». Le test a permis de diagnostiquer un risque de cancer pour 4 % d’entre eux.

Source 20 MINUTES.

Avoir un chien réduit de 36% vos risques de mortalité cardio-vasculaire…

Le chien est le meilleur ami de l’homme. C’est aussi le meilleur allié contre les risques d’accident cardio-vasculaire.

C’est la fédération française de cardiologie qui le dit : le risque de mortalité diminue de 36%.

Elle lance une campagne de sensibilisation à la télévision.

Alexandre Cachia, Administrateur de la Fédération Française de cardiologie.

Alès, France

Le chien est le meilleur ami de l’homme. C’est aussi le meilleur allié contre les risques d’accident cardio-vasculaire. C’est la fédération française de cardiologie qui le dit : le risque de mortalité diminue de 36%.  Elle lance une campagne de sensibilisation visible à la télévision à partir de ce dimanche et jusqu’au 4 juin.

Sensibiliser aux risques pour la santé de la sédentarité

Promener son chien permet également de sortir de l’isolement. L’espérance de vie est de 85 ans pour les femmes, 79 pour les hommes. Mais les femmes ne vivent en moyenne en bonne santé que 64 ans contre 62 pour les hommes. Avoir une activité physique est donc un enjeu majeur pour les seniors.

« Les maladies cardio-vasculaires tuent chaque jour 400 personnes. » Alexandre Cachia

https://youtu.be/TZZuQy2g4EU

Source FRANCE BLEU.

Asthme: Un médicament de Sanofi approuvé par la Commission européenne…

En Europe, 30 millions de personnes seraient touchées par l’asthme, dont 10 % sous sa forme la plus sévère.

Un médicament contre l'asthme sévère a été approuvé par la Commission européenne (illustration).

La Commission européenne vient de donner son feu vert à la commercialisation de Dupixent dans le traitement de l’asthme sévère, rapporte Le Figaro ce mardi. Ce médicament, développé par le laboratoire Sanofi, pourra être prescrit aux adultes et adolescents de plus de 12 ans souffrant d’une forme grave de la maladie. En Europe, 30 millions de personnes seraient touchées par l’asthme, dont 10 % sous sa forme la plus sévère.

En automne 2018, Dupixent avait été validé dans le traitement de l’asthme par la Food and Drug Administration, l’agence américaine du médicament. Auparavant, la molécule avait déjà été approuvée dans le traitement de la dermatite atopique, une maladie chronique inflammatoire de la peau.

Réduire la prise de corticoïdes par voie orale

Selon le laboratoire, Dupixent permettrait de réduire la prescription de corticoïdes chez les patients souffrant d’asthme sévère, qui sont souvent contraints d’en prendre par voie orale en cas d’aggravation de leurs symptômes.

« Dans les essais cliniques, Dupixent a amélioré la fonction respiratoire et la qualité de vie, et réduit les exacerbations sévères ainsi que la consommation de corticoïdes par voie orale », indique le laboratoire pharmaceutique dans un communiqué publié mardi 7 mai.

Un médicament qui peut rapporter gros

Avec près de 788 millions d’euros de chiffre d’affaires généré sur la seule année 2018, Dupixent pourrait rapporter gros et entrer rapidement dans la catégorie des médicaments réalisant plus d’un milliard de dollars de chiffre d’affaires par an, explique Le Figaro.

Ce n’est peut-être qu’un début, puisqu’en parallèle du traitement de l’asthme et de la dermatite atopique, d’autres indications de Dupixent pourraient être validées dans les prochaines années.

Source 20 MINUTES.

Médicaments: Plusieurs grossistes sanctionnés par l’ANSM l’an dernier…

Les grossistes auraient abusé de ventes à l’export en Europe, alors que cette possibilité est limitée.

Médicaments: Plusieurs grossistes sanctionnés par l'ANSM l'an dernier. illustration

Pour la première fois, plusieurs grossistes-répartiteurs de médicaments ont écopé l’an dernier de sanctions financières parce qu’ils ne remplissaient pas leurs obligations de service public, a annoncé ce lundi l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). En conséquence d’inspections conduites par les agences régionales de santé (ARS), l’ANSM a prononcé l’an dernier cinq injonctions et cinq sanctions financières d’un montant total de 480.500 euros à l’encontre de grossistes-répartiteurs, dits « short liners », selon un communiqué.

Cette catégorie spécifique de grossistes-répartiteurs se concentre sur une gamme limitée de médicaments, généralement les plus rentables, et privilégie l’export dans d’autres pays de l’Union européenne. Ces pratiques sont autorisées mais seulement dans une certaine mesure, car tous les grossistes-répartiteurs doivent respecter des obligations de service public, notamment celles de disposer d’une collection suffisante de médicaments et d’être en mesure de livrer les pharmacies françaises dans les 24 heures.

Une baisse des tarifs des médicaments vendus

« Ces obligations entraînent un coût non négligeable dans le fonctionnement des grossistes-répartiteurs mais sont indispensables à l’approvisionnement approprié et continu des patients en France », a souligné l’ANSM dans un communiqué. Ne pas respecter ces obligations « peut favoriser » l’introduction de médicaments falsifiés dans la chaîne légale de distribution, compliquer la traçabilité et provoquer des ruptures de stocks pour certains produits, que les short liners préfèrent acheter à moindre coût en France, pour les revendre plus cher dans d’autres pays européens, a ajouté l’ANSM.

La santé financière des grossistes-répartiteurs s’est considérablement détériorée ces dernières années en France, notamment parce que leur rémunération dépend étroitement des tarifs des médicaments vendus, qui diminuent en France depuis plusieurs années. Ils subissent aussi une concurrence croissante de la vente directe des laboratoires pharmaceutiques aux officines. Ce contexte difficile a favorisé le développement des short liners. Entre 2009 et 2015, leur activité serait passée de 3,6 % à 6,2 % des volumes du marché de la répartition en France, selon un rapport de la Cour des comptes publié en 2017.

Face à la montée de ce phénomène, en complément de ses injonctions et sanctions financières et toujours en lien avec les ARS, l’ANSM dit avoir également renforcé sa « vigilance » sur les dossiers de demande d’autorisation de nouveaux grossistes-répartiteurs, avec la « systématisation » d’une inspection sur site la première année, pour s’assurer qu’ils respectent leurs engagements. Pour cette année « tout tend à dire » que le montant des sanctions à l’encontre de short liners « ne va pas diminuer », a indiqué une porte-parole de l’ANSM.

Source 20 MINUTES.

Transplantation: nouvel avenir pour la greffe de poumons…

Une équipe de recherche a mis au point une technique pour augmenter la durée de vie avant transplantation de poumons sur un modèle animal.

La greffe pulmonaire est actuellement limitée: 80% des poumons donnés sont trop abîmés pour la greffe.

Transplantation: nouvel avenir pour la greffe de poumons

C’est une bouffée d’air frais qu’apporte une étude publiée le 7 mai dans la revue Nature Communications sur la greffe pulmonaire. Des chercheurs américains de l’université Vanderbilt ont établi une nouvelle technique pour rendre des poumons, initialement trop endommagés, éligibles à la greffe. Ils se sont focalisés sur un type de dommage: les reflux gastriques qui contaminent les poumons.

Testée sur des porcs, la méthode a permis le maintien des poumons endommagés des donneurs durant 36 heures, le temps de les «réparer». Après avoir injecté du contenu gastrique dans un des deux poumons des huit porcs donneurs pour les rendre inéligibles à la greffe, ils les ont reliés au système sanguin des huit porcs receveurs. Cela a permis de maintenir en vie l’appareil respiratoire le temps d’effectuer un lavage des bronches pour en retirer le liquide gastrique. L’hémorragie et l’œdème pulmonaire induits par ce liquide gastrique ont été réduits au bout de 18 heures et éliminés après 36 heures. Il n’y avait par ailleurs plus aucun signe d’inflammation. La fonction pulmonaire et l’intégrité des tissus ont été conservées rendant ainsi les poumons éligibles à la transplantation.

36 heures de conservation au lieu de 4 heures auparavant

«Nous avons passé des années à parfaire cette technologie pour améliorer la récupération et la régénération des organes», souligne le Dr Matthew Baccheta, professeur en chirurgie cardiaque et thoracique à l’université de Vanderbilt qui a piloté l’étude. Actuellement à l’hôpital, il n’est possible de conserver les poumons avant transplantation (sous perfusion en milieu stérile) que durant 4 heures environ. Cela permet aux médecins de vérifier qu’ils sont réellement en bon état, voire de les réhabiliter mais seulement en cas de dommages très légers. La méthode développée par l’équipe du Dr Bacchetta permet de soutenir les poumons durant 36 heures, ce qui laisse beaucoup plus de temps pour les soigner. À terme, le chercheur espère même pouvoir étendre le maintien des organes sur plusieurs jours voire semaines. «La méthode pourrait être utilisée pour d’autres organes comme le cœur, le rein et le foie», ajoute-t-il.

L’étude montre toutefois quelques limites. La méthode ayant été conduite sur des porcs compatibles entre eux, il n’y a pas eu de problèmes de rejets et l’usage d’immunosuppresseurs n’a donc pas été testé. Par ailleurs, le temps d’exposition aux fluides gastriques avant le nettoyage des poumons était de 6 heures. Une durée inférieure aux cas humains rencontrés à l’hôpital. Il n’est donc pas certain que la méthode soit aussi efficace pour des atteintes plus graves à la suite d’une exposition plus longue des poumons aux fluides gastriques. Enfin, un seul poumon a subi des dommages afin de conserver l’autre en tant que contrôle pour l’étude. La technique n’est peut-être pas aussi efficace si les deux poumons sont touchés, ce qui est souvent le cas chez des patients.

Cette technique, qui pourrait servir à élargir le nombre de poumons éligibles au don reste néanmoins prometteuse. En France quelque 330 greffes sont pratiquées chaque année ce qui laisse environ 150 personnes en liste d’attente (chiffres 2015-2016). Et ce, sans compter les décès ou sorties des listes. Une meilleure disponibilité des organes est donc très attendue.

Source LE FIGARO.

Une surconsommation de boissons protéinées peut s’avérer dangereuse pour la santé…

L’excès de préparations protéinées aurait un effet négatif sur la production de sérotonine, aussi appelée « hormone du bonheur ».

Les boissons protéinées sont généralement utilisées par les sportifs cherchant à augmenter leur masse musculaire.

Les préparations à base de protéines, utilisées par les sportifs pour faire augmenter la masse musculaire, ne seraient pas sans risque pour la santé. Lorsqu’ils sont consommés en doses trop importantes, les acides aminés à chaîne ramifiée (BCAA) contenus dans ces poudres feraient grossir et entraîneraient des changements d’humeur, affirme une étude publiée le 29 avril dans Nature Metabolism. La surconsommation de ces produits ferait même diminuer l’espérance de vie.

Une carence en hormone du bonheur

Des chercheurs de l’université de Sydney (Australie) ont soumis des souris de laboratoire à un régime comprenant deux fois plus de BCAA qu’une alimentation moyenne. Ils ont alors constaté que la substance entraînait une disparition des autres acides aminés habituellement présents dans l’organisme, comme le tryptophane.

Or ce dernier « est le seul précurseur de la sérotonine, souvent surnommée « hormone du bonheur » pour son action positive sur l’humeur et le sommeil », explique dans un communiqué Stephen Simpson, coauteur de l’étude. « Mais la sérotonine fait plus que ça, et c’est bien là le problème », ajoute le spécialiste.

Les souris sont devenues obèses

Les chercheurs australiens ont en effet découvert que « la baisse de sérotonine causée par une ingestion trop importante de BCAA a été à l’origine d’une suralimentation des souris, qui sont devenues complètement obèses et ont vécu moins longtemps ». La baisse du taux d’hormone dans le cerveau des rongeurs aurait provoqué une augmentation de leur appétit.

Voilà pourquoi les scientifiques recommandent de varier les sources de protéines dans le régime alimentaire afin d’« assurer un équilibre en acides aminés le plus satisfaisant possible », analyse Samantha Solon-Biet, coauteur de l’étude.

Source 20 MINUTES.

Orthopédie : quand le patient est l’acteur principal de sa rééducation…

Avant, pendant et après la pose d’une prothèse de hanche ou de genou. La Récupération Améliorée Après Chirurgie  est une prise en charge innovante des patients.

Celui-ci devient l’acteur principal du protocole et cela favorise son rétablissement précoce.

CHU de bordeaux mise en place d'une prothèse de hanche par chirurgien / © Photo P.Mondon

Fini le temps où l’on gardait le patient longtemps allongé, perfusé et à jeun, lors de la pose d’une prothèse des membres inférieurs.
Voici une nouvelle prise en charge venue des pays scandinaves depuis les années 1990 et qui a montré son efficacité.

Qu’est-ce que la RAAC ?

La Récupération Améliorée Après Chirurgie est un travail multidisciplinaire des  acteurs hospitaliers (chirurgien, anesthésiste, infirmière, kinésithérapeute etc…) en lien étroit avec les professionnels de santé de ville (médecin traitant, infirmière ou kinésithérapeute) tous sont au service du patient.
Tout est organisé, coordonné par un référent pour le retour à domicile et cela avant qu’il ne se fasse opérer, ainsi l’anxiété n’est pas de mise.

Cette prise en charge globale, vise au rétablissement rapide du patient dans toutes ses capacités qu’elles soient physiques et psychiques.
Être au centre du soin réduit pour lui la douleur, le stress et apporte le meilleur résultat.

La préparation à l’intervention

Les équipes médicales expliquent en détails l’intervention, et prépare le patient en adaptant par exemple la prise de ses médicaments.. Le bi-nome chirurgien-anesthésiste est indispensable dans la préparation du patient. Ils  définissent ensemble une stratégie anesthésique et analgésique adaptée à chaque cas.

La mise en place de checklists et rappels aide le patient à préparer ses affaires et ne rien oublier.

Le bénéfice pour le patient

Un patient bien informé et préparé appréhende avec moins de stress et d’angoisse son intervention.

L’anesthésie sera moins longue et moins forte, donc le réveil sera plus facile pour le patient. La douleur sera gérée par la prise de médicaments. Le geste chirurgical sera mini-invasif, le plus court possible et limitant la souffrance des autres tissus et organes.
Le patient remonte dans sa chambre et fait ses premiers pas dans la foulée, ainsi les complications style embolie pulmonaire, phlébite ou infections sont pour ainsi dire inexistantes.  Le jeûne n’est plus de mise et le patient sera ré-alimenté rapidement.

Le retour à domicile

Suite à l’intervention et après validation des médecins, le patient décidera de la date de son retour à  domicile.  Il reste l’acteur principal de sa guérison. Cette prise en charge permet un retour plus rapide, (souvent 24h après l’opération) que lors d’une prise en charge standard. Un suivi à domicile est effectué et sécurisé par les soignants de ville, mais le service hospitalier est joignable 24/24h.

Les patients retrouvent bien plus vite leur autonomie.

La RAAC est développée dans de nombreuses spécialités, aussi bien digestive et colorectale, cardiovasculaire et thoracique, gynécologique etc… des patients moins anxieux, moins stressés, sont des patients qui guérissent mieux et plus vite.

Source FR3.

 

 

Alzheimer. Un jeu vidéo, créé par des neuroscientifiques, étudie les premiers signes de la maladie…

Sea Hero Quest, jeu gratuit, propose plusieurs défis de navigation et d’orientation à un capitaine de navire.

Les performances du joueur sont soigneusement enregistrées et envoyées, avec son accord, à une équipe de chercheurs spécialisés dans le dépistage de la maladie d’Alzheimer.

Sea Hero Quest est un jeu vidéo créé par des neuroscientifiques pour mesurer les capacités d’orientation dans l’espace.

Sea Hero Quest est un jeu vidéo créé par des neuroscientifiques pour mesurer les capacités d’orientation dans l’espace. Sorti en mai 2016, il permet aujourd’hui aux scientifiques spécialisés dans la maladie d’Alzheimer de disposer d’une base de données gigantesque issue des 4 millions de joueurs, révèle le CNRS journal dans un article publié mercredi 24 avril.

L’idée est d’utiliser le jeu comme un test qui aiderait au diagnostic de la maladie. La base a été répartie entre le laboratoire des sciences du numérique à Nantes (LS2N), l’University College de Londres et l’University of East Anglia de Norwich. Les chercheurs en ont tiré les performances d’orientation de 4 millions de personnes, qu’ils ont pu croiser avec leur âge, leur sexe et leur pays.

Les chercheurs étudient le génotype des participants

Une première vague de résultats, publiée en 2018, a d’abord montré que l’âge est un facteur majeur dans les compétences en orientation, hors Alzheimer : notre faculté à nous orienter décroît en vieillissant. Viennent ensuite le sexe, puis l’origine.

Aujourd’hui, les chercheurs ont affiné leurs recherches en étudiant le génotype des participants, explique France Inter qui a interrogé Antoine Courtot, chercheur en sciences cognitives au CNRS, basé au laboratoire des sciences numériques à Nantes : « Nous nous sommes intéressés au gène APoE. 75 % de la population sont porteurs d’une version « normale », mais une petite partie de la population est porteuse d’une variante, E3E4, qui rend trois à quatre fois plus susceptible de développer Alzheimer. »

Si le jeu n’a pas vocation à servir d’outil de dépistage, sa base de données pourra en revanche offrir un référentiel aux médecins lors de leurs diagnostics, conclut CNRS journal.

Source OUEST FRANCE.

Concilio. Des seniors connectés avec leur santé…

Concilio est une plate-forme d’accompagnement santé qui permet aux seniors, entre autres, d’accéder facilement à quatre services de santé.

La e-santé au service du maintien à domicile des seniors. Photo d'illustration.

Concilio est une plate-forme de télé-médecine qui offre un service de santé axé sur l’interrogatoire, partie essentielle de l’examen clinique d’un patient. Aujourd’hui, la médecine conventionnelle est basée sur la consultation physique du patient.

Un parcours de soins

Concilio est avant tout une plate-forme faisant appel à différents généralistes ainsi que spécialistes, tous recommandés par leurs pairs, et se veut ainsi une structure pluridisciplinaire assurant un parcours de soins.

Cette plate-forme, c’est plus de 20 000 médecins et 5 000 pathologies couvertes sur 60 pays, avec 4 services, qui vont de la recommandation de médecins adaptés, à la prise de RDV et à la télé-consultation avec généralistes et spécialistes sans oublier les bilans de santé.

L’idée est de démocratiser ce que les médecins font pour leurs proches (dépanner avec une ordonnance, rassurer face aux questions de santé, donner le nom d’un spécialiste qu’on connaît bien et recommande…).

Trouver le bon médecin : Recommandation de médecins. Prise de RDV dans un bon délai.

Consulter à distance : Télé-consultation par téléphone ou visioconférence avec des généralistes et spécialistes sélectionnés.

Prendre soin de sa santé : Check-up médical complet dans des centres de soins à la pointe des technologies en France et à l’étranger.

La télé-médecine permet aux urgences de se concentrer sur les cas les plus graves

La télé-médecine saute les barrières géographiques, des temps de déplacement au cabinet ou encore des inconvénients de la salle d’attente. Elle permet aussi de désengorger les services d’urgence qui sont aujourd’hui surbookés et surmenés par des motifs de consultations non urgentes.

Source FRANCE INFO.

Déserts médicaux : des élus pressent le gouvernement d’agir dans une tribune…

Quelque 120 élus appellent le gouvernement à faciliter la télémédecine, pour un meilleur accès aux soins sur l’ensemble du territoire.

Un panneau pour la recherche de médecins à Matignon (Côtes-d\'Armor), le 29 juillet 2017.

Des élus interpellent le gouvernement, dans une tribune publiée le 5 mai par Le Journal du dimanche, sur les déserts médicaux, un « phénomène [qui] concerne aujourd’hui plus d’une commune sur trois ». Ces 118 élus – députés, sénateurs et élus locaux, majoritairement LREM, du centre et LR –, déplorent que des solutions pour l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire, comme la télémédecine, « peinent à émerger » en raison de « blocages administratifs » qui limitent la portée du remboursement prévu pour la consultation.

Plus de 1 000 téléconsultations par semaine

Dans un entretien au JDD, la ministre Agnès Buzyn, dont le projet de loi santé sera examiné au Sénat en juin, souligne de son côté que « plus de 11 500 téléconsultations ont déjà été réalisées, soit 1 000 par semaine ». Elle assure avoir pris le sujet des déserts médicaux « à bras-le-corps » avec « un plan d’urgence dès octobre 2017″.

Le projet de loi santé « répond à cette démographie déclinante [des médecins] en organisant les tâches » pour qu’ils puissent « libérer du temps pour de nouveaux patients », poursuit-elle, citant au nombre des mesures en ce sens la création d’assistants médicaux, les infirmiers en pratiques avancées ou les vaccinations en pharmacie. « Tout ce que nous mettons en place permettra de libérer 3 millions de consultations, soit l’équivalent de 800 médecins généralistes supplémentaires », affirme-t-elle.

Adapter la médecine aux territoires

Mais Patrick Bouet, président du Conseil national de l’ordre des médecins, se montre plus pessimiste, soulignant l’« énorme hiatus entre l’espoir suscité par la promesse de réforme et les faits ». Il faut, selon lui, « adapter le modèle très normé proposé (…) à tous les territoires ». La Seine-Saint-Denis, où il exerce, et la Lozère n’ont pas les mêmes besoins, fait-il valoir. Dans le premier cas, « on manque de pédiatres et de pédopsychiatres » ; dans le second, « il y a besoin de services de gériatrie et de lits de moyen séjour ». Quant à la télémédecine, c’est « une avancée, mais c’est un leurre de dire qu’elle réglera tout ».

Source FRANCE INFO.