Incroyable !!! Cet artiste autiste est capable de dessiner Manhattan de tête…

Stephen Wiltshire est un artiste à part. Ce Britannique, atteint du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme, a une mémoire visuelle phénoménale.

Lundi, après avoir survolé la presqu’île de Manhattan durant une quarantaine de minutes en hélicoptère, il a restitué, dans une fresque de 6 mètres de large, le paysage qu’il avait vu, dans les moindres détails.

Stephen Wiltshire

 Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source LE DAUPHINE.

Très important ! Jura : avis de recherche d’un jeune autiste…

Olivier Flechon, 22 ans, a quitté le foyer de vie « Notre Maison » d’Aromas dans le Jura. La gendarmerie lance un avis de recherche.

La gendarmerie du Jura est à la recherche d’un jeune homme autiste, parti à pied du Foyer de Vie « Notre Maison » d’Aromas, le 19 octobre, en fin d’après-midi.

Olivier Flechon a 22 ans. Il est originaire de Poligny. Grand, brun, cheveux courts, yeux marrons, au moment de sa disparition il était porteur d’un pull rayé blanc et bleu et d’un jean.

Toute personne découvrant l’intéressé ou l’ayant pris en stop, est priée de contacter au plus vite la gendarmerie d’Arinthod au 03 84 44 93 24.

Source FR3.

Autisme – Charly et le voyage imprévu avec l’autisme. Le combat d’une maman de Pralognan-la-Vanoise, en Savoie…

A Pralognan-la-Vanoise, en Savoie, la maman de Charly a créé début octobre 2017 une association pour aider son fils et tous les enfants atteints comme lui d’autisme à sortir de l’ombre.

 

Autisme - Charly et le voyage imprévu

Charly a 6 ans. C’est un petit garçon adorable et plein de vie mais il n’est pas tout à fait comme les autres. Il est Autiste Asperger. Le diagnostic a été confirmé par un pédopsychiatre en février 2016.

Depuis, sa maman a créé une association « Charly ou le voyage imprévu avec l’autisme » pour aider son enfant, mais aussi toutes les familles confrontées à ce handicap.

Le problème du diagnostic

Charly est né en avril 2011. Il avait presque 5 ans quand l’autisme a été évoqué pour la première fois.

Et pourtant, sa maman avait remarqué un comportement étrange. Charly se cognait la tête contre le sol, parfois violemment. Enfant au caractère fort et maman trop protectrice, avait conclu le pédiatre.

Comme beaucoup d’enfants, Charly crie, pleure beaucoup et il a peur du noir. Mais il fuit aussi le bruit, aligne toutes sortes de choses, et a horreur de la saleté. « Jamais il ne peindra avec les mains, il ne peut pas supporter d’avoir les mains sales » précise Julie, sa maman.

La difficulté d’intégration

Pour Charly, l’entrée à l’école à trois ans fut un échec. « Les instituteurs ne sont pas formés pour ces enfants là » explique Julie. « Ils ont besoin de calme, de structure, de régularité ».

Aujourd’hui heureusement, la situation s’est stabilisée. Charly a fait sa rentrée à l’école de Villard-du-Planay « avec une institutrice formidable et une AVS formidable » précise Julie. Il est scolarisé quatre demi-journées par semaine.

Mais tout ce qui est mis en place est fragile et le combat ne fait que commencer pour Charly et ses parents. Car l’autisme est un handicap encore mal connu, mal compris.

Julie a conscience que le chemin sera encore long et douloureux et qu’il ne faut rien lâcher. Elle a donc décidé de créer une association pour Charly, mais aussi pour les autres enfants autistes et leurs familles.

Un arbre de Noël pour les enfants autistes

L’une des premières manifestations organisées par l’association sera un arbre de Noël pour les enfants autistes et leurs familles le 17 novembre 2017 à la Kabane à Chambéry. Une centaine d’enfants sont déjà inscrits.

Des soutiens bienvenus

L’association vient tout juste de naître et déjà elle bénéficie d’encouragements. L’acteur Franck Dubosc et Super Nanny, une star de téléréalité, ont répondu immédiatement à l’appel lancé par Julie pour obtenir un soutien.

« Une belle surprise » nous a-t-elle confié ravie

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Autisme – Val-de-Marne : Elisabeth se bat pour que son fils autiste ne soit pas hospitalisé en psychiatrie

Cette habitante de Thiais va être reçue lundi par le défenseur des droits au sujet de la situation de Romain, son fils de 16 ans qui est autiste et n’est plus placé.

C’est un « petit enfant dans un corps d’homme », et c’est sa maman Elisabeth, désespérée, qui le dit. Lundi, à 14 heures, cette habitante de Thiais sera reçue par le défenseur des droits au sujet de son fils Romain âgé de 16 ans. L’adolescent est autiste tout comme Laura sa sœur aînée, prise en charge en hôpital de jour depuis ses 6 ans.

Depuis 20 mois, cette maman lutte pour que Romain, dont le dossier est suivi par la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) et l’ARS (Agence régionale de santé), puisse à nouveau être placé. En institut médico-éducatif (IME), idéalement. C’est un établissement similaire qu’il a dû quitter en février 2016 après un épisode violent à l’encontre d’une éducatrice notamment. L’IME avait accepté que Romain soit réintégré, à condition de passer 15 jours en psychiatrie à l’hôpital Bicêtre.

Dont acte. Mais « ça s’est très mal passé, explique Elisabeth, car on l’a mis sous traitement ». Il retourne un mois à l’IME avant de devoir à nouveau le quitter. C’est à partir de là qu’elle reçoit le soutien du collectif Emilie, du prénom d’Emilie Loridan, jeune maman d’une petite fille trisomique qui s’est suicidée l’an dernier près d’Armentières, dans le Nord, par désespoir après avoir été privée d’allocations. C’est un groupe de parents d’enfants handicapés qui l’a créé.

Le « dernier recours »

Salariée, séparée, Elisabeth n’échappe pas aux épisodes sombres. Car c’est elle qui doit s’occuper de Romain depuis 20 mois, avec l’aide de ses proches également.

Suite à une grève de la faim en juin, Romain bénéficie d’une aide à domicile 7 heures par jour depuis la rentrée contre 6 heures par semaine auparavant. Une « mesure provisoire », « mais l’enfant n’est pas stimulé », pointe le collectif Emilie.

Car « tout ce qu’on me propose aujourd’hui pour lui c’est un hôpital psychiatrique », assure-t-elle. Or il a un niveau intellectuel plus élevé que sa sœur, et besoin qu’on le « tire vers le haut ». « Il faut le stimuler, plaide Elisabeth, et non pas le sédater. Il n’a pas sa place là-bas. »

Le rendez-vous de lundi est son « dernier recours ». Elle doit également rencontrer un conseiller de Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées.

Source LE PARISIEN

Pasteurdon : financer la recherche pour mieux comprendre l’autisme …

Les dons collectés lors du Pasteurdon permettent de soutenir 130 équipes de recherche à l’Institut Pasteur. L’une d’elles étudie les gènes responsables de l’autisme.

Pasteurdon : financer la recherche pour mieux comprendre l'autisme

« Demain, nous serons moins malades, et nous l’aurons bien cherché ». C’est avec une pointe d’humour que la 11e édition du Pasteurdon a été lancée le 12 octobre. Pendant quatre jours, l’Institut Pasteur fait appel à la générosité des Français pour faire avancer la recherche médicale.

Pour ce centre international de recherche, les dons du public sont indispensables. Sur un budget annuel de 319 millions, près de 115 millions proviennent des dons ou des legs des particuliers ou des entreprises. Des fonds qui bénéficient directement à 130 unités de recherche comme celle de Thomas Bourgeron qui tente de mieux comprendre l’autisme, un syndrome qui touche plus de 500 000 personnes en France.

Son unité « Génétique humaine et fonctions cognitives » est la première au monde à avoir identifié des gènes liés à ce syndrome en 2003, puis en 2007. Depuis, plus d’une centaine de gènes mutés ont été découverts.

Perturbation des connexions neuronales

Une grande partie de ces gènes jouent un rôle dans la formation des zones de contact entre les neurones, aussi appelés synapses. Des structures essentielles au bon fonctionnement du cerveau, car elles permettent aux neurones de communiquer. « Aujourd’hui, les facteurs génétiques sont les causes les plus robustes des troubles du spectre autistique », souligne Thomas Bourgeron à Pourquoidocteur.

Ces mutations expliqueraient pourquoi les enfants, mais aussi les adultes, atteints de cette maladie, éprouvent des difficultés à établir des interactions sociales, à communiquer et des centres d’intérêts restreints, voire stéréotypés.

Néanmoins, ces troubles varient d’une personne autiste à l’autre. Par exemple, elles ne présentent pas toutes un trouble auto-agressif, ou une déficience intellectuelle sévère. Ces différences entre les individus ne seraient pas liées à une seule mutation dans un gène, mais plutôt à la combinaison de plusieurs anomalies génétiques.

Source POURQUOI DOCTEUR

Autisme – Education Nationale – L’État condamné à trouver une place en Ulis à un élève Autiste… !

Autisme – Education Nationale – La mère d’un jeune garçon autiste a été contrainte de saisir la justice.

La mère d’un jeune garçon autiste a été contrainte de saisir la justice. L’Éducation nationale n’avait en effet pas respecté la décision de la MDPH d’orienter son fils en Ulis. Faute de place, l’académie l’avait affecté en sixième ordinaire.

D. devrait enfin pouvoir faire sa rentrée scolaire. Plus d’un mois après les autres élèves. Le tribunal administratif de Melun (Seine-et-Marne) a en effet enjoint à la rectrice de l’académie de Créteil (Val-de-Marne) d’affecter ce jeune autiste, en Ulis, dans un collège. Dans les dix jours suivant le jugement, c’est à dire avant le 8 octobre 2017.

Compétences « incompatibles » avec une 6e ordinaire.

Les juges demandent donc tout simplement à l’Éducation nationale de respecter la décision de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de Seine-et-Marne. Fin mai, elle avait en effet orienté D. dans une de ces classes dédiées aux élèves handicapés dans un établissement ordinaire. Il a d’ailleurs suivi toute sa scolarité dans une Ulis, depuis le CE1.

Mais, faute de place, le Rectorat avait décidé de l’accueillir en sixième ordinaire. Or, « ses compétences cognitives et scolaires sont totalement incompatibles » avec cette solution, note le tribunal dans son ordonnance.

Autisme -« Une atteinte grave et manifestement illégale » au droit à l’école.

« L’affection de D. en classe de sixième ordinaire a (…) pour conséquence de le priver de la possibilité (…) de bénéficier d’une formation scolaire (…) et porte une atteinte grave et manifestement illégale au droit pour tout enfant de bénéficier d’une scolarité adaptée à son état de santé », note le tribunal. Et que la MDPH ait également pris une décision d’orientation en institut médico-éducatif ne change rien au problème, puisqu’il n’y a pas été accueilli faute de place.

Une procédure en urgence

Conseillée par l’association Toupi et Maître Taron, la mère de D. avait saisi le juge des référés. Cette procédure rapide, réservée aux situations d’urgence, lui a permis d’obtenir un jugement sous deux jours.

« La première décision d’un tribunal. »

« C’est la toute première décision d’un tribunal sur un tel sujet, se félicite Marion Aubry, la vice-présidente de l’association Toupi. Il est ainsi reconnu que les services académiques ont une obligation de résultat quant à l’exécution des décisions prises par les MDPH en matière d’orientation en Ulis. » « Je trouve cela inadmissible de devoir avoir recours à un juge pour faire respecter les décisions de la MDPH », s’indigne la mère du garçon, Séverine Aubry.

Depuis, D. a reçu une notification d’affectation dans un collège de Seine-et-Marne. « À 40 minutes de la maison, regrette sa mère. Pourquoi si loin ? On attend aussi toujours l’auxiliaire de vie scolaire qui doit l’accompagner 12 heures par semaine. » Quand le droit à l’école reste un combat…

Une décision de justice qui fait suite à d’autres

En juin 2016, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a condamné l’État à indemniser une jeune fille autiste et ses parents pour n’avoir pas mis en œuvre les décisions de la MDPH : pas d’auxiliaire de vie scolaire ni de place en Sessad.

En avril 2015, le tribunal administratif de Poitiers a condamné l’État à indemniser une jeune fille handicapée et ses parents parce qu’il ne lui avait pas octroyé une place en Sessad.

Le 15 juillet 2015, le tribunal administratif de Paris a statué en faveur de sept familles d’enfants en situation de handicap. Pour deux d’entre elles, en raison de l’éloignement de leur enfant accueilli en Belgique. Pour les autres, en raison d’une « absence » ou d’une « insuffisance de prise en charge », en France.

Source FAIRE FACE.

 

Autisme – Syndrome d’Asperger – Chameyrat (19) : l’appel à l’aide de Maheva jeune autiste…

Autisme – Syndrome d’Asperger – A 23 ans, Maheva vient enfin d’être diagnostiquée autiste avec un syndrome d’Asperger. Un résultat qui apporte un éclairage nouveau sur plusieurs années d’errances médicales et de souffrances. Aujourd’hui elle lance un appel à l’aide face aux difficultés de sa prise en charge.

Cet été le président Macron annonçait le 4ème plan autisme pour une meilleure détection et un meilleur accompagnement. A voir l’histoire de Maheva Bouillaguet, les malades qui souffrent de cet handicap en ont bien besoin. En échec scolaire alors qu’elle a une intelligence supérieure à la moyenne, internée en psychiatrie, ce n’est qu’au bout de 22 ans d’un parcours médical chaotique qu’elle peut enfin poser des mots sur ses maux…

Maintenant que je suis bien réveillée, je vois beaucoup de choses…

Source FR3, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Autisme – Diagnostic précoce de l’autisme : lancement d’une campagne en Corse

Autisme – Diagnostic précoce de l’autisme – L’Agence régionale de la santé et tous les partenaires en charge de l’autisme en Corse viennent de lancer une campagne de sensibilisation pour un « dépistage précoce » de la maladie.

Cette campagne s’inscrit dans le cadre du troisième « Plan autisme » qui en Corse, entre 2013 et 2017, s’est vu allouer un budget de 4 millions d’euros.

Aujourd’hui, le diagnostic de l’autisme est posé en moyenne vers l’âge de 6 ans. Or, plus le dépistage est précoce, meilleure est la prise en charge, explique l’Agence régionale de la santé.

« Plus l’autisme est identifié tôt, plus l’accompagnement spécifique pourra être mis en place, et plus les progrès seront possibles ». En France, on estime que l’autisme toucherait 1 personne sur 150, selon la Haute Autorité de la Santé (HAS)

Le principal but de cette campagne de communication régionale « Autisme, repérons les signes au plus tôt », est d’aider les parents d’enfants autistes, qui faute de diagnostic posé, mettent souvent en place -eux-mêmes- des actions pour que leur enfant soit mieux accompagné dans sa vie de tous les jours.

C’est le cas de Pascale Millo, maman d’Adrien 14 ans, diagnostiqué autisme à l’âge de 10 ans. Depuis, elle a fondé l’association La passerelle qui œuvre pour l’inclusion des autistes dans la société.

« Les symptômes étaient des intérêts restreints, répétitifs, sans interaction sociale. Mais tout le monde vous dit que ça va aller et on est orienté sur des structures complétements inadaptées », explique-t-elle.

En septembre 2017, le nombre de diagnostics TED posés par le centre ressources autisme Corsica concerne 130 personnes. En moyenne, 39% ont entre 0 et 5 ans, 23% entre 6 et 8 ans, 20% entre 9 et 11 ans, 10% entre 12 et 14 ans, 4% entre 15 et 16 ans, 2,5% entre 17 et 20 ans et 1,5% entre 21 et 35 ans.

Source FR3, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

L’autisme, sujet du prochain film de Nakache et Toledano…

Lors d’une avant-première publique, les réalisateurs d’Intouchables et du Sens de la fête ont révélé la trame de leur nouveau long-métrage.

Olivier Nakache, à gauche, et Éric Toledano.

Alors que leur nouvelle comédie, Le Sens de la fête, s’apprête à envahir les salles de cinéma, les réalisateurs Olivier Nakache et Éric Toledano – révélés par Nos jours heureux en 2006 et Intouchables en 2011 – planchent déjà sur leur prochaine création.

Mardi, lors d’une avant-première publique au MK2-Bibliothèque à Paris, le duo de choc de la comédie française a dévoilé la trame de sa prochaine réalisation : l’autisme. « On travaille sur la prise en charge des gens atteints de ce trouble, sur les encadrants. C’est un véritable sujet », ont déclaré conjointement Toledano et Nakache devant un public conquis par leur nouvelle comédie avec Jean-Pierre Bacri.

Un terrain que les deux comparses connaissent bien, depuis qu’ils se sont investis dans l’association de Stéphane Benhamou, Le Silence des justes, qui s’occupe de l’accompagnement des enfants et adultes autistes. En 2015, ils avaient déjà réalisé un court-métrage en immersion dans le combat pour l’intégration des jeunes autistes en milieu ordinaire, intitulé On devrait en faire un film. À en croire leur annonce de mardi, c’est (presque) chose faite.

Source LE POINT.

Toulouse : la stupéfiante réponse d’une enseignante à la maman d’un enfant autiste… !!!!!!!

Une maman toulousaine a partagé sur Twitter la réponse de l’enseignante de son enfant autiste à une demande qu’elle avait faite à son AVS. Déclenchant de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, notamment de familles d’autistes. Et soulevant le problème de l’accès de ces enfants à l’école.

Hugo (le prénom a été changé) est un élève de CE2 dans une école d’une commune près de Toulouse. Mais Hugo n’est pas tout à fait comme les autres enfants de son école : il est handicapé. Hugo est autiste. Deux jours par semaine, il est en hôpital de jour. Le reste du temps, il est en classe.

Bien que très intelligent, il a du mal à se concentrer, à rester attentionné. Depuis la rentrée des classes, l’enfant a égaré deux manteaux dans son école. Sa maman a donc écrit dans le cahier de liaison un message à destination de l’assistante de vie scolaire (AVS) qui accompagne son fils dans son apprentissage en milieu scolaire. Un message pour qu’elle aide l’enfant à retrouver ses manteaux.

Il « doit absolument apprendre à gérer ses vêtements »

C’est la maîtresse qui a répondu. Pour elle, Hugo a l’âge pour retrouver ses affaires tout seul. Il « doit absolument apprendre à gérer ses vêtements » et « cherchera donc dans toute l’école ses deux vêtements perdus ». Avant d’ajouter : « Je compte sur vous pour lui tenir le même discours ».

Stupéfaite, la maman du petit garçon a publié des photos de ce message sur son compte twitter.  Pour elle, cet incident est l’illustration de l’incapacité de l’Education nationale à intégrer le « handicap invisible ».

« Alors que certains enseignants sont bienveillants et de bon sens avec ces enfants, explique-t-elle, il y a une méconnaissance et même un refus de la part d’autres enseignants de prendre en compte les spécificités des enfants autistes. Comme si pour lui, gérer ses vêtements était un problème éducatif. On renvoie sans cesse la responsabilité sur les parents. Il faut tout le temps se justifier ».

La maman d’Hugo sait de quoi elle parle : elle est elle-même enseignante, institutrice dans une école, avec plusieurs enfants handicapés dans sa classe ! Pour elle, ce type de réponse est « violente, choquante ».

De nombreuses réactions.

Cette publication sur twitter a suscité beaucoup de réactions. Des parents se reconnaissent dans ce type d’histoires. L’éducation nationale ne saurait pas « gérer la différence » alors même que la plupart de ces enfants ont un projet personnalisé de scolarisation (PPS) et que la loi de 2005 oblige les enseignants à accueillir les enfants handicapés.

Des réactions parfois indignées. Parfois drôles.

Ne pas le couper de la vraie vie ».

Pour la maman d’Hugo, tout semble s’être déroulé comme si l’enseignante ne savait pas que le garçon était autiste, comme si elle n’avait pas consulté son dossier. Pourtant, l’enfant suit un protocole dans le but d’être scolarisé. « Il va en hôpital de jour pour pouvoir aller à l’école. Il ne faut pas le sortir de la société. C’est à la société de s’adapter pour l’accueillir. D’autant qu’il n’est pas dangeureux, pas violent ».

Pas question donc qu’Hugo ne soit pas scolarisé. « S’il était en fauteuil roulant, explique sa maman, on ne le mettrai pas avec d’autres fauteuils roulants. Je ne veux pas qu’il soit coupé de la vraie vie ».

La maman d’Hugo a pris rendez-vous avec l’enseignante pour lui expliquer le cas de son fils. Au-delà de ce cas, c’est la capacité de l’Education nationale à accueillir ces enfants qui pose problème.

Deux petits manteaux égarés posent finalement une grande question.

Source FR3.