Pyrénées-Orientales : Condamné pour une agression sexuelle sur une mineure atteinte d’autisme…

Un habitant des Pyrénées-Orientales de 57 ans, a été condamné en appel à deux ans de prison avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve, pour avoir agressé sexuellement son ex-jeune voisine, autiste, âgée de 15 ans, relate  France Bleu.

Condamné pour une agression sexuelle sur une mineure atteinte d'autisme

 

« Bien faible peine pour ce triste individu ! La Rédaction Handicap Info. »

En première instance, le quinquagénaire, qui clame son innocence depuis le début de l’affaire, avait été relaxé. Les faits auraient eu lieu lors de l’été 2015. L’adolescente est à la plage avec ses parents, l’homme leur propose de l’emmener en balade en barque.

Inscrit sur la liste des délinquants sexuels

Quelques jours plus tard, elle évoquera des faits d’agression sexuelle, indique la station. Des expertises seront menées, la crédibilité de la jeune victime sera avérée.

Au-delà de la peine de prison avec sursis, le nom de ce quinquagénaire sera également inscrit, note le site de la station, sur la liste nationale des délinquants sexuels.

Avencod mise sur les talents informatiques des personnes autistes….

Fondée en 2016 par Laurent Delannoy et Laurence Vanbergue, la start-up niçoise Avencod a un profil très social : sept de ses onze salariés sont autistes.

Elle a déjà réussi à démontrer leurs compétences en services informatiques à Amadeus, Qwant ou la CNAF.      

Avencod mise sur les talents informatiques des personnes autistes

Labellisée entreprise adaptée au handicap, Avencod a fait le choix de confier à des personnes autistes, atteints du syndrome d’Asperger, des activités de développement informatique, ainsi que des tests sur des applications et des logiciels. Si l’engagement social est le moteur de ses fondateurs, Laurent Delannoy et Laurence Vanbergue, leur objectif est aussi de prouver que qualité des prestations et rentabilité peuvent être au rendez-vous. La start-up niçoise a donc développé un environnement de travail spécifique avec le Centre de ressources Autisme en Paca et des neuropsychologues. Aujourd’hui, onze personnes, dont sept autistes, sont intégrées en CDI chez Avencod. Amadeus a été le premier à leur faire confiance dans le cadre de contrats entrant dans les obligations de la loi Handicap de 2005. Après un galop d’essai réussi de quelques mois dans le développement de logiciels, le groupe a demandé à Avencod d’orienter ses équipes vers le big data. « Pour répondre aux besoins de la  société Ausy, nous avons aussi mis en place la première plateforme de tests fonctionnels informatiques basée sur les talents des autistes Asperger, « Talents@work » », précise Laurent Delannoy.

Une mission pour la CNAF

Cette équipe de quatre personnes, formées en interne et coachée par Isabelle, autiste et doctorante en sociologie, intervient pour tester les nouvelles versions d’applications, ce qui requiert des capacités d’analyse poussées. D’autres entreprises font appel à leurs compétences, comme Qwant pour ses applis mobiles. Et la CNAF a confié à l’équipe la mission d’auditer l’accessibilité de la nouvelle version de son site Caf.fr. « Le développement d’Avencod passera par l’ouverture de nouvelles agences de petite taille – une vingtaine de personnes – pour profiter des synergies avec le tissu économique local », précise Laurent Delannoy. « Une ouverture est prévue à Marseille fin 2018 ».

Source LES ECHOS.

Autisme : la piste prometteuse des bactéries intestinales…

Le prix Marcel-Dassault pour la recherche sur les maladies mentales a été décerné à un projet sur le rôle des bactéries intestinales dans les troubles autistiques.

Autisme : la piste prometteuse des bactéries intestinales

Le lien n’est pas évident, mais c’est une piste sérieusement étudiée par la communauté scientifique depuis les années 1980: les bactéries qui peuplent nos intestins pourraient jouer un rôle dans l’autisme. L’année 2018 pourrait d’ailleurs marquer un tournant dans nos connaissances sur la question, avec le lancement d’un essai clinique inédit sous la houlette du Dr Joël Doré, directeur de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et membre de la fondation FondaMental. Ce projet, intitulé MicrobiAutisme, est lauréat de la 6e édition du prix Marcel-Dassault* 2017 pour la recherche sur les maladies mentales (300 000 euros).

«Des travaux ont mis en évidence que plus de la moitié des personnes autistes souffrent de symptômes gastro-intestinaux, contre 15 % de la population générale, explique Joël Doré. Or il est possible que ces symptômes soient liés à une altération du microbiote intestinal des patients autistes.» Le microbiote intestinal, autrefois appelé «flore intestinale» est le nom donné aux 100.000 milliards de bactéries installées dans nos intestins. Celui-ci communique avec le cerveau via la circulation sanguine et les nerfs.

Avec son équipe, Joël Doré s’apprête à étudier le microbiote intestinal de 150 patients autistes Asperger souffrant de troubles gastro-intestinaux de degrés divers, ainsi que l’état de leurs intestins. Ces données seront comparées à celles recueillies chez 50 personnes en bonne santé. «On ne va pas découvrir le moyen de guérir l’autisme, met en garde Joël Doré. Nous voulons simplement comprendre quel rôle joue le microbiote intestinal dans les troubles intestinaux dont souffrent les personnes autistes et, éventuellement, trouver un moyen de les soulager». Autre objectif, les scientifiques espèrent découvrir une signature de l’autisme dans le microbiote des patients, afin, éventuellement, d’améliorer le diagnostic. 

Inflammation chronique

Selon le chercheur, ces symptômes pourraient être le fruit d’un cercle vicieux. «Imaginons que le microbiote intestinal soit déstabilisé. Cela provoque une perméabilité de la paroi intestinale, qui laisse alors passer toutes sortes de petites molécules, de toxines et de virus, voire de bactéries pathogènes, explique Joël Doré. En réaction, le système immunitaire se met en alerte, entraînant une inflammation chronique qui entretient à son tour une altération du microbiote.» En temps normal, les bactéries de notre microbiote font barrière contre les intrus, les empêchant ainsi de passer dans la circulation sanguine et donc dans le cerveau.

Le chercheur et son équipe vont également implanter le microbiote des patients autistes inclus dans l’essai chez des souris sans microbiote. Ces dernières vont-elles développer des symptômes gastro-intestinaux, voire une anxiété?

«Les facteurs génétiques ne suffisent pas à expliquer l’augmentation très rapide du nombre de cas d’autisme observés ces dernières décennies, affirme le chercheur. Il existe forcément des facteurs environnementaux nouveaux, dont certains pourraient avoir un impact sur le microbiote intestinal.»

Source LE FIGARO.

Autisme : Reconnaître les «Asperger» n’est pas simple…!

D’une très grande intelligence, les autistes Asperger peuvent être mal diagnostiqués. Un phénomène mal vécu aussi bien par la personne atteinte que par sa famille.

 

Autisme : Reconnaître les «Asperger» n’est pas simple

 

Après plusieurs mois de consultations, le diagnostic tombe: Paul, âgé de 7 ans , souffre d’une dépression. Il est alors suivi pendant quatre ans par une pédopsychiatre de son secteur. Pendant ce temps, il multiplie les échecs à l’école. À la faveur d’une otite, il voit un jour une pédiatre qui propose de l’envoyer chez un confrère neuro-pédiatre pour un bilan psycho-neurologique. Après six mois d’attente, et ce bilan enfin effectué, la maman de Paul apprend que son fils est «autiste sans déficience intellectuelle» et devra, malgré l’inquiétude que cela suscite en elle, être «suivi» en CMP par la fameuse pédopsychiatre… qui n’avait rien détecté de cet ordre malgré des années de prise en charge! Jonathan a eu «moins de chance» que Paul. C’est après des décennies de mal-être, à l’âge adulte, et alors qu’il est professeur certifié d’histoire-géographie, que le diagnostic d’Asperger lui est enfin posé, dans un Centre de ressources autisme.

Reconnaissance trop tardive du handicap, mauvaises orientations, inadéquation des lieux de prise en charge, méconnaissance de l’autisme par les psychiatres «classiques»… C’est pour lutter contre ces dysfonctionnements sévères – puisqu’ils entraînent des situations dramatiques – qu’une association comme Actions pour l’autisme Asperger lutte (http://www.actionsautismeasperger.org).

Un syndrome difficile à diagnostiquer

Marie-Françoise Péré-Gaudio, l’une de ses présidentes, a enduré les conséquences de tels errements pour sa fille aînée, diagnostiquée à seulement 14 ans alors qu’elle voyait des psychiatres depuis ses premières années. «La France est très en retard, déplore-t-elle. J’ai même entendu un pédopsychiatre me dire: “Vous pensez que votre fille est autiste Asperger? Moi, l’autisme, je ne veux pas en entendre parler, je n’y connais rien!”» Et elle constate que sur ce plan de la formation des médecins, les connaissances n’ont guère avancé: «Seulement cinq lignes sont consacrées à l’autisme dans les cours des futurs internes! Pas étonnant que nous n’ayons pas encore les bons protocoles de diagnostic, celui-ci est confondu avec d’autres pathologies psychotiques par les éducateurs ou les soignants.»

Pour le Dr Patrick Landman, psychiatre et psychanalyste qui milite pour un rapprochement et un travail pluridisciplinaire entre les courants scientifiques et analytiques, cet autisme Asperger est, de par sa nature même, difficile à diagnostiquer. «Il s’agit d’un syndrome à géométrie variable, et on ne peut le délimiter de manière précise. Bien sûr, les thérapies comportementales se basent sur les comportements des personnes pour les évaluer, mais le repérage de leur structure de personnalité est aussi particulièrement important, sans parler de leur histoire. Toutes les approches doivent être mises en œuvre pour un tel diagnostic.»

C’est aussi qu’il n’y a pas «un» Asperger, mais à chaque Asperger une manière à lui de porter différents traits de ce handicap. «Les “stars” et témoins médiatisés comme Josef Schovanec, autiste mais aussi philosophe et globe-trotteur, ou Julie Dachez, auteur de la formidable bande dessinée La Différence invisible (Éd. Delcourt), vivent et nous rapportent cette forme d’autisme, ce “syndrome”, de manière unique, reconnaît Marie-Françoise Péré-Gaudio. Restent les chiffres: sur 600.000 autistes en France, la moitié serait Asperger, c’est-à-dire avec une intelligence moyenne ou supérieure à la moyenne. Or on en diagnostique seulement 20.000.»

Un manque de reconnaissance aux conséquences douloureuses

Cette carence n’est pas sans conséquences. D’abord pour les personnes Asperger elles-mêmes. Elles souffrent d’un déficit du «sens social» qui peut les mettre en danger. «Toutes sont comme sous-équipées pour communiquer avec les autres alors qu’elles en ont la volonté, explique Marie- Françoise Péré-Gaudio. Quand on ne comprend pas les mimiques du visage de son interlocuteur ni ses émotions, quand on ignore les codes relationnels, comment deviner si on est manipulé, entraîné dans une situation à risque ou pas?»

Non reconnus, les Asperger manquent cruellement d’outils pour vivre de manière autonome alors qu’ils ont les facultés intellectuelles pour y parvenir. Cela peut les conduire à des addictions, des tentatives de suicide, des emprisonnements… Et des drames familiaux que tous leurs proches aimeraient voir évités.

Le diagnostic de cette forme d’autisme a des effets paradoxalement libérateurs. «Il faut voir le soulagement de ceux à qui on a enfin expliqué de quel mal – d’origine multifactorielle avec une forte implication des facteurs génétiques – ils souffrent, témoigne Marie-Françoise Péré-Gaudio. Un ingénieur de 45 ans m’a dit: “Je suis enfin né.”»

Source LE FIGARO.

Vrai – Faux ? 1 enfant sur 2 autiste en 2025 ?

  • Une chercheuse américaine a projeté qu’« un enfant sur deux sera autiste » en 2025.

1 enfant sur 2 autiste en 2025 ?

  • Cette citation date de 2014, mais elle continue d’être reprise sur internet.
  • Pour la chercheuse, le coupable serait le glyphosate.
  • Elle a pourtant reconnu elle-même que le lien entre l’herbicide et la maladie ne peut pas être fait en l’état actuel des connaissances scientifiques.

« A ce rythme, d’ici 2025, un enfant sur deux sera autiste. » C’est le cri d’alarme lancé par une chercheuse américaine lors d’une conférence. Une citation choc qui est relayée sur les réseaux sociaux par plusieurs sites alternatifs, ce qui lui donne un fort impact.

Pour Stephanie Seneff, le grand coupable serait le glyphosate, que l’on retrouve dans le Roundup. « Elle a noté que les effets secondaires de l’autisme ressemblent de près à ceux provoqués par la toxicité du glyphosate. Elle a montré des résultats indiquant une corrélation remarquablement cohérente entre l’utilisation de l’herbicide Roundup sur les cultures (et la création de Roundup-Ready pour les semences OGM) et le développement de l’autisme », expliquent les sites  Les moutons rebelles et Corolles info.

Ces affirmations de Stephanie Seneff méritent d’être prises avec recul. Pour faire le lien entre glyphosate et augmentation des cas d’autisme, l’Américaine s’appuie sur une corrélation. Mais une augmentation parallèle des deux courbes ne signifie pas que les deux phénomènes sont liés. Une corrélation ne vaut pas causalité, comme Stephanie Seneff le reconnaît elle-même.

Ces articles des Moutons rebelles et de Corolles info sont en réalité la traduction d’un article de 2014 publié sur le site américain The alliance for natural health.

Depuis, la scientifique a écrit elle-même qu’il n’est pas prouvé qu’il existe un lien entre l’exposition au glyphosate par l’alimentation et l’autisme. « Nous reconnaissons que nous n’avons pas encore prouvé que l’exposition à travers la nourriture et les boissons au glyphosate et aux herbicides formulés à base de glyphosate peut causer l’autisme chez les humains », écrit en 2016 la chercheuse dans la revue Journal of Autism. Les publications de cette revue scientifique sont relues par d’autres chercheurs. Cela demande donc plus de rigueur que des déclarations faites lors d’une simple conférence…

Stephanie Seneff a écrit cet article avec James E. Beecham, un médecin pathologiste à la retraite. Les pathologistes sont chargés d’analyser les résultats des biopsies et des frottis. Stephanie Seneff est elle docteur en informatique et en ingénierie électrique. Elle est rattachée au labo d’informatique et d’intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT). En 1968, elle a décroché l’équivalent d’une licence en biophysique. Elle est avant tout informaticienne et nullement spécialiste de la santé en général, ni des troubles du spectre autistique en particulier

Un enfant américain sur 68 atteint de troubles du spectre autistique

Selon les autorités de santé américaines, les troubles du spectre autistique, dont les manifestations sont diverses; se retrouvent dans un enfant américain sur 68. « Il n’y a jamais eu autant de personnes diagnostiquées avec ces troubles, détaillent les Centres pour la prévention et le contrôle des maladies. Il est difficile de dire quelle part de cette augmentation est due à une plus large définition de ces troubles et quelle part est due à de meilleurs efforts pour établir des diagnostics. » L’agence américaine note que cette augmentation est « probablement due à un mélange de ces deux facteurs. » Elle ne mentionne pas le glyphosate…

Source 20 Minutes.

Droit à l’école pour tous…Et les enfants handicapés ?…

Quand certains enfants pleurent parce qu’ils ne veulent pas aller à l’école, d’autres enfants handicapés trépignent et voudraient y aller, mais sont refusés faute d’AVS à leur côté.

C’est quoi un AVS ? Quel est son rôle et sa formation?

enfants handicapés - droit à l'école

Un handicap moteur, un retard cognitif, un syndrôme autistique chez un enfant et la vie bascule. Pour lui et ses parents. Le simple fait d’aller à l’école devient compliqué, voire impossible. Il existe pourtant un métier qui peut tout changer pour eux. Celui d’auxiliaire de vie scolaire. Ce sont des hommes et des femmes prêts à se former pour accompagner ces enfants dans leur salle de classe, à les assister sans trop en faire mais juste assez pour leur permettre de s’épanouir, de s’intégrer aux autres élèves et de progresser.
Parmi les AVS, il y a ceux qui s’occupent exclusivement d’un enfant, les AVS individuels et ceux qui s’occupent de plusieurs enfants en même temps, les AVS collectifs.
A l’école Ampère de Strasbourg, cinq enfants bénéficient de l’aide d’un ou une avs, individuellement ou collectivement. Aboubacar Kaba est l’un d’entre-eux. Depuis un an il fait équipe avec une enseignante qui en est à sa troisième année de travail avec un AVS. Pour rien au monde, elle ne reviendrait en arrière.

Ancien sportif et formateur sportif, Boubakar Kaba apprécie aussi pleinement ce travail d’ auxiliaire de vie scolaire collectif.

Dans cette classe, qui accueille plusieurs enfants en situation de handicap, une avs individuelle les rejoint régulièrement. Ils sont donc trois adultes à devoir s’entendre, coordonner leurs actions et trouver le bon équilibre.

L’académie de Strasbourg forme actuellement 850 personnes à ce métier, car les demandes sont très nombreuses. La formation s’étale sur 60 heures pendant une année. Ces sont des ateliers pratiques, des conférences, des débats entre autres. Pour postuler à cette formation, aucun niveau d’étude particulier n’est requis, si ce n’est la maîtrise du français, puisque l’accompagnement peut aller jusqu’au BTS. Des tests de pré-sélections sont organisés par Pôle emploi et l’inspection académique insistent surtout sur le bon sens des candidats.

Les bénéficiaires de cette formation sont plus nombreux que jamais. Pour cette conférence-débat animée par deux spécialistes de l’accompagnement et du soin aux enfants en situation de handicap, ils étaient près d’une centaine dans les locaux de Canope, le centre de création et d’accompagnement pédagogique à Strasbourg.

Débloquer des fonds pour former encore plus de candidats et toujours mieux, un défi à relever rapidement. En effet le gouvernement vient d’annoncer qu’il créera 4800 postes d’AVS supplémentaires pour la rentrée 2018. Ce qui fera grimper le chiffre total des AVS en France à 11200. Un progrès certain mais encore insuffisant pour faire en sorte qu’un jour prochain, plus aucun parents d’enfant handicapé ne soit obligé de grimper sur une grue pour obtenir à corps et à cris le droit de scolariser son enfant, comme le prévoit la loi depuis 12 ans.

Plus d’information, découvrir les Vidéos, cliquez ici.

Source FR3.

Hausse de la CSG : un geste pour les aidants…

La majorité va adapter le dispositif de compensation de la hausse de la CSG lors du vote en seconde lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

CSG

On ne ficelle pas d’un seul coup une opération aussi complexe que la hausse de la CSG, et  sa compensation sous forme de baisse des cotisations sociales . Après le  geste pour les pensionnaires des maisons de retraite , le gouvernement et la majorité parlementaire comptent apporter de nouvelles retouches à cette réforme, lors de l’examen en deuxième lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, la semaine prochaine à l’Assemblée. Ils veulent éviter de commettre  une injustice envers les aidants familiaux d’une part, et les artistes auteurs d’autre part.

Pas d’exonération de hausse de CSG

Les aidants familiaux, ce sont 7 à 10 millions de personnes qui s’occupent de leurs proches âgés ou handicapés. Certains ont dû réduire voire cesser leur activité professionnelle, et peuvent être rémunérés via la prestation de compensation du handicap que perçoit la personne dépendante. Au maximum, ils touchent 1.143 euros par mois.

Or ces aidants perçoivent un dédommagement sous forme de revenus du patrimoine, et non un salaire, avec un taux de CSG élevé (8,2 %, contre 7,5 % pour les salariés du privé). De plus, en 2018, ils ne pourront pas compenser le passage à une CSG de 9,9 % par une baisse de leurs cotisations salariales. « L’heure d’aide humaine de base sera rémunérée à 3,36 EUR nets avant impôt sur le revenu et non plus à 3,42 EUR », s’émeut l’Association des paralysés de France.

Pour remédier à cet oubli, le député LREM Adrien Taquet a proposé deux solutions : exonérer cette population de la hausse de CSG, ou bien changer la nature de la rémunération des aidants afin qu’ils paient moins de CSG. Le Sénat a adopté l’exonération, après que le gouvernement s’en est remis à la « sagesse » des parlementaires.

Cependant, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, n’a pas caché qu’il préférait la deuxième option, qui coûterait 5 millions au lieu de 30 millions d’euros. Surtout, Bercy n’a pas envie d’ouvrir la boîte de Pandore des dispenses de hausse de CSG, et devrait donc pousser la deuxième option dans l’Hémicycle.

Un geste significatif pour les artistes

Par ailleurs, le Sénat a amendé le projet de loi pour que les artistes auteurs ne soient pas pénalisés par la hausse de la CSG. Ces derniers ne paient pas de cotisations salariales chômage, contrairement aux salariés qui versent 2,40 % de leur salaire brut, et qui vont voir cette cotisation disparaître en 2018. L’amendement de la sénatrice Catherine Morin-Dessailly permet d’alléger de 0,95 % le coût de leur cotisation retraite de base. Là aussi, Bercy n’est pas satisfait de la formulation.

« Le gouvernement travaille à un geste significatif pour les artistes auteurs, qui pourrait relever du projet de loi de financement de la Sécurité sociale ou du projet de loi de finances rectificative », explique le rapporteur du premier texte, Olivier Véran. Il pourrait prendre la forme d’une baisse d’autres cotisations salariales dues par les artistes auteurs.

Source LES ECHOS.

 

Gard : Stanislas, jeune autiste de 6 ans expérimente la méthode des 3i…

Stanislas, diagnostiqué autiste à l’âge de 2 ans et demi, suit depuis quelques années la méthode des 3i, une méthode de simulation par le jeu.

Si cette dernière n’est pas encore reconnue par les médecins, les progrès du petit garçon gardois sont déjà flagrants.

Méthode des 3i - Autisme

Un jeu qui permet de sortir de sa bulle. Tous les jours, Stanislas, 6 ans, se rend dans une salle d’éveil installée à Villevieille, près de Sommières, dans le Gard.
Le jeune garçon, diagnostiqué autiste à 2 ans et demi, vient jouer pendant une heure et demi avec une bénévole. Depuis quelques mois, il suit la méthode des 3i, une méthode de simulation par le jeu qui se veut « intensive individuelle et interactive ». Grâce à différentes activités ludique, l’enfant parviendrait à « sortir de sa bulle ».

Créée en 2005 par la grand-mère d’un jeune garçon autiste, la méthode n’a pas encore été reconnue par les médecins. Pourtant, elle a déjà fait ses preuves : 38% des enfants en ayant bénéficié suivent une scolarité en école classique par la suite.

« Il y a deux ou trois ans, il ne pouvait pas rentrer dans un magasin »

Pour Stanislas aussi, les progrès sont indiscutables. En quelques années, sa mère l’a vu se métamorphoser. Lui qui pouvait à peine communiquer peut maintenant se faire comprendre. « Au début il ne nous voyait pas, maintenant il nous reconnaît, il répète quelques mots », explique Bernadette, l’une des bénévoles. « Même s’il ne parle pas très bien il me montre par ses gestes et on le comprend très bien. Il n’est pas frustré, il est heureux », ajoute sa maman.

Grâce à ces premiers progrès, Stanislas est actuellement à la phase 2 de la méthode des 3i. « En phase 1, on ne sort pas de la salle d’éveil, on aide l’enfant à sortir de son petit monde. En phase 2, on peut sortir, on fait une balade ou on va à la biliothèque », explique Mariette, une autre bénévole. Et se de rappeler : « Il y a deux ou trois ans, il ne pouvait pas rentrer dans un magasin. »

A terme, Stanislas devrait atteindre la phase 3, celle de la scolarisation. Mais chaque chose en son temps.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Autisme : des vidéos pratiques pour accompagner les parents et aidants…

L’association Joker lance en avril prochain une chaîne vidéo pour aider l’entourage des enfants autistes dans leur quotidien. Elle participera le 27 novembre à La Nuit du Bien Commun, dont Le Figaro est partenaire.

Autisme : des vidéos pratiques pour accompagner les parents et aidants

«Les parents sont de vrais petits soldats, mais en fin de compte peu de personnes se préoccupent de leur état, car toute l’attention est centrée sur l’enfant».

Priscilla Werba, fondatrice de l’association Joker et directrice du centre «Bulle d’air»

Sam a 5 ans. Comme 650.000 personnes en France, ce petit garçon est atteint d’autisme. Il a des difficultés à communiquer, à comprendre le monde qui l’entoure, répète ses gestes à l’infini et ne parvient pas à jouer. Mais l’entourage de Sam, ses parents, sa maîtresse, sa sœur, savent comment l’accompagner dans sa vie quotidienne. Ils ont des solutions pour l’aider à patienter, à s’habiller, à regarder l’autre. Des situations très banales qui peuvent devenir un enfer pour l’entourage. Sam est le héros dessiné des vidéos «Deux minutes pour mieux vivre l’autisme». Un projet porté par l’association Joker qui accompagne les parents et les aidants d’enfants porteurs de handicap. Elle a également ouvert le centre Bulle d’Air depuis 2011 à Croissy-sur-Seine (Yvelines) qui accueille 110 enfants autistes, dysphasiques et trisomiques.

«Nous avons souhaité que ces vidéos soient pratiques, concrètes. Il s’agit de saynètes à la maison, à l’école, chez les rééducateurs, très faciles à comprendre, pour s’adresser au plus grand nombre», explique Priscilla Werba, qui est à l’initiative de l’association Joker et fondatrice du centre Bulle d’Air. Réalisés avec l’aide de professionnels de l’autisme, ces tutos seraient une grande première en France. On trouve beaucoup de documentation théorique sur l’autisme sur Internet, mais il y a très peu de matières pour accompagner les aidants dans la vie quotidienne. Or, pour s’occuper d’enfants autistes, il faut être formé, informé, car «le trouble est très complexe». Pour la fondatrice de Joker, il y a un réel besoin d’informations simples pour soulager le quotidien des aidants.

Ces vidéos, accessibles à tous gratuitement, sans avoir à se déplacer dans un centre spécialisé, seront un gain de temps pour les aidants. «Entre la prise en charge au centre «Bulle d’air», l’école maternelle de mon fils, et mon propre travail, je cours tout le temps!», raconte Marion, maman d’un petit garçon de 3 ans et demi, Amiel, atteint d’autisme. Elle attend beaucoup de la sortie de ces vidéos et pourra choisir de regarder celle qui répond au besoin immédiat de la situation.

Soulager les aidants pour accompagner plus sereinement les enfants autistes, c’est là tout l’enjeu de l’association Joker. Priscilla Werba en est persuadée: «Les parents d’enfants handicapés souffrent d’isolement professionnel, amical et parfois familial, en les soutenant dans leur parentalité et dans leurs actions au quotidien, les enfants dont ils s’occupent s’adapteront plus facilement aux différents environnements qu’ils côtoient. D’autre part, les parents d’enfants handicapés, sont extraordinairement dévoués, ils sont de vrais petits soldats, mais en fin de compte peu de personnes se préoccupent de leur état ni du fait qu’ils se sentent complètement démunis face aux troubles de leurs enfants. Très souvent, toute l’attention est centrée sur l’enfant.»

Aujourd’hui, 7 parents sur 10 sont obligés d’arrêter ou de réduire leur temps de travail pour s’occuper de leur enfant atteint de handicap. Ils ne trouvent pas le temps ni l’organisation pour accéder à des formations. C’est souvent ainsi qu’ils entrent dans le cercle vicieux de l’isolement. Utiliser la vidéo pour diffuser en masse l’information est sans doute une partie de la solution.


Joker fait partie des quinze jeunes associations sélectionnées pour participer à la Nuit du Bien commun, dont Le Figaro est partenaire. Au cours de cette soirée, qui aura lieu le 27 novembre prochain au théâtre Mogador, leurs représentants, invités à pitcher devant un parterre de mille donateurs, recueilleront des fonds en direct.

Source LE FIGARO.

Autisme – Le livre noir de l’autisme: en finir avec les tabous pour le bien des enfants…

«Ma vérité sur l’autisme» dénonce l’indigence de la prise en charge et tente de mettre des mots justes pour appréhender ce trouble.

Ma vérité sur l’autisme est un livre autopublié. Pourquoi les maisons d’édition ne se sont-elles pas saisies de cet état des lieux sur l’actuelle prise en charge institutionnelle de l’autisme? Elles sont passées à côté de ce qui aurait pu s’appeler un «Livre noir» si à la dénonciation des pratiques actuelles ne s’y ajoutait un ensemble de propositions pour traiter l’autisme. Ces propositions ont l’avantage d’avoir été mises en pratique, ce qui sort le livre de la pure dénonciation pour entrer dans la construction d’un soin pour les autistes. Ce soin oscille entre thérapie et éducation, et s’appuie beaucoup sur les parents, qui sont écoutés et guidés.

En tant que psychologue, Jean-Luc Robert s’est confronté pendant quinze ans à la prise en charge des enfants autistes en Hôpital de jour et en Institut médico-éducatif (IME). Dans son livre, il montre l’indigence de ces prises en charges institutionnelles. Et son état des lieux est malheureusement crédible: tous les psys ayant eu affaire à l’autisme savent que la prise en charge d’un enfant diagnostiqué est extrêmement difficile. Et encore n’avons-nous pas tous eu l’occasion de rencontrer ces enfants autistes qui sont si gravement atteints que leur insertion à l’école en est rendue extrêmement difficile et leur vie à la maison impossible, d’où l’admission en hôpital ou en IME.

«La mauvaise face de l’autisme».

Robert les a rencontrés, et a mesuré, non pas seulement la difficulté de leur prise en charge, mais son incohérence: ce qui ressort de son livre, ce n’est pas seulement que les prises en charge échouent. C’est qu’elles échouent souvent parce que rien n’est fait, ou presque, en institution, pour l’enfant autiste. Ce qui est incohérent dans ces prises en charge, ce n’est pas d’essayer différentes manières de faire avec les enfants autistes, de tâtonner ou de se tromper; si nous en croyons Robert, c’est plutôt de se dire membre d’une institution de prise en charge de l’enfant autiste quand, à la longue, plus personne ne prend rien en charge et se cantonne, au mieux dans un occupationnel sans soin.

Cette réalité de terrain n’est pas connue du grand public auquel, et c’est ce que Robert dénonce, on parle de l’autiste Asperger alors que ce type d’autiste dit «de haut niveau», ne représente absolument pas la majorité des autistes. Robert, bien que recevant des enfants autistes tous les jours et délivrant des formations sur l’autisme, puisque telle est sa spécialité, ne reconnaît pas le portrait que les médias font de l’autiste, qui est en réalité dans la plupart des cas nettement plus déstructuré que ce que nous laissent penser les médias:

«Il est difficile pour les parents que je rencontre d’accepter d’avoir hérité de la plus mauvaise face de l’autisme, celle qui est tue par les médias bien qu’elle représente la majorité des cas

Une méthode intégrative…..

Plus d’information, cliquez ici.

 Source SLATE.