En fauteuil roulant, une jeune fille privée d’essayage dans une boutique Pimkie…

Pas de shopping pour Camille ce week-end. La jeune fille handicapée, n’a pu accéder aux cabines d’essayage adaptées chez Pimkie au centre commercial de Parly 2 dans les Yvelines. Sa mère dénonce un manque de respect et de dignité.

Le 22 septembre, une jeune-fille de 17 ans, en fauteuil roulant, n'a pu accéder aux cabines d'essayage d'un magasin Pimkie. / © MAXPPP

Ne pas arriver à faire son shopping, un samedi entre filles. C’est ce qui est arrivé à Camille, une adolescente de 17 ans, le 22 septembre dernier. La jeune fille voulait faire les boutiques avec sa sœur et sa mère. Un moment de détente et de joie. Mais Camille est en fauteuil roulant et doit bénéficier d’équipements adaptés.

Les trois femmes vont au centre commercial Parly 2, au Chesnay (78). Les deux sœurs amènent leur mère à la boutique Pimkie pour y choisir des vêtements. Au moment d’aller les essayer en cabine, elles constatent que la cabine réservée aux personnes handicapées est inaccessible car elle est encombrée de cartons, transformée en lieu de stockage.

Lorsque Sandrine N., la maman, va voir la responsable de la boutique pour lui demander une solution, la responsable se contente d’indiquer une cabine standard. Où la jeune fille ne peut pas rentrer avec son fauteuil. Face à l’insistance de la mère, la responsable de la boutique ajoute que les cartons ne bougeraient pas.

Pimkie s’excuse après un appel au boycott

En relatant l’incident sur sa page Facebook, la maman très en colère a ces mots : « Je n’ai eu que le choix de quitter le magasin avec le sentiment que ma fille n’a eu aucun droit au respect, ni même qu’elle fait partie de la société. JAMAIS on l’a traitée aussi mal dans un commerce ! ». Elle appelle alors au boycott de l’enseigne Pimkie pour discrimination. Depuis, la publication de Sandrine est devenue virale, partagée près de 50.000 fois.

L’enseigne Pimkie a réagi sur Messenger deux jours plus tard en évoquant « une terrible déconvenue ». Puis constatant l’emballement sur les réseaux sociaux, le 24 septembre, l’enseigne publie sur Twitter un communiqué déplorant « le regrettable incident ». « Nous tenions à nous excuser » peut-on lire dans ce communiqué. Excuses renouvelées de vive voix, au téléphone, à Sandrine N. de la part du leader France Pimkie. Et en partie acceptées.

Car Sandrine N., jointe ce mercredi par téléphone, n’est pour autant pas apaisée. « Ce n’est pas la première fois que ce genre de choses arrive dans des boutiques de vêtements, ma fille et sa sœur n’osent pas toujours se battre et faire face au refus des adultes de les aider à juste à accéder aux équipements en place. Cette fois-ci, au moins, j’étais là ».

Cette mère de famille a demandé que le personnel de Pimkie soit formé à l’accueil des clients handicapés et que sa fille, interne dans une école la semaine, puisse rencontrer à nouveau l’équipe du magasin Pimkie. Elle souhaite que les vendeuses s’excusent en personne devant Camille. « Une question de respect et de dignité », explique-t-elle.

Par ailleurs, sur le site Custplace, qui recueille les avis clients, « on n’a jamais vu un tel trafic », selon le responsable Nicolas Marette. Plusieurs milliers de consommateurs se sont exprimés, qualifiant cette affaire de « honteuse », « inadmissible », « navrante », « scandalisante » pour l’enseigne Pimkie.

Source FR3.

 

Handicapés : ils protestent contre le manque de logements accessibles…

Les handicapés ont manifesté ce mercredi un peu partout en France.

En Aquitaine, des rassemblements ont eu lieu à Périgueux et à Bordeaux. Dans leur ligne de mire, l’abaissement du nombre de logements neufs réservés aux personnes en situation de handicap.

Des représentants d'APF France Handicap ont maifesté contre la loi ELAN / © France 3 Aquitaine

Ils étaient une vingtaine à Périgueux, beaucoup moins nombreux à Bordeaux à manifester leur colère face au projet de loi ELAN. Du moins l’article 18.

Celui-ci prévoit en effet d’abaisser le quota de logements neufs accessibles aux handicapés de 100% à 10%. Le Sénat a proposé quant à lui de remonter ce quota à 30%. La commission paritaire a opté pour 20%.

Pour Fabienne Jouvet, créatrice du réseau des SansRiens, la proposition de loi (10% de logements accessibles) est un manque flagrant de considération pour les handicapés.

Et au-delà des logements pour les handicapés, il faut, dit-elle, que les logements de la famille, des amis soient aussi accessibles. Il en va de la socialisation et de l’indépendance.

A Périgueux où une vingtaine de personnes s’est mobilisée, si l’article 18 de la Loi ELAN fait aussi grincer des dents, c’est le retard pris dans l’accessibilité aux lieux publics qui a été montré du doigt.

Des représentants d’APF France Handicap se sont présentés devant les locaux de la permanence du député LREM Philippe Chassaing mais quand ils ont voulu pénétrer à l’intérieur des locaux, impossible. Pas de rampe d’accès pour les fauteuils roulants…

Là encore, les personnes handicapées dénoncent le « deux poids deux mesures ». Stéphane Chaillout, élu à l’APF France Handicap, déplore le retard de la France

Accessibilité : à Grenoble, les associations traquent les pas de porte infranchissables…

La journée de l’accessibilité est organisée partout en France aujourd’hui.

La date n’est pas choisie au hasard : c’est le 26 septembre qu’arrive à échéance la mise en conformité des commerces de proximité à la réglementation. À Grenoble, les associations ont voulu sensibiliser le public.

Les associations de personnes handicapées sont venues vérifier quels commerces respectaient la loi de 2014, qui entre en vigueur le 26 septembre 2018.

Il y a les bons élèves, les commerçants qui ont agencé leurs entrée pour faciliter l’accès aux personnes handicapées. Et puis il y a les autres, les contrevenants à la réglementation : le seuil et la porte de leurs boutiques sont infranchissables. En cette journée nationale de l’accessibilité, c’est le dernier jour pour mettre son pas de porte aux normes (selon la loi de 2014). Le mercredi 26 septembre, les associations ont fait un tour en fauteuil roulant pour distinguer le bon grain de l’ivraie.

Après quatre ans de délai, l’accessibilité des personnes handicapées s’impose aux établissements recevant du public, notamment dans les commerces. Mais selon Philippe Mariage, de l’association APF France Handicap, l’administration fiscale ne leur permet pas de mettre le nez dans les dossiers déposés en préfecture et donc de vérifier la sincérité de « certaines déclarations concernant le risque d’entamer sérieusement le chiffre d’affaires en cas d’aménagement ».

Car il s’agit là d’une faille de la loi de 2014 : des dérogations techniques et économiques sont prévues dans certains cas. Raphael Jankowski, par exemple, devrait débourser 30 000 euros pour percer la vitrine de sa pharmacie grenobloise et laisser un passage suffisamment large pour un fauteuil roulant. « Ce sont des choses qu’il faudrait faire pour améliorer l’accessibilité, mais qui économiquement ne sont pas à ma portée », indique le commerçant.

Autre exemple : une brasserie de la capitale des Alpes, « Le Sporting », a profité d’une rénovation pour aménager des toilettes adaptés aux handicapés. « Les normes ont été envoyées aux architectes au moment des travaux, de façon à ce que tous les fauteuils puissent passer », explique François-Xavier Chambron, co-gérant du restaurant.

Pour les petits commerces dont les locaux font moins de 400m2 et dont le chiffre d’affaires est inférieur à un million d’euros, la métropole de Grenoble peut apporter une aide technique et financière, à hauteur de 30% des travaux, si ceux-ci ne dépassent pas les 25 000 euros HT.

Parmi les 7 000 commerces de l’agglomération grenobloise, il n’existe pas encore de chiffres sur les commerces accessibles. Les associations devront revenir les vérifier sur place.

Source FR3.

Incroyable !!! États-Unis. Quatre autres personnes paralysées marchent ou se lèvent…

Deux patients d’un programme expérimental de rééducation dans le Kentucky, aux États-Unis, sont capables de marcher de nouveau grâce à une stimulation électrique de leur colonne vertébrale, et deux autres se lèvent ou s’assoient.

Cela conforte la réussite annoncée ce lundi : dans le Minnesota, un jeune homme de 29 ans, totalement paralysé des jambes après un accident de motoneige, a réussi à marcher grâce à l’implant d’une électrode dans sa colonne vertébrale.

Aux Etats-Unis, dans le Kentucky, quatre personnes paralysées marchent ou se lèvent grâce à des stimulations électriques, comme c'était déjà la cas hier pour un jeune homme dans le Minesotta.

On en avait parlé ce lundi : aux États-Unis, un jeune homme de 29 ans, totalement paralysé des jambes après un accident de motoneige, a réussi à marcher avec le seul appui de ses bras et d’un déambulateur, grâce à l’implant d’une électrode dans sa colonne vertébrale. Une première mondiale réalisée par la clinique Mayo de Rochester ; dans le Minnesota, selon l’étude américaine publiée ce lundi par Nature Medicine.

Ce mardi, on apprend que deux patients d’un programme expérimental de rééducation dans le Kentucky, aux États-Unis, sont capables de marcher de nouveau grâce à une stimulation électrique de leur colonne vertébrale, et que deux autres se lèvent ou s’assoient. Ces résultats ont été publiés lundi dans la revue New England Journal of Medicine.

La stimulation doit être active

Le centre de recherche sur la colonne vertébrale de l’université de Louisville, dans le Kentucky, avait déjà fait parler de lui en 2014 lorsqu’il avait annoncé que des personnes paralysées des jambes avaient retrouvé des sensations grâce à de la stimulation électrique.

Cette fois, il a annoncé qu’après des mois de rééducation et grâce à une électrode dans la colonne reliée à un implant dans l’abdomen, deux participants avaient pu remarcher en s’appuyant sur un déambulateur ou des barres, et deux autres se tenir debout ou s’asseoir.

« Les quatre participants ne peuvent pas faire ces actions lorsque la stimulation est arrêtée », précisent les auteurs de l’expérimentation.

Les chercheurs ne comprennent pas bien les mécanismes de la rééducation, mais suggèrent que les deux patients ont pu remarcher car, bien que complètement paralysés, ils avaient gardé quelques sensations en dessous du niveau de leur blessure.

« Une étape inoubliable dans ma rééducation »

« La colonne vertébrale peut réapprendre à marcher indépendamment », a dit Susan Harkema, qui dirige le centre de recherche, à la chaîne NBC. « Nous pouvons l’entraîner à fonctionner de nouveau, malgré la blessure qui l’a déconnectée du cerveau ».

« Je n’oublierai jamais le premier jour où j’ai pu marcher seule, c’était une étape inoubliable dans ma rééducation. Avant, je marchais avec l’aide d’un thérapeute, et la minute d’après, il m’a laissée et j’ai continué toute seule », a dit l’une des deux patients, Kelly Thomas, dans un communiqué.

Elle vit désormais chez elle, où, grâce à un déambulateur, elle se déplace de pièce en pièce ou sort en ville.Il faut pour cela qu’elle allume son stimulateur électrique, grâce à une petite télécommande.

Chaque pas reste un effort monumental. « Ce n’est pas une solution rapide à la paralysie », a-t-elle confié à CNN. Mais « plus rien ne m’arrêtera dans la vie, car j’ai rendu possible quelque chose qu’on croyait impossible »

Source OUEST FRANCE.

Inquiétant !!! Attaquée en justice pour avoir dénoncé publiquement la fin de vie indigne de sa mère aux Opalines de Foucherans

Le 16 juin, Michèle Fléchon perd sa mère Jeannine qui meurt de la gangrène et dans d’atroces souffrances aux Opalines de Foucherans.

Elle est aujourd’hui poursuivie par le médecin référent de l’EHPAD pour avoir dénoncé publiquement une fin de vie indigne selon elle.

Encore une affaire qui risque de faire de la mauvaise publicité aux Opalines. L’an passé, les aide-soignantes de cet EHPAD de Foucherans près de Dole dans le Jura ont mené plus de 100 jours de grève pour dénoncer leurs conditions de travail et de prise en charge des patients. Aujourd’hui, la fille d’une ex-pensionnaire des Opalines s’indigne. Michèle Fléchon, une habitante de Doucier, y a perdu le 16 juin  sa maman Jeannine des suites d’une gangrène.

Elle souffrait le martyre et demandait à mourir » – Michèle Fléchon

« Vu son âge, 90 ans, elle n’était plus opérable. Elle n’a reçu qu’un patch de morphine et un anti-douleur et au bout de quinze jours, cela ne suffisait plus. Elle souffrait le martyre et demandait à mourir », se souvient Michèle. « L »infirmière-cadre a alors demandé au médecin de signer la feuille de soins palliatifs et la prise en charge d’hospitalisation à domicile… ce que le médecin a refusé », s’indigne encore Michèle.

Michèle Fléchon s’en est émue dans une lettre ouverte publiée sur Facebook, ce qui lui vaut aujourd’hui d’être assignée en justice pour injures publiques et diffamation par le médecin mis en cause.

C’est compliqué de faire le deuil de sa mère dans ces circonstances » – Michèle Fléchon

Elle reconnaît des termes crus mais les assume, « parce qu’il y a aussi une colère, un contexte. J’ai regardé ma mère mourir tous les jours pendant un mois et demi. C’est compliqué de faire le deuil de sa mère dans ces circonstances ».

Le médecin mis en cause n’a pas souhaité répondre directement à nos sollicitations car il a déjà dû faire face, dit-il, à « un déchaînement incroyable avec _menaces de mort_« . Selon lui, « tout est faux dans cette lettre particulièrement insultante et diffamante ».

Michèle Fléchon est convoquée le 30 octobre au tribunal de Lons-le-Saunier, elle se fera représenter par son avocat. La date exacte de son procès n’a pas encore été fixée.

Source FRANCE BLEU.

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau …

Caresser un animal de compagnie, en prendre soin sur le long terme, lui parler, et partager des moments de joie permet d’améliorer notre santé mentale.

Les animaux savent créer un lien unique avec leurs propriétaires, qui a un effet direct sur leur cerveau.

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau

La zoothérapie, ou médiation animale, est une thérapie employée pour soulager l’anxiété des enfants ou des adultes. La présence d’un animal, qui peut être un chien, un chat, un cheval, une chèvre, un hamster, un lama, un lapin ou un âne, aide à s’apaiser, contrôler ses émotions, et à prendre confiance en soi. Les moments de joie partagés avec les animaux ont donc un impact significatif et à long terme sur notre santé physique, mais aussi sur notre cerveau. Comment ?

L’effet des caresses

Caresser un animal chaud et doux a un effet émotionnel positif chez l’être humain. Cette sensation déclenche la libération d’ocytocine dans notre cerveau, et nous rend plus heureux, expliquent les chercheurs interrogés par Thrive Global. Assurez-vous toutefois que l’animal est amical, et qu’il apprécie les caresses.

Un contact prolongé

Si une caresse de temps en temps nous fait du bien, les bienfaits d’une relation homme-animal se construisent grâce à un contact régulier. Les animaux de compagnie ont montré leur capacité à répondre à leurs propriétaires de manière intuitive et unique, créant ainsi un lien très spécial et particulièrement satisfaisant.

Parler à l’animal

Si le contact social entre êtres humains est bon pour la santé mentale, le même type de contact avec les animaux, malgré l’absence de réponse verbale, contribue également à créer un sentiment d’appartenance. Cet échange améliore la santé mentale en nous offrant une autre façon de partager nos émotions.

Les responsabilités

Les câlins et les discussions avec nos animaux de compagnie ne sont pas les seuls facteurs à influencer notre cerveau et à nous rendre heureux. Les tâches de soin quotidiennes, comme le fait de promener son chien, de brosser son chat, ou encore de donner de la nourriture à un moment donné, nous aident à nous donner un but en dehors des fluctuations du travail. L’animal a toujours besoin de nous, de notre présence et de notre attention. Il nous aide ainsi à nous stabiliser et à apprendre le sens des responsabilités.

Source SANTE MAGAZINE.

Refoulée des Catacombes, une danseuse unijambiste s’insurge…

Roya Hosini, une break-danseuse unijambiste, s’est vu refuser l’entrée des Catacombes, à Paris, car elle se déplace avec des béquilles.

Un an plus tôt, c’est le personnel de la Tour Eiffel qui lui avait demandé de rebrousser chemin. Sur les réseaux sociaux, l’artiste appelle les attractions touristiques à être plus flexibles face aux personnes en situation de handicap.

Roya Hosini n’a qu’une jambe. Elle vit avec ce handicap depuis sa naissance et cela ne l’empêche pas de voyager, de faire de la break-dance, de monter sur scène… Pourtant, plus tôt dans le mois, le personnel des Catacombes a estimé qu’elle n’était pas en mesure de visiter l’ossuaire municipal de Paris.

Après avoir été refoulée « pour des raisons de sécurité », l’artiste australienne a poussé un coup de gueule sur les réseaux sociaux. Elle appelle les attractions touristiques à faire preuve de plus de flexibilité face au public handicapé.

1,5 km de long et des centaines de marches

Roya Hosini, qui se fait appeler « Roya The Destroya » sur scène, se déplace (et danse !) avec des béquilles, car elle ne supporte plus les prothèses. À l’entrée du site des Catacombes, le personnel lui explique que ce lieu historique n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite, ce que le site internet précise. La visite comprend un parcours long de 1,5 km et implique de descendre 130 marches et d’en monter 83.

Confrontée au refus du personnel, Roya Hosini assure qu’elle se sent capable de faire la visite, tente de les convaincre et demande à parler à la direction. En vain. « Vous pourriez glisser et tomber », la prévient une personne présente sur les lieux, dont elle n’est pas en mesure de préciser les fonctions.

« C’est comme si on laissait un aveugle piloter un avion, ce n’est pas prudent pour les autres visiteurs, entend-t-elle. J’ai été choquée qu’on puisse dire une chose pareille en 2018, ou le citer comme exemple pour m’interdire l’accès aux Catacombes. En plus, un aveugle a déjà piloté un avion ! », s’exclame la jeune femme.

Refoulée de la Tour Eiffel

Ce n’est pas la première fois que Roya Hosini est confrontée à un incident similaire. L’année dernière, elle n’a pas pu monter tout en haut de la Tour Eiffel, après avoir acheté son billet, fait la queue et passé les contrôles de sécurité, précise-t-elle. Là encore, le personnel lui a expliqué que sa situation de handicap pourrait poser problème en cas d’urgence : elle pourrait ralentir l’évacuation du site.

La jeune femme a donc dû faire demi-tour. « C’est dans ce genre de moment que je me sens plus handicapée que jamais », conclut-elle.

Cependant l’artiste insiste : elle n’est pas rancunière. Elle comprend que des mesures de sécurité soient mises en place dans les lieux publics qui brassent de nombreux visiteurs. Elle les trouve seulement trop rigides. « J’aimerais que ces règles soient ouvertes à la discussion, plus inclusives, pour les personnes qui, comme moi, se sentent capables de vivre ces expériences », explique-t-elle.

De son côté, le service de presse des Catacombes indique qu’une enquête interne est en cours pour déterminer les conditions de cet incident.

Source OUEST FRANCE.

Le département du Puy-de-Dôme facilite l’accueil des sourds ou malentendants…

Le conseil départemental du Puy-de-Dôme a lancé depuis le 21 septembre son nouveau dispositif d’accueil des sourds ou malentendants.

Une application gratuite disponible sur smartphone ou sur tablette devrait faciliter leur mise en relation avec les services départementaux.

Une application gratuite va faciliter la relation des sourds et malentendants avec les services du département du Puy-de-Dôme. Photo d'illustration / © P.Pauche/Maxpp

Le conseil départemental du Puy-de-Dôme a lancé depuis le 21 septembre un dispositif d’accueil des personnes sourdes ou malentendantes, nommé Acceo, du nom de l’entreprise partenaire. Il sera étendu d’ici décembre à tous les services du département.

Une application gratuite à télécharger

Grâce à une application gratuite installée sur smartphone ou sur tablette, l’usager peut, soit, communiquer en direct avec les agents d’accueil, à travers la transcription instantanée de la parole, soit, à travers l’intervention d’un traducteur en langue des signes. « Ça fonctionne déjà au niveau de la MDPH la maison départementale des personnes handicapées du Puy-de-Dôme » précise l’attachée de presse Marion Cazenave. Ces services sont aussi valables pour les accueils physiques mais aussi pour les appels téléphoniques. » De nombreux traducteurs sont disponibles instantanément aux heures d’ouverture des bureaux, à l’image d’un centre d’appel « . 

L’application Acceo est gratuite et des tablettes seront disponibles sur l’ensemble des sites du Conseil départemental. Le dispositif sera déployé à l’ensemble des services accueillant du public d’ici décembre.

Source FR3.

Changer le regard des plus jeunes sur le handicap, un des combats de Miss Handi Grand Est…

Monique Cugnot a été élue Miss Handi Grand Est cette année.

Ce 24 septembre, elle a organisé une opération pour sensibiliser les enfants au handicap à l’école de Mairy-sur-Marne. Un moyen de combattre les préjugés que les plus jeunes ont sur le handicap.

Changer le regard des plus jeunes sur le handicap, un des combats de Miss Handi Grand Est

C’est son écharpe qui la trahit. Monique Cugnot, élue Miss Handi Grand Est en 2018, souffre d’un « handicap invisible ». Depuis une chute sur son lieu de travail il y a deux ans, elle est obligée de se déplacer à l’aide d’une canne. Une contrainte peu visible, certes, mais qui a motivé la Marnaise à combattre les préjugés sur le handicap : « Je le répète, et je me plais à le dire, je suis handicapable. Ce n’est pas parce que je suis handicapée que je ne peux rien faire. »

Le lundi 24 septembre, la Miss organisait des ateliers à l’école de Mairy-sur-Marne, pour sensibiliser les plus jeunes autour de la thématique. Des activités comme goûter différents aliments les yeux bandés, ou encore des déplacements en fauteuils sont au programme.

Elle nous l’affirmait ce midi, Monique Cugnot veut « faire briller le handicap comme le diadème sur sa tête ».

Source FR3.

Première mondiale : totalement paralysé, un homme remarche…. !

Un jeune homme totalement paralysé des jambes après un accident de motoneige a réussi à marcher avec le seul appui des bras et d’un déambulateur, grâce à l’implant d’une électrode, selon une étude américaine publiée lundi par Nature Medicine.

Un homme paralysé des deux jambes remarche pour la première fois

Paralysé après un accident de motoneige

L’homme, devenu paraplégique après l’accident en motoneige qui avait endommagé sa moelle épinière au niveau du milieu du dos, ne pouvait plus ni bouger, ni sentir quoi que ce soit en dessous de la lésion.

Dans le cadre de cette étude commencée en 2016, trois ans après son accident, les chirurgiens de la clinique Mayo de Rochester dans le Minnesota ont installé un implant porteur d’une électrode dans l’espace péridural en dessous de la zone lésée de sa colonne vertébrale. Cette électrode reliée à un stimulateur implanté dans la région abdominale était connectée sans fil à une commande extérieure.

Le jeune homme, âgé aujourd’hui de 29 ans, a ensuite suivi des sessions de stimulation électrique et d’exercices physiques combinés pendant 43 semaines. Au bout de deux semaines, il pouvait déjà se lever et faire des pas soutenu par un harnais, sous stimulation électrique.

113 sessions d’entraînement

Pendant 113 sessions d’entraînement réparties sur un an, les chercheurs de la clinique Mayo et de l’Université UCLA ont ajusté les exercices pour donner le maximum d’indépendance au patient.

Le jeune paraplégique est ainsi parvenu à marcher sans harnais, avec l’appui fourni par le déambulateur ou en se tenant aux barres sur un tapis roulant, et même à trouver son équilibre sans regarder ses jambes dans un miroir.

Au total, sur un an, il a réussi à parcourir 102 mètres, soit la longueur d’un terrain de football, précise l’étude dirigée par le docteur Kristin Zhao et le docteur Kendall Lee.

Des fonctions qu’on croyait perdues

« C’est la première fois qu’on peut mettre en œuvre chez un homme totalement paralysé du bas du corps un processus de marche sur tapis roulant ou avec déambulateur », souligne auprès de l’AFP le Dr Kristin Zhao.

Dans de précédentes expérimentations, des volontaires paraplégiques avaient été capables sous stimulation électrique de bouger volontairement les hanches, les chevilles ou les orteils, mais pas de marcher.

« L’étude montre qu’après implant et sous stimulation électrique, le patient a pu regagner le contrôle volontaire de ses jambes », a observé Kendall Lee, tout en reconnaissant que « le mécanisme précis qui a rendu cela possible reste inconnu ».

Le système nerveux central peut s’adapter

« L’étude montre que le système nerveux central peut s’adapter après une blessure grave, et qu’avec des interventions comme la stimulation péridurale, on peut regagner un certain contrôle des fonctions motrices », ajoute le Dr Zhao.

Toutefois, « il faut souligner qu’en dépit des succès obtenus pendant l’étude, le patient continue de mener sa vie quotidienne en chaise roulante », souligne-t-elle.

En effet, dès que la stimulation électrique s’arrêtait, l’homme revenait à son état de paralysie initiale, et il n’a pas regagné de sensation corporelle.

« Il faut poursuivre la recherche »

L’étude porte en outre sur un seul individu, et « il faut poursuivre la recherche dans ce domaine pour mieux comprendre qui peut bénéficier de ce type d’intervention », estime le Dr Zhao.

Ce travail vient renforcer, avec d’autres expérimentations, l’idée que « des fonctions qu’on pensait définitivement perdues » pourraient être remises en marche grâce aux technologies nouvelles.

Source LE DAUPHINE.