Gare à la grippe cet hiver, alertent des scientifiques britanniques…

Des experts britanniques ont alerté ce lundi 21 juin sur le risque sanitaire que pourrait représenter la grippe hivernale.

Selon eux, la baisse de l’immunité contre cette maladie, du fait du confinement et des mesures barrières, pourrait entraîner un fort taux de mortalité au cours de l’hiver prochain.

Gare à la grippe cet hiver, alertent des scientifiques britanniques. Illustration, vaccin contre la grippe.

 

La grippe pourrait être plus inquiétante que le Covid-19 cet hiver, préviennent les experts au Royaume-Uni. Selon Anthony Harnden, membre du comité sur la vaccination et l’immunité, la très forte chute des cas de grippes l’an dernier pourrait avoir fait baisser l’immunité contre cette maladie.

La grippe pourrait devenir un plus gros problème ​que le Covid-19, estime-t-il sur la BBC lundi 21 juin 2021. Les experts britanniques de la santé en font un défi majeur de l’hiver prochain, notamment en cas de nouvelle vague épidémique de coronavirus. En France, la grippe a fait plus de 65 000 décès entre 2012 et 2020.

Boris Johnson en fait un argument en faveur de la vaccination

Habituellement, la période de vaccination contre la grippe commence dès septembre en Grande-Bretagne, mais tous les efforts sont actuellement concentrés sur la lutte contre le Covid-19. Un appel a été lancé au gouvernement pour demander quel plan de lutte contre la grippe a été prévu.

En visite dans une agence gouvernementale de santé, le Premier ministre britannique, Boris Johnson a confirmé lundi que les scientifiques affirment que la grippe reviendra cet hiver, que nous aurons un hiver difficile pour toutes sortes de raisons…

Raison de plus pour réduire le nombre de cas de Covid dès maintenant afin de donner au NHS (la sécurité sociale britannique) le temps de faire face​, a-t-il déclaré.

Source OUEST FRANCE.

Vaccination : C’est quoi la stratégie réactive, prôné par la Haute Autorité de Santé ?…

CORONAVIRUS La Haute Autorité de Santé veut adapter la stratégie vaccinale à l’apparition de variants de plus en plus contagieux.

Vaccination : C'est quoi la stratégie réactive, prôné par la Haute Autorité de Santé ?

 

  • La Haute Autorité de Santé recommande de passer à une stratégie de vaccination réactive.
  • Lorsqu’une personne est testé positive à un variant dangereux, tout son entourage devrait se faire vacciner au plus vite.
  • La stratégie est-elle efficace ?

Ce lundi, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé de mettre en place une stratégie de vaccination « réactive » face aux variants les plus dangereux du coronavirus, comme le variant Delta, estimé 60 % plus contagieux que le variant Alpha, lui-même 50 à 74 % plus transmissibles que la souche originelle de Covid-19.

La vaccination réactive consiste à vacciner « très rapidement » tout l’entourage de chaque cas positif à un variant préoccupant dès que ce dernier est identifié. Par entourage, la HAS évoque « l’ensemble des individus du foyer du cas détecté, des personnes à son lieu de travail et/ou à l’école/université ».

Réagir, n’est ce pas déjà trop tard ?

La stratégie peut laisser sceptique en première impression. Quel intérêt de vacciner les proches lorsque la personne est déjà positive, et que le vaccin nécessite deux doses (hors Jansen) avec plusieurs semaines d’intervalle suivi encore de deux semaines pour offrir son immunité maximale ? En réalité, même si elle n’est pas parfaite, la première dose offre un début de protection immunitaire au bout de douze jours. Une protection très partielle, loin d’être suffisante pour que vous cessiez d’appliquer les mesures barrières après votre première dose, mais qui – dans le cas qui nous intéresse – est toujours mieux que rien. Ainsi, si une double dose de vaccin à ARN messager (Pfizer-BioNtech/Moderna) protège à 90 % contre les risques d’une hospitalisation, la première dose protège quand même à 30 %, et diminue également de 30 % les risques d’attraper le variant Delta. Si une première dose n’est pas suffisante (on se permet d’insister), elle n’est pas inutile pour autant.

Très bien, mais si cette première dose n’est efficace qu’au bout de douze jours, quel est l’intérêt pour l’entourage d’un cas positif ? Pour rappel, un individu est généralement contagieux entre cinq et quinze jours après sa contagion. Et encore, cela signifie qu’il se sera fait tester positif dès le moment où il aurait attrapé le virus. Dans l’hypothèse plus probable où il s’est fait tester après avoir contracté des symptômes, son pic de contagion est déjà passé (il intervient généralement deux jours avant les premiers symptômes, et l’individu n’est plus contagieux entre sept et dix jours après leur apparition). Autant dire que si l’individu contaminé a contracté le virus, il l’aura transmis avant que l’effet de la primo-vaccination n’intervienne chez ses proches.

Casser les chaînes de transmission

C’est notamment en raison de ces délais d’incubation du coronavirus que la HAS ne préconise pas une stratégie par anneau, qui consiste à vacciner les cas contacts et leurs propres cas contacts. En raison de la durée d’incubation du virus (cinq jours environ) comparé à la durée de l’apparition du début de la protection vaccinale (douze jours environ après la première dose), le temps que la protection commence, c’est déjà trop tard pour les cas contacts des cas contacts, déjà contaminés.

Aucun bénéfice alors ? Et bien, si, car il ne faut pas oublier les contaminations par rebond. « La stratégie vise surtout à éviter une deuxième génération de cas de contamination puisque en effet on ne pourra sans doute pas éviter que ceux parmi les « contacts » qui sont déjà infectés ne développent une infection », note Marie-Paule Kieny, virologue, vaccinologiste et experte en santé publique française.

Prenons un exemple. Martin, Laurie, Stéphanie et Julien travaillent dans la même entreprise. Martin se fait tester positif au variant Delta, après l’apparition des premiers symptômes. En conséquence, Laurie, Stéphanie et Julien se font vacciner. A J + 12, ils ont donc un début d’immunité. C’est hélas trop tard pour Laurie, qui ne le savait pas mais qui a été contaminé par Martin la veille de son test. Trop tard également pour Stéphanie, qui s’est fait contaminer par Laurie à son tour. Pour cette chaîne de transmission là, effectivement, la vaccination a été inutile. Mais voilà, à J + 13, Stéphanie, qui ignore encore qu’elle est positive, prend une pause-café avec Julien. Alors que sans primo-injection, Julien aurait été contaminé à son tour, la première dose le protège suffisamment pour éviter l’infection. Grâce à la stratégie réactive, la chaîne de contamination s’arrête à Stéphanie, alors que sans la primo-vaccination de tous, Julien aurait été contaminé et aurait pu à son tour contaminer d’autres personnes. Ce sont ces rebonds-là que la stratégie réactive compte éviter.

A la recherche du temps perdu

Une stratégie efficace ? Les avis divergent. Pour Marie-Paule Kieny, « à partir du moment où on intervint très vite, c’est une stratégie très efficace. Elle interrompt les chaînes de transmission de personne à personne ». Eric Billy, chercheur en immuno-oncologie, se montre plus sceptique : « Il ne faut pas perdre de vue que la vaccination c’est avant tout de la prévention, et non de la thérapie. Une fois qu’un cluster est détecté, il est bien souvent trop tard pour son entourage. Et la primo-vaccination n’offre, même douze jours après, qu’une protection très partielle. La vaccination n’est pas une « réaction », c’est une anticipation ».

Pour le chercheur, il faut donc pousser avant tout vers plus de primo-vaccination avant même qu’un cas positif ne soit détecté. « Les gens doivent se vacciner, et les autorités sanitaires doivent réfléchir à comment lutter contre la baisse des primo-vaccinations », pointe Eric Billy. Même message pour le médecin et vaccinateur Christian Lehmann : « On a fait croire aux gens que la vaccination pouvait attendre les vacances ou même la rentrée, mais c’est maintenant qu’il faut se vacciner au maximum. Le variant Delta est déjà présent sur tout le territoire. Il faut donc vacciner, vacciner, vacciner. » Plus que la vaccination réactive, l’heure est donc à la vaccination très active.

Source 20 MINUTES.

Covid-19 : trois questions sur la surestimation du nombre de cas détectés par Santé publique France…

L’agence a annoncé jeudi un changement important dans le système qui permet de comptabiliser les cas de Covid-19 en France, après avoir surévalué le nombre de malades en comptant plusieurs fois certains patients.

Le taux d'incidence a été revu à la baisse par Santé publique France après un recalcul pour supprimer près de 350 000 cas qui étaient des doublons. (MARTIN BERTRAND / HANS LUCAS / AFP)

 

L’agence a tenu à rassurer : l’écart constaté ne change pas la dynamique de l’épidémie. Santé publique France (SPF) a mis à jour,  jeudi 20 mai, son système d’information, nommé SI-DEP, après avoir surévalué le nombre de malades en comptant plusieurs fois certains patients.

Le logiciel en question lui permet de suivre au quotidien le nombre de cas de Covid-19 recensés, et donc de calculer le taux d’incidence (nombre de cas pour 100 000 habitants) ainsi que le taux de positivité (nombre de cas positifs rapporté au nombre de tests).

Ces indicateurs sont utilisés en France pour évaluer la progression de l’épidémie et influencent le gouvernement dans la mise en place d’un calendrier sanitaire. Franceinfo vous explique ce qui a conduit Santé publique France à cette surestimation.

1  Pourquoi Santé publique France a-t-elle surestimé le nombre de cas ?

L’agence s’appuie sur un logiciel nommé SI-DEP (pour « système d’information de dépistage ») afin de suivre la progression de l’épidémie de Covid-19 et d’établir les indicateurs que sont les taux d’incidence, de positivité et de dépistage. Le logiciel centralise les tests et leurs résultats.

Pour garantir la protection des données des personnes testées, un algorithme dit de « pseudonymisation » transforme les données (nom, prénom, âge, sexe) du patient en identifiant. Chaque personne testée se voit attribuer un pseudonyme calculé à partir de ses données nominatives. Les données pseudonymisées sont transférées dans la base de données utilisée par Santé publique France pour calculer les indicateurs de l’épidémie.

C’est lors de cette étape de pseudonymisation qu’un problème est apparu. Des personnes ont pu être testées plusieurs fois dans un temps très court et dans plusieurs endroits. Lorsque le nom d’une personne n’était pas saisi exactement de la même façon (accents, majuscules et minuscules…), le système de pseudonymisation pouvait lui attribuer deux pseudonymes différents. Une personne testée deux fois, par exemple pour détecter un variant, devenait alors deux cas, sans qu’il soit possible de l’identifier comme doublon.

Le processus de pseudonymisation a été corrigé avec un algorithme plus souple, et la version corrigée va être appliquée sur les données des trois derniers mois. Cette durée de trois mois correspond à la durée de conservation des données nominatives et, d’autre part, explique Santé publique France, elle recouvre la montée en charge de la détection des variants.

2  Quelle différence a été constatée ?

En appliquant la nouvelle méthode, Santé publique France annonce que les indicateurs recalculés affichent une baisse de 12% pour le taux d’incidence France entière, une baisse de 8% du taux de positivité France entière, et une baisse de 6% du nombre de cas confirmés.

Au 19 mai, Santé publique France annonçait 5 917 397 cas recensés depuis le début de l’épidémie, avec ces 6% de cas en trop. Le nouveau nombre de cas au 20 mai est de 5 568 551, avec 348 846 doublons qui ont été retranchés.

Le taux d’incidence national était de 148 cas pour 100 000 habitants au 16 mai, il descend à 124 cas pour 100 000 habitants au 17 mai, avec le nouveau calcul.

3  Quelles sont les conséquences de cette erreur ?

Cette imprécision sur un indicateur utilisé notamment par le gouvernement pour prendre des décisions et justifier des mesures fait tache. Mais cette révision est à relativiser, car les taux d’incidence et de positivité n’étaient pas les seuls indicateurs utilisés par l’exécutif pour établir l’agenda sanitaire. « Le taux d’incidence n’est lisible qu’avec d’autres indicateurs », souligne SPF dans son communiqué. Les confinements et le couvre-feu étaient également décidés en raison de la situation dans les hôpitaux, notamment.

D’autre part, selon Santé publique France, la comparaison des indicateurs produits avec l’ancienne et avec la nouvelle méthode de pseudonymisation « montre des courbes proches et des tendances similaires sans conséquence sur la dynamique de l’épidémie, son suivi et son interprétation ». Cette baisse générale de 6% du taux d’incidence ne change donc pas le scénario de l’épidémie.

Source FRANCE INFO.

Déconfinement : « On reprend goût à la vie », témoignent les nageurs, heureux de retrouver leur piscine…

Des impatients très matinaux attendaient devant les piscines couvertes pour plonger dans les bassins en ce mercredi de réouverture.

Nageur débutant dans une piscine publique pour apprendre à nager et ne plus avoir peur de l'eau, le 10 octobre 2019. (XAVIER GRUMEAU / FRANCE INFO)

 

« 6h37 à ma montre », lâche Geoffrey, tout heureux. Moins d’une demi-heure avant l’ouverture de la piscine Georges Vallerey, dans le 20e arrondissement de Paris, le nageur très impatient est seul devant les portes. La réouverture des bassins est permise par l’avant-dernière phase du déconfinement, mercredi 9 juin.

« Cela fait huit mois que je n’ai pas nagé et je voulais être le premier, je voulais être sûr d’ouvrir la saison. Si on veut rentrer dans son maillot, il faut se dépêcher », poursuit le sportif. « Travailler le bikini-body ? Pourquoi pas. Un string ficelle ça peut passer, plaisante Geoffrey. C’est pas parce que je fais 1m88 et que je suis un peu barbu que ça passe pas, je travaille aussi mon summer-body. »

« Cela me manquait d’extérioriser, de faire un petit peu d’activité et on a quelques kilos en trop à perdre avant l’été. »

Geoffrey, nageur

franceinfo

Malgré l’excitation, Geoffrey ne veut pas prendre de risque pour cette reprise. « Je vais essayer de faire 20 minutes, parce que d’habitude j’en fais une quarantaine, mais comme là c’est une reprise, je vais essayer de ne pas me blesser bêtement et échelonner ça tous les deux jours. On reprend goût à la vie », conclut-il, radieux.

Jean-Pierre est tout aussi matinal. Il a ressorti son sac-à-dos de piscine resté au placard depuis huit mois. « J’ai hâte. Je ne sais pas combien de temps elle ouvre. Ah, ce n’est qu’une heure ? Je nagerai donc une heure », enchaîne-t-il sans que la nouvelle ne semble doucher son enthousiasme.

Un nouveau protocole à respecter

Quand les portes s’ouvrent enfin, ils sont plus d’une dizaine. Tous se soumettent aux nouvelles règles : QR code à scanner à l’entrée pour être alerté en cas de cas de Covid-19, masque à garder jusqu’aux vestiaires. Après quoi, le grand bassin de 50 mètres est tout à eux pendant une heure.

Après avoir enchaîné les longueurs, Jean-Pierre livre ses premières impressions. « Cela fait du bien ! C’est frustrant, parce qu’on ne nous a donné qu’une heure, mais c’est déjà ça de pris. Cela fait plaisir de retrouver le bassin, l’eau, les nages, on retrouve les repères. Il fallait reprendre le souffle, mais ça y est », glisse-t-il.

Même son de cloche du côté d’Anthony, un nageur en manque : « Je suis très heureux, ça faisait six mois que je n’avais pas nagé, donc c’est une vraie émotion, une vraie joie, une vraie excitation. Par contre, au début, ça prend un petit temps avant de se remettre dans le bain, mais au bout de quinze minutes, j’étais très heureux. Et je vais revenir très vite. »

« Il ne faut pas trop forcer, essayer de nager entre trente minutes et une heure, privilégier le dos, la brasse. Faire des petits exercices de fractionnés pour réhabituer le cœur à l’effort. »

Hugo, maître-nageur

franceinfo

Un plaisir partagé par Hugo, le maître-nageur, qui conseille tout de même une reprise en douceur. « On est très content de reprendre les cours avec les enfants, les adultes, les cours d’aquagym. On est tous très heureux de retrouver le public. » Les nageurs semblent comblés. La piscine est désormais accessible à tous, mais avec une jauge de 50% dans le bassin à respecter. Le retour à la normale devrait se faire fin juin, si la situation sanitaire le permet.

Source FRANCE INFO.

Covid-19 : Santé publique France demande de ne plus utiliser les masques FFP2 « Biomass Graphène »…

« L’inhalation de particules de graphène pourrait causer une toxicité pulmonaire précoce », soulignait, début avril, le ministère de la Santé canadien, qui n’avait pas encore évalué les risques chez les humains.

Un masque FFP2 par terre, à Munich, en Allemagne, le 5 juin 2021. (FRANK HOERMANN / SVEN SIMON / AFP)

 

Ils pourraient entraîner des difficultés respiratoires. Deux mois après le Canada, la France déconseille l’utilisation de certains masques FFP2 pour se protéger de la transmission du Covid-19, en raison d’un risque potentiel pour la santé. Dans une note d’information publiée le 25 mai, et mise à jour lundi 31 mai, l’agence Santé publique France demande « de ne plus utiliser » les masques FFP2 labellisés « Biomass Graphène ». En cause : un « éventuel risque lié à la présence de graphène dans ces masques », un matériau très utilisé dans l’électronique pour sa résistance et sa conductivité.

Les masques rappelés sont des FFP2 faisant partie du stock d’Etat, fourni par le fabricant chinois Shandong Shengquan New Materials (modèle SNN 200647), souligne Mediapart (article réservé aux abonnés), qui a repéré la note. Dans une lettre de l’Agence régionale de santé (ARS) à destination des directions hospitalières, que le site a consultée, il est précisé qu’« à ce stade, il a été identifié 60,5 millions de masques FFP2 dotés d’un marquage CE pouvant potentiellement contenir du graphène, dont 16,9 millions ont d’ores et déjà été distribués en 2020 », soit « 28% des stocks reçus » par l’Etat et distribués aux établissements de santé et médico-sociaux.

Pas de mention de « l’activité biocide »

Contacté par Mediapart, SPF assure que la commande de l’Etat remonte à avril 2020, « au moment des acquisitions massives dans le contexte de pénurie de masques ». Selon l’agence sanitaire, le fabricant chinois n’avait mentionné nulle part « l’activité biocide » de ses produits, qui aurait justifié leur exclusion, même si la présence de « Biomass Graphène » apparaît bien.

Début avril, le ministère de la santé canadien avait pourtant déjà « conseill[é] aux Canadiens de ne pas porter de masques contenant du graphène, car ils pourraient inhaler des particules de graphène, ce qui peut présenter des risques pour la santé », ordonnant le retrait du marché de certains modèles. L’« analyse préliminaire des études disponibles (…) a révélé que l’inhalation de particules de graphène pourrait causer une toxicité pulmonaire précoce chez les animaux. Cependant, on ne connaît pas encore le potentiel d’inhalation de ces particules par les masques chez les humains ni les risques pour la santé qui en découlent », justifiait l’agence canadienne. En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) doit désormais évaluer la toxicité des masques concernés.

Source FRANCE INFO.

Coronavirus : L’OCDE alerte sur l’urgence d’investir dans la santé mentale…

EPIDEMIE « La pandémie de Covid-19 a entraîné une forte augmentation des problèmes de santé mentale, en particulier chez les jeunes, les chômeurs et les personnes en situation de précarité financière », note l’organisation.

Coronavirus : L'OCDE alerte sur l'urgence d'investir dans la santé mentale

 

« Les investissements et la qualité des soins » de santé mentale doivent être augmentés « d’urgence ». Dans un rapport publié mardi, l’OCDE souligne l’importance des coûts sociaux et économiques associés aux troubles psychiques et la forte augmentation des problèmes de santé mentale avec la crise du Covid.

« Les pays doivent fournir un soutien adéquat aux personnes touchées tout en augmentant d’urgence les investissements et la qualité des soins pour réduire les coûts sociaux et économiques élevés associés aux problèmes psychiques », note l’Organisation de coopération et de développement économiques dans un communiqué. « Les services psychiatriques ont longtemps été négligés et sous-financés, et les besoins de soins non satisfaits restent élevés dans les pays de l’OCDE », notent les auteurs.

Augmentation après la pandémie

Or les besoins sont de taille : on estimait avant la crise sanitaire qu’une personne sur deux avait déjà souffert de troubles psychiques au cours de sa vie, et qu’une sur cinq en était atteinte à tout moment. Et « la pandémie de Covid-19 a entraîné une forte augmentation des problèmes de santé mentale, en particulier chez les jeunes, les chômeurs et les personnes en situation de précarité financière », note l’organisation.

Selon le rapport, les coûts économiques associés aux troubles mentaux représentent plus de 4,2 % du PIB des pays de l’OCDE. Si certains découlent directement des traitements, plus d’un tiers d’entre eux sont liés à des taux d’emploi plus faibles et une perte de productivité.

Une espérance de vie inférieure à la moyenne

« Or ces coûts peuvent être évités, du moins en partie », assurent les auteurs. Notamment en améliorant la prévention, la prise en charge, en permettant un meilleur accès à l’éducation, à l’emploi… Car selon le rapport, 67 % des personnes souhaitant bénéficier de soins de santé mentale ont déclaré avoir eu des difficultés à les obtenir. « Onze pays de l’OCDE ne comptent qu’un psychologue ou moins pour 10.000 habitants », notent les auteurs du rapport.

Et souffrir d’un trouble psychique rime encore avec niveau d’éducation et d’emploi plus faible et difficulté à préserver une bonne santé physique. Les auteurs pointent également du doigt, une espérance de vie des personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale bien inférieure à la moyenne de la population. Mandaté en 2017 par les ministres de la Santé de l’OCDE, l’organisation note dans son rapport que cette « évaluation globale reste entravée par la faible disponibilité des données ».

Source 20 MINUTES.

Couvre-feu, restaurants, télétravail…. Ce qui va changer pour les Français ce 9 juin…

Le couvre-feu sera décalé à 23 heures et plusieurs restrictions jusqu’alors en vigueur seront assouplies pour cette nouvelle étape du déconfinement.

Les terrasses de bars et restaurants pourront être occupées à 100%.

 

La France enclenche une nouvelle étape de son plan de déconfinement. Ce 9 juin, de nouvelles règles s’appliqueront aux bars, restaurants mais aussi aux commerces non essentiels ou encore sur le lieu de travail. Couvre-feu, sport, cinéma, théâtre, télétravail, cérémonies : Le Figaro fait le point de ce qui va changer ou non.

Le couvre-feu décalé

Premier changement à prendre en compte, et non des moindres: le couvre-feu sera décalé de 21 heures à 23 heures. Les clients des terrasses de bars et restaurants pourront rester plus longtemps attablés. Le couvre-feu ne sera définitivement levé qu’à la fin du mois, le 30 juin.

Les bars et restaurants ouverts en intérieur

Les terrasses de bars et restaurants, rouvertes depuis le 19 mai avec une jauge de 50%, pourront accueillir davantage de monde. Toutes pourront être remplies à 100%, en prévoyant des tablées de six personnes maximum. Les bars et restaurants pourront également accueillir des clients à l’intérieur. La jauge fixée en la matière sera de 50%, toujours avec des tablées de six personnes maximum. Certains restaurants ont ainsi attendu ce 9 juin pour rouvrir, faute d’espace pour proposer une terrasse.

Le 9 juin marque également un tournant en matière de protocole sanitaire. Le carnet de rappel – papier ou numérique – sera dès cette date obligatoire à l’entrée des bars, restaurants et salles de sport, qui feront elles aussi leur réouverture. En l’occurrence, une jauge de 50% devra être respectée et les sports de contact seront uniquement autorisés en extérieur. Une distanciation de 2 mètres entre chaque sportif devra être observée.

Les jauges plus souples dans les cinémas et musées

La capacité d’accueil des cinémas va presque doubler, avec une jauge étendue à 65%. Les séances du soir, le décalage du couvre-feu aidant, feront elles aussi leur retour. Dans les musées, les règles de distanciation seront réduites à une personne tous les 4 m², contre 8m² auparavant. Ces règles vaudront également pour les commerces et rayons non essentiels.

Dans les lieux de culte

Dans les lieux de culte ou pour les cérémonies comme les mariages, un emplacement sur deux pourra être occupé – contre un emplacement sur trois en quinconce entre chaque rangée jusqu’à présent. Les enterrements seront limités à 75 personnes.

Le thermalisme

Le thermalisme est de nouveau pleinement autorisé, et ce sans restriction de capacité d’accueil.

Les piscines

À partir de ce mercredi 9 juin, les piscines couvertes, fermées depuis septembre dernier, rouvrent pour tout le monde, avec une jauge à 50%. Elles avaient rouvert depuis le 19 mai, mais uniquement pour le public jugé prioritaire. L’entrée sur le bassin se faisait ainsi sur présentation d’un certificat médical.

Le retour des parcs d’attraction

Juin rimera avec une réouverture progressive des parcs d’attractions. Après plus de sept mois de fermeture, le Parc Astérix et le Futuroscope rouvriront dès le 9 juin. Ils seront suivis par Disneyland Paris, qui pourra à nouveau accueillir du public dès le 17 juin. Le parc d’attractions vendéen du Puy du Fou va rouvrir quatre jours par semaine à partir du 10 juin.

Cette reprise s’effectuera dans le strict respect d’un protocole dédié: Disneyland Paris impose ainsi des règles de distanciation physique dans ses attractions et files d’attente, ainsi que le port du masque obligatoire à partir de six ans. L’accès au Parc Astérix se fera uniquement sur réservation. Le port du masque y sera obligatoire à partir de 11 ans.

Le pass sanitaire

Le 9 juin marque également l’entrée en vigueur du pass sanitaire. Ce document conditionnera l’accès aux rassemblements de plus de 1000 personnes. Il comportera une preuve de non-contamination à la Covid-19, qu’il s’agisse d’un certificat de vaccination, d’un test PCR négatif ou encore d’un certificat d’immunité, délivré par un médecin.

«Il ne sera pas obligatoire et ne sera pas nécessaire pour toutes les activités relevant de la vie quotidienne : lieu de travail, grandes surfaces, services publics ou encore restaurants et cinémas. Il sera exigé pour participer à des événements accueillant plus de 1 000 personnes où le brassage du public est plus à risque au plan sanitaire : grandes salles de spectacle, événements sportifs ou culturels, festivals, foires et salons», fait savoir le gouvernement.

Un assouplissement du télétravail

Le télétravail sera assoupli à compter du 9 juin. Un nouveau protocole national en entreprise (PNE) entrera en vigueur à cette date. Un nombre de jours minimal de télétravail par semaine, pour les activités qui le permettent, devra ainsi être défini par dialogue social au sein de chaque entreprise. Tout employeur qui demanderait à l’ensemble de ses salariés d’abandonner le télétravail pour revenir sur site à 100 % dès le 9 juin «n’appliquerait pas le protocole», a prévenu la rue de Grenelle. Le ministère n’a pas fixé lui-même de nombre minimal de jours de télétravail. Le vrai retour à la normale est attendu pour septembre.

Les règles relatives au respect des gestes barrière demeurent inchangées. Le texte précise que l’employeur «doit prendre toutes les mesures d’organisation nécessaires pour limiter le risque d’affluence, de croisement (flux de personnes) et de concentration (densité) des personnels et des clients afin de faciliter le respect de la distanciation physique». Surtout, «chaque collaborateur doit pouvoir disposer d’un espace lui permettant de respecter la règle de distanciation physique d’au moins un mètre par rapport à toute autre personne (ex. autre salarié, client, usager, prestataire, etc.) associée au port du masque». Les réunions en audio ou en visioconférence sont à privilégier.

Du nouveau aux frontières françaises

La France va assouplir les règles d’accès à son territoire. Dès le 9 juin, tous les Européens vaccinés – soit à partir de deux injections – pourront franchir les frontières françaises sur présentation d’un certificat de vaccination papier, ou du pass sanitaire validé par l’Union européenne. Ces documents viendront ainsi remplacer le test PCR négatif de moins de 72 heures, qu’il fallait jusqu’à présent présenter à l’entrée du territoire.

Source LE FIGARO.

 

Coronavirus : « La vaccination devient une norme », explique Alain Fischer, interrogé par nos lecteurs…

Alain Fischer, le « Monsieur vaccin » du gouvernement, est venu à la rédaction pour répondre aux questions envoyées au préalable par nos internautes.

Le docteur Alain Fischer dans le locaux de 20 Minutes le 3 juin 2021.

 

  • Après une ouverture très progressive, tous les adultes peuvent aujourd’hui avoir accès à la vaccination contre le Covid-19.
  • A partir du 15 juin, ce sont les Français entre 12 et 18 ans qui pourront recevoir des injections.
  • Durée de l’immunité, efficacité des vaccins, effets secondaires, obligation vaccinale… Alain Fischer a répondu aux questions de nos internautes.

Chaque semaine, une nouvelle donne. La campagne vaccinale contre le Covid-19 a subi bien des rebondissements entre son ouverture, fin décembre, et son élargissement à tous les adultes le 31 mai. Au point que certains Français ont du mal à s’y retrouver…

Alors que l’accélération de la vaccination laisse espérer un été plus serein, Alain Fischer, nommé par le gouvernement pour coordonner cette campagne contre le Covid-19, est venu à la rédaction de 20 Minutes. Et a répondu aux questions de nos internautes.

Mélanie, 38 ans : « La vaccination des 12-18 ans sera ouverte dès le 15 juin alors qu’il reste la moitié des adultes français à vacciner. Est-ce qu’on ne risque pas de pénaliser des personnes qui sont plus à risque ? »

Non, sinon ce genre de décision ne serait pas prise ! Pour les personnes les plus à risque, la vaccination, heureusement, est bien avancée. Ce n’est pas déraisonnable de commencer celle des adolescents, qui va se faire progressivement.

J’aimerais beaucoup que l’école participe. Pas en demandant aux enseignants de vacciner. Ni même aux médecins et infirmiers scolaires, pas assez nombreux. Mais en ouvrant des vacations pour vacciner aux médecins et infirmiers libéraux dans les établissements scolaires et universités. Cela permet aussi de parler de la vaccination en général. C’est comme ça qu’en Grande-Bretagne, ils ont réussi à vacciner contre les infections au papillomavirus (HPV) 80 % des adolescents.

Jean-Michel, 71 ans : « Le vaccin AstraZeneca est moins efficace (surtout contre les variants). Or, on l’administre aux personnes les plus à risques, du fait de leur âge. N’y a-t-il pas là une aberration clinique dont la justification est économique : il faut écouler un stock ? »

Ce n’est pas une vaccination au rabais. Actuellement, en France, le variant britannique est responsable de 80 % des infections. Or, AstraZeneca est aussi efficace que les vaccins à ARN messager contre ce variant-là.

« Les industriels ont tendance à pousser pour un rappel à l’automne. Mais chacun son travail ! »

Albessard, 60 ans : « Le vaccin nous procure l’immunité pour combien de temps ? »

Bonne question ! Ce que l’on sait avec les essais cliniques, c’est que la protection est stable six mois. Il y a des raisons d’espérer que ça aille bien au-delà. Une étude française montre que treize mois après l’infection, la plupart des gens ont encore des anticorps. Mais ça ne permet pas d’affirmer qu’on aura une immunité protectrice un an après.

Clémentine, 28 ans : « Pensez-vous que nous devrons nous faire vacciner tous les six mois ou tous les ans ? »

Tous les six mois, non. Les industriels ont tendance à pousser pour un rappel à l’automne. Mais chacun son travail ! Aucune précipitation donc, sauf variant particulier, pour vacciner la population bien portante. Se posera la question d’un rappel en fin d’année des personnes âgées, et sans doute des soignants.

Nicolas, 37 ans : « (Etant) Covid long depuis mars 2020, je n’avais pas la possibilité de me faire tester. Doit-on faire dans ce cas une ou deux doses de vaccin ? »

Une dose. On peut aussi faire une sérologie. D’ailleurs, on va proposer un test sérologique rapide dans les centres de vaccination en juin. Si la personne a des anticorps, il y aura une seule injection, donc on épargne des doses. On va le tester dans un premier temps. Pour voir si ça n’inquiète pas les gens et si on ne perd pas de temps. En dehors de ce cas particulier, il n’y a aucune raison de réaliser une sérologie. Notamment après le vaccin…

Gachet, 38 ans : « J’ai eu une première injection de Pfizer, mais deux semaines après, j’ai contracté le Covid-19 avec des symptômes. Dois-je faire la deuxième injection et si oui, quand ? »

Plutôt non. Mais ce n’est pas quelque chose de solide. Avec le bon sens, on considère qu’un vaccin, puis une infection, cela représente deux doses.

Simon, 33 ans : « Une fois vacciné, on peut recevoir et transmettre le virus. Alors en quoi cela protège-t-il les autres ? »

Une fois vacciné complètement, le risque d’être infecté ne disparaît pas totalement. Des vaccins qui fonctionnent à 100 %, je n’en connais pas. Mais le niveau de protection des vaccins ARN contre une forme grave s’élève à 95 %, et contre l’infection, c’est 90 %.

Pendant longtemps, on a eu un discours de prudence, car on n’avait pas de données sur la transmission post-vaccination. Aujourd’hui, on a des preuves solides à partir de la vaccination en Israël, au Qatar. On peut rassurer : on se protège et on protège les autres.

« Il ne serait pas éthique de vacciner les ados en remplacement des adultes »

Schwaller, 54 ans : « Ne doit-on pas rendre le vaccin obligatoire plutôt que de faire vacciner les ados, voire les enfants, sous prétexte que des adultes n’assument pas leur rôle de protection de l’enfance ? »

Il ne serait pas éthique de vacciner les ados en remplacement des adultes. Mais ce n’est pas « à la place », c’est « en plus ». Imaginons qu’on arrive à vacciner 100 % des adultes, ça serait bien de vacciner aussi les ados. Car ils jouent un rôle dans la transmission du virus. Donc vaccinés, ils participeraient à cette protection collective.

Mais il y a deux autres arguments. Le premier : à cause du Covid-19, les ados peuvent avoir une maladie inflammatoire appelée le PIMS. C’est rare – 125 ados en France en un an –, mais si on peut l’éviter, c’est mieux. Deuxième raison, la plus forte à mon avis : beaucoup d’ados ont malheureusement souffert et souffrent parce que leur fréquentation scolaire a diminué. Certains ont décroché, d’autres développent des troubles psychiatriques.

Et sur la vaccination obligatoire ? Emmanuel Macron a répondu « pas à ce stade »…

Il faut continuer le travail pour entraîner l’adhésion. On a beaucoup progressé. Aujourd’hui, les personnes hésitantes ou réfractaires sont de l’ordre de 20 %. On était à 50 % il y a quatre mois. Par l’effet d’entraînement, la vaccination devient une norme.

Mais il reste des gens qui ne veulent pas être vaccinés. Le premier travail, c’est d’expliquer à tout le monde, et aux jeunes en particulier, qu’ils doivent le faire : c’est dans leur intérêt pour recouvrer une vie normale. Le pass sanitaire sera aussi incitatif.

L’autre point d’effort, c’est aller vers les populations qui veulent, mais ne peuvent pas. On voit qu’il y a une fraction des plus de 80 ans, qui sont chez elles, qui ont du mal à se déplacer et il faut aller vers elles. Mais c’est le cas aussi de certains malades chroniques à risque comme les obèses, ceux atteints de maladies psychiatriques, de toxicomanies. Les personnes précaires, dans les foyers de migrants.

La vaccination obligatoire ne serait justifiée que si après tous ces efforts – ce qui nous amène à l’automne – on avait une couverture vaccinale insuffisante et une épidémie hors de contrôle. Ce serait un dernier recours.

Le docteur Alain Fischer dans le locaux de 20 Minutes le 3 juin 2021.

Silva, 36 ans : « Pourquoi au début, 70 % de personnes vaccinées était nécessaire pour atteindre l’immunité collective alors que maintenant, vous réclamez 90 % ? »

Parce que les nouveaux variants rendent la maladie plus contagieuse. Avec le virus initial, une personne malade en infectait 3. Avec le variant britannique, c’est 4, et l’indien au-delà. Donc aujourd’hui, il faudrait au minimum 75 % de la population tous âges confondus, donc 90 % des adultes, pour atteindre l’immunité collective.

« C’est irresponsable de croire que c’est « juste » une maladie de vieux »

Roberto, 52 ans : « Si les compagnies pharmaceutiques refusent de s’engager sur les effets secondaires, pourquoi devrais-je prendre un risque en prenant ce traitement expérimental alors que je ne fais pas partie de la population à risque ? »

Je ne pense pas qu’on puisse dire qu’une industrie ne peut être poursuivie s’il y avait défaut. On a un recul de temps faible, c’est sûr, mais une quantité impressionnante avec des centaines de millions d’injections. Jamais un vaccin n’a été surveillé de façon aussi attentive. On n’observe pas de complications sérieuses. Excepté les thromboses avec AstraZeneca, qui sont très rares.

En revanche, le risque de la maladie est connu, les décès, les hospitalisations, les Covid long… C’est une maladie qui empoisonne la vie de tout le monde. La grande majorité des personnes hospitalisées en soins intensifs actuellement ont moins de 70 ans et il y a des moins de 50 ans en réa. C’est irresponsable de croire que c’est « juste » une maladie de vieux…

Sébastien, 40 ans : « Que savez-vous des effets secondaires à moyen ou long termes concernant les vaccins à ARN messager ? »

Avec les vaccins en général, quand il y a des effets indésirables, ils sont immédiats. Pas six mois, un an après. Des choses ont été prétendues, mais inexactes. Par exemple, les complications liées à l’adjuvant aluminium [il n’y a pas d’adjuvant dans les vaccins à ARN messager]. L’ARN sert à faire fabriquer la protéine et est dégradé en trois jours. Il n’est pas susceptible de provoquer des problèmes particuliers.

Cela fait plusieurs années que des personnes qui ont des cancers reçoivent des vaccins à ARN messager. Par ailleurs, on utilise l’ARN pour traiter certaines maladies rares. Dans ce cas-là, ces patients reçoivent des doses d’ARN 5.000 fois supérieures à la dose d’ARN des vaccins… et tous les mois. C’est une fantastique avancée scientifique grâce à laquelle on va sortir de la pandémie.

Armelle, 66 ans : « Pourquoi les chiffres concernant les cas de Covid après vaccination ne sont-ils pas rendus publics ? »

Cela sous-entend qu’on cache des choses. On sait que le début de la protection commence deux semaines après la première dose. C’est sûr et certain qu’il y a des cas pendant cette période. Ce n’est pas suivi jour après jour, mais ces quelques cas ne remettent pas en cause l’efficacité des vaccins.

Source 20 MINUTES.

 

Déconfinement : Légère embellie pour la santé mentale des Français…

MORAL La proportion de Français évoquant des états dépressifs baisse pour la première fois depuis cet automne.

Déconfinement : Légère embellie pour la santé mentale des Français

 

Une légère embellie de la santé mentale des Français a été observée mi-mai, avec une « diminution significative » de la proportion de la population souffrant d’états dépressifs pour la première fois depuis l’automne, a annoncé vendredi Santé publique France.

Quelque 19 % des personnes interrogées ont déclaré un état dépressif, selon l’enquête réalisée par l’agence sanitaire entre le 17 et le 19 mai, contre 22 % lors de la vague précédente de cette étude, effectuée du 21 au 23 avril, période de strictes mesures de restriction (limitation des déplacements, fermeture d’établissements scolaires et de commerces…).

L’effet de la levée des restrictions

Cette baisse coïncide avec la première étape du déconfinement, le 19 mai, avec la réouverture de tous les commerces, des établissements culturels et des terrasses des cafés et restaurants. « Cela reste supérieur à ce qu’on observait avant l’épidémie », souligne toutefois Santé publique France.

La proportion de Français évoquant des états dépressifs, qui oscillait autour de 19 % pendant le premier confinement, était retombée à moins de 11 % pendant l’été 2020 avant de remonter à partir d’octobre et d’atteindre un niveau record de 22,7 % en février.

Ces troubles sont mesurés à l’aide d’un questionnaire standardisé de 14 questions, couramment utilisé pour dépister les troubles anxieux et dépressifs.

La santé mentale des Français reste dégradée

« La santé mentale des personnes interrogées reste cependant dégradée sans évolution significative sur les autres indicateurs (satisfaction de vie, états anxieux, problèmes de sommeil et pensées suicidaires) », ajoute Santé publique France.

80 % des répondants se déclarent ainsi actuellement satisfaits de leur vie (soit cinq points de moins par rapport au niveau hors épidémie), 21 % souffrent d’un état anxieux (+6 points), 64 % évoquent des problèmes de sommeil au cours des huit derniers jours (+14 points) et 8,5 % ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année (+4 points).

Les personnes avec une situation financière très difficile, les étudiants et les femmes font partie des profils de population avec une santé mentale particulièrement dégradée.

Moins d’hostilité face au vaccin

Dans cette enquête menée régulièrement depuis le début de l’épidémie, l’agence met aussi en évidence une baisse continue de la part de la population hostile à la vaccination contre le Covid-19.

« La proportion de participants déclarant ne pas avoir l’intention de se faire vacciner diminuait ainsi de 31 % » fin avril « à 24 % » mi-mai.

Cette évolution de l’adhésion à la vaccination touche toutes les classes d’âge, alors que la moitié de la population adulte a désormais reçu au moins une dose de vaccin.

En revanche, « seuls 47 % de parents d’enfants interrogés auraient l’intention de faire vacciner leurs enfants si un vaccin était disponible ».

Moderna : 2 personnes vaccinées nous racontent. « La deuxième injection m’a vraiment secouée »….

Alors que la vaccination contre la Covid-19 s’accélère en France, Medisite est allé à la rencontre de deux patientes qui ont bénéficié du vaccin Moderna.

Elles nous racontent les heures qui ont suivi l’injection et leurs ressentis.

Moderna : 2 personnes vaccinées nous racontent

 

S’il était disponible uniquement dans les centres de vaccination, le vaccin Moderna, vaccin à ARN messager, peut désormais être administré par des professionnels de santé en médecine de ville ou en pharmacie.

Pour se prémunir contre la Covid-19, ce vaccin est administré en deux doses de 0,5 ml chacune. L’injection s’effectue en intramusculaire, idéalement dans le muscle deltoïde du bras. Pour rappel, le Vaccin Moderna COVID-19 mRNA (nucleoside modified) a été codéveloppé par des chercheurs du Biomedical Advanced Research and Development Authority (NIAID) la biotech américaine Moderna.

Alors que la vaccination prend un nouveau tournant en France, Medisite s’est entretenu avec deux patientes, Annie (68 ans) et Pauline (28 ans), après leurs injections. Elles nous racontent les heures qui ont suivi le vaccin, leurs effets secondaires et leurs ressentis. Témoignages.

Moderna : « la deuxième injection m’a vraiment secouée »

« J’ai bénéficié du vaccin Moderna pour me protéger de la Covid-19. Je me suis présentée sans rendez-vous pour des fins de doses au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Après la première injection, je n’ai pas eu de réaction immédiate, mais huit jours plus tard, une tâche cutanée est apparue sur mon point d’injection. Elle a disparu grâce à des antihistaminiques et une compresse d’alcool. C’est ce que mon médecin m’avait conseillé.

En revanche, la deuxième injection m’a vraiment secouée. On m’avait prévenue que je risquais des effets secondaires liés à un état grippal. Effectivement, le lendemain, j’ai été prise par des courbatures partout, des maux de tête et de la fièvre. J’avais aussi très mal à mon bras au niveau du point d’injection. J’ai passé ma journée à dormir, ce qui ne m’arrive en principe jamais. Je ne tenais plus debout. J’ai pris du doliprane et le lendemain, j’étais en super forme. Les effets étaient intenses, mais courts. C’était assez étrange.

Malgré les effets, je ne regrette absolument pas la vaccination. Les effets secondaires prouvent que mon système immunitaire réagit. Ça a un côté rassurant. On peut m’injecter quelque chose, mais mon corps réagit. Je dois reconnaître que le centre de vaccination au vélodrome Saint-Quentin-en-Yvelines met tout en œuvre pour une vaccination dans les meilleures conditions : l’organisation était optimale et le personnel très gentil ».

Annie, 68 ans

Vaccin Moderna : « je ne pouvais pas lever ni toucher mon bras »

« Je me suis faite vacciner avec Moderna un dimanche après-midi. Ce jour était selon moi, une erreur, car j’ai attendu très longtemps (une heure environ). Ayant peur des piqûres, j’ai eu le temps d’angoisser avant… Mon conjoint, qui s’est fait vacciner un mercredi, a tout bouclé en 20 minutes (formulaire à remplir, attente et vaccin).

En revanche, une fois dans le cabinet du docteur, c’est très rapide. Le médecin consulte le formulaire pour vérifier les éventuelles contre-indications puis donne son go à l’infirmière pour la piqûre. C’est à ce moment qu’il faut préciser si vous avez déjà eu la Covid (avec test PCR positif à l’appui, pour le prouver), afin de recevoir le certificat de vaccination avec la mention « Statut vaccinal : terminé » – et non un deuxième rendez-vous. Il ne faut pas hésiter à le répéter : je lui ai précisé avoir déjà eu la Covid en rentrant dans la salle et deux min plus tard, elle avait déjà oublié et allait me planifier un deuxième rendez-vous.

La piqûre en elle-même est moins désagréable qu’une prise de sang : l’aiguille est fine et ça dure très peu de temps ».

« Mes effets secondaires étaient minimes »

« Mes effets secondaires étaient minimes. Juste après le vaccin, j’ai ressenti quelques fourmillements dans le bras, mais je ne sais pas si c’était psychosomatique ou non. J’ai fait le vaccin à 17h et je n’ai pas eu particulièrement mal, jusqu’au soir où j’ai commencé à avoir une légère douleur. Le lendemain par contre, la douleur n’a fait que s’amplifier, jusqu’au soir où elle était assez forte : je ne pouvais pas lever ni toucher mon bras. J’ai ensuite subi de fortes courbatures dans tout le corps. Elles m’ont réveillée deux fois pendant la nuit.

Finalement, la douleur au bras a commencé à diminuer deux jours après. Aujourd’hui, je ne sens presque plus rien. En revanche, je n’ai constaté aucune rougeur sur la zone ».

Pauline, 28 ans

Source MEDISITE.